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l'histoire du forum Comme sur chaque forum, nous voulons vous parler de la création du forum, alors voici les informations importantes. 14.03.2020 début de la construction du forum par Spellman, Lou et installation du design d'ouverture. 15.03.2020 arrivée de Sheepirl, Matti au sein du staff. 18.03.2020 ouverture officielle du forum, bienvenue à vous dans l'aventure, faites comme chez vous et surtout, amusez-vous bien. 27.03.2020 arrivée de Portgas, Léa au sein du staff.09.05.2020 installation de la troisième version, réalisée par Poppies.

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 can you be fucking nice? (rosadora)

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Rosaline Bianchi
Rosaline Bianchi
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MessageSujet: can you be fucking nice? (rosadora)    can you be fucking nice? (rosadora)  EmptySam 18 Avr - 15:22

— they say before you start a war, better know what you're fighting for and who you're fighting with @Teodora Bianchi
can you be fucking nice?

Le soleil transperçait la fenêtre, les rideaux occultant qu’un très fine partie du soleil mais pas assez au goût de la jeune femme. L’astre solaire l’aveuglant, même les yeux fermés. Les ouvrant, la jeune femme se dit qu’il était bien plus tard qu’elle envisageait. Elle n’avait définitivement pas assez dormi. C’était devenue une habitude. Les angoisse, la panique, ses longues nuits éveillées. Rosie paniqua le temps d’une seconde sur le jour, son cerveau connecta le reste de ses neurones encore en fonctionnement et se rappela qu’on était dimanche. Elle devait être au restaurant plus tard qu’à l’accoutumée. Au fil du temps, elle y aller à contre-coeur, à reculons. Tout ce temps si proche de sa famille la complexait, la rendait fébrile. Elle avait du mal à trouver son compte. S’épanouir comme le voudrait. Elle n’arrivait pas à parler, ni à son frère, si à sa soeur et encore moins à son père dont les relations s’étaient brisés depuis bien trop longtemps.
Rosaline porta son regard sur la pile de vêtements sur le sol de sa chambre. Des habits jonchés le sol de la pièce : jean, chaussettes, baskets, escarpins. Elle put apercevoir dans l’autre coin, son soutien-gorge et sa robe, en boule. Les vestiges d’une soirée mouvementée. Et puis ça la frappa, la moitié des vêtements n’étaient pas à elle. Rosaline osa tourner son regard de l’autre côté de son lit et vit un visage barbu, l’air apaisé, es cheveux en bataille. Jamie ? James ? La brune avait du mal à remettre en ordre les évènements de la veille. « Hey James… I had a great time last night.. » Elle mentit. Elle cherchait et trouvait du réconfort à son mal dans les bras d’inconnu. Homme, femmes, ça ne faisait plus d’importance, plus sens depuis bien des mois. Son inconnu grognait et s’apprêtait à répondre lorsque la porte s’ouvra avec fracas.

« Rosaline, you up? Do you..  » puis un cri. Rosaline reconnut la voix de sa soeur ainée entre mille.  Oh cavolo! se dit-elle en voyant la porte s’ouvrir en grand. Qui d’autre en même temps. Elle ne vivait qu’à deux dans cette grande maison, et à sa mémoire leur chien ne pouvait pas former de phrase complète, ni ouvrir de porte. Rosie se redressa sur son lit, le drap recouvrant une partie de son corps dénudée. Elle vit sa soeur, le teint presque blanc à la vue des deux corps dans ce même lit. « Hi sis', still haven’t learned how to knock huh? » dit-elle d’un ton sec et exaspérée. Ce n’étais pas la première fois que sa grande soeur rentrait dans sa chambre sans s’annoncer mais, la première qu’elle rentrait alors que Rosie n’était pas seule.
Les relations entres les deux soeurs étaient sur la pente savonneuse depuis quelque temps, et ça n’allait pas en s’arrangeant.. Elles partaient des dans directions différentes et la communication devenait difficile malgré toute l’affection qu’elles se portent. Le fait de vivre ensemble n’arrangeait rien. « I think you should go.. » Elle donna un coup à Jame pour appuyer ses propos. Elle ne voulait pas d’un inconnu, une affaire sans lendemain se mêlait de cette querelle familiale.
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Teodora Bianchi
Teodora Bianchi
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MessageSujet: Re: can you be fucking nice? (rosadora)    can you be fucking nice? (rosadora)  EmptyVen 24 Avr - 21:51






rosaline & teodora


they say before you start a war, better know what you're fighting for and who you're fighting with

Mon dimanche avait commencé presque comme les autres. Je m’étais levée, j’avais fait du yoga au soleil en attendant que mon café coule, puis j’avais mon petit déjeuné sur la terrasse avant de promener Ravioli sur la plage. En rentrant, Rosie n’était toujours pas levée. Comme d’habitude. Cela ne m’étonnait pas puisque je l’avais entendu rentrer au milieu de la nuit. Elle avait probablement tenté de ne pas faire de bruit, mais elle avait fait un sacré bordel en montant les escaliers. Je m’efforçais de ne pas juger son comportement, mais la cohabitation devenait pesante avec ses allers-venus à toutes heures. Elle vivait sa vie de son côté, mais elle ne semblait pas prêter attention au fait qu’elle n’était pas chez elle. Elle n’avait pas été capable de payer son loyer et elle s’était retrouvée à la rue. Evidemment, je ne l’avais pas laissée dans cette situation. Jamais je n’aurai pu la laisser à la rue. Mais depuis un an, elle ne semblait pas vouloir trouver un appartement pour reprendre son indépendance.
J’avais la journée libre. Je m’étais décidée à lever le pied depuis quelques semaines. Au lieu d’une seule journée de repos, j’en prenais deux voire trois chaque semaine, pour privilégier la recherche d’un local et l’écriture de quelques recettes. Je me décidais donc à faire un peu de rangement dans ma penderie, et au bout d’une heure, j’étais prête à lancer une première lessive. Une fois que c’était fait, je remontais pour changer mes draps, et trouver d’autres vêtements à laver. Entre les serviettes de bains, les draps, et les quelques robes que je voulais laver, je n’avais pas assez pour deux lessives, alors j’allais dans la chambre de Rosie, pour récupérer son linge. Si je la réveillais par la même occasion, c’était un plus. « Rosaline, you up ? Do you- OH MY GOD ROSIE!! » En entrant dans sa chambre, je poussais un cri en découvrant qu’elle était nue et accompagnée. « Hi sis', still haven’t learned how to knock huh? » répondit ma soeur. Je serrais les dents et fermais la porte derrière mois. J’attendais dans le couloir que son compagnon s’en aille. Le jeune homme parti rapidement, sans un mot, et je retournais dans la chambre de Rosie. « So… You didn’t come home alone last night? A heads-up next time would be nice. You know, so I don’t have a surprise guest in the morning. » Dis-je en posant le panier à linge sur son lit. Puis j’allais ouvrir ses rideaux. « It stinks in here. Open the window once in a while, please. » Je sortais de la chambre en laissant le panier vide sur son lit. « Get your clothes downstairs so i can do another load this afternoon. » Finissais-je avant de sortir. Dans le couloir, je soupirais. Son comportement quelques peu enfantin devenait épuisant. Elle ne respectait pas grand-chose, elle la première.

belle âme


@rosaline bianchi
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MessageSujet: Re: can you be fucking nice? (rosadora)    can you be fucking nice? (rosadora)  EmptyMer 29 Avr - 20:21

— they say before you start a war, better know what you're fighting for and who you're fighting with @Teodora Bianchi

Adolescente, Rosaline aurait été mortifiée de cette situation. Se faire prendre au lit avec un inconnu de passage. Anxieuse de l’opinion de sa père et son père lorsqu’elle vivait encore à la maisons familiale. Même si, adolescente une telle situation ne serait jamais arrivée. Sauf qu’elle n’était plus une adolescente. Loin de là.

James prit ses affaires et partit sans demander son reste. Rosaline allait aussi ne pas demander son reste et ne jamais le rappeler. Pas après ce qu’il venait de se passer. Elle se respectait tout de même, que que l’on puisse en penser. La jeune femme enfila un pull extra large par dessus sa poitrine nue et se leva faisant face à son ainée. « So… You didn’t come home alone last night? A heads-up next time would be nice. You know, so I don’t have a surprise guest in the morning. » Rosaline leva les yeux aux ciel et soupira. C’était compliquée. Encore une fois. Ce n’était pas la première discussion sur ce sujet et ça ne serait certainement pas la dernière. Rosaline était à bout. À bout de devoir se justifier.  « Nice catch Sherlock! » Des restes de son insolente adolescence.  « I would have call but, I know you’re in bed at 11pm while the rest of the people are living their lives. » Ces mots étaient acerbes. Elle ne les pensait pas. La jeune femme était arrivé à un point où chaque parole était un petit couteau qui s’enfonçait dans sa fierté et sa confiance en elle. « It stinks in here. Open the window once in a while, please. Get your clothes downstairs so i can do another load this afternoon. » Teodora sortit, claquant presque la porte sur son passage. Un regard vers le panier que sa soeur venait de déposa. « Thank you! But, no need fo another load, I can do it on my own! » Un remerciement sonore suivit d’une pique que Rosaline octroya à sa soeur à travers la porte.  Elle n’avait jamais demandé à sa soeur de s’occuper de son linge sale. Teddy se prenait pour leur mère. Occupant de force ce rôle à la mort de celle-ci. La soeur ainée s’était attribuée le rôle sans que personne ne l’y force. Rosie en profitait dans le vouloir, c’était plus simple. Un autre soupir lasse. Enfermée dans un carcan,  elle étouffait même chez elle sans être vraiment chez elle.

La brune descendit les escaliers à la suite de Teddy. Laissant sa chambre dans le foutoir actuelle, fenêtre fermée. Elle n’avait pas besoin d’une seconde mère, le souvenir de la sienne était suffisant.  « Speaking about head up, I’m not a baby anymore you know. I am capable of doing my own laundry. » La jeune femme rejoint son ainée dans le salon immaculée de propreté. Comment Teddy faisait pour garder tout aussi propre. Rien ne dépasser. Comment faisait-elle pour s’empêcher de vivre. « Loosen up, okay? You’re not mom, no one asked you to take her place. »
En un an, Rosalie et Teddy avaient appris à vivre ensemble, à vivre avec les petites excentricités de l’autre. Puis les mois ont passées et les petites excentricités sont devenues des défauts inéluctables. Elles se connaissent et découvraient petit à petit que la cohabitation était bien plus dur que lorsqu’elles étaient enfants. Le cadre familiale avait changé. Elle aussi. Elles étaient toujours soeurs mais de moins en moins plus amies.
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MessageSujet: Re: can you be fucking nice? (rosadora)    can you be fucking nice? (rosadora)  EmptyDim 10 Mai - 14:34






rosaline & teodora


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Les relations empiraient entre ma sœur et moi. Son comportement devenait de plus en plus compliqué à gérer. J’aurais voulu vivre ma vie de mon côté, mais sa présence nous obligeait à nous supporter au quotidien. Chaque jour, j’avais l’impression de revivre notre adolescence. A l’époque, notre différence d’âge rendait les choses plutôt compliquées et elle me suivait et tentait de m’imiter alors que je cherchais le calme. Son énergie débordante et son je-m’en-foutisme étaient déjà bien présents et aujourd’hui, j’avais l’impression qu’elle était retombée en enfance. Ses allées-venues me fatiguaient, ses visiteurs incongrus me fatiguaient. Je n’étais plus à mon aise dans ma propre maison. « I would have call but, I know you’re in bed at 11pm while the rest of the people are living their lives. » Ses petits commentaires mesquins étaient épuisants. J’étais épuisée par mes journées, je donnais tout pour mes projets, mais pour Rosie, cela voulait dire que je ne vivais pas ma vie. Elle qui passait plus de temps dans les bars qu’à conseiller les clients du restaurant. Chacune de ses remarques me blessaient et grâce à mon formidable cerveau, je les repassais en boucle dans ma tête et y pensais de manière obsessive. Je soupirai défaitiste. Ça ne valait pas le coup de me battre davantage avec elle.
Je descendais les escaliers pour rejoindre le salon. Rosie me suivait. Je n’y prêtais pas attention. « Speaking about head up, I’m not a baby anymore you know. I am capable of doing my own laundry. » Dit-elle derrière moi. Je hochai la tête avec peu de conviction. « Loosen up, okay? You’re not mom, no one asked you to take her place. » Mon souffle quittait mes poumons soudainement. Je posais mon panier à linge sur la table. Je sentais les larmes monter dans mes yeux. C’était un coup bas. Je le savais. C’était aussi un coup de couteau dans le cœur. Je serrais les dents, luttais contre mes larmes. Ma mère me manquait tant. « Oh. I know I’m not. But at least I’m living a life she’d proud of for her daughter. » Je me retournais pour défier ma sœur du regard. Elle aimait ce petit jeu de pouvoir. Je n’avais jamais compris. Mais je refusais de la laisser gagner aujourd’hui, et me blesser. « I’m not sure you can say the same, Rosaline. » Je lui tenais tête. Pour une fois. Je n’étais pas la meilleure sœur à cet instant. Loin de là. Je me souvenais de ma conversation avec ma mère. Je lui avais promis de prendre soin de Tony et de Rosie. Aujourd’hui, j’étais aussi blessante que cruelle avec ma petite sœur mais il fallait qu’elle se ressaisisse. Sa vie dissolue ne pouvait pas lui convenir, elle devait s’en rendre compte. Ou alors, je ne connaissais pas du tout Rosie. Pourtant, au fond de moi, je sentais que quelque chose n’allait pas bien. Je devais la secouer, la réveiller de ce cauchemar sans ambition.

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MessageSujet: Re: can you be fucking nice? (rosadora)    can you be fucking nice? (rosadora)  EmptyMar 19 Mai - 19:20

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Être soeurs était à la fois une bénédiction et une malédiction. Il n’y avait pas d’entre deux entre Teddy et Rosie. Elles pouvaient se sauter à la gorge comme se sauter dans les bras. Depuis plusieurs années leur relation tanguait vers la négative que la positive. Les non-dits jouaient un rôle immense dans le déchirement de leur relation. Physiquement elles étaient pareil : grandes, brunes, le sang chaud et le regard de biche. Mentalement c’était une autre histoire. Des opposées polaires.

Rosaline était peut-être parti trop loin en parlant de leur mère. Elena Bianchi était un sujet tabou. Elle en avait conscience, mais son impulsivité avait pris le pas sur sa raison. Même de dos, Rosaline sentait sa soeur bouillir de l’intérieur. Si elles avaient été dans un dessin-animé, Teddy aurait de la fumée qui sortirai surement de ses oreilles. La brune fit volte-face, le visage colérique et les sanglots aux bords des yeux. Rosie prit un coup au coeur, consciente que c’était peut-être le pas de trop. Elle tenait son regard, aujourd’hui que jamais. Rosaline était à bout de plus assumer ses pensées et ses choi de vie. À bientôt trente ans, elle avait besoin de vider son sac. « Oh. I know I’m not. But at least I’m living a life she’d proud of for her daughter. I’m not sure you can say the same, Rosaline. » Regard noir. Elles tapaient où ça faisait mal. Le plus mal. Coeur dans la gorge, Rosaline commençait aussi à bouillonner, véritable cocotte minute prête à exploser.  « You have no idea what mamma wanted for us. She always let us live our lives as we pleased. » Elle savait que sa mère était leur plus fervente admiratrice. Elena aurait suivi ses enfants jusqu’au bout du monde. Elle lui manquait tellement, plus que les mots pouvaient le décrire.

Rosaline se rapproche de sa soeur dans la cuisine, pour lui faire face. Les yeux dans les yeux. C’était la goutte d’eau. Celle qui faisait déborder vase qui depuis des années se remplissait petit à petit.  « It’s you, Tonio and papa that killed my dream when she died. Because it wasn’t Y O U R way. » L’italienne déballait son sac que ça lui plaise ou non. Au fil des mois, Teddy n’avait de cesse de faire des petites allusions à la vie de Rosaline, que ça ne lui plaisait clairement pas. « I always thought mamma’s death and living together would have bring us closer and. Not apart » Sa voix montait dans les tours. Elle serrai les dents, Rosaline savait que des plus méchantes paroles étaient au bord de franchir ses lèvres.
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MessageSujet: Re: can you be fucking nice? (rosadora)    can you be fucking nice? (rosadora)  EmptyMer 20 Mai - 12:53






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Rosie s’énervait face à moi. J’avais touché la corde sensible. Elle allait exploser. Je l’avais poussé à bout. C’était horrible de lui faire ça. Mais nécessaire. « You have no idea what mamma wanted for us. She always let us live our lives as we pleased. » dit ma sœur. C’était donc ça. Je réalisais soudain que toutes les frustrations de ma sœur venaient de cet interdit posé par notre père et notre frère. Elle qui n’avait pas voulu faire comme le reste de la famille. Un brin rebelle, tout comme notre grand-père qui n’avait pas épousé une italienne, Rosie avait toujours rêvé de musique. Je hochais la tête et fermais les yeux en soupirant. Pendant ce temps, Rosie se rapprochait de moi pour me regarder droit dans les yeux. « It’s you, Tonio and papa that killed my dream when she died. Because it wasn’t Y O U R way. » continuait-elle. Je comprenais sa peine et sa douleur alors que nous lui avions demandé de se taire à l’enterrement. Je me souvenais des cris, des larmes de ma sœur pendant que Tony tentait de la raisonner. Et moi. Silencieuse. Je n’avais rien dit. Je n’avais jamais pris parti. L’éternelle place du milieu. J’aurais dû écouter les paroles de ma mère et donner mon avis. J’aurais dû soutenir ma sœur. Mes dents tremblaient. Je luttais contre les larmes. « I always thought mamma’s death and living together would have bring us closer and. Not apart » J’avais donc échoué. Totalement échoué. J’avais trahi ma promesse. J’avais voulu prendre soin de ma sœur et en fin de compte, j’étais devenue un obstacle. « It never mattered to me what you did. I don’t care that you chose a career in wine or in music. I never did. All I wanted, was for you to be happy. » murmurais-je. Je lâchais son regard pour laisser mes yeux se perdre dans le décor. « Mom made me promise that I’d take care of you. I thought I did. I thought… I should have been on your side. I’m sorry Ro’... » Demander pardon était probablement vain après tant d’années passées. Pourtant, je ne voyais pas d’autre alternative. J’avais trahis ma sœur et le dernier souhait de ma mère. Je m’avouais vaincue, mon corps las de se battre. D’abord contre Tony, puis contre Rosie, mais surtout contre moi-même. Je laissais mon corps s’appuyer contre la table derrière moi. Une main sur la table, cherchant un soutien quelconque, l’autre sur ma bouche pour cacher mes lèvres tremblantes. C’était un peu de ma faute tout ça. Je n’avais pas pris soin des miens comme mama l’espérait. L’échec cuisant était indéniable. Allait-on un jour s’en remettre ? Quelque chose s’était brisé en nous à son décès. Quelque chose se brisait à nouveau, dix ans après.

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