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l'histoire du forum Comme sur chaque forum, nous voulons vous parler de la création du forum, alors voici les informations importantes. 14.03.2020 début de la construction du forum par Spellman, Lou et installation du design d'ouverture. 15.03.2020 arrivée de Sheepirl, Matti au sein du staff. 18.03.2020 ouverture officielle du forum, bienvenue à vous dans l'aventure, faites comme chez vous et surtout, amusez-vous bien. 27.03.2020 arrivée de Portgas, Léa au sein du staff.09.05.2020 installation de la troisième version, réalisée par Poppies.

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 · un poco de folclor con música electrónica.

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Sera Castaglio
Sera Castaglio
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date d'emménagement : 31/03/2020
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MessageSujet: · un poco de folclor con música electrónica.   · un poco de folclor con música electrónica. EmptyMar 12 Mai - 20:38

Treize heure quinze. Elle avale l’asphalte à une vitesse probablement plus qu’illégale. Mais elle est en retard et Sera n’a jamais été du genre conductrice civilisée. Ses cours l’ont épuisée. Pourtant, elle n’en a donné que deux. Mais deux cours d’espagnol, un vendredi matin, avec des adolescents de seize ans, c’est très certainement équivalent à un accouchement de vingt-quatre heures, sans péridurale. Et Sera sait, très bien, de quoi il s’agit. Elle klaxonne, a loisir, s’époumone en italien sur les automobilistes qui lui rendent le trajet plus long. Habitude, prise à sa mère, qui le faisait, elle aussi, très bien. A l’accoutumée, Sera ne se serait pas pressée. Valentina n’en veut très certainement plus à sa mère de la faire attendre à l’école pendant plusieurs dizaines de minutes. Elle en profite pour jouer avec ses amies, alors que sa mère se débat avec la préparation de ses cours. Maudits élèves. Maudits programme. On enseigne une langue en parlant, en vivant, pas sur une tablette. Sera peste, de plus belle. Elle sait très bien le faire. Quand elle arrive devant l’école, la cloche n’a pas encore sonné. Elle pousse un soupir de soulagement. Elle sera à l’heure. Aucun rendez-vous galant en tête. Elle doit déposer Valentina chez son frère. Opérer un échange avec celui-ci. Sa nièce contre leur sœur. Sera a promis à Melia de l’accompagner à San José pour une exposition très privée. Un échange, intimiste, avec un artiste qui la fascine. Apparemment. Sera n’y connaît pas grand-chose, mais elle se prête volontiers à l’exercice. Elle apprécie de plus en plus passer du temps avec sa sœur. Elles n’ont pas toujours de quoi échanger. Mais cela suffit. Se voir, se sourire, passer du temps ensemble. Sera vérifie l’heure fébrilement. Valentina se jette sur sa mère alors qu’elle a encore le nez collé à son écran. — Mommy, there’s a new kid in my class Sera soulève l’enfant aux boucles brunes, glisse un baiser sur l'une de ses joues rosies. — How, this is nice honey, what’s his name ? La gamine, écarlate, sourit de plus belle. — Tino ? Tygo ? Thiago ! Dans un mélange d’accents, entre anglais et italien. Elle semble se désintéresser très vite de l’information qu’elle vient de donner à sa mère, qui la repose sur le sol et salue de la main ses quelques connaissances parmi les parents d’élèves. — Mommy why are you here so early ? Sera glisse une main dans les boucles de Valentina, qu’elle prend toujours un grand plaisir à coiffer. Elle les a prises des Bianchi, ces boucles soyeuses, qu’elle jalousait à Sandro. — Aunt Melia and I are going to San Jose this afternoon, so you’re gonna stay with uncle Lyam until we come back for dinner, my love. La mine de la gamine s’assombrit légèrement. — Ok… Ok, but... De nouveau, un sourire espiègle s’affiche sur le visage de Valentina. — Riley invited me for a playdate, tomorrow, can I go mommy ? Sera se reconnaît beaucoup, dans les traits de sa fille lorsqu’elle la regarde, avec insistance, dans le seul but de l’amadouer. — Vale mi amor, podras ir a su playdate pero sólo si me le preguntas en español y en italiano.. La gamine s’exécute immédiatement, sans le moindre accent américaine. L’accord est passé. Sera s’apprête à partir, lorsque ses oreilles s’attardent sur une conversation plutôt tendue, à quelques mètres de là. Une jeune femme, de dos, qui s’exprime dans un espagnol parfait, et qui semble plutôt contrariée. Ce n’est pas si rare, dans la baie de Monterey, particulièrement onéreuse. Beaucoup de latinos viennent y travailler, soit dans la technologie, soit dans le service à la personne. Mais celle-ci ne semble travailler ni dans l’un, ni dans l’autre.
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Cece Peralta
Cece Peralta
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MessageSujet: Re: · un poco de folclor con música electrónica.   · un poco de folclor con música electrónica. EmptySam 16 Mai - 17:35


Aller chercher son fiston à la sortie de l'école, récupérer en personne la chair de sa chair qui sort le plus souvent en courant de la cour de récréation qui n'est plus qu'un vaste espace à traverser avant de se faire recouvrir d'amour pour un retour au bercail ensuite, Celeste n'y a jamais manqué à ce genre d'obligation. Mère solitaire par les circonstances du travail du père volontairement exclu du cercle familial restreint à eux-deux, l'argentine et son fils espagnol au même sang font la paire gagnante dès les pieds posés hors de l'enceinte de l'école. Mais aujourd'hui la fin des classes ne ressemble pas aux autres, et Thiago se fait désirer par sa mère qui le cherche dans le petit attroupement déjà présent autour du portail donnant accès sur la rue. Son regard se perd dans les petites têtes, ce serait bien la première fois qu'elle ne le remarque pas rapidement pour ne plus le quitter des yeux jusqu'à ce qu'elle l'ait couvert de baisers pour leurs retrouvailles. Aucune précipitation dans le chef du plus bel enfant de l'univers qui avance au pas aux côtés d'un homme et une femme. Un autre garçon marche au même rythme tenu à l'épaule par la main de la maîtresse qui les escorte jusque nous les adultes accrochés à la partie métallique qui s'ouvre sur la cour. Là aussi deux sexes opposés sont suspendus à la situation qui ne ressemble pas à leur progéniture d'être aussi lents à quitter le bâtiment. A une poignée de mètres de distance, la séparation s'efface à la vitesse de l'éclair. Le binôme à l'extérieur a compris que quelque chose s'était passé et qu'une explication va suivre aussitôt que tout le monde sera à portée de bras pour opérer aux salutations avisées. Miss Perlalta, we have registered a disciplinary case for Thiago. His classmate Kieran reported us your son has stolen bills from his wallet. L'argent, il avait ça dans les gênes de s'y intéresser. Là où il n'avait pas choisi la facilité, c'est qu'à leur âge, les jeunes en transportent pas avec des centaines de dollars en poche mais que quelques billets pour payer les éventuels frais liés à la cantine ou aux distributeurs automatiques de sodas et bonbons. Le père à un mètre de Celeste évidemment s'offusque et manque de déraper dans son langage que Celeste tente de contenir en le fixant droit dans les yeux sans défaillir, sérieuse. Tout en calme, elle se penche sur la perle de sa vie, un pincement au coeur d'apprendre qu'il n'a pas pu faire ça discrètement sans histoire superflue. Dimelo, cuanto has robado a su companero ? Le garçonnet baisse la tête et adopte une moue expressive de sa gêne sur son visage. Il lui est difficile de garder la fierté quand il est malmené par le discours de sa mère qui n'insiste pas plus qu'une leçon de morale. Tu actitud esta equivocado. Un poco respecto, por favor, Thiago. La voix baisse d'un ton, et les bras de Celeste viennent entourer son fils pour lui glisser dans un souffle vaporeux au creux le plus secret de l'oreille Digame la verdad, entro tu y yo. Une respiration fluette laisse s'échapper une réponse qu'eux seuls connaissent à présent. La femme déplie ses jambes pour se redresser et se retourner vers le responsable de section scolaire ainsi que l'enfant accusateur et son père. Pinçant d'une main le haut de son chemisier comme pour s'assurer qu'il soit parfaitement boutonné et se donner un air plus autoritaire, Celeste explique le malentendu qui doit subsister entre deux enfants pour qui les chamailleries à base de rien son courantes. My son has never lied, I am gaving him the best education to behave and I am sorry if he stole two dollars from Kieran. He also feels sorry but has difficulties to say it because he thought Kieran accepted that he took the bills to go for snacks. He only took two dollars and had no time to say that he would give him back tomorrow. Apparemment, il y aurait plus que deux pauvres dollars dans la manipulation, ce que Celeste passe sous silence devant le constat que le père de l'autre enfant subit la conversation et qu'elle peut prendre avantage à n'importe quel moment si elle joue ses bonnes cartes. Elle se saisit de son porte-feuille, en sort un billet de cent dollars qu'elle tend à l'homme en guise d'excuses. Le montant est astronomiquement supérieur à la perte que son fils a subi dans la journée, ce qui ne manque pas de surprendre également les enseignants. S'il accepte, il passera pour un profiteur et c'est tout le dilemme sur lequel compte le brune pour le voir refuser. Au pire elle aura lâché 100 dollars et n'y verra pas de différence à la fin du mois. Ce qu'il fait, les mains en croix qui repoussent le billet vers sa propriétaire, est tout ce qu'avait vu Celeste. Bingo, le tour est joué. Les excuses pour la forme permettent à nos deux complices de quitter la scène avec dignité. La densité se fait moindre à quelques duos familiaux près, quand Celeste rompt le silence : Que quieres comprar con el dinero de este bastardo ? Le sourire partagé, elle n'attend pas particulièrement de réponse mais souhaite avant tout voir Thiago retrouver un éclat d'enfant faussement innocent, d'une frimousse qu'elle adore contempler encore et encore. Comme une enfant elle-même qui a réussi son coup, son regard croise un visage aux traits ensoleillés. Son sourire s'élargit, frisson que cette femme comprenne l'espagnol. Celeste prie uniquement que la petite fille au bout des doigts de cette soeur de faciès n'ait pas saisi ses derniers propos.
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Sera Castaglio
Sera Castaglio
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MessageSujet: Re: · un poco de folclor con música electrónica.   · un poco de folclor con música electrónica. EmptySam 16 Mai - 20:25

Sur le petit cœur battant la chamade de Valentina, Sera pourrait sentir, sans même la toucher, l’alliance, qui a longtemps orné son annulaire gauche. Ils avaient à peine une vingtaine d’années. Et Sera n’était sure de rien. De lui, oui, elle l’était. Parce qu’il était sa constante. Et qu’elle n’avait pas à réfléchir, il était là, il l’aimait. Ils s’aimaient. Enfin ça, c’est ce que tous croyaient. Eux les premiers. Quand son regard se posait sur lui, elle ressentait le sentiment étrange d’une lassitude dévorante. Ni courants électriques, ni palpitations infernales. Il était cette constante dont Sera ne pouvait se passer. Pourquoi en aurait-il été autrement ? Ces courants, Sera a appris, avec le temps, qu’elle ne les connaîtrait très certainement jamais. Il y avait eu Valentina, qui avait été un électrochoc. Un orage violent. Un torrent de ces sensations inconnues. Et il y avait eu le vide de toutes ces pertes. Ses parents, sa belle-sœur et sa nièce. Son beau-frère et l’enfant à naître d’Amélia. Sera s’était faite à cette idée sordide que tout serait toujours constant. Comme un encéphalogramme plat, aux extrémités infinies. Un vide sensoriel comme celui, qui s’était emparée d’elle, à cet instant, ou d’autres pleurent à torrents. Un échange d’alliances, sans valeur. La joie de voir leurs deux familles réunies avaient suffit pour rendre le jour heureux. Pas exaltant. Et Sera s’en était contentée. Car Sera se contentaient de tout. Plus maintenant. Elle sent à présent toute l’électricité du monde se nouer dans le creux de sa poitrine. Un puissant feu dans ce regard. Puis le néant. Sera implore son cerveau de lui rendre l’accès à ses sens. Petit à petit, elle sent, dans sa main, le toucher délicat de doigts d’enfant. — Mamma. Are you okay ? Sera hoche la tête, le souffle coupé. La gorge sèche. Elle penche son visage vers l’enfant, qui lui adresse un regard interrogateur. Elles se protègent. Parce qu’elles sont seules, à deux. Et Sera lui donnerait tout. Toujours. Et des mensonges, beaucoup de mensonges. Sur son état, sur celui de leurs proches, dont Valentina s’inquiète beaucoup. Sur des choses et d’autres qui ne devraient pas préoccuper une enfant de six ans. Elle ment, pour la protéger de cette malédiction à laquelle elle ne croit pourtant pas. Mais les faits sont tels, qu’elles sont seules, et qu’elles ont déjà perdu. Beaucoup. — Yes honey. Sera répond dans un souffle. Ses cordes vocales s’amusent de la sentir forcer sur cette voix pourtant ferme et haute, à l’accoutumée. La gamine accepte la réponse de sa mère. Elle est soupçonneuse. Elle sait. Elle sent, comme un animal, les émotions de celle dont elle s’est extraite, non sans mal. Sans pouvoir interpréter ce trouble. Elle hausse les épaules. Son regard d’enfant se perd déjà dans la foule, à la recherche des visages familiers qui peuplent ses journées. Elle il se fixe, sur l’incendie, qui fait rage à quelques mètres. — See mommy ! That’s Thiago ! Avant de se perdre, de nouveau, Sera s’attarde sur le visage de l’enfant. Fils de d’Aphrodite, probablement. — Ok honey, we’re gonna leave now, because aunt Melia is waiting for... Elle est sur le point de se tourner, vers le parking, lorsqu’elle l’entend. — Que quieres comprar con el dinero de este bastardo ? Là, son sang se glace. Et le tonnerre gronde, de nouveau. Il est différent. Car de sa colère, elle a toujours eu le contrôle. Elle sent, sans même le voir, le visage de sa fille se décomposer. Cette langue aux courbes qu’elle connaît si bien, réservée aux mots doux qu’elles échangent, à mi-voix, lorsqu’il est l’heure, pour la gamine de rejoindre les bras de Morphée. — Mommy why did she say that ? Et dans le regard qu’elle lance à présent à sa mère, Sera reconnaît toute l’innocence de l’enfance. — She used some very rude words honey and you shouldn’t ever use them… Sera gronde et élève sa voix, pour se faire attendre de tous ceux et surtout celles qui les entourent sur ce bitume décoré de dessins d’enfants. Elle se retourne, cette fois dans un mouvement compact et tout se corps se concentre sur la puissance de son ton qui déclare. — Estás frente a una escuela, señora. Elle se fait tranchante. Dure et ferme. Telle l’enseignant qu’elle est. Celle qui ne tolère pas ces mots, ni dans ses cours, ni ailleurs. Elle ne saurait dire pourquoi. Son cœur sait. Il connaît toute l’histoire de sa mère, celle des coups et des insultes. Des larmes, qu’elle versait encore, alors qu’elles étaient, ensemble, en Californie, loin de lui. En sécurité. Les mots de Sera s’accompagnent, une fois n’est pas coutume, d’une mine qu’elle ne réserve habituellement qu’aux malheureux qui osent l’affronter sur l’asphalte chaud de la nationale qu’elle avale chaque matin à vive allure. Et Sera n’en a pas encore fini. Elle ajoute, sur le même ton. — Hay niños aqui, como su hijo. Enfant qu’elle désigne vaguement de l’index. Elle frappe. Incontrôlable. De cette haine qu’elle ne s’expliquera pas. Mais Sera est désormais faite ainsi. Un rien l’agace, lui électrise les nerfs. Et Sera déteste perdre. Perdre le contrôle, perdre le jeu malsain auquel elle s’adonne parfois. Elle teste les limites. Se montre qu’elle est plus forte que tout. Qu’elle pourrait, si quoi que ce soit arrivait, faire face, protéger sa fille, contre n’importe quoi. Contre la violence des coups et des mots. Suffoquant à la seule idée qu’on puisse la lui enlever, elle aussi. Incapable de se contenter de ce bonheur, quand tout et plus encore a été pris aux siens. Incapable de se satisfaire d’avoir échapper au jeu cruel du destin. Le visage de la jeune femme se retourne vers Valentina. Habituée aux coups de sang de sa mère, dont elle n’a jamais fait les frais. Jamais ceux qu’elle aime, ceux qu’elle connaît. Jamais Valentina, Lyam ou Melia. Mais tous les autres, volontiers, s’ils se mettaient en travers de leur duo. Les yeux de la gamine apaisent momentanément la colère de Sera, qui pourrait partir sans faire d’avantage d’esclandre, si elle n’avait pas, avec le temps, pris goût à ces joutes d’égo qu’elle gagne immanquablement.

@Cece Peralta · un poco de folclor con música electrónica. 1287042687
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