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l'histoire du forum Comme sur chaque forum, nous voulons vous parler de la création du forum, alors voici les informations importantes. 14.03.2020 début de la construction du forum par Spellman, Lou et installation du design d'ouverture. 15.03.2020 arrivée de Sheepirl, Matti au sein du staff. 18.03.2020 ouverture officielle du forum, bienvenue à vous dans l'aventure, faites comme chez vous et surtout, amusez-vous bien. 27.03.2020 arrivée de Portgas, Léa au sein du staff.09.05.2020 installation de la troisième version, réalisée par Poppies.

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 death by a thousand cuts (gabrieva)

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Neva Weisel
Neva Weisel
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MessageSujet: death by a thousand cuts (gabrieva)   death by a thousand cuts (gabrieva) EmptyMar 28 Avr - 11:48

death by a thousand cuts (gabrieva) 6d263db2dc1f147a969545124d374e4b9fbb9184  death by a thousand cuts (gabrieva) Tumblr_otpk3oVEo41tai8f8o7_400
but maybe this thing was a masterpiece
'til you tore it all up

@gabriel powell & neva weisel


dear gabriel:

elle avait la lettre mémorisée par coeur dans son cerveau. elle l’avait laissée sur la table de nuit de l’hôtel. il dormait à poings fermés, visage apaisé, respiration sereine. il ne savait rien de la tempête qui faisait rage en elle. il n’avait pas bougé quand elle avait doucement refermé la porte derrière elle. elle tait partie, fantôme de l’opéra, dans la nuit, sans se retourner.

les mois s’étaient écoulés, douloureux, interminables, des couteaux dans sa poitrine. elle avait passé de longues heures, en tête à tête avec sa conscience, à réfléchir sur elle-même, sur la tournure que prenait sa vie, et sur eux. sur cette passion qui la rongeait au point de tout laisser tomber. sur cette passion qui la consumait. elle avait commencé à se reconstruire, à passer à autre chose. elle avait forcé sur la bouteille, de nombreuses fois. une fois, une rechute — une énième soirée, trop arrosée, un coup de fil nocturne, un message vocal insensé, en pleine nuit. il ne lui avait jamais répondu. elle avait eu mal neva, tellement mal. elle en aurait hurlé, mais le noeud dans sa gorge l’en empêchait. elle avait passer des jours, des semaines à errer sans but. et maintenant, seulement maintenant, elle voyait enfin la lumière au bout du tunnel, un aperçu de la vie sans lui. elle voyait encore son visage dans les yeux des passants, mais elle apprenait à faire avec.

jusqu’à cet instant.

elle avait cru à une hallucination. un mauvais rêve. son esprit meurtri qui lui jouait des tours. elle avait passé la porte du restaurant en coup de vent, déposer les clés de vita. elle les oubliait souvent, neva lui déposait, elle partageait la pause de la blonde, et repartait, son dîner sous le bras. mais ce jour là, le rituel avait un goût amer. elle avait posé les clés, attendu vita, laissé son regard se promener quelques instants sur les habitués attablés. c’est là qu’elle l’avait vu. un ange. dieu qu’il portait bien son nom. elle l’avait fixé, longtemps, s’attendant que ce visage qu’elle connaissait par coeur s’évapore et ne soit encore qu’une illusion. mais il était bien là. gabriel. devant elle. ses yeux bleus perdus dans le vague avaient fini par rencontrer les siens. son coeur s’était arrêté. elle avait senti ses jambes se dérober sous son poids.

elle s’était retournée brusquement. elle n’attendrait pas vita aujourd’hui. la pièce était devenue oppressante, sa respiration s’était accélérée. elle se rua hors du restaurant. elle avait mis des mois à tenter d’oublier, mais la plaie gabriel était béante. il avait laissé un trou dans son coeur, que personne d’autre que lui ne pourrait combler. tout lui revenait en tête, les premiers regards, les premiers baisers, et toutes les nuits qui ont suivi, les colères et la tendresse, les discussions, tard dans la nuit. il ne l’avait jamais quittée. elle aurait beau se mentir, se persuader qu’elle se détachait, ça n’arriverait jamais. elle passerait sa vie à l’attendre, à toujours comparer la terre entière à un seul ange.

elle détestait perdre le contrôle, neva, elle aimait pas ça. et c’était pourtant l’effet enivrant qu’il lui faisait — celui d’être au volant d’une voiture lâchée à pleine vitesse, les yeux bandés. son coeur battait la chamade, un mélange d’appréhension et d’ivresse, l’envie d’avancer mêlée à celle de se jeter dans ses bras. ils avaient toujours été comme ça, d’une extrême dualité. l’amour, la passion, qui se mélangeait aux rancoeurs et aux fausses promesses.

qu'est ce qu'il faisait là ? son silence lui avait signifié mille mots. elle avait entre-aperçu la chevelure rousse de lena, dos à elle. quel genre de tordu vient dans la ville natale de sa maîtresse avec sa femme ? les questions se bousculaient en elle, perdue, complètement dépassée par les événements, et le feu perpétuel de gabriel qui brûlait en elle.
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Gabriel Powell
Gabriel Powell
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MessageSujet: Re: death by a thousand cuts (gabrieva)   death by a thousand cuts (gabrieva) EmptyVen 1 Mai - 18:16

— Saying goodbye is death by a thousand cuts. Flashbacks waking me up. I get drunk, but it's not enough. Because the morning comes and you're not my baby. @Neva Weisel 


Changer de ville du jour au lendemain avait été éprouvant pour les nerfs. Gabriel en savait quelque chose. Il avait tout quitté pour partir de l’autre côté du pays. De New-York City à Carmel-by-the-sea en moins de cinq jours. Ce n’était pas prévu et il n’aimait pas être pris au dépourvu. Ils avaient emménager dans la maison familiale de Lena, il y a bientôt six mois. Grâce à ses contacts, Gabriel avait pu trouver un poste d’associé senior dans un cabinet d’avocat. Il avait du mettre de côté ses plans de monter son propre cabinet. Prendre son mal en patience, même si ce n’était pas son point fort. Il avait du se résigner pour garder sa femme et ce qu’il avait mis dix ans à bâtir avec elle.
Au détriment du choix du coeur.
De son propre coeur.

Neva était partie. Elle n’avait rien dit, pas un au revoir, ni un regard. Envolée au petit matin. Il s’était retrouvé seul avec ses souvenirs. Envolée son rire, son visage aux traits si fin, sa bonté ou le toucher de sa peau contre la sienne. Elle lui avait laissé une lettre. C’était tout ce qu’il restait d’elle. Une lettre qu’il gardait dans son porte-feuille, minute après minute, depuis six mois. Pas un jour ne passait sans qu’il ne la relise. Encore et encore. Sa médiocrité venant le fouetter en plein visage à chaque lecture. Depuis son arrivée, il se rendait compte de la valeur des choses qui l’entouraient. Des longues nuits à réfléchir et ressassait les mots de son ancienne conquête. Conquête ? Maîtresse ? Petite-amie ? L’homme manquait de termes pour définir leur relation. Gabriel n’avait jamais voulu mettre de mots sur la  pureté de celle-ci. La définir l’aurait rendu réel et tout chez Neva était au delà du réel. Un rêve éveillé.

Gabriel se remettait en question. Beaucoup trop. Les jours passées plus lentement sur la côte ouest. Il vivait une déficience affective. Le manque de la chaleur de sa peau contre la sienne. Son esprit retraçait les courbes et chemins de son corps. Il connaissait chaque recoin de son être si bien sur le plan physique qu'émotionnel. Deux corps liés, deux âmes liées, deux coeurs qui auraient pu battre sur le même rythme. À la terrasse de se restaurant de café, sa femme à ses côtés, il laissait vagabonder son esprit. Son regard se porta sur une jeune femme brune à l’intérieur du restaurant. Son regard se figea. Rêvait-il ? Un mirage au milieu d’une ville ? Il se disait qu’il avait peut-être pris un coup de chaud à cause du soleil californien.

Ça ne pouvait être vrai, nous étions à des kilomètres de la ville qui ne dort jamais. L’homme s’excusa auprès de sa femme, prétextant qu’il devait retourne au cabinet pour un rendez-vous d’affaires. Les mensonges revenaient avec une facilité déconcertante. Il tourna à l’angle de la rue, cherchant à rattraper cette ombre volatile. Il posa son main sur l’épaule de la jeune femme, espérant que ça soit quelqu’un d’autre. Une vaste erreur. Un figement de son imagination. Sa mémoire photographique ne le trompait jamais. Il savait ce qu’il ne voulait pas s’avouer. Il souhaitait tomber nez à nez avec tout le monde. Tout le monde, sauf elle. Neva Weisel.

Non. Il ne rêvait Il aurait reconnu ce visage entre mille. Toute sa beauté lui donna une claque, elle n’avait pas changé. Elle était plus rayonnante que dans ses souvenirs. « Neva.. What are you doing here? » Gabriel en rougissait presque. Il en bégayait. Il perdait de sa stupeur tel un adolescent découvrant ses hormones. « I wasn’t excepting to see you. Not after last time.. You’re beautiful » Il laissa échappait cette  dernière parole. C’était plus fore que lui, son coeur criait au secours. Il s’apprêtait à sortir de sa poitrine pour crier. Il s’était promis de repartir du bon pied et le voilà qu’il replongeait à tête baissée dans la gueule du loup. Lorsque le loup possède une beauté si frappante, il est dur de résister.

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Neva Weisel
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MessageSujet: Re: death by a thousand cuts (gabrieva)   death by a thousand cuts (gabrieva) EmptySam 2 Mai - 0:02

death by a thousand cuts (gabrieva) 6d263db2dc1f147a969545124d374e4b9fbb9184  death by a thousand cuts (gabrieva) Tumblr_otpk3oVEo41tai8f8o7_400
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La main sur son épaule. La réalité qui la rattrappe. Elle se retourne, et c'est ce visage, familier, qu'elle reconnaît. Ce regard, d'un bleu déroutant, océan, qui lui fait perdre tous ses moyens. Combien de fois s'était-elle plongée dedans, ses yeux emplis de tout l'amour qu'elle lui portait ? Elle en avait rêvé chaque nuit depuis son retour à Carmel. Mais de fantôme de ses songes, il était maintenant ici en chair et en os, devant elle, là où elle ne l'attendait pas, là où elle ne l'attendait plus. Elle avait imaginé, tant de fois, Gabriel se tenant devant sa porte, ayant mis un terme à sa vie new yorkaise, et là pour elle, uniquement pour elle. Gabe à Carmel, ç'aurait du être un moment de félicité comme on en vit peu dans une vie. À la place, encore une fois, l'épouse était de la partie. Comme une ombre qui la suivrait à la trace, toujours.

Son coeur rate un battement. Face à lui, elle a l'impression de ne l'avoir jamais quitté. Il est exactement comme elle le visualise toujours, les traits un peu plus tirés, peut-être, mais d'une beauté déconcertante. Elle connaît son histoire, il lui a longuement raconté, mais c'est surtout dans les traits de son visage qu'elle la lit. Chaque ride, chaque marque, raconte à sa façon la dureté de son enfance, et la façon, aussi peu conventionnelle soit-elle, dont il s'en était sorti.

Quand il lui demande ce qu'elle fait là, le son de sa voix fait ressurgir mille souvenirs en elle. Les émotions se bousculent dans son corps, dans son cœur et dans son âme. Elle perd tous ses repères. Elle a autant envie de le gifler que de le ramener chez elle. Il est sa dose d'héroïne, et elle est sur le point de replonger. "Gabe, what the fuck ?" Elle ne souhaite qu'une seule chose, à cet instant, c'est de revenir quelques mois en arrière, dans l'intimité toute relative de cette chambre d'hôtel, et oublier les difficultés. Mais elle doit garder la face, Neva. "That's my hometown. I've been here a while - ever since... That night. What are YOU doing here?"

Elle donnerait tout pour qu'il lui réponde "I'm here for you". Ces quatre mots qui effaceraient les derniers mois en un clin d'œil. C'était le pouvoir qu'il avait sur elle.

"You're beautiful". Elle s'ennivre de ses paroles. Mais cette dernière nuit est dans leurs esprits à tous les deux, pesante, lourde, une chape de plomb sur leurs épaules. Il faudrait qu'elle se recompose et qu'elle soit forte, Neva, mais il est sa faiblesse, son talon d'Achille, son plus grand rêve et ses cauchemars les plus doux. "I have been waiting for you. For a long time. Guess I didn't expect her to be here too." Elle montre de sa main le coin de rue d'où vient Gabe, d'un geste las. À quelques centimètres de son visage, si doux, si beau, qu'elle n'a qu'une envie, celle de l'effleurer, tendrement. Comme avant. Mais elle se retient. Gabriel, ici, c'est l'ouverture d'un champ de mille possibles. Mais avec Lena a ses côtés, c'est la même histoire qui se répète, encore et encore.
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Gabriel Powell
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MessageSujet: Re: death by a thousand cuts (gabrieva)   death by a thousand cuts (gabrieva) EmptySam 2 Mai - 20:55

— Saying goodbye is death by a thousand cuts. Flashbacks waking me up. I get drunk, but it's not enough. Because the morning comes and you're not my baby. @Neva Weisel 


Gabriel retira sa main de l’épaule de Neva à mesure qu’elle lui faisait face. Il regretta immédiatement ce geste de retrait. Déjà cruellement en manque de ce contact humain. S’il se l’autorisait, il la prendrait dans ses bras, la serrerait si proche contre lui, pour entendre le battement brulant de son coeur. Elle était son oxygène et il mourrait d’envie de respirer. Elle. Hier, aujourd’hui et demain. Mais il s’en interdisait. Incapable d’assumer et d’accepter ce que cette relation signifiait pour lui en son fort intérieur. Tiraillé entra la voix de la raison et celle du coeur.

Il scruta la jeune femme, cherchant un moyen de revenir en arrière, juste de quelques mois ou mieux quelques années en arrière. Il aurait aimer la rencontrer avant Lena et dans d’autres circonstances. « Gabe, what the fuck? That's my hometown. I've been here a while - ever since... That night. What are YOU doing here? » Il s’était beaucoup demandé ce qu’elle dirait lorsqu’ils se reverraient, s’ils se reverraient un jour. L’esprit de Gabriel tournait à cent mille, cherchant le moyen d’expliquer.
Il ne lui avouerait pas les vraies raisons de sa présence ici. Gabriel ne dira pas qu’il avait essayé de l’oublier dan les bras d’une autre. Qu’il s’était fait prendre et que s’en était suivi un tourbillon d’excuses et de valises, il n’en dira rien. Du moins pas tout de suite. Par fierté ou par honte. La frontière était trop fine pour qu’il puisse la discerner. « Your hometown? You always said California… » Il arqua un sourcil et sa voix se perdit dans le vent, conscient de son erreur. Carmel-by-the-sea. Voilà pourquoi ce nom lui paraissait si familier en arrivant. La ville natale de Neva. Il se sentit bête de ne pas s’en être rappeler. Sa mémoire lui avait joué des tours. Persuadé que cette familiarité venait de Lena: son enfance et ses étés californiens sans faire le rapprochement avec sa jolie brune.

« Lena brought us here. Her family has a house here, we are taking a fresh start away from New York. We’ve been here a few months. » Gabriel ne voulait pas mentir, pas à elle. Sa danseuse étoile. Son étoile. Il l’avait affectueusement mon étoile un soir tard dans la nuit. Son étoile scintillante. Et aujourd’hui, même en plein jour, les yeux remplis de détresse elle rayonnait de grâce. « I have been waiting for you. For a long time. Guess I didn't expect her to be here too. » Il suivit sa main du regard. Il esquissa tout de même un sourire, elle n’avait pas changé. Tout la langue hors de sa poche. Dire ce qu’elle pensait à voix haute. Contrairement à lui. Gabriel voulait lui dire tant choses, mais pas tout en même temps. Sa fierté avait été blessé à son départ. Un trou béant dans sa poitrine. De plus, il devait retenir ses ardeurs au milieu de la rue. Lena était si proche. Neva aussi « She is still my wife. For better or for worse. This hasn’t change. » Sa voix était calme. Mécanique. Il était résigné à ses paroles. Il lui avait tant répété qu’elles commençaient à perdre leur sens. Il ne savait plus comment sortir de cette situation. Il la voulait mais n’osait pas. Par crainte qu’elle lui file à nouveau entre les doigts. Etoile filante.

« But I have thinking about you since that night. A lot even. Let’s go somewhere to talk please. How have you been? » Il s’inquiétait de sa santé, son bonheur. Ses faits et gestes. II essayait de ne pas faire transparaître ses sentiments, habitué de l’intimité qu’ils partageaient avec elle.

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MessageSujet: Re: death by a thousand cuts (gabrieva)   death by a thousand cuts (gabrieva) EmptyJeu 7 Mai - 22:08

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la trace brûlante de sa main sur son épaule qui irradiait l’intégralité de son corps. ses yeux perçants qui rentraient dans son âme, comme si il analysait et comprenait tous les rouages qui étaient en marche dans son cerveau à cet instant. toutes les émotions qui la traversaient. elle était celle qui était partie, alors pourquoi était-elle celle qui était la plus touchée par cette rencontre ? il restait d’un calme olympien, déformation professionnelle oblige, et elle n’était qu’une espèce de tas d’émotions à peine cachées. elle se ressaisit. elle lisse sa jupe, pour occuper ses mains, ne pas montrer qu’elles tremblent, pour garder une façade.

son visage, lui, ne ment pas. perplexe, c’est une vraie surprise pour lui de trouver neva ici. un coup de poignard de plus. ce n’est véritablement pas pour elle qu’il est là. elle sent son menton trembler, mais elle lutte contre les larmes qui montent à ses yeux. sa mémoire, si fascinante soit-elle, a même oublié d’où elle venait, quand un an plus tôt, ils étaient tout l’un pour l’autre. aujourd’hui, elle se sentait étrangère. « oh… » elle ne sait plus quoi répondre. il est là pour sauver son couple. depuis plusieurs mois. c’est elle qui l’y a contraint, visiblement — elle avait du mal à l’imaginer plaquer toute cette vie qu’il avait construit à la sueur de son front et à l’or de son alliance. « so you guys are working things through ? » la poitrine serrée. elle ne rêve que d’une chose, à cet instant, une espèce de fantaisie qui naît d’années de romans et de films à l’eau de rose, que sa seule vision lui fasse tout remettre en question, enfin envoyer valser ce mariage bancal et faux. « you’ve put your old demons behind ? » elle le provoque. elle a été l’un de ces démons. peut-être même en est-elle encore un. une façon pour elle de se rappeler à son bon souvenir. elle essaye de le secouer, avec ses mots, de lui rappeler qu'elle a compté, qu'elle a été là, elle aussi. sans la fortune, sans le nom de famille, mais avec tout l'amour du monde. alors, quand il lui dit qu’il pense à elle, toujours son coeur s’arrête.

un entrebâillement.

pour chaque miette d’amour qu’il lui lance, elle rapplique. en courant, à chaque fois. son sourire, fugace, elle l’a vu. et ces quelques mots qui viennent l’enlacer comme un vieux souvenir, comme une madeleine de proust toxique. mais elle s’en fout. toutes ses bonnes intentions volent en éclat. des mois de reconstruction pour qu’elle esquisse un sourire gêné dès qu’il lui donne une once d’attention. « we’re not in new-york city, gabe, everyone knows everyone here. every corner you’ll see someone you know, or someone i know, or worst — someone she knows. » elle brûlerait pour un instant volé avec lui, loin des yeux des passants. elle ne devrait pas, elle devrait lui dire non, mais elle ne peut pas. « but the beach, at sunrise, or sunset, is quite the quiet place. » ses habitudes à elle aussi, reviennent au galop, prête à tout pour grappiller quelques instants de plus, s’accrocher, encore et encore, à ce doux fantasme de retour entre ses doigts.
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Gabriel Powell
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MessageSujet: Re: death by a thousand cuts (gabrieva)   death by a thousand cuts (gabrieva) EmptySam 23 Mai - 11:07

— Saying goodbye is death by a thousand cuts. Flashbacks waking me up. I get drunk, but it's not enough. Because the morning comes and you're not my baby. @Neva Weisel 


Il continuait de la fixer, cherchant dans son regard une étincelle d’espoir ou un quelconque pardon Le regard de Neva transperçait son âme de part en part. Son amour enfoui pour elle refaisait surface en moins de temps qu’il en faut pour cligner des yeux. Elle toujours eu cette main sur lui sans qu’il puisse rien y faire. Gabriel ne lui avait jamais avoué cette emprise, même si il soupçonnait la jeune femme de le savoir, il transpirait la passion. Il la voyait tremblait face à lui, il aurait voulu la serrer contre lui si fort. En prononçant les raisons de sa venue, il regretta ses paroles instantanément, la mention de Lena était toujours douloureuse pour les deux. Une ombre au tableau de leur amour interdit.  « So you guys are working things through? You’ve put your old demons behind ? » Sa voix se voulait forte mais il la voyait blessait et il perdait pied à l’intérieur de lui.  « Things are complicated.. » Il n’y croyait qu’à moitié. En se mariant, Gabriel avait promis pour le meilleur et pour le pire. C’était un homme d’honneur, ses morales l’obligeaient à continuer d’essayer à nouveau avec sa femme, même son coeur penchait vers une autre.  « And you are not a demon Neva. Far from it. » il répondait à demi mot, comme un secret qu’il ne voulait laisser échapper. Neva était loin d’être un démon, plus son ange qui l’avait sorti de ses ombres, de sa torpeur.

Dans l’entrebâillement de cette rue, ils se retrouvaient seuls, enfin. Même si « seuls » était un bien grand mot. Loin des regards. Tellement de fois, Gabriel avait imaginé se retrouver seul avec Neva. Sur une ile deserte. Loin de tout. Vivre d’amour et d’eau fraiche, comme dans les films. La réalité était tout autre. Plus dur, plus compliqué, plus dévastatrice.  « We’re not in new-york city, gabe, everyone knows everyone here. Every corner you’ll see someone you know, or someone i know, or worst — someone she knows. »  Il esquissa un sourire et tourna la tête pour dévier de son regard, malicieux.. Neva était toujours comme ça: intense, franche et honnête. C’était les qualités qu’il aimait le plus chez elle. Elle n’allait pas par quatre chemins, loin des convenances.  « You didn't answer the question neva.. I’m asking how are you not how much people know each other here. It’s a small city, I didn’t expect less. » Il murmurait pour la tenir proche d’elle. Il se fichait ne plus être à New York, Carmel était une ville différente mais les habitants étaient similaires. Toujours à se mêler des histoires des autres. Gabriel et elle avait réussi à se montrer discret pendant deux ans.. S’ils retombaient dans leurs anciens travers, ils seraient tous aussi discret. Même si c’était fatigant.

« But the beach, at sunrise, or sunset, is quite the quiet place. » « The beach was always my favorite place… and you are one of my favorite people. But I don’t know if we should… It’s not a good idea. » Toujours pris entre deux feux. Il l'avait peut être perdu pour de bon et il en était le seul responsable. Incapable de faire un choix concret. Un choix déchirant. Des centaines de flashbacks traversaient son esprit. Reliques d’un autre temps. Souvenirs heureux. Souvenirs perdus. Les paroles de Neva lui redonnaient un espoir certain mais son honneur leur repoussait loin. Il était lui-même perdu sur ses envies.
Il prit une grande inspiration et dans cette ruelle et fit un pas vers elle. Il attendait qu’elle le repousse, partant dans le sens inverse. Il hésita, et puis mince se dit-il pris d’une forte impulsion. Il l’enlaça. Comme avant. Comme dans leur cocon New-Yorkais. Il l’enlaçait comme un homme qui n’avait pas d’autre d’attaches autre que la prise de Neva sur son coeur et son esprit. Le poids des derniers mois s’étaient envolés, comme du sable après une bourrasque de vent. Il enfoui sa tête dans ses cheveux respirants l’odeur sucrée de ses cheveux.  « Life without you has been tasteless. I wish it was different. »
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