pink sand in my heart, let's believe, angel ! - tamcece

get that good shit, feel extraterrestrial
that shit that makes me feel like i'm invincible -- @cecilia rosewood

Comme un songe. Un véritable rêve. Il y a cette atmosphère, il y a cette harmonie, et un seul regard. un seul regard qui l’envoûte, petite lionne au doux regard, qui se transforme en chaton quand elle l’a dans les yeux, quand ses iris effleurent son sourire. oh, si tamsin, si tu savais. Si tu savais quel mal tu feras… il y a son sourire, qui percute inlassablement les mirettes de la wilson, celle qui se complait à la regarder, qui l’a invitée juste pour se satisfaire de sa présence, pour oublier ses malheurs, se laisser prendre par son rire, se noyer dans sa présence. Et, bières sorties, elle n’oublie cependant pas le plus important. le plus important, pour toi, pourtant, ce n’est qu’elle. elle, et personne d’autre, elle, et rien d’autre. Il y a comme un moment, le temps qui s’arrête, quand tu es avec elle, quand tu te fonds dans sa profondeur, que tu te laisses aller à l’envahir de ton bonheur. Un sourire presque niais, c’est à peine si tu pourrais te reconnaître. mais c’est pourtant si simple, avec cece. Elle vit, avec cece. Elle vit réellement, première fois de sa vie, première fois de son existence, première fois pas assez longue, malgré les quelques mois déjà bien derrières, de leurs premières rencontres. Et, avec un sourire plus détendu que jamais, la tête complètement renversée sur le dossier du canapé précaire, elle lève sa bouteille, comme une santé qu’il lui faut tenir, qu’il lui faut proclamer. « à toi ! haha… bordel, demain j’te parie qu’tu vas dormir jusqu’à midi, si on continue. » comme une promesse. Celle de faire de cette soirée la plus belle possible. Comme une promesse. comme une promesse, tamsin. Celle que tu lui fais, celle que tu veux faire, de lui donner la plus belle soirée d’anniversaire possible. Même si c’est le lendemain, tu t’en fous. C’est là qu’elle est avec toi, alors c’est là qu’est son véritable anniversaire, pour toi. d’autant plus qu’elle ne devrait sûrement pas être invitée, inconnue venue d’ailleurs dans un mensonge créé pour berner les siens, les rosewood et… lui. « alors… dis moi franchement, t’as envie d’faire quoi. à part boire, et m’regarder comme si j’sortais d’un putain d’trip. » des rires. les tiens, aussi étrange cela puisse-t-il paraître. des rires. Des rires qui se veulent doux, rassurants, tandis qu’elle se lève, un regard d’abord au sol pour être sûre que ses jambes la tiendront, avant de venir s’accroupir près de cecilia. et son parfum t’émerveille, tamsin. T’as l’impression d’être dans un champ, une nuée de pétales qui vient te caresser le bout du nez, tandis que tout ce que tu as à faire, c’est observer la sublime déesse en face de toi. Observer celle que tu aimerais tant toucher, celle que tu ne peux pas avoir comme tu le voudrais. mais c’est son bonheur à elle. à cece. Toujours. Avant le sien. Wilson en dépérir, elle n’a pas le droit de faire passer le moindre de ses plaisirs avant celui de cecilia. Tout ce qu’elle a le droit de faire, c’est observer la déesse lui rendre son sourire, faire étinceler son visage, avec un brin de nostalgie, la première fois qu’elle l’a rencontrée, puis la seconde. La troisième fois, qui fut la bonne. t’aimerais presque revivre cette troisième fois. Son sourire était moins fort qu’en cet instant, mais il y avait déjà les prémices de ‘vous’. et, machinalement, c’est son bras, à la lionne, qui vient se faufiler derrière les épaules de la rose, qui vient adoucir sa peau, son regard, sa présence. Qui vient adoucir son âme, pour ne plus voir qu’un sourire sur son visage, et détailler ses lèvres avec envies. oh, tamsin… comme tu aimerais les caresser des tiennes. Laisser tes lippes parcourir les siennes, juste pour ressentir son souffle contre ta peau. et paquet de cigarettes posé la table basse, elle finit par s’en prendre une, mais plutôt que de l’enfiler entre ses lippes, la glisse doucement entre celles de cece. « je te l’allume ? » elle ne peut pas se passer d’elle. elle ne peut pas se passer de ces moments. De leurs moments. Ces instants magiques durant lesquels rien d’autre n’existe.
Cette parenthèse, qui ne devrait jamais se fermer.
Si seulement.

(c) calaveras.

( pink sand in my heart, let's believe, angel ! )

La musique résonne jusque dans le couloir, énième après-midi chez Tamsin, et tu te sens presque comme chez toi à force, déambulant dans l’appartement, une bouteille de bière à la main, cherchant un briquet ou quelconque objet adapté pour décapsuler ta bière. Finalement, tes doigts agrippent l’objet recherché, et la capsule vole à travers la pièce dans un bruit métallique. « à toi ! haha » Sa voix t’interpelle, douce mélodie qui vient se mêler aux notes qui s’envolent de l’enceinte. Depuis le canapé, Tamsin lève sa bière dans ta direction pendant que son corps se détend et qu’elle se laisse aller dans le cuir vieilli. « … bordel, demain j’te parie qu’tu vas dormir jusqu’à midi, si on continue. » Tu souris en la regardant se prélasser comme un pacha, tandis que tu te diriges vers le frigo de son appartement. « Je te rappelle que je dois aider ma mère ce soir ! » Tu lances depuis la cuisine forçant un peu sur ta voix pour que tes mots lui parviennent quand même, tout en fouillant dans le frigo. « Je lui ai promis que je l’aiderais pour les préparatifs de demain » Ta voix se perd quand ta main se pose sur ton butin, et sourire aux lèvres tu retournes gaiement en direction du canapé, cachant volontairement tes trouvailles derrière ton dos. Tu te plantes sur le côté, au niveau de la table basse, avant de fixer la belle blonde d’un air malicieux. Tu commences alors à énoncer ton idée d’une voix lente, mettant un peu de suspens avant de révéler ton plan. « … Mais je me disais que peut-être, si j’arrive vraiment bourrée, ça rendra la chose un peu plus… supportable ? » Tu lèves les yeux au ciel théâtralement avant que tes lèvres ne se fendent d’un grand sourire lorsque tu poses la bouteille de tequila, et les quarts de citron sur la table basse. Bras écartés en un Ta-daaaa, tu te retournes juste quelques secondes le temps d’attraper deux verres à shooter, et de les disposer pour parfaire le tableau. Tu les remplis dans la foulée, d’un geste assuré, avant de pousser doucement l’un des verres vers ton amie. « Alors ça te va comme contre-proposition ? » Regard amusé, tu lèves ton verre en sa direction et portes le shot à tes lèvres avant même d'entendre sa réponse, le sifflant d’une traite avant de reposer le verre vide, te doutant déjà de son approbation.
Tu profitais quelques secondes de ce faux-silence remplit de musique, satisfaite simplement de sa présence et de cette simplicité qui accompagnait chaque moment passé à ses côtés. Tamsin, c’était ton radeau au milieu de tous ces mensonges dans lesquels t’avais fini par te noyer, surtout dernièrement voyant l’échéance approcher. Ce n’était plus qu’une question de mois avant que les questions ne fusent à propos de ta cérémonie des diplômes, et tu n’avais encore trouver aucune issue pour te sortir de ce mensonge qui avait déjà trop duré.
Tu sens comme une brûlure au creux de ton estomac, que tu fais vite taire en buvant une gorgée de la bière de Tamsin qu’elle avait laissé nonchalamment posée. Tes yeux se portent sur elle, cherchant désespérément à croiser son regard, à trouver un peu d’espoir ou tout du moins à te persuader que tout finirait par s’arranger. Mais tu la contemples juste, perdue dans ses pensées, avant qu’elle ne finisse par rompre le silence et… te fasse remarquer qu’elle t’avait grillée en train de la regarder. « alors… dis moi franchement, t’as envie d’faire quoi. à part boire, et m’regarder comme si j’sortais d’un putain d’trip. »
Tu rigoles doucement, avant de resservir les deux verres, comme pour appuyer ton futur propos. « Bah je trouve que c’est déjà un planning bien chargé » tu réponds, mimant un air pensif. Mais au moment où tu allais faire glisser vers elle le shot qui lui était destiné, Tamsin se lève pour venir te rejoindre, et tu lui fais une place à tes côtés. Tu sens la caresse de ses cheveux sur ton épaule lorsque son corps frêle se laisse tomber au sol, et tu te tournes vers elle pour trinquer. Elle est à quelques centimètres de toi, ses yeux ancrés dans les tiens lorsque vous portez le breuvage à vos lèvres, mais une fois ta gorgée avalée tu ne peux t’empêcher d’esquisser une grimace de dégoût face au goût de l'alcool, te forçant à détourner les yeux. Tu mords rapidement dans un citron, l’acidité piquant la pointe de ta langue et soulageant ton palais. « Je suis clairement pas à ton niveau » tu t’esclaffes doucement, lui jetant un regard embarrassé.
Parce que la poupée blonde avait beau avoir l’apparence fragile, tu avais vite appris qu’elle n’en avait que l’air. Tu sentais bien que quelque chose clochait dans la facilité avec laquelle elle pouvait enchaîner les verres, et dans tous les paradis artificiels dans lesquels elle s’évadait. T’avais jamais voulu la brusquer à ce sujet, tu ne connais que trop bien le lourd poids des secrets et c’était à elle et uniquement à elle de faire le choix de s’en délester. Toi en attendant, tu faisais ce que vous saviez faire de mieux l’une avec l’autre, être là – hors du temps, et profiter de sa présence rassurante.
Elle se blottit contre toi, un bras autour de tes épaules, et tu reposes doucement ta tête sur la sienne, la touchant à peine. Tu sens les battements de ton cœur se détacher de ceux réguliers de la musique, quand soudainement l’étreinte se rompt, et qu’elle amène une cigarette vers ta bouche, que tu saisis du bout des lèvres. « je te l’allume ? » Tu hoches la tête, sans un mot, et tu vois son visage se concentrer le court instant avant que la flamme ne jaillisse, et embrase le tabac. Tu tires doucement une latte, avant de souffler la fumée sur le côté pour ne pas l’enfumer. T’étais pensive, et tout ce que tu avais consommé cet après-midi commençait à t’embrumer les pensées. « Tu sais Tamtam… je crois que c’est la première année de ma vie où je n’ai aucune envie de fêter mon anniversaire. » Tu relèves ta tête vers elle, mettant enfin des mots sur ce qui te tracassait depuis des jours. « Je sais pas j’ai… J’ai juste… l’impression de jouer un rôle dans ma propre vie et bordel, j’en ai marre. T’as jamais cette impression toi ? »

@tamsin wilson

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that shit that makes me feel like i'm invincible -- @cecilia rosewood

Le rêve qui se rapproche de la réalité, le rêve qui change de place, prend place éveillé dans cet océan qui les entoure, les mensonges et les secrets, qui les gardent sur cette île, celle de tous les méfaits, celle de tous les vices, celle de leur amitié qui n’a rien de normal, qui a tout de plaisante, qui sait se jouer de l’extraordinaire, quand elles ne sont que deux âmes perdues sur un rafiot, se contemplant les yeux dans les yeux pour se sentir aimer, aimer en retour. toi, en tout cas, l’amour a déjà frappé, le coup trop dur pour ton petit cœur tout amoché, t’as pas résisté, t’as laissé le divin plaisir devenir tes pensées quotidiennes, tandis que chaque toucher, chaque caresse, chaque regard, chaque rire devient paradis quand ils viennent d’elle. quand ils viennent d’elles. Comme deux amies qui ne savent se séparer, tamsin est un mensonge que cecilia cache, cecilia est la liberté dont a tant besoin tamsin. Et un fin sourire sur les lèvres de la lionne, quand elle entend son chaton parler de s’enivrer avant de rejoindre le domaine familial. « c’est pas con ! j’te vois bien arriver en titubant ! » rire taquin, sourire apaisant, quand elle revient et dépose ses trouvailles, alcool fort et citron, voix fluette et démons intérieurs qui viennent prendre le corps de la blonde pour le torturer de ces frissons, ceux qui la guettent, ceux qui la prennent, quand elle sent sur elle le regard de la promise qui n’est pas la sienne, son cœur qui rate un battement, quand les tremblements électriques passent par tout ses membres, lui donnent l’impression que le sourire de sa belle n’a aucun jumeau, une arme de choix, quand elle veut quelque chose, une arme qui fait défaillir le chaton qui se prend pour un lion, alors qu’elle lâche doucement « ça m’va. Une contre-proposition parfaite ! » tandis qu’elle attrape le verre poussé, qu’elle l’avale d’une traite, sent la brûlure dans sa gorge la libérer de ses maux, le temps d’un instant, le temps d’un glissement. L’impression que le feu dans son corps la libère des tourments de son âme. t’as besoin de ces flammes, celle qui consument ton enveloppe. T’as besoin de ces flammes, celles qui savent saccager ton âme. t’as besoin de ces flammes, cette brûlure plus forte que tes clopes. Qui te fait disparaître, qui oublie les problèmes, garde le seul visage qui t’importe dans un sourire empli de douceur. T’as plus qu’à la regarder pour que ta drogue dure, pour que tes pensées virevoltent, pour que tes rêves dansent avec ses mensonges. et qu’elle se laisse envahir par la musique de son palpitant.
Musique qui s’interrompt subitement quand sa bière se fait prendre, et en un éclat de rire elle s’exclame « hey ! » avant de lui tirer la langue, gamine et de lui dire « t’as d’la chance que ce soit ton anniversaire. Sinon, reine ou pas, j’te sauterais dessus pour ma bière. à la place, sa majesté peut m’resservir ? s’vous plait ? » moqueuse, elle ne s’en cache pas. tant que le rire qu’elle possède est partagé, elle ne s’arrête pas. compte bien la sentir se détendre, oublier ses problèmes, oublier ses études inexistantes, pour s’inventer une vie avec elle. parce que tamsin n’en a rien à faire des études, de cette vie. elle voit plus loin que cecilia, que ce que l’on voit d’elle, que ce que tout le monde pense savoir sur elle. elle voit plus loin, lit dans son âme, ouvre son cœur. la touche là où personne ne sait le faire. La connait d’une façon qui n’appartient qu’à elle. un moyen de consolation quand tu sais qu’elle est maquée, le fait que tu sois unique, bien plus que son compagnon.
Et un sourire de plus qui vient étirer les lippes du félin, quand elle surprend le regard de la fleur, quand elle se surprend à rougir face à la rose, tu mettras ça sur le compte de l’alcool, faudrait pas tout gâcher., alors qu’elle finit par lui répondre « c’est pas faux. Tu veux que j’pose ? ou que j’pose juste mes fesses près de toi ? » il n’y a même pas à attendre la réponse, elle se déplace rapidement, pour se trouver près de la seule lueur de sa vie, avant de laisser le shot descendre à nouveau dans sa gorge, la brûlure encore présente, et un rire taquin en voyant le citron passer les lèvres de sa belle. « va te falloir t’entrainer, mais t’inquiètes pas. j’pense qu’on pourra être fière, tout à l’heure, quand t’arriveras plus à compter jusqu’à deux. » elle éclate de rire. et il n’y a qu’avec elle que tu sais le faire. Laisser le rire envahir l’espace, laisser les malheurs sur le chemin pour ne te concentrer que sur elle. que sur le plaisir, le simple bonheur d’être à ses côtés, de pouvoir la sentir si près de toi. mais plus que tout, c’est sa reine. Surtout en cet instant. Alors pour la suivre, la blonde laisse l’acide citrique passer ses lèvres tout en grimaçant, sensible aux citrons, avant de passer son bras autour d’elle, de la garder, de la chérir. Tête contre tête, deux qui ne font plus qu’une, alors qu’elle lui allume la cigarette, avant de s’amuser à la lui emprunter pour tirer une taffe avec elle. partager ce qui touche ses lippes, comme un privilège, avant de la lui rendre en un soupir. De l’observer encore et encore, se perdant dans son regard quand elle entend le brin de sa voix briser une partie de son cœur. « alors ne le fête pas… arrête toi là… t’as pas besoin d’avoir vingt-deux ans, reste sur tes vingt-et-uns. » une plaisanterie pour l’aider, parce que la voir si triste ne fait que serrer son palpitant. Mais en l’entendant elle comprend tout, elle vit la même chose depuis si longtemps. « si… souvent… et j’ai pas encore compris comment ne plus la ressentir, cette impression… mais faut pas que ça te mine… essaie juste de te retrouver… » des conseils difficiles à donner, quand elle-même ne sait se trouver, se retrouver, se reconnaître. Poupée sous l’égide paternelle, elle se doit de s’offrir, se donner. Elle ne peut pas faire autrement, a fui sa propre vie pour ne plus avoir à jouer son rôle. « j’aimerais dire ‘ou de t’oublier’, mais c’est mal… moi j’me perds déjà bien assez… je ne veux pas te voir faire la même chose… mais… ça peut te sembler fou, mais… au pire… enfuis toi ? ouvre en grand les portes de ton cœur, regarde en toi… il y a peut-être des millions d’étoiles et de vœux, mais le tien existe, tu dois juste le trouver… et un jour, je suis persuadée que tu ne joueras plus aucun rôle, tu ne feras que vivre la vie que tu auras choisie… » âme de poétesse qui oublie que ses écrits sont plus noirs que jamais, qui sais rêver d’espoir quand elle est à ses côtés.
Parce que ses étoiles à elle, se trouvent dans les yeux de sa belle.

(c) calaveras.

» ariel/ i need a new angel.
» angel with a shotgun (gabriel)
» her angel eyes saw the good in many devils (rosaline)
» the heart never lies
» listen to your heart (lyameline #1)