last night i did things, (ft. lys)

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lys est en route.
et ca, c’est suffisant pour qu’elle esquisse un sourire, c’est suffisant pour lui redonner le sourire à zola. sourire qui depuis quelques temps est de plus en plus difficile à esquisser, parce qu'il s’passe trop d’trucs. y a son frère, gino, qui est malade. une leucémie, et il osait la blâmer pour avoir fouiller dans son dossier médical. quel putain de culot. elle pouvait même plus opérer pendant quelques semaines, le temps que sa main aille mieux, parce qu’elle se l’était explosée contre un mur. il osait dire qu’elle lui avait pris son libre arbitre, lui il lui avait carrément pris son accès au bloc. et pour ca, elle lui en voulait à mort.
mais comme si c’était pas suffisant, elle commençait à être jalouse. jalouse de cette femme qu’elle connaissait pas. elle connaissait son odeur, un peu. une odeur s'imprégnant sur les chemises de cet homme qu’elle aimait, une odeur qu’elle sentait, dès qu’elle nichait son nez dans le cou de cet homme. et en plus de ça, elle devait se préoccuper à finir son internat, entrer en résidanat et enfin commencer à travailler sur cette thèse qui lui donnerait un accès complet à son rôle de chirurgien sans supervision.
alors le fait que le brun passé chez elle lui permettrait de se changer les idées, pour une fois. elle n’aurait pas à penser à quoi que ce soit, ni à ses études, ni à son frère, ni à son amant. juste à passer un après midi en compagnie de celui qu’elle pouvait qualifier de meilleur ami ne pouvait que lui faire du bien.

son premier réflexe, c’est de mettre la bouteille de blanc au congélateur. le second, c’est de ramasser les quelques trucs qui trainent. elle nettoie la table, les pièces communes. tout est toujours propre, mais repasser un petit coup ne plus ne fera pas plus de mal. puis elle l’attend, patiemment. elle s’allume une clope en l’attendant, ouvrant et fermant son poing, ce qui lui vaut une petite grimace. c’est encore douloureux. bordel.
les minutes passent. puis ca devient un quart d’heure, un quart d’heure une demi heure et enfin, ca sonne. elle se lève, écrasant sa cigarette et accourant jusqu’à la porte pour finalement l’ouvrir et tomber sur le brun. un immense sourire aux lèvres. “salut l'affreux.” qu’elle dit, avant de le prendre dans ses bras dans une étreinte amicales. ca lui fait du bien. d’sentir la présence de quelqu’un qui lui veut du bien. elle est presque émotionnelle pendant quelques secondes mais elle se ressaisit bien vite. elle se sépare enfin d’lui, plaquant un bisous sur sa joue avant de refermer la porte derrière lui. “je suis tellement contente de te voir!” qu’elle dit, enjouée. elle cours dans la cuisine, récupère la bouteille rafraîchit, deux verres et elle revient dans le salon. “alors, dis moi tout. c’est quoi cette histoire de code rouge?” qu’elle dit en posant la bouteille, s'apprêtant à l’ouvrir. mais bien rapidement, sa main lui rappelle qu’elle doit éviter des mouvements trop brusque. petite grimace au visage, la voilà qui pousse la bouteille sur la table. “tu peux l’ouvrir?” qu’elle demande, cette petite moue au visage.

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tu te mords l'intérieur de la joue un bref instant, glissant une main dans tes cheveux, observant ton téléphone un peu plus longtemps. tu te grattes la joue et tu retiens un léger soupir. tu comptais pas spécialement faire le déplacement jusqu'à chez zola, mais bon. tu te pinces les lèvres, tu voulais simplement pouvoir parler de tout ça, t'exprimer, le penser, le crier, l'écrire pour pouvoir t'en libérer. libérer la douleur, la joie, la rancune, la tristesse, l'incompréhension et tout ce qui a pu agiter tes esprits quand tu l'as revu. quand tu as revu solal. solal, putain. tu te mords l'intérieur de la joue de longues secondes, tu secoues la tête et tu te redresses, te changeant rapidement pour troquer ta chemise contre un pull confortable. tu glisses tes doigts dans tes cheveux, tu récupères ton portable et tes clés, avant de te mettre en route pour pouvoir rejoindre l'appartement de zola après avoir laissé un petit mot dans la cuisine à l'intention de neva.
zola, ta meilleure amie.
t'as besoin d'elle dans ta vie. d'une manière ou d'une autre. t'as besoin d'elle pour savoir ce qu'il se passe dans ton esprit, t'as besoin d'elle pour te dire que tu réagis à peu prêt normalement. tu te mords l'intérieur de la joue et tu soupires lentement, te mettant en route, glissant une main contre ton visage. il te faut tout de même une vingtaine de minutes avant de te retrouver à toquer contre la porte.

salut l'affreux. un large sourire se dessine sur tes lèvres et tu serres zola contre toi, entoure tes bras autour de sa taille pour la serrer un peu plus fort. tu fermes les yeux. t'es bien, là. t'es vachement bien. la brune se redresse finalement et tu la laisser glisser un baiser contre ta joue. tu rentres dans l'appartement que tu connais par cœur, tandis que la jeune femme referme la porte derrière toi. je suis tellement contente de te voir! tu ris un peu, la voyant disparaître en direction de la cuisine. après tout, zola, elle t'as promis un verre de vin blanc, même une bouteille entière, qu'elle a sans doute mit au frais après vos messages. tu t'avances un peu, retires ta veste pour la laisser dans l'entrée. c'est bizarre d'être là après avoir vu solal. c'est bizarre de t'apprêter à parler de solal à zola. parce que c'est toujours au passé que tu parles de lui, toujours en parlant de tes études. jamais en parlant de ta vie actuelle.
elle ne tarde pas. sourire sur le coin des lèvres, tu la laisses poser deux verres et la bouteille. alors, dis moi tout. c’est quoi cette histoire de code rouge? tu ris un peu malgré toi. tu arques un sourcil, hausses les épaules. je vois pas de quoi tu parles. tu souffles innocemment. mais tu vas te confier, évidemment que tu vas le faire. j'viens juste pour le vin moi. tu ajoutes, sourire sur le coin des lèvres. un verre de vin, ta meilleure amie, et sans doute netflix en fond. ta soirée s'annonce agréable et tu le sais très bien. tu te grattes la joue du bout des doigts, tu réfléchis de longues secondes, mais zola reprend la parole avant que tu ne puisses le faire. tu peux l’ouvrir? tu hoches la tête. tu ne peu rien lui refuser, à zola, avec cette moue sur les lèvres. tu récupères la bouteille, l'ouvrant avec facilité, avant de vous servir deux verres de vin. tu glisses une main dans tes cheveux, et tu tends le verre à ton amie. à quoi est-ce qu'on trinque ? tu demandes avec un petit sourire sur le coin des lèvres.
mais, oui, à quoi ?
tes retrouvailles avec solal ? non, non certainement pas. tu glisses une main dans tes cheveux et tu soupires lentement, glisses une main dans tes cheveux. tu plonges tes lèvres dans ton verre, venant boire une petite gorgée. bon tu sais, ce matin, je commençais plus tard que prévu. tu souffles avec un soupir. enfin bref, on s'en fout de ça. y'a la prof de maths qui est enceinte et qui va être remplacée genre, demain. puis c'était un gars censé prendre un poste à la rentrée. bon c'est ce qui va se passer. et ça, ça veut dire que solal, tu vas l'voir tout le temps. tous les jours. enfin bref. tu devineras jamais qui rentre dans ma salle de classe ce matin. tu souffles avec une moue sur les lèvres, ton regard fuyant un bref instant avant que tu ne boives une nouvelle gorgée dans ton verre.

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un haussement de sourcil. il demande vraiment à quoi on trinque alors que c’est lui qui lui envoi un message avec une urgence. “je sais pas, à toi d’me le dire.” qu’elle dit. c’est encore une soirée qui va finir avec une consommation d’alcool excessive ca, comme à chaque fois que lys est là. elle à une autre bouteille de vin rouge, et en éternelle amatrice de tequila et en toute fêtarde qui se respecte, elle en a des stocks d’alcool.
elle boit une première gorgée, appuyée contre la table, l'écoutant alors de manière particulièrement attentive. et bien vite, elle fait des gros yeux tandis qu’il lui fait une tentative de devinette bidon. y a qu’une personne dont zee entendait parler de manière excessive qui était prof. pas d’math. mais quand même. elle cligne des yeux plusieurs fois, comme pour attendre confirmation de son meilleur ami. “non?” qu’elle dit. elle se doute que c’est solal, parce qu’elle connaît lys par coeur et parce que y à que lui qui pourrait valoir un “code rouge”. elle l’a jamais rencontré, et c’est préférable pour lui qu’elle ne croise jamais sa route.

zola, elle se lève et elle court dans sa chambre. elle y reste pendant quelques minutes, glissant sous son lit pour récupérer un kit de premier soin et elle revient. elle pose le kit sur la table et reprend place, croisant ses jambes sur sa chaise. “laisse moi voir ce que j’ai là.” elle commence à fouiner dedans. “alors, qu’est ce que tu veux?” elle pose plusieurs sachets de comprimés divers sur la table. elle en pousse un sur la table jusqu’au brun. “morphine. glisse ça dans son sac et dis que tu le suspecte d’avoir d’la drogue sur lui. une fouille et il peut dire au revoir à son droit d’exercer.” peut-être était-elle un peu extrême, mais zola, on merde pas avec ses potes. parce que quand on merde avec ses proches, quand on merde avec lys, on merde avec elle. et donc ca devient un business personnel. “oh non, je sais!” qu’elle dit en sortant un autre sachet. “laxatif. super fort. glisse ça dans son café et j’te jure qu’il passera la pire journée de sa vie.” elle lui fait un clin d’oeil et glissant le second jusqu’au brun. “t’as l’embarra du choix.” elle lève le doigt, signe qu’une idée lui vient en tête et qu’elle sort une de ces éternelles petites boites oranges. “somnifère?” un haussement de sourcil. “t’as qu’un mot à dire et je le transforme en pire prof que ton établissement ait pu connaître.” elle acquiesce d’un signe de tête avant de reprendre une longue gorgée de vin. tout ces trucs là, elle avait pu les avoir suite à quelques problèmes. ses colocataires qui se sentaient mal, elle faisait le stock à l'hôpital. c’était toujours utile et elle avait quelques facilités. en soit, elle ne les utilisait jamais de manière abusive. jamais, parce qu’elle savait les dégâts que pouvaient faire toute ces conneries, mais c’était utile. rien qu’pour ça main, probablement prendrait-elle un peu d’morphine pour calmer la douleur - un peu extrême ? peut-être, mais pourquoi ne pas tuer là douleur en profitant aussi ? dans tous les cas, elle était le genre à toujours contrôler la moindre prise de médicament de ses colocataires. mais personne ne connaissait cette petite cachette, juste au cas ou certains auraient d'éventuelles idées. on sait jamais.

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je sais pas, à toi d'me le dire. tu hausses vaguement les épaules. t'en aurais des choses à quoi trinquer, si la situation était différente. tu te mords l'intérieur de la joue un bref instant, à quoi est-ce que vous auriez pu trinquer, hein ? si seulement tu n'avais pas vu l'alliance à son doigt. tu fermes les yeux un instant. j'sais pas. tu te contentes de répondre. y'a rien à fêter, rien pour trinquer. même pas une bonne nouvelle à célébrer autour de toute cette foutue histoire. tu te contentes de plonger tes lèvres dans ton verre, fermant les yeux un instant, léger soupir au bord des lèvres. tu sens déjà que ce ne sera pas ton seul verre d'alcool. tu connais zola, tu te connais, et tu sais que vous n'en resterez ni à la bouteille, ni à celle de rouge se trouvant sans doute au frais, attendant sagement que vous terminiez vos premiers verres pour faire son apparition dans la soirée. pour le moment, tu te contentes d'une première gorgée, avant de te lancer dans un semblant d'explication de ton début de journée. sérieusement, ça a tourné en boucle dans ta tête depuis. t'as pas franchement été le plus attentif aujourd'hui en cours et le principal soucis à ça, c'est que c'est justement toi le prof et que t'es censé pouvoir faire cours même en étant perturbé par ta vie privée. soupir au bord des lèvres, tu te contentes d'observer zee de longues secondes. elle n'est pas dupe et elle sait sans doute depuis le début de qui tu parles. après tout, y'en a pas tant des mecs qui peuvent te foutre dans cet état. tu laisses une moue se dessiner sur tes lèvres quand elle cligne plusieurs fois des yeux en ta direction. non ? tu te mords l'intérieur de la joue. une gorgée de vin pour te donner du courage. bon ok ok, c'est solal. tu fronces un peu les sourcils quand la brune se lève et part en courant vers sa chambre.
tu te contentes d'un long soupir.

zola revient avec une petite boite dans les mains. laisse moi voir ce que j’ai là. alors, qu’est ce que tu veux? tu te pinces les lèvres un instant, alors que ton amie sort plusieurs petits sachets contenant des médicaments de ce que tu suspectes être une mâle de premiers secours. tu te mords l'intérieur de la joue un bref instant. tu glisses une main dans tes cheveux, buvant une gorgée dans ton verre. premier sachet poussé en ta direction. morphine. glisse ça dans son sac et dis que tu le suspecte d’avoir d’la drogue sur lui. une fouille et il peut dire au revoir à son droit d’exercer. tu ne peux t'empêcher de rire un peu face à ton amie, bien trop sérieuse. tu te mords l'intérieur de la joue. la morphine, ça marche contre le mal de crâne ? t'en sais rien, tu devrais peut-être en piqué un comprimé à ton amie pour pouvoir survivre demain matin, en cours, et pouvoir faire face à une bande d'adolescent qui ne manquera pas de rater ta possible - et même certaine - gueule de bois. oh non, je sais! laxatif. super fort. glisse ça dans son café et j’te jure qu’il passera la pire journée de sa vie. tu arques un sourcil. une journée de merde, en somme ? tu demandes, amusé. second sachet glissé en ta direction. tu bois une nouvelle gorgée dans ton verre.
t'as l'embarra du choix. cependant, l'étudiante ne s'arrête pas là et tu ne peux t'empêcher de rire encore, te demandant bien ce qu'elle te réserve, cette fois. somnifère ? t'as qu'un mot à dire et je le transforme en pire prof que ton établissement ait pu connaître. une moue se dessine sur le coin des tes lèvres. c'est pas possible de faire pire que le vieux hartmann. pire prof de lettres que j'ai jamais eu, j'te jure. tu pouffes un peu, haussant les épaules. tu t'appuies sur la table d'un coude, un soupir sur les lèvres. je veux pas qu'il se fasse virer. tu soupires un peu. tu te grattes la joue du bout des doigts, et tu secoues la tête de gauche à droite. tu observes zee de longues secondes, les sourcils légèrement froncés. c'est juste que ... je m'y attendais pas. tu souffles simplement. non, tu t'attendais pas à ça. tu ne t'y attendais pas du tout. comment penser, à un seul instant, que solal allait réapparaître dans ta vie ? comment penser que vous alliez enseigner dans le établissement ? qui aurait pu prévoir que t'allais devenir prof ? tu soupires un peu et tu fermes les yeux face à la jeune femme, te laissant à moitié tomber sur la table devant toi. t'sais genre, ça fait cinq ans. tu soupires un peu. ok j'me suis jamais vraiment mis en couple mais ... c'était un choix aussi. j'veux dire j'a le droit de pas vouloir être en couple. tu ajoutes avec une moue sur les lèvres. un soupir t'échappe, tu glisses une main dans tes cheveux et tu observes zee de longues secondes. mais ... j'me dis que si y'avait pas quelque chose encore j'réagirais pas comme ça. tu soupires lourdement, te laissant à moitié tomber sur la table, un long soupire glissant sur tes lèvres. pourquoi c'est si compliqué. tu marmonnes. tu soupires longuement. pourquoi c'est si compliqué, hein ? pourquoi y'a pas un guide, un truc qui aiderait à savoir comment ça marche, les sentiments.

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“sinon, je peux aussi lui dire d’aller se faire enculer si tu veux.” qu’elle dit simplement en acquiesçant d’un simple signe de tête. ouais, c’est du sérieux. c’est un code rouge. c’est même un code écarlate à ce stade.
puis zola, elle reprend vite son sérieux, elle réfléchit. c’est compliqué, elle le sait. elle le sait car elle se souvient des appels, des debriefs, des longues discussions et des conseils qu’elle tentait de donner au brun concernant cette situation. elle réfléchit, à comment gérer la situation. elle appuie son visage contre son poing tandis qu’elle redresse le regard vers son meilleur ami, l'écoutant toujours expliquer la situation.

elle acquiesce, d’un signe de tête. puis elle se lève, de nouveau tout en finissant son verre de vin blanc pour finalement commencer à faire les cents pas dans son salon. “okay. donc solal va venir enseigner dans le même établissement que toi.” qu’elle répète pour résumer la situation. “okay.” elle reste debout, s’appuie sur cette table et réfléchit. elle agissait comme si il s’agissait d’une crise politique, qu’elle était à là tête d’une opération super serieuse. peut-être qu’elle exagérait, mais zola, elle était comme ca. une émotive, qui vivait les choses à deux cent pour cent et quand on merdait autant que solal avait pu merder avec lys, elle prenait forcément les choses à coeur. “écoute.” elle tourne son regard vers le brun, attrapant alors là bouteille de vin pour remplir de nouveau leur verre. “je sais que c’est peut-être complexe, surtout que comme tu dis, si y avait plus rien tu réagirais pas comme ca.” qu’elle commence. “mais babe, tu dois résister. aussi difficile que ça puisse être si il n’y a, ne serait-ce qu’une ouverture, tu dois résister.” elle attrape son verre, commençant à boire une grande gorgée de ce liquide transparent.

elle se pince les lèvres zola. elle sait qu’les sentiments c’est complexe, elle même sait pas comment gérer les siens. c’est là pire pour ça, même aujourd’hui elle se découvre des sentiments qu’elle savait même pas qu’elle avait. ou en tout cas, une manière de les gérer qu’elle ignorait. parce qu’elle avait littéralement pété les plombs, plus tôt dans cette journée quand elle s’était engueulé avec son frère et une toute nouvelle facette d’elle même était ressortie. elle, qui était pourtant si douce, si calme, avait retourné l’appartement entier, son p’tit coeur et probablement celui d’son frère au passage. mais il l’avait cherché. zola, elle aurait jamais été aussi loin parce qu’elle trouvait toujours moyen de gérer ses sentiments et ses émotions. et ça avait été si loin qu’elle savait même pas si elle et son jumeaux réussirait à s’en sortir avant un moment. forcément, qu’ils se réconcilieront. mais quand ? c’était une question qui trottait dans sa tête et qui semblait persister, lui pourrir le moral en soit. cette simple pensée fit qu’elle prit une autre longue gorgée de sa boisson. “et … comment tu te sens en general ?” qu’elle demande alors. “j’veux dire, perturbé j’me doute mais est-ce que …” la question qu’elle va poser va peut-être avoir l’air ridicule. un peu trop d’ailleurs. elle le sait, mais c’est essentiel. après tout, elle est là pour ça, non ? “ca va?” elle pouvait comprendre, que oui, il aille bien ou au contraire, absolument pas. et elle sait pas trop. c’est difficile à dire, là, tout d’suite. alors elle l’observe, simplement avant de jeter un rapide coup d’oeil à la bouteille, déjà à moitié vide. elle soupire, puis redresse le regard vers le brun. elle se lève, encore, et retourne dans la cuisine tandis qu’elle revient d’ores et déjà avec la bouteille de rouge. “pour pas avoir à me lever plus tard.” elle rit légèrement. elle profitait zola. parce qu’elle savait. elle savait que le jour viendrait où elle pourrait plus s’bourrer la gueule comme ca. heureusement qu’elle travaillait pas demain du coup.

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tu t'es toujours confié à zola. elle sait sans doute mieux que personne ce qu'il a pu se passer entre solal et toi. même pendant tes études, même quand t'étais à san francisco, il n'y avait pas un jour sans que tu ne l'inondes de message ou que tu l'appelles jusqu'à ce qu'elle décroche. juste pour passer des heures et des heures à lui parler de ce garçon que tu as rencontré. pour lui dire à quel point il était beau, et intéressant, et charmant, et putain de bon au lit, aussi. t'as jamais eu honte de ça, pas avec zola. elle sait tout de toi, plus que ta propre famille sans doute. c'est dingue, d'être si proche de quelqu'un, non ? sinon, je peux aussi lui dire d’aller se faire enculer si tu veux. tu laisses une moue se dessiner sur tes lèvres. ça, tu préférais t'en occuper. glisser tes mains contre son corps, le déshabiller, le toucher, l'embrasser ... tu fermes les yeux un bref instant, les lèvres pincées de longues secondes, buvant une gorgée d'alcool pour te distraire de toutes ces pensées. tu retiens un petit soupir, glisses ta main libre contre ton visage.
okay. donc solal va venir enseigner dans le même établissement que toi. tu hoches doucement la tête. okay. c'est vraiment la pire situation possible. même dans tes rêves, même dans tes cauchemars, tu n'avais pas pensé à des choses comme ça. solal. toi. dans le même établissement d'une ville trop petite et trop loin du monde. c'était quoi, le pourcentage de chance pour que ça arrive ? c'était quoi les chances que ça te foute un peu plus en l'air encore ? t'auras beau dire ce que tu veux, penser ce que tu veux, ça te tourne et ça t'retourne. tu peux pas, tu peux pas vivre normalement avec solal qui enseigne dans le même bâtiment. comment tu peux espérer ne pas penser constamment à lui ? je sais que c’est peut-être complexe, surtout que comme tu dis, si y avait plus rien, tu réagirais pas comme ça. mais babe, tu dois résister. aussi difficile que ça puisse être si il n’y a, ne serait-ce qu’une ouverture, tu dois résister. tu fronces un peu les sourcils, une moue sur les lèvres, un soupir t'échappant, tes doigts glissant tes tes cheveux décoiffés. tu termines ton verre d'une gorgée. c'est comme ... si j'te demandais de résister à leo, zee. tu souffles avec une moue sur les lèvres, soupirant lentement. ouais. c'est un peu la même chose. elle lui résiste pas. et toi, tu résistes pas à solal. tu pourrais faire tout ce qu'il te demande, tu pourrais très clairement terminer à ses genoux, planqué sous son bureau. tu te mords l'intérieur de la joue, tu n'peux pas t'empêcher de penser à tout ça, d'avoir des flash du passés au fond, tu crânes, de t'imaginer dans un futur plus ou moins proche. parce que tu craqueras, parce que tu termineras pas lui sauter dessus, c'est sûr. tu te connais assez pour le savoir.

tu glisses tes doigts dans tes mèches, penchant la tête en avant, fermant les yeux, un long souffle sur les lèvres. t'aurais préféré partir à l'autre bout du monde, oublier, oublier son existence, oublier tout de votre aventure. mais ... non, tu ne peux pas oublier. impossible. comment oublier ? et … comment tu te sens en général ? j’veux dire, perturbé j’me doute mais est-ce que ... ça va ? tu te pinces les lèvres, tu hausses un peu les épaules, glisses une main dans tes cheveux face à zee. ça va hormis ça. j'veux dire, genre, rien de plus que d'habitude quoi. enfin, tu crois. tu te sens pas différent, t'as pas l'impression que ta vie change plus que ça autrement. un petit soupir t'échappe. non, non, c'est juste ça. parce que ça tourne en boucle dans ton esprit en ce moment. y'a rien de plus, rien de moins. juste solal. solal, solal, solal. un soupir t'échappe. t'es complètement perdu, hein ? c'est mort, t'es un cas désespéré maintenant. t'es un mordu, y'a plus rien à faire de toi. tu observes zee se lever, chercher une nouvelle bouteille dans le frigo. tu arques un sourcil, amusé. pour pas avoir à me lever plus tard. tu ris un peu. ouais, vous allez en avoir besoin, tous les deux. tu te mords l'intérieur de la joue un bref instant. te bourrer la gueule avec zee un jeudi soir, c'est vraiment ce qu'il y a de mieux. tu glisses une main dans tes cheveux. oh bah tant qu'on y est. tu te lèves à ton tour, te diriges vers ta veste. t'aimes un peu trop perdre la tête avec zola. vous êtes comme ça depuis tellement d'temps. tu fouilles les poches internes de ta veste. surprise au creux des doigts, sourire enfantin sur les lèvres. j'ai pensé à ça avant d'partir. tu souffles. deux joints qui roulent sur la table et ton briquet avec. sourire sur le coin des lèvres. tu te réinstalles prêt de la brune, la tête à moitié tournée vers elle. parce que bon, j'suis dans la merde et j'pense que je vais pas tenir une semaine. mais on va pas se lamenter non plus. tu souffles avec un rire. sauf si t'as des confidences à faire. tu ajoutes avec une moue sur les lèvres.

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elle est drôle zola. elle dit, demande presque à lys de garder ses distances sauf qu’il réussit à l’à faire taire. il a raison. tellement raison. elle voyait même pas forcément les choses sous ce point de vue là, mais il a raison. comme si elle pouvait résister à leo. comment? c’était justement impossible. cette voix grave, cette mâchoire carrée et cette clavicule qu’elle aimait tellement embrasser, ses lèvres terriblement douce. c’était tout, sauf saint. en soit, le fait qu’ils aient une relation n’était pas tant un crime, mais il était marie. la bague au doigt, une femme et même lorsqu’elle laissait ses lèvres glisser dans le cou du brun, qu’elle tirait sur cette chemise et qu’elle sentait son odeur à elle, elle ne s'arrêtait pas. elle se regardait dans un miroir et n'éprouvait pas de remord. du moins pas toujours. parfois. mais la plupart du temps, elle ne voulait qu’une chose c’était qu’elle disparaisse du dessin. sauf que c’était encore un peu platonique entre eux, encore dans une situation étrange. ils couchaient ensemble, mais rien de plus n’avait eu lieux. et elle en avait marre parce que son p’tit coeur, il tambourinait si fort quand elle le voyait, quand elle était avec lui. alors zola, elle se pince les lèvres et elle baisse le regard, incapable de dire quoi que ce soit. “okay.” qu’elle dit, simplement. “t’as raison. c’est mal venu de te demander de résister alors que dans la catégorie pétasse je suis probablement au sommet du classement.” elle se pince les lèvres, et c’est dans ce genre de moment que la culpabilité frappe. que son p’tit coeur loupe un battement. elle tente de se conforter en se disant qu’il travail probablement et machinalement elle regarde son téléphone. comme dans l’espoir d’avoir reçu un message. mais rien. à quoi tu joues zola ? t’es amoureuse d’un mec marié et qui en plus se fout totalement de toi. elle redresse le regard vers le brun après avoir retourné son téléphone pour ne pas avoir son ecran sous le nez.

elle acquiesce ensuite, à croire que y'a pas grand chose de fascinant qui arrive dans leur vie. enfin, dans la vie d’zola c’est le bordel. et probablement dans celle de lys aussi. ils sont assez connecte, même sur ce point, c’est fou. bouteille en plus sur la table et elle lève un sourcil, quand elle voit son meilleur ami s’activer et fouiller dans ses poches, pourtant, quand elle voit ces deux petites merveilles rouler sur la table, ses yeux semblent presque s’illuminer. “toi, tu sais comment me rendre le sourire.” qu’elle dit simplement en attrapant l’un d’eux ainsi que le briquet pour l’allumer. elle ramène le cendrier entre eux et hausse les épaules quand à cette histoire de confession. rien de ce dont elle veut parler. elle devrait peut-être parler d’son frère ? mais elle a pas envie. elle veut pas s’mettre à pleurer encore. elle regarde encore son téléphone. rien. elle se demande presque si c’est volontaire ou pas. mais ça l'énerve presque que leo réponde pas à son putain de texto.. alors elle balance son téléphone sur la table. “franchement, pourquoi faut qu’on craque sur ce genre de type hein ?” qu’elle demande, tandis qu’elle prend une première longue taffe de ce joint. “j’veux dire, regarde toi. t’es beau et t’es intelligent, on sait tous que les gens comme toi ca court pas les rues. et j’dis pas être là plus belle qu’il soit mais je m’estime pas trop moche. et je pense être assez intelligente pour avoir pu survivre huit ans en médecine.” qu’elle continue. elle va jusqu’à se lever, faisant les cent pas devant cette table. “franchement. qu’est ce qui va pas chez nous ? on pouvait pas tomber sur le parfait boyfriend material, le genre qui nous briserait pas le coeur ou qui voudrait pas uniquement notre cul. ou encore le genre qui répond à tes putains de textos!” elle fronce les sourcils. “c’est quoi qui est si compliqué avec ce genre de chose hein ? j’demande rien de plus. juste un oui. non ou merde. c’est facile. c’est tellement facile. c’est trois fois rien.” continue la petite brune. puis elle avance jusqu’à lys, pour finalement venir littéralement s’asseoir sur ses genoux, enroulant son bras autour de son cou. c’est rassurant, d'être avec lui. au final, le seul qui connaît tous ses sales petits secrets. elle fume de nouveau sur le joint avant de le poser dans le cendrier et d’attraper son verre pour en boire une autre grande gorgée, fixant un point invisible dans son appartement. “et en plus il est super bon au lit. j’veux dire, si au moins il était nul. mais non. parfait, sur absolument tous les points.”

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okay. t’as raison. c’est mal venu de te demander de résister alors que dans la catégorie pétasse je suis probablement au sommet du classement. un rire t'échappe face à zola, tu lèves les yeux au ciel, hausses les épaules l'air de rien. tu viens glisser tes doigts dans tes cheveux et tu observes ton amie de toujours. rester loin de solal, comment, c'est possible ? comment tu peux faire ça alors qu'il retourne tellement de choses à l'intérieur de toi, alors que tu ne pouvais déjà plus le lâcher dans ta salle de classe. impossible. totalement impossible. tu te mords l'intérieur de la joue un bref instant. t'es p'être au sommet du classement, mais t'en fais pas, c'est moi la reine. tu souffles avec un sourire taquin sur les lippes. un petit rire t'échappe et tu laisses un petit sourire se dessine sur le coin de tes lèvres. vous êtes complémentaires avec zee, y'a pas de doutes là-dessus. clairement fait pour vous entendre. tu te mords l'intérieur de la joue un bref instant et tes doigts fourragent tes mèches brunes, décoiffées depuis bien longtemps.
tu te lèves finalement. parce que t'as de quoi égayer votre soirée,
faire autre chose que vous lamenter. fumer sans doute pas la meilleure idée d'allier la drogue à l'alcool, parce que demain, tu donnes cours et que ça va être très compliqué pour toi. mais tu t'en fiches bien pour le moment. joints sur la table, sourire sur le coin des lèvres. toi, tu sais comment me rendre le sourire. un petit rire t'échappe. tu la connais bien, zola. tu sais surtout que vous êtes pareils, elle et toi. un peu comme les deux faces d'une même pièce. une version féminine et une version masculine du même caractère. tu te mords l'intérieur de la joue un bref instant et tu te grattes la nuque du bout des doigts. tu récupères le briquet de la jeune femme pour glisser une gitane entre tes lippes, et l'allumer. tu fermes les yeux, tires lentement dessus, t'adossant contre ta chaise, soupirant un peu d'aise. t'as envie d'oublier cette putain de journée. parce que t'étais pas mal pathétique dans les bras de solal, à lui demander de ne pas partir, non ? totalement pathétique. encore accro des années plus tard, jamais vraiment sevré. t'es tellement idiot. tellement amoureux. tu te mords l'intérieur de la joue, soupires un peu.

franchement, pourquoi faut qu'on craque sur ce genre de type hein ? tu relèves un peu la tête vers zee, joint entre les lèvres, tirant doucement dessus, fermant les yeux un bref instant. j’veux dire, regarde toi. t’es beau et t’es intelligent, on sait tous que les gens comme toi ca court pas les rues. et j’dis pas être là plus belle qu’il soit mais je m’estime pas trop moche. et je pense être assez intelligente pour avoir pu survivre huit ans en médecine. tu fronces un peu les sourcils face à zee, une moue sur les lèvres. alors de un, j'fais 1m74, c'est ridicule. de deux, t'es bien plus intelligente que toi et de trois, je suis extrêmement banal. tu te contentes de hausser les épaules, de tirer sur ton joint en fermant les yeux. elle a fait médecine, zola. c'est bien plus impressionnant que tes pauvres études et ton poste de professeur.
franchement. qu’est ce qui va pas chez nous ? on pouvait pas tomber sur le parfait boyfriend material, le genre qui nous briserait pas le cœur ou qui voudrait pas uniquement notre cul. ou encore le genre qui répond à tes putains de textos ! tu observes zola faire les cent pas, un petit soupir sur les lèvres. t'as pas de réponse à tout ça. c'est vrai que t'as cette impression de pas réussir à faire les choses bien, alors que y'a pas de raisons que tu ne réussisses pas. (si, une. solal. tu peux pas te le sortir de la tête, t'es bien trop éprit.) c’est quoi qui est si compliqué avec ce genre de chose hein ? j’demande rien de plus. juste un oui. non ou merde. c’est facile. c’est tellement facile. c’est trois fois rien. tu te pinces les lèvres, t'éloignes un peu de la table pour laisser la place à zola de venir s'installer sur tes genoux. tu glisses ta main libre autour de sa taille. et tu la serres un peu contre toi. tu tires une taffe sur le joint avant de le poser contre le cendrier. tu entoures tes bras autour de la brune et tu appuies ta tête contre son épaule. t'en fais pas, j'suis dans la merde jusqu'au cou, moi aussi. tu murmures avec une moue. on va au restau la semaine prochaine. et sans doute à l'hôtel, et à partir de là, ce sera terminé pour moi. un rire t'échappe, tu attrapes ton verre pour boire une gorgée. totalement foutu. tu fermes les yeux un instant. et en plus, il est super bon au lit. j’veux dire, si au moins il était nul. mais non. parfait, sur absolument tous les points. tu arques un sourcil et tu relèves un peu la tête, sourire malicieux sur le coin des lèvres. faut jamais parler de sexe, avec vous. j a m a i s. nah nah nah, il peut pas être parfait. tu souffles en riant. impossible d'être meilleur que solal. j'te jure, ce gars m'a fait tellement de trucs ... tu murmures dans un lourd soupir de contentement, venant terminer ton verre d'une gorgée, tes doigts glissant dans tes mèches pour les éloigner de ton front. meilleur au lit que solal ? c'est tout juste impossible. c'est prouvé scientifiquement.

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elle fronce les sourcils, la petite brune tandis qu’elle observe son meilleur ami, lèvres pincées. “t’es pas banal lys. j’veux pas t’entendre dire ça.” elle attrape son verre de vin et boit de nouveau une longue gorgée de celui-ci avant de le reposer et de regarder le brun. “t’es quelqu’un d’extraordinaire, et va pas croire que le simple fait d'être professeur fait pas de toi quelqu’un de lambda. t’es quelqu’un d’intelligent, et c’est tout sauf une compétition. même si tu te vois pas forcément comme quelqu’un d'exceptionnel moi j’pense que tu l’es. t’es d’une gentillesse incomparable avec les gens que t’aime. et t’es quelqu’un qui s’bat. parce que t’as pas vécu que des trucs cools dans ta vie. tu devrais être fier de toi et solal devrait avoir honte d’avoir jeter quelqu’un avec un potentiel comme le tiens. parce que crois moi que tu vaux mieux que n’importe lesquels de ces mecs avec qui il a pu fricoter.” qu’elle insiste en l’observant de son p’tit air le plus sérieux possible, le même air quand elle est en plein diagnostique, qu’elle réfléchit, qu’elle n’est pas d’humeur à plaisanter. “et puis franchement, tu t’es vu sur la piste de danse ? franchement ? tu pourrais faire une salle entière s’agenouiller devant toi et si ca, c’est pas quelque chose d'exceptionnel je sais absolument pas c’que c’est.” elle sait zola, elle sait que y a tout un passif entre lys et la danse et elle serait là première à l’encourager si il décidait de tout plaquer pour reprendre. elle pourrait probablement aller jusqu’à porter un t-shirt avec la tête de lys en gros dessus, dès drapeaux à son effigie, à faire là promotions sur ses réseaux sociaux juste pour que le monde entier puisse avoir les yeux rivés sur son meilleur ami - de toute manière, la moitié des postes étaient déjà en rapport avec lui.

puis forcément, il évoque cette histoire de restaurant, puis d'hôtel. elle sait que c’est pas une bonne idée, et elle se ferait une joie d’lui faire un sermon, de lui dire de pas le faire mais ca serait tout c’qu’il y a de plus hypocrite. elle passe une main dans les cheveux de celui-ci pour les lui faire glisser en arrière et elle hausse simplement les épaules. “comme tu l’as dis, je peux pas te demander de pas t’y rendre. ca serait tout c’qu’il y a de plus hypocrite de ma part.” qu’elle dit, de cette petite voix posée. “mais j’veux que tu y réfléchisses bien lys. est-ce qu’il mérite vraiment toute ton attention ? est-ce qu’il mérite une personne aussi extra que toi ? parce que tu mérites quelqu’un qui arrive à voir c’que moi je vois en toi. qui voit ton potentiel et qui sera là dans les meilleurs moments comme dans les pires.” elle baisse le regard un court instant, se pinçant les lèvres. “il va te faire pousser des ailes, mais j’ai peur que tu réalises que t’as volé trop près du soleil.” elle attrape la main du brun et entrelace ses doigts avec les siens, comme un éternel signe de soutien. “si tu me dis que c’est c’que tu veux alors je te soutiens, et je serais là pour te rattraper si tu tombes. je te le promet. quoi qu’il arrive, je respecte ta décision et ne te sens surtout pas coupable si tu dois venir même à quatre heures du matin. tu sais que je suis pas aussi disponible que j’le voudrais mais dès que j’ai du temps, je suis là. si solal est prêt à se racheter, si il est prêt à te consacrer absolument tout son temps. à te faire sentir comme l’homme le plus comblé du monde, alors fonce. si il se rend compte de son erreur, si il te veut toi, et juste toi, profites-en. dans le meilleur des cas, vous aurez enfin votre fin heureuse. dans le pire, tu pourras enfin tirer un trait pour de bon. mais juste fait attention, parce qu’il t'a fait mal une fois. il pourra très bien recommencer.” mais elle connaissait pas toute là configuration zola, elle savait pas tout c’qu’il y avait derrière, qu’au final, leur situation était bien plus similaire qu’elle en avait l’air. parce que zola, elle avait beau rester forte, elle s'écroulait plus d’une fois. rien qu’l’autre jour, quand elle avait fui volontairement pour s’enfermer dans une chambre de garde juste pour pas avoir à affronter leo, qui elle savait, allait lui passer un savon à cause d’une erreur tellement bête. parce qu’elle était sensible, mais elle savait faire les choses proprements zola, elle savait garder son calme au travail, mais quand son propre chef de service dont elle était folle venait l’engueuler, là , c’était la fin du monde.

puis rapidement, le sourire il revient sur ses lèvres. parce que zee, c’est connu, elle parle de sexe tellement facilement, mais avec lys c’est presque une seconde nature. elle hausse un sourcil tandis qu’elle prend un air faussement étonné. “excuse moi?” elle se redresse en attrapant son joint sur lequel elle tire. “okay, j’vais te dire un truc hon,” elle va jusqu’à lever ses mains et bouge ses doigts de manière énergique. “tu vois ces mains ? sans grande surprise c’est l’instrument obligatoire pour un chirurgien. parce que sans tes mains, tu peux rien faire et on doit être d’une précision sans faille. si quelqu’un remarque que tu trembles, tu sors du bloc et tu t’entraines sur des cadavres jusqu’à ce que tu sois puisses faire des sutures absolument parfaite. la précision, c’est notre truc.” elle s'assoit alors à même le sol, à genoux devant lys en souriant. elle sentait déjà les effets d’l’alcool et du la weed faire effet. généralement, ça prenait plus de temps. mais avec son état d’fatigue et le mélange des deux, c’était peu étonnant que ca monte rapidement. “y a certain domaine ou tu peux t’permettre d'être un peu plus “bourrin”. genre l'ostéo. c’est basiquement du bricolage. mais la neuro, tu dois avoir une précision parfaite. un demi-millimètre de trop, et la personne se retrouve paralysé à vie, ou incapable de parler. tu dois être d’une précision sans faille.” et elle insiste bien sur le precision. “mais comme n’importe qui, pour devenir chef de neurochirurgie, il a dû passer par tout l’enseignement. autrement dit, cardio, trauma, plastique, ostéo et j’en passe. donc basiquement, foutre ses mains dans une poitrine ouverte, ou dans un ventre, une jambe ou un bras, un coeur parfois aussi. on doit aussi parfois couper des utérus en faisant attention de pas toucher le bébé qui s'apprête à sortir.” pour zola, c’est tellement…lambda. ouais. une journée normale à l'hôpital. “alors imagine un peu. un mec, dont sa spécialité est de foutre ses doigts dans des trous avec une précision hors du commun.” elle se mord la lèvre. rien que d’y penser, ca lui fait tourner la tête. d’imaginer les mains du brun sur son corps. ouais, elle espère qu’il trouvera le moyen d’se libérer ce soir, au final. “meilleur.orgasme,de.ta.vie.” qu’elle dit en pinçant son index et son pouce ensemble, “et je te le dis sincèrement babe, si un jour t’as l’occasion d’te taper un chirurgien fonce. les meilleurs sont les plasticiens et les neurochirurgiens.”

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t’es pas banal lys. j’veux pas t’entendre dire ça. soupir sur le bord des lèvres, tu hausses les épaules face à ton amie. meilleure amie. tu te mords l'intérieur de la joue un bref instant, glisses tes doigts dans tes cheveux. tu n'as pas l'impression d'être extraordinaire, tu as plutôt l'impression d'être n'importe qui dans la foule. t’es quelqu’un d’extraordinaire, et va pas croire que le simple fait d'être professeur fait pas de toi quelqu’un de lambda. t’es quelqu’un d’intelligent, et c’est tout sauf une compétition. même si tu te vois pas forcément comme quelqu’un d'exceptionnel moi j’pense que tu l’es. t’es d’une gentillesse incomparable avec les gens que t’aime. et t’es quelqu’un qui s’bat. parce que t’as pas vécu que des trucs cools dans ta vie. tu devrais être fier de toi et solal devrait avoir honte d’avoir jeter quelqu’un avec un potentiel comme le tiens. parce que crois moi que tu vaux mieux que n’importe lesquels de ces mecs avec qui il a pu fricoter. tu te pinces les lèvres de longues secondes. elle a raison la brune, sans doute. tu sais pas trop, t'en sais trop rien. tu te mords l'intérieur de la joue quelques secondes supplémentaires, avant de boire une gorgée dans tes lèvres. dit comme ça on a l'impression que j'ai fais la guerre. tu souffles, amusé. des trucs pas cools dans ta vie ... tu sais très bien qu'elle parle de tout ce que tu as pu affronter avec tes parents, ta sexualité, et tout le reste. j'ai juste ... des parents un peu cons. tu hausses les épaules, l'air de rien, rire discret sur le bord des lèvres.
et puis franchement, tu t’es vu sur la piste de danse ? franchement ? tu pourrais faire une salle entière s’agenouiller devant toi et si ça, c’est pas quelque chose d'exceptionnel je sais absolument pas c’que c’est. tu arques un sourcil face à ton amie, moue sur les lèvres. la danse, la danse. c'est tellement compliqué, ton rapport à la danse. tu laisses un petit soupire glisser sur tes lèvres. tu hausses les épaules, l'air de rien. ça dépend. pour avoir tout le monde à mes pieds faut que j'mette mon pantalon effet cuir. tu souffles, taquin, préférant en rire plutôt que de t’apitoyer sur ton sort. parce que ouais, t'as ce pantalon, qui te va parfaitement bien. celui qui te fait un cul de dingue, des jambes sans fin et qui moule tout ce qu'il faut, ou il faut. t'aimes bien le porter pour sortir et puis il est bien plus confortable que ce qu'il ne laisse paraître.

tu plantes tes dents dans ta lèvre inférieure, soupires un peu, observes zola de longues secondes. elle glisse ses doigts dans tes cheveux et tu fermes les yeux, laisses ta tête aller en arrière un instant un soupir t'échappant. t'as toujours été bien, avec zee. t'es pas attiré par elle, c'est ta meilleure amie, c'est comme une sœur. tu peux la serrer dans tes bras des heures et des heures, sans jamais t'en lasser. un soupir t'échappe, tu lui confies finalement cette histoire de restaurant avec solal. est-ce que c'est une bonne idée ? tu n'en sais rien. comme tu l’as dis, je peux pas te demander de pas t’y rendre. ça serait tout c’qu’il y a de plus hypocrite de ma part. tu hausses vaguement les épaules. ta décision est déjà prise, au fond. tu te mords l'intérieur de la joue un instant. t'as envie, t'as tellement envie de rejoindre solal, le serrer contre toi. mais j’veux que tu y réfléchisses bien lys. est-ce qu’il mérite vraiment toute ton attention ? est-ce qu’il mérite une personne aussi extra que toi ? parce que tu mérites quelqu’un qui arrive à voir c’que moi je vois en toi. qui voit ton potentiel et qui sera là dans les meilleurs moments comme dans les pires. il va te faire pousser des ailes, mais j’ai peur que tu réalises que t’as volé trop près du soleil. tu serres les doigts de zola dans les tiens, ton regard venant croiser celui de ta meilleure amie. t'en fais pas, je suis un grand garçon. tu ris un peu face à la brune, lâchant ses doigts pour enrouler tes bras autour de son corps, pour la serrer contre toi. je ne pourrais m'en prendre qu'à moi-même si je me brûle les ailes. tu ajoutes avec une petite moue au bord des lèvres. si tu me dis que c’est c’que tu veux alors je te soutiens, et je serais là pour te rattraper si tu tombes. je te le promet. quoi qu’il arrive, je respecte ta décision et ne te sens surtout pas coupable si tu dois venir même à quatre heures du matin. tu sais que je suis pas aussi disponible que j’le voudrais mais dès que j’ai du temps, je suis là. si solal est prêt à se racheter, si il est prêt à te consacrer absolument tout son temps. à te faire sentir comme l’homme le plus comblé du monde, alors fonce. si il se rend compte de son erreur, si il te veut toi, et juste toi, profites-en. dans le meilleur des cas, vous aurez enfin votre fin heureuse. dans le pire, tu pourras enfin tirer un trait pour de bon. mais juste fait attention, parce qu’il t'a fait mal une fois. il pourra très bien recommencer. un souffle t'échappe. tu fronces un peu les sourcils, tu l'écoutes attentivement. aussi attentivement que tu peux le faire entre l'alcool et le joint. tu te mords l'intérieur de la joue un bref instant. tu hausses un peu les épaules et tu glisses une main dans tes cheveux. tu sais ... dans tous les cas j'pense pas que la fin sera digne des comptes de fée. on est pas dans les belles histoires, on est pas dans un beau monde. on est dans un monde ou les gens comme moi sont encore tabassés au coin d'une ruelle parce qu'on aime les hommes. mais j'm'en fiche de combien de temps ça va durer. une semaine, un mois, une année, j'm'en fiche. j'peux pas vivre dans la même ville que lui, j'peux pas bosser dans le même établissement que lui sans qu'un jour ou l'autre il se passe quelque chose. tu soupires lentement face à zola. j'vais finir par me brûler les ailes et j'le sais très bien. mais en attendant ... en attendant j'ai pas encore trente ans, j'ai pas envie d'être là comme un vieux gars à pas profiter de la vie. tu ajoutes avec un sourire sur les lèvres. t'en fais pas pour moi, je sais gérer. tu murmures, pas certain de toi, mais tu t'en fiches. tu viens embrasser tendrement le front de zola.

tu te pinces les lèvres et un sujet bien plus léger s'immisce entre vous. léger et si simple à aborder avec ta meilleure amie : le sexe. le sexe sans tabou, sans retenue. c'est encore pire alors que vous avez bu, que vous avez fumé et que vous êtes tous les deux fatigués. excuse moi ? okay, j'vais te dire un truc hon. tu pouffes de rire, observes les mains de zee, tire la langue pour effleurer un doigt qui passe à proximité de ta bouche. tu vois ces mains ? sans grande surprise c'est l'instrument obligatoire pour un chirurgien. parce que sans tes mains, tu peux rien faire et on doit être d'une précision sans faille. si quelqu'un remarque que tu trembles, tu sors du bloc et tu t'entraines sur des cadavres jusqu'à ce que tu sois puisses faire des sutures absolument parfaite. la précision, c'est notre truc. tu hausses distraitement, te doutant bien de là ou elle veut en venir. mm, ouais, ouais. tu lâches en venant tirer lentement sur le joint, fermant les yeux, laissant zee glisser jusqu'au sol, à genoux devant toi. tu arques un sourcil. babe ... pas que j'veux pas de toi entre mes cuisses, mais j'suis pas certain de beaucoup bander.[ tu glisses, taquin, sourire sur le bord des lèvres face à ton amie. t'aimes bien trop ça, la taquiner. un peu trop, sans doute, ouais.
y a certain domaine ou tu peux t’permettre d'être un peu plus “bourrin”. genre l'ostéo. c’est basiquement du bricolage. mais la neuro, tu dois avoir une précision parfaite. un demi-millimètre de trop, et la personne se retrouve paralysé à vie, ou incapable de parler. tu dois être d’une précision sans faille. mais comme n’importe qui, pour devenir chef de neurochirurgie, il a dû passer par tout l’enseignement. autrement dit, cardio, trauma, plastique, ostéo et j’en passe. donc basiquement, foutre ses mains dans une poitrine ouverte, ou dans un ventre, une jambe ou un bras, un coeur parfois aussi. on doit aussi parfois couper des utérus en faisant attention de pas toucher le bébé qui s'apprête à sortir. tu laisses une moue se dessiner sur tes lèvres au fur et à mesure du discours de ton amie. si t'as pas fais médecine, y'a une raison pour ça. tu plantes tes dents dans ta lèvre inférieure. glamour, tu veux pas non plus me détailler une de tes opérations à la con ? tu marmonnes, clairement dégoûté. mais bon. alors imagine un peu. un mec, dont sa spécialité est de foutre ses doigts dans des trous avec une précision hors du commun. tu te pinces les lèvres de longues secondes. tu ris un peu, tu hausses les épaules. vous mettez vraiment vos doigts là-dedans ? pas juste des instruments ? tu demandes en haussant vaguement les épaules, juste avant que zola ne reprenne la parole. meilleur.orgasme,de.ta.vie. et je te le dis sincèrement babe, si un jour t’as l’occasion d’te taper un chirurgien fonce. les meilleurs sont les plasticiens et les neurochirurgiens. tu te racles la gorge innocemment, hausses les épaules, ton regard se posant sur une amie. écoute ... tu souffles en l'observant de longues secondes. si ton truc à toi, c'est de te faire doigter par un mec qui a foutu ses doigts dans le cerveau de quelqu'un et bien ... sache que je respecte ton choix. c'est un kink comme un autre après tout, personnellement j'apprécie pas trop l'image mais bon, est-ce que je peux t'en vouloir ? faut être un peu maso pour faire médecine, alors au fond ça m'étonne pas trop de toi. tu lâches l'air de rien, l'air bien trop sérieux pour ton état. tu viens tirer doucement sur le joint. tu observes zola de longues secondes. et puis, sans compter que ton gars peut avoir toute la précision du monde, si il est nul, il est nul. j'dis pas que tous les chirurgiens sont puceaux ou quoi, mais après tout, y'a beaucoup de mecs qui savent même pas que le clitoris existe. tu hausses les épaules. alors j'préfère largement un mec capable d'écouter et de se faire guider, plutôt que monsieur je-sais-tout qui met ses doigts dans un cerveau et se sent supérieur à tout le monde. tu pouffes un peu de rire, ton discours pas totalement cohérent, mais tu t'en fiches. solal est p'être pas chirurgien, mais ses doigts, putain. que tu lâches. puis c'est pas juste une question de doigts hein. genre ... il pourrait me faire venir en me parlant, ce gars. tu souffles, lourd soupir sur les lèvres en pensant à tout ça.