the lucky fact of your existence (claphis #1)

Our love is like the wind. I can’t see it, but I feel it.
Ces dernières semaines avaient été plus paisibles pour la jeune femme qui avait pu sortir à de nombreuses reprises avec sa nouvelle amie, Cecilia, et profiter ainsi des douceurs que Carmel pouvait lui offrir. Elle avait pris la décision de faire des efforts avec Aglaé et la relation entre les jeunes femmes se passait de mieux en mieux. La famille semblait rassurée, et n’évoquait plus vraiment le sujet du fiancé même si il était resté dans un coin de la tête à la brune. Daphnis continuait malgré tout ses recherches, même si elle commençait à douter fortement de la véracité des pensées de son esprit, elle avait de plus en plus de doute et l’absence d’indice sur l’identité de celui qu’elle pensait être son fiancé commençait à la peser. Elle se forçait à ne pas y penser, mais épluchait tous les réseaux sociaux inimaginables, les annuaires qui pourtant n’étaient utilisés que par les vieilles personnes, elle aurait presque pu intégrer le FBI par ses compétences d’enquêtrice. Mais aujourd’hui, l’italienne n’avait pas vraiment le moral à cause de tout cela, Cece ne pouvait pas passer la journée avec elle, et sa famille avait trop de travail au restaurant pour s’occuper d’elle. Ne souhaitant pas terminer par déprimer seule à la maison, c’est ainsi qu’elle avait pris la route de chez sa cousine, Vita, qui elle le savait, était chez elle à cette heure-ci. Le soleil se couchait doucement laissant apparaître sa douceur orangée, moment préféré de la journée de la blonde et elle se surprenait à admirer chaque recoin de la ville comme si elle les découvrait pour la première fois. Elle était occupée à garer son vélo devant l’immeuble de sa cousine quand elle l’avait aperçu, sortir de la résidence. lui. son romeo. Son leonardo, celui qu’elle cherchait depuis de si nombreuses semaines, celui qu’elle avait cherché si longtemps sur les réseaux, celui qui avait détruit ses yeux à cause de ses recherches dans les annuaires à l’écriture en pattes de mouche. Il était là, grand et svelte, humain, vivant, et la jeune femme n’arrivait pas à y croire. Ses yeux ne tardent pas à s’inonder de larmes alors qu’elle s’approche de lui, de son miracle, celui qu’elle n’espérait plus trouver. Celui qu’elle avait imaginé, et qui, malgré ce que tout le monde lui disait, était bien réalité. Leo? c'est bien toi? avait-elle dit d’une voix faible, alors qu’elle l’observait de ses yeux brillants. Daphnis n’avait pas pu attendre une seconde de plus, avant de s’approcher du jeune homme qui s’était retourné vers elle, avant de glisser ses mains dans son cou afin de poser ses lèvres sur les siennes. Elle l’attendait. Et enfin, elle l’avait trouvé.

@clarence baxter

il avait passé quelques heures chez vittoria et le garçon n'aurait pas pu être plus heureux. l'impression que toutes les pièces du puzzle s'assemblent enfin, que la peinture vient d'être finalisée. que finalement, tout prend sens maintenant qu'ils sont réunis, que ce nous d'antan semble se recoller. il était véritablement heureux, ses heures partagées entre son ange et son démon, daisy qui était toujours dans le tableau. parce qu'il ne voulait pas s'en défaire, elle qui est devenue une partie trop importante de sa vie pour la laisser partir. elle qui l'a aidé à se relever après l'accident, elle qui a gommé sa culpabilité. et puis, après vita c'est sans doute la relation la plus saine et la plus sincère qu'il a jamais pu avoir. loin de toutes les personnes qui ne voulaient s'approcher de lui que pour son argent ou la notoriété acquise par les années d'entraînement et ses participations aux jeux olympiques. heureux de retrouver cette ancienne partie de sa vie, heureux de renouer avec elle après tant d'années séparés. il était excité à l'idée de découvrir la personne qu'elle est devenue loin de lui, excité à l'idée qu'elle apprenne à connaître celui qu'il est devenu loin d'elle. alors quand il sort de chez elle et qu'il voit daphnis, un large sourire s'étale sur son visage. il l'a toujours appréciée mais sa séparation avec vittoria a été une séparation avec toute la famille bianchi et il n'a plus vraiment eu de contact avec elle. « daphnis! ça fait plaisir de te voir » qu'il dit simplement en marchant vers elle. il ne comprend pas vraiment l'émotion qui envahit la jeune femme, pas conscient d'avoir eu une telle proximité avec elle ou un tel lien qui lui causerait de pleurer en le revoyant. il fronce légèrement les sourcils en l'écoutant l'appeler leo, pas vraiment sûr qu'elle le reconnaisse à cet instant précis. mais quand elle vient glisser ses mains dans son cou et coller ses lèvres contre les siennes, il peut pas cacher sa surprise clare. une seconde plus tard il repousse doucement la jeune femme par les épaules, légèrement gêné. parce qu'il n'a jamais vu daphnis autrement que comme la cousine de l'être aimée, celle qu'il vient de laisser il y a moins d'une minute. « wow, moi aussi je suis content de te voir » dit-il en se grattant la nuque, gêné. « c'était quoi ça daph? » qu'il demande simplement, confus. parce qu'il comprend pas. et il espère que vittoria n'a rien vu de tout ça.

Our love is like the wind. I can’t see it, but I feel it.
Elle était partie pour voir sa cousine, et il était apparu face à elle comme dans un rêve. La jeune femme n’arrivait pas à en croire ses yeux, celui qu’elle cherchait depuis si longtemps se trouvait là, face à elle, entier et souriant. Son coeur s’accélérait alors que le brun avançait vers elle avec un sourire aux lèvres. Le temps qui les avait séparé lui avait paru plus long encore que l’éternité, et malgré ses questions, ses interrogations, ses doutes, la brune savait maintenant que sa mémoire n’avait pas été mauvaise. Leonardo était là, face à elle, elle n’arrivait pas à savoir quoi faire, ses yeux s’inondaient de larmes à ne plus savoir respirer face à cet homme. Son fiancé, celui qu’elle a attendu, et qui est enfin arrivé. Il est heureux de la voir, mots prononcés au milieu de ses lèvres à peine inaudible par la jeune femme qui devient sourde à cause des battements de son coeur. S’avançant vers lui, la jeune italienne n’arrive plus à réfléchir au bien, au mal, ni même à ses pensées que tout le monde a contredit, elle semble se perdre dans ses croyances et son imagination, ses illusions, et déposant ses lèvres sur celle du jeune homme, son coeur explose. Un moment qu’elle attendait depuis si longtemps, qu’elle a du mal à s’ancrer à la réalité. Mais le blond ne prolonge pas son échange et la fait se décaler, il fait un drôle de tête et elle n’est pas vraiment rassurée par tout ça, ça lui fait peur, l’a-t-il oublié, lui aussi, a-t-il oublié qui elle était? pourtant, il semble se souvenir de son prénom, daph, un surnom dont elle ne se souvenait pas cependant mais qui la fait un peu sourire. je, j’arrive pas à y croire, leonardo, c’est toi, je savais je. dit-elle le souffle coupé par ses émotions. Elle a envie de l’emmener quelque part, de comprendre pourquoi il n’est pas venu la voir, elle a envie de rattraper le temps perdu mais quand elle relève ses yeux vers le garçon, elle a l’impression qu’il ne partage pas la même envie. Il a pas l’air content de la voir, et ça lui fait peur à la gamine, elle a un mauvais pressentiment, mais elle est sur que c’est lui, leonardo, son leonardo, il est comme dans ses souvenirs. tu vas bien, tu m’as manqué, je te cherchais depuis des semaines, t’étais où, bon sang? dit-elle en plongeant son regard dans celui du blond. Ce n’était pas facile, elle avait l’impression que quelque chose n’allait pas, qu’il y avait une erreur dans le système. Si elle savait…

@clarence baxter

clare, il comprend pas vraiment ce qu'il se passe. il ne comprend pas vraiment l'émotion de la jeune femme puisqu'après tout, ils ne s'étaient pas reparlé depuis l'accident de vittoria. s'il s'en veut un peu de ne pas être allée la voir alors qu'elle était dans le coma, il est malgré tout heureux de la revoir ici en bonne santé. aucun doute quant à sa destination, l'appartement qu'il vient juste de quitter mais quand elle l'embrasse tout se chamboule dans sa tête. un point d'interrogation massif qui danse devant ses yeux, lui qui n'a jamais montré la moindre intention romantique face à la brune, obnubilé par sa cousine. s'ils étaient proches gamins, ce temps semble être révolu. pas tant que ça pour elle qui l'appelle leonardo, arrachant un léger rire au brun. surnom dont il a écopé plus jeune après qu'elle lui ait dit qu'il ressemblait à dicaprio dans sa jeunesse. à l'époque, ça le faisait rire clare. puis, avouons le ; il n'est pas si moche que ça dicaprio. alors être comparé à lui comme ça, même sur le ton de l'humour, c'est un petit compliment. « leonardo? ça fait des années que tu ne m'as pas appelé comme ça » dit-il avec un léger rire pour essayer de détendre l'atmosphère. parce qu'il ne comprend pas. putain. il comprend pas pourquoi elle l'appelle comme ça après tout ce temps, pourquoi elle l'embrasse, pourquoi elle est si émue de le voir. parce lui, son seul amour a toujours été vittoria. et ça sera sûrement le cas pour toujours, ange qui n'a jamais quitté le coin de sa tête même quand ils n'étaient pas ensemble physiquement parlant. « moi je vais bien mais c'est à toi que je devrai poser la question, t'as été dans un coma, tu vas bien ? » inquiétude réelle, il ne l'a pas revue depuis son réveil et est curieux de savoir comment elle se sent. « moi? oh bah comme toujours à carmel, sur la patinoire, la plage... chez vita récemment » qu'il ajoute doucement à la fin, sourire idiot qui se fige sur ses lèvres alors qu'il mentionne son ange, enfin retrouvée après tant d'années séparés.

Our love is like the wind. I can’t see it, but I feel it.
Un rêve éveillé, un songe, elle n’arrivait pas à y croire, c’était si fou. Elle l’embrasse, et retrouver ses lèvres lui provoque un tourbillon d’émotion, elle est si ému de le voir. Elle a un mauvais pressentiment malgré tout, il semble pas comprendre, et puis il fait une tête bizarre, mais elle n’a pas envie de lui demander pourquoi, parce que la joie de le revoir et d’enfin le retrouver prend le pas sur sa peur qu’il ne se souvienne pas d’elle, foutue tragédie. leonardo, qui lui dit que ça fait des années qu’elle n’a pas usé de ce surnom avant de rire, un surnom. Elle ne comprend vraiment pas et elle fronce les sourcils, commençant à se poser des questions, fait-il exprès? Pourquoi rit-il? pourquoi tu rigoles? Je t’appelais comment avant? qu’elle dit doucement, totalement naïve et innocente de la vérité. Elle a envie de prendre de ses nouvelles et de rattraper le temps perdu. Il va bien, il évoque le coma et elle soupire un peu. Il n’est pas venu, il a disparu quand elle s’est réveillée et il s’est pas manifesté depuis des semaines. Elle n’a pas le temps de vraiment répondre qu’il lui explique qu’il a toujours été ici, puis il évoque son prénom, le prénom de sa cousine et là deedee ne comprend vraiment pas tout. oui, je vais bien, mais t’es pas venue à mon réveil, pourquoi t’es pas venue leo? Ça fait des semaines que je te cherche alors que t’étais…là. dit-elle avant de tourner la tête vers la fenêtre de l’appartement de sa cousine. Elle avait l’impression d’avoir loupé quelque chose, il la trompait? tu connais vita? Je ne savais pas que vous vous connaissiez et que vous étiez… proches. dit-elle le souffle coupé. Elle soupire un peu avant d’attraper les mains de l’homme, souriant un peu. Elle avait pas envie de rester là, elle voulait se poser, quelque part, là où il voulait, dans un café, chez lui. tu veux pas qu’on bouge? On a du temps à rattraper… dit-elle avant de s’avancer vers lui, se rapprochant de ses lèvres. Elle espérait qu’il ne la repousse pas, cette fois, et qu’il lui rende son baiser, parce qu’il était son fiancé, quand même.

@clarence baxter

il comprend pas clare. il comprend pas pourquoi elle agit comme ça, coma ou pas. parce qu'ils ont jamais été si proche et sa relation avec vita n'a jamais vraiment laissé de place à une autre place, encore moins à sa cousine. il fronce un peu les sourcils face à sa question, largement décontenancé par sa question, par son attitude. « hm clarence? comme tout le monde le fait » qu'il finit par répondre, quelques secondes plus tard. le môme sait pas où s'foutre, il aimerait courir et éviter cette conversation qui, il le sent, ne lui plaira pas vraiment. parce qu'il comprend pas d'où viennent toutes ces embrassades et la proximité physique que la jeune femme recherche avec lui. au contraire, ils n'ont jamais exprimé un intérêt physique pour l'autre, d'autant plus que la brune est fiancée à une autre femme et que lui se languit de vita depuis une dizaine d'années. il se pince légèrement les lèvres quand elle lui parle de son coma - qu'il n'est pas venu. « je pensais pas que tu voudrais me voir moi à ton réveil » qu'il dit en se frottant doucement le derrière de la nuque. parce que leur relation s'est largement dégradée pour voler en poussière après l'accident de vittoria alors il ne se sentait pas à sa place là bas, même s'il tenait encore à elle après tous les moments partagés. pourtant quand elle lui parle de vita, il fronce les sourcils, sérieusement perdu. tu connais vita? les paroles résonnent dans son esprit sans arriver à faire sens. s'il la connaît ? c'est grâce à elle qu'ils se sont rencontrés après tout. un léger rire nerveux lui échappe, « bien évidemment que je la connais ç'a été ma partenaire pendant six ans » qu'il finit par dire à mi mots sans ajouter qu'au fond, elle sera toujours sa partenaire. pourtant quand elle se rapproche de lui une nouvelle fois, les lèvres tendues vers les siennes, un brin de panique le submerge et il place d'une façon aussi douce qu'il le peut une main sur son épaule pour la retenir de l'embrasser encore une fois. elle est jolie daph, mais ça suffit pas, ça suffit pas face à vita. « qu'est-ce qu'il t'arrives daph ? on a jamais été si proches que ça » sourcils froncés et voix douce, il essaye d'être le moins brusque possible. parce que ce n'est pas elle qu'il veut, ça ne l'a jamais été.