bring on the carbs. (will)

william paige
ft. chris evans // captainsamerica@tumblr.

"i think you can learn a lot about someone
watching how they build a bagel."

identification complète. william alexander paige, certains se risquent à le surnommer bill ou willy, ce qu’il n’affectionne pas particulièrement. il préfère qu'on l'appelle par son prénom, mais si on doit le surnommer, il préfère encore will à tous ces autres diminutifs ridicules. âge et date de naissance. Trente-sept ans qu’il a vu le jour maintenant, à quelques jours seulement de Noël. Maman se souvient de peu de choses, elle qui se tordait de douleur sur la banquette arrière de la voiture, mais papa s’amuse à raconter l’histoire de sa naissance, les routes glissantes, les trois feux rouges qu’il a grillé, la police qui l’a intercepté, puis escorté par la suite. Toute une histoire. lieu de naissance. Harvard à quelques pas de la maison, certains des plus grands esprits dans sa cour, c’est à Cambridge, au Massachussetts qu’il a vu le jour. job ou études. L’écriture qui n’était qu’un exutoire, qu'une façon de s'échapper du monde qui l'entourait. Ce n'était pas là son premier choix, mais il a fini par en faire un métier, lui qui est maintenant critique culinaire pour le magazine Bon Appetit. situation familiale. La fratrie paige est sans doute immense selon les standards actuels. Rares sont les familles qui comptent cinq enfants de nos jours. Certaines langues sales diront qu’au moins un d’entre eux n’était pas désiré, mais les parents Paige, toujours aussi amoureux qu’ils purent l’être à l’adolescence, ont toujours dit que chacun de leurs enfants faisait parti des plans, que cette grande famille, elle était voulue. Les enfants eux, vous diront qu’ils n’ont toujours ressenti que de l’amour de la part de leur parents. situation financière. William gagne bien sa vie. En plus d’avoir un toit sur la tête, de la nourriture sur la table et tout ce qui est essentiel à sa survie, il est des chanceux qui peuvent se permettre quelques folies… bien qu’il sache rester raisonnable, concervant un montant en banque pour les jours plus difficiles, s’ils arriveront un jour. statut civil. Divorcé, n’y cherchez pourtant pas un grand drame, une trahison quelconque. Vous ne trouverez pas. Comme c’est le cas pour plusieurs couples, leur amour s’est essoufflé, tout simplement. C’est d’un commun accord qu’ils ont signés les papiers, se sont séparés les biens, un divorce à l’amiable. orientation sexuelle Will n’a toujours été attiré que par les femmes. Jamais son regard ne s’est empli de désir pour un autre homme et, il le sait, jamais ça n’arrivera. groupe. a new start

qualités. ordonné, poli, juste, taquin, honnête, curieux, patient, attentionné, romantique inavoué, dévoué à sa famille, ponctuel, apprécie les bonnes choses, attentif, minutieux.
défauts. critique (il faut bien, il en a fait son métier), autoritaire, un brin prétentieux, impulsif qui tente de se contrôler, aventurier, pas très enclin aux démonstration d'affection en public (que ce soit un défaut ou une qualité, à vous d'en juger), perfectionniste.

it's all about you
i. Une grande famille que sont les Paige. Cinq enfants, ç'a créé bien des maux de tête aux parents. Les vêtements se sont passés de génération en génération - Will se compte chanceux d'avoir été le deuxième sur ce plan, les disputes pour un oui ou pour un non étaient fréquentes, le manque de vie privée sans doute le plus grand désavantage d'être aussi nombreux, mais qu'importe ce que l'on peut dire de négatif sur le fait d'être une aussi grande famille, Will vous dira qu'il ne l'échangerait pour rien au monde. ii. Issu d'une famille de musiciens, il était inévitable que Will se lance à la conquête d'une quelconque forme d'art. Si ses frères et ses soeurs ont plutôt choisis les arts visuels et la peinture, c'est une plume à la main que William paufine le sien. Poèmes, chansons, textes tantôt poignants et dénonciateurs d'une réalité que beaucoup nient, tantôt doux et romantiques afin de conquérir le coeur d'une femme, il ne se limite pas qu'à une seule forme d'écrits. iii. Devenu père il y a neuf ans maintenant, il a pourtant peu vu son fils au cours des deux dernières années. Avant que le divorce soit annoncé, Will et sa femme ont fait le choix qu'il reste avec sa mère, histoire de ne pas trop bousculer son existence. Si Will n'a pas vraiment cherché à débattre sa cause, c'est qu'il savait que le déménagement et le changement d'environnement imposerait à son fils un stress immense. Il savait également qu'il serait difficile à son âge de se séparer de ses amis. Il ne voulait pas lui imposé tout ça. Il a donc du se satisfaire de quelques visites ici et là, d'appels vidéos surtout. Will s'est toujours fait un point d'honneur d'être en ville le jour de l'anniversaire de son fils, dévouant une de ses semaines de vacances à cette occasion. iv. Si le divorce s'est réglé à l'amiable, qu'aucune dispute n'a éclaté au cours du processus, il fut pourtant difficile pour Will d'accepter l'échec de son mariage. Il n'en parle d'ailleurs jamais en ces termes. Ils ont eu une belle histoire et garde de magnifiques souvenirs en mémoire. Il s'imaginait pourtant vivre une de ces histoires qui durent toujours. Il lui a bien fallu se rendre à l'évidence que cette histoire-là n'était pas la bonne. Ses amis ont bien tentés de lui remonter le moral, de lui changer les idées et de l'inciter à rencontrer d'autres femmes afin de passer à autre chose, mais il ne s'est jamais réellement senti prêt, jusqu'à tout récemment. Ça lui est tombé dessus comme une épiphanie, une réalisation soudaine, en pleine journée, qu'il ne s'accrochait plus aux souvenirs d'une relation passée. Comme un poids soulevé de ses épaules, la démarche un peu plus légères, le dos plus droit, l'air plus confiant soudainement. v. Son métier lui a permis d'être en contact avec les grands de l'industrie de la restauration. Au fil des années, Will s'est fait un nom et est un critique assez respecté dans le milieu. Cette notoriété lui monte parfois à la tête - qui n'aime pas voir ses écrits publiés dans d'importants magazines culinaires - mais il compense ses élans de prétention en s'associant avec divers restaurants et divers chefs pour permettre de distribuer des repas de qualité à des gens qui en ont besoin. Une portion de son argent mise en banque sert d'ailleurs à ces fins. Si cette initiative se déroule tout au long de l'année, uen grande partie des repas distribués le sont pendant le temps des fêtes. Will croit que personne ne devrait manquer de nourriture, encore moins en période de réjouissance. Il essaie d'apporter ainsi un baume pour ces familles, qu'ils puissent se délester d'une préoccupation et penser un peu plus à leur famille. Il ne le fait pas pour la reconnaissance, loin de là, mais il ne niera pas que ça lui fait toujours chaud au coeur lorsqu'on le remercie pour son aide. vi. Qualifié de plaisir coupable pendant des années, Will n'a maintenant plus peur de le clamer haut et fort, il adore les comédies musicales. Il faut dire qu'il a eu la chance d'en voir quelques unes en grandissant, avec l'American Repertory Theatre presque dans sa cour. La chance de voir les premières itérations d'une pièce avant qu'elle ne se retrouve sur les planches de Broadway a toujours fasciné Will, qui se permettait, de temps à autre, un voyage à New York, là ou il passait la plupart de ses soirées assis dans un théâtre à regarder les artistes laisser tout ce qu'ils avaient sur la scène, se régalant de voir des pièces qu'il avait vu quelques mois plus tôt chez lui dans un théâtre relativement petit, analysant les différences entre la première itération et la version finale. vii. Grand fan de baseball, l'allégence de Will se trouve avec les Red Sox de Boston. Il se souvient encore des moments ou toute la famille était réuniq devant le téléviseur les jours de match, dans des t-shirts identiques, à gueuler plus contre une mauvaise décision de l'arbitre ou à encourager son joueur préféré à se rendre au marbre. Si on essaie de le convertir temporairement en fan des Giants, Will s'y refuse catégoriquement. viii. S'il est un excellent cuisinier et qu'il pourrait, pour son propre plaisir personnel, se cuisiner d'excellents plats, il privilégie plutôt la simplicité lorsqu'il se retrouve dans sa propre cuisine. Plus souvent qu'autrement, vous le retrouverez à faire une quelconque variation d'un plat de pâtes en y ajoutant sa propre touche. C'est son go-to lorsqu'il ne sait pas vraiment quoi cuisiner ou qu'il n'a tout simplement pas l'envie de s'atteler à la préparation d'un plat plus complexe. ix. S'il n'est pas friand de junk food, Will se laisse pourtant tenter par un burger de chez in'n'out chaque fois qu'il rend visite à son fils. C'est le classique. Qu'importe ce qu'ils font, à un moment ou à un autre, ils se retrouvent inévitablement dans ce restaurant. Ce n'est certes pas de la grande gastronomie et s'il devait en faire une critique, elle ne serait pas des plus flatteuse, mais parfois la compagnie que l'on a rend le repas plus agréable. (Il rêve quand même du jour ou il visitera le Canada et pourra manger une poutine, c'est sur sa liste de choses à accomplir dans sa vie.) x. Le voyage est partie intégrante de la vie de Will. Il est d'ailleurs plus facile et rapide pour lui de compter les états qu'il n'a pas encore visité que ceux dans lesquels il s'est arrêté. Il a également visité la France et l'Espagne pour des capsules internationales, l'Allemagne et l'Italie étant deux pays qu'il désire découvrir, mais qu'il n'a pas encore eu la chance de visiter. Un jour peut-être.

(mama it’s amazing what baking can do)
Il s’en souvient comme si c’était hier, Will, de ces samedi après-midi passés à regarder maman faire la cuisine, à tenter de l’aider pour, au final, terminer avec plus de farine sur lui qu’il n’y en avait dans le bol. À manger la pâte à biscuit crue lorsque maman ne regardait pas. Elle savait, évidemment, mais ne disait pourtant jamais rien. Les autres enfants de la famille Paige, quant à eux, s’amusaient à l’extérieur à jouer à la guerre, aux pirates, ou dieu sait quoi, mais Will, que ce soit par gloutonnerie, par curiosité ou par intérêt, préférait se tenir debout sur la chaise posée tout juste à côté de l’endroit ou se tenait sa mère plutôt que de se tenir debout sur la branche d’un arbre. Peut-être aussi que c'était parce qu'il l'aimait d'un amour si fort, sa mère, qu'il préférait sa compagnie à celle de son père. Ce n'était pas qu'il n'aimait pas son paternel, loin de là. Il aimait bien regarder les matchs de baseball à la télé avec lui - et le reste de la famille, il aimait ces journées ou c'était lui qui était en charge et qu'il s'assurait de tous leur acheter une glace s'ils sortaient de la maison. Il aimait l'écouter gratter les cordes de sa guitare, essayer de faire de même par la suite sur cette guitare trop grande. Pourtant, avec maman, il avait cette complicité indéniable, ce lien un peu plus fort. « Careful, William. » Qu’elle lui dit alors qu’il commença à mélanger les ingrédients qui formeraient la pâte pour la tarte que maman préparait. Elle se plaça derrière lui, posa ses mains sur les siennes, stabilisant ainsi le bol et lui donnant d’un coup plus de force pour mélanger. Ses enseignants disaient souvent de lui qu’il avait la tête dans les nuages et qu’il semblait incapable de se concentrer et pourtant, lorsqu’il se retrouvait en cuisine, son attention n’était jamais ailleurs. Toujours il écoutait les sages paroles de sa mère. Toujours il parvenait à suivre les étapes sans en oublier une ou sans faire d’erreur. En cuisine, Will était un véritable élève modèle. C'est sans doute pendant ces années formatrices qu'a germé l'idée d'étudier l'art culinaire.

(can I keep my cool despite the urge to fall apart)
Impossible d’oublier ce jour. Il se souvient encore de la femme qui est apparue dans le cadre de la porte, du tailleur bleu marin qu’elle portait, du chignon qui trônait sur sa tête. De la voix avec laquelle elle a prononcé son nom avant de demander qu’il la suive. De ses talons qui claquaient sur le plancher, écho qui résonnait jusque dans sa poitrine. Le cœur battant la chamade, il posa son regard sur la petite plaque posée juste à côté de la porte. Le bureau du directeur. Il n’avait jamais été un mauvais élève, Will. Il avait même réussi ses cours haut là main jusqu’à présent. Certes, les frais de scolarité pour une école aussi réputée étaient élevés, mais ils avaient réussi à amasser les fonds nécessaire et Will avait une bourse. Ce n’était donc pas une question d’argent. De toute façon, on n’aurait pas attendu en plein milieu d’un semestre pour discuter de ce sujet avec lui. Prenant une grande inspiration, tentant en vain de cesser sa tête de tourner, il posa finalement sa main sur la poignée, qu’il tourna avant de pousser la porte et de finalement entrer dans le bureau – beaucoup plus petit que ce qu’il imaginait – du directeur. « William Paige? » Il se contenta de hocher la tête, incapable de faire plus. « Please sit. » Il s’exécuta, remerciant presque la chaise de lui venir en aide parce qu’il ne savait pas combien de temps ses jambes allaient encore tenir. « Your father is on the phone. » Dit-il simplement. « I’ll leave you a moment. » Prenant le combiné d’une main tremblante, Will le porta à son oreille. « Dad? » Il retint son souffle. « Hey son. » Il pouvait l’entendre dans sa voix, elle qui semblait éteinte. « What’s going on? » Sans doute que son père pouvait décelé toute l’anxiété du monde dans sa voix. « Your mom… » Il n’avait pas besoin d’en dire plus que déjà les larmes coulaient, silencieuses sur ses joues. « She’s been sick for some time now. And before you blame me for not telling you, it was her choice. She thought she’d get better and didn’t want to bother you. » Un faible rire s’échappa d’entre les lèvres de Will. « Typical. » Une seconde de silence avant que son père ne reprenne la parole. « But things got worse and the doctors said that there’s not much they can do for her other than alleviate her pain and make her as comfortable as possible. » Il essaya de répondre, de dire quelque chose, mes les mots semblaient coincés au fond de sa gorge, incapable de sortir. « I’ll take the next flight home. » Qu’il finit par déclarer, une décision sans appel. Il raccrocha finalement le combiné avant d’aller ouvrir la porte du bureau. « Before talking to you, your father told me about the situation. We understand the situation and will give you the time away you need. If you want to take the rest of the semester off and come back later, it’s alright. We can accomodate that. » Le corps encore tremblant, les joues encore humides, les larmes perlant encore au coin de ses yeux. « Can I get back to you with the answer a bit later? I just… I don’t think I can make that decision right now. » Un hochement de tête et voilà que William était sorti du bureau, en route vers les dortoirs, prêt à ranger sa vie dans ses valises et rentrer chez lui revoir sa mère. En espérant qu’il n’arrive pas trop tard.

(there are moments that the words don't reach)
« William, it’s principal Jones. I’m cal-. » Il ne prit même pas la peine d’écouter qu’il supprima le message. Il savait qu’on attendait une réponse de sa part, mais il n’avait pas envie de discuter. Il savait, on lui demanderait comment il allait, comment il vivait son deuil. Comment faire comprendre aux gens qu’il avait l’impression qu’on lui avait enlevé une partie de lui? Comment leur dire qu’il avait depuis perdu toute motivation pour quoi que ce soit? Papa lui avait dit que d’écrire pouvait lui servir d’exutoire, que ça pourrait l’aider à extérioriser ses sentiments. « I know you, you’re just like me. Not the type to talk about the way you’re feeling or show it. » Sur ce point, il avait raison. « And I know how much you loved her. » Il vint s’asseoir sur le lit de son fils. « But you can’t hide here forever, you know? You gotta live again. » Toujours caché sous sa couette, Will secoua la tête quand bien même son père ne pouvait pas le voir. « What’s the point? » Il entendit son paternel soupirer avant de tirer un peu sur la couverture pour pouvoir, au moins, voir le visage de son fils. « You know that’s not what she would’ve wanted for you. » Ça lui faisait mal d’entendre ces mots, Will, comme si on s’amusait à tourner le couteau qu’il avait de planté dans le cœur. « Well, she’s not here anymore so whatever. » Et il se couvrit la tête à nouveau. « Don’t you think that honoring her memory by doing what you both loved is the best things to do? » Ce fut au tour de Will de soupirer avant d’émerger de sous la couette. « It’s just… it’s so hard without her, dad. The fun of cooking was doing it with her. I enjoyed school cause I could come back and teach her what I learned. We could try stuff together. But now… » Il laissa ses mots en suspens, mais le message était clair. « Why don’t you find something else do to then? » Que son père demanda. En vérité, William ne savait plus vraiment quoi faire. Il avait l’impression d’avoir perdu toutes ses options, tous ses repères. Qu’aimait-il à présent? Que voulait-il faire de sa vie? C’était comme un retour à la case départ et ça aussi, c’était douloureux. « I don’t know. » Sa seule certitude en ce moment. « Maybe you should try some stuff, experiment, live a little and you’ll soon figure it out. » Sans réponde se la part de son fils, il ajouta, « All I’m asking is that you try, alright? » Will hocha la tête. « Alright. » Et c’est ainsi que trois semaines plus tard, il créait un blog culinaire, sa façon de lui rendre hommage, à sa défunte mère. De mettre à profit ce qu’il avait appris. Il ne retournerait pas à l’école, il en était certain, mais il avait peut-être trouvé sa voie. William Paige, food critic.

(i'll walk beside you, love any way the wind blows)
« Nervous?» Lui avait demandé son grand frère, appuyé contre le cadre de la porte de la salle de bain tandis que Will enfilait sa chemise. « Not at all. » Qu’il répondit, le trémolo pourtant perceptible dans sa voix. « You know, it’s completely normal to be nervous. After all, you’re about to live one of the biggest moment of your life. The woman you’ll say yes to today is the one you’ll be spending the rest of your life with. That’s quite a good reason to be nervous if you want my opinion. » William ne put s’empêcher de rire. « It’s probably stupid but I’m just scared she’ll stand in front of me and realize she’s maing a mistake, that she could be with someone much better than me. » Il avait toujours cette façade d’homme ultra confiant, Will, mais au fond, il doutait de tellement de choses. « You know, she probably would’ve left ou already if she had any doubt. She would’ve had plenty of time before the wedding. » Il était vrai que leur relation durait depuis cinq ans maintenant, qu’ils vivaient ensemble depuis trois et qu’ils prévoyaient fonder une famille dans les années à venir, si la vie leur accordait cette chance évidemment. Alors, des raisons pour fuir, elle en aurait eu plus que de raison et aurait sans aucun doute probablement déjà pris la poudre d’escampette si elle avait eu un quelconque doute sur leur couple. Un dernier bouton à attacher, et Will noua sa cravate. Un véritable désastre au premier essai, si bien que son père se décida à intervenir. « Let me take care of that or else you’ll miss your own wedding. » Et une heure plus tard, il était là, devant l’autel, attendant sa dulcinée. Il s’en souvient encore avec une clarté impressionnante, du moment ou les portes de l’église se sont ouvertes et ou il l’a vue avancer vers lui, au bras de son père. Il se souvient de la lumière qui l’entourait comme une aura, comme un ange descendu des cieux. Il se souvient d’avoir eu le regard rivé sur elle tandis que les secondes devenaient des minutes, qui pourtant lui semblaient être des secondes avant qu’elle ne le rejoigne. Il se souvient du sourire que lui a lancé son père alors qu’il lui donnait la main de sa fille, à quel point son cœur a semblé se gonfler. Puis, il se souvient du bleu de ses yeux alors que le prêtre déblatérait ses mots, de ce temps interminable avant qu’ils n’échangent leurs vœux, les larmes coulant sans honte sur ses joues tandis que les mots qu’elle lui disait lui allaient droit au cœur. Puis, la bague qu’il a glissé à son doigt, faisant d’elle sa femme, pour le meilleur et pour le pire.

(does anybody have a map)
Un soupire s’échappa d’entre ses lèvres tandis qu’il regardait sa femme, impuissant. « Julian, please, stop crying. » Un regard sur l’horloge accrochée au mur laissa savoir aux nouveaux parents que leur bambin pleurait maintenant depuis près de vingt minutes. Julia avait bien essayé de le nourrir, ils s’étaient installés à tour de rôle sur la chaise berçante avec leur fils dans leurs bras, fredonnant les mêmes mélodies qu’avaient chantées leurs parents bien des années plus tôt alors qu’ils n’étaient tous deux que des gamins. S’emparant de son portable, William composa le numéro de téléphone de son père, tapant impatiemment du pied tandis qu’il attendait qu’il décroche. « Will? » Une vague de soulagement l’envahi lorsqu’il attendit la voix de son paternel et sans attendre, il activa la fonction haut-parleur pour que sa femme puisse l’entendre également. « Thank God you answered. » La réponse accompagnée d’un soupire de soulagement. « Is everything alright? » Il ne fallu pas plus d’une seconde pour que le paternel Paige laisse échapper un petit rire. « Welcome to parenthood. How long has he been crying? » Demanda-t-il. « Twenty minutes now. We tried everything we could think of and nothing’s worked. Julia fed him, made him burp. We changed his diaper, rocked him, sang lullabies, walked around the house, bounced to no avail. » La fatigue pouvait non seulement se lire sur son visage, tout comme celui de sa femme, mais elle s’entendait également dans sa voix. « Still got your car? » Il répondit par l’affirmative. « Put him in his car seat and go for a ride. Drive around the block. It might take a while but with you and your siblings, it worked like a charm every time. » William alla chercher un t-shirt qu’il enfila avant de revenir dans la chambre. « I’ll take him. Get some rest. » Qu’il indiqua à sa femme qui semblait dans un état pire que le sien. « I love you. » Qu’elle lui répondit, l’embrassant avant de se diriger vers leur chambre sans plus de cérémonies. « And if that doesn’t work, try massaging his belly. That might help too. » William hocha la tête avant de la secouer et de lever les yeux au ciel, se trouvant ridicule d’avoir fait ce geste alors que son père ne pouvait pas le voir. « Alright. Thank you so much. We’ll try all of that. Let’s hope it works. Talk to you soon. » Sur ce, William s’empara de ses clés de voiture et quitta le petit logis familial avant de placer Julian dans son siège, puis démarra avant de prendre la route. « Please God, make this work. » Il n’était pas très croyant, le fils Paige, mais les situations extraordinaires demandent des mesures extraordinaires.

(you've lost that lovin' feeling)
« So this is it, uh? » Les valises posées à ses côtés, il poussa un soupire en regardant celle qui, deux semaines plus tôt, était encore, selon la loi, toujours sa femme. [color:f7f8=# c292ba]« I guess so, yeah. » Le regard de Will se posa sur son fils qui ne tarda pas à se jeter dans ses bras. « Why do you have to go? » Lui demanda-t-il, les larmes coulant sur ses joues. « We already told you, buddy. Your mommy and I just don’t love each other anymore, not like a mom and a dad should. » Il sentait son petit corps presque convulser dans ses bras, les sanglots un peu plus fort à mesure que le temps passait. « But you know I love you still, uh? » Il essuya avec délicatesse les perles d’eau qui roulaient sur ses joues. « And I’ll come back as much as I can. You can even come to my hometown, »l entendit Julia se racler la gorge, « if your mom agrees, of course. I can take you to a real baseball game and maybe I’ll be able to turn you into a Red Sox fan. » Il lâcha avec un petit sourire, tentant de détendre l’atmosphère. « But I don’t want you to go. » Il soupira à nouveau. « I know buddy, but I have to. » Il le prit à nouveau dans ses bras, le serra aussi fort que possible sans le blesser, espérant ainsi l’envelopper de tout son amour, qu’il ne doute pas une seule seconde, même lorsqu’ils seraient chacun à une extrémité du pays, que William l’aimait plus que tout. « And you know, your birthday’s in just a few weeks. I’ll be back then, I promise. And we’ll go to In’n’Out and stuff our faces. We’ll go watch the 49rs crush whatever team they’ll be up against. Do all sorts of fun stuff. » Et son fils le regarda, les yeux remplis d’espoir. « Promise? » Demanda-t-il, comme s’il avait à nouveau besoin de l’entendre, que c’était une promesse. Parce que jamais son père ne brisait ses promesses. « Pinky promise. » Qu’il lui dit en tendant son petit doigt avant de s’accrocher à celui de son fils. « Besides, there’s skype and the phone. It’s not like I’m leaving you forever. You can still call me whenever you want to, alright? » Il hocha la tête et essuya ses larmes. « Alright. » William posa un baiser sur sa tête, le serra à nouveau dans ses bras, pour une dernière fois, avant d’enlacer Julia. « Take good care of him. » Il pris son bagage dans sa main et lui offrit un sourire. « I will. » Et il parti, se retournant une dernière fois pour regarder son fils, se convainquant que c’était la bonne décision.

(it only takes a taste)
« What do you say? » William regarda les quelques notes qu’il avait gribouillées dans son cahier pendant que son patron parlait. Il y voyait là principalement le mot California écrit en grandes lettres, comme si c’était là sa seule mission, se rendre en Californie. Presque. Comme ils avaient déjà fait par le passé, le dossier consisterait à établir une liste des meilleures adresses de Californie. Sillonner les routes à la recherches des perles de cet état, des meilleurs plats, quels qu’ils soient, s’imprégner de l’essence californienne et de tout ce qu’elle a de mieux à offrir. Il savait que, comme à chaque fois qu’un tel dossier était monté, il en profiterait pour prendre du bon temps, visiter les hangout spots idéaux suggérés par des amis de la place. « That sounds great. I’m totally up for it. » Le sourire sur son visage ne trahissait pas. « Didn’t think you’d be so happy to be sent to California. You’re sure you can handle the heat? » Lui demanda-t-il en riant. « I married a Californian woman and lived there for years. I’m pretty sure I’m used to it by now. » Il vit son patron hocher la tête. « Right. Then, let that be your next mission. » Il ne fallu pas plus d’une minute après que l’appel soit terminé pour que William envoie un message texte à son ex-femme, lui indiquant qu’au cours des prochaines semaines, il lui rendrait fort probablement visite puisqu’il serait de passage grâce au boulot. Et en réponse, il reçu un appel, son fils hurlant presque de joie dans le combiné. « I won’t be there for as long as I usually am though. I have work to do, but I promise you, it’ll still be fun alright? » Il se chargea de calmer les ardeurs de son fils qui s’imaginait sans doute déjà une semaine de folie, comme c’était le cas à chacune de ses visites. « Okay. » Il pouvait tout de même entendre l’excitation dans sa voix. « Just shoot me a text when you know the dates and we’ll figure something out. » Ils étaient doués pour ça, Julia et Will. Ils géraient la situation bien mieux que ce qu’ils auraient prédits. Encore aujourd’hui, ils entretenaient une relation saine, sans animosité, sans ambigüité non plus. Ils étaient simplement amis. Co-parents. Après avoir reçu les derniers détails du projet, William s’installa sur son sofa, son ordinateur portable sur les cuisses, avant d’ouvrir son moteur de recherche. En quelques cliques, tout était planifié. Flight booked.

pseudo/prénom marie. pays canada tes impressions doux, sympa, actif, simple, comme je les aime. d'où tu viens? bazzart autre? petite dédicasse à @teodora bianchi, trop de love pour ce scénario bring on the carbs. (will) 1767986206

a<<<< ce que je lis m'interpèle beaucoup, j'adore bring on the carbs. (will) 1054956005

j'ai hâte de lire la suite!
(ps: tu as un petit soucis avec tes images dans ton profil bring on the carbs. (will) 3085219142

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bienvenue sur le forum et n'hésite pas si tu as besoin! I love you

j'avais trop hâte de voir ce scénario débarqueeeeeeer
j'ai si hâte de voir will et teddy en action mamma mia
IM SO EXCITED
bienvenue à la maison chat!! hésite pas à venir nous voir si besoin I love you

Oh lala. Je suis sur mon phone. Je suis dead. Merci de tenter ce bg. Bienvenue sur dyfam

edit:
bring on the carbs. (will) Tumblr_inline_opvzaxujh41qcw6e6_500

bring on the carbs. (will) Tumblr_inline_opvzaxujh41qcw6e6_500

je comme ça pour la journée

j'aime trop le début de ta fiche bring on the carbs. (will) 3336215443

et puis. MAMA IT'S AMAZING WHAT BAKING CAN DO bring on the carbs. (will) 548077469

(nan mais là, si on me prend par les broadway feels bring on the carbs. (will) 2245093453

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hésite pas à me mp si besoin bring on the carbs. (will) 1334627231

haaaaaaaaaaan trop contente de voir ce scénario bring on the carbs. (will) 1054956005

sois sympa avec ma grande soeur, sinon rosie elle te casserai les rotules bring on the carbs. (will) 2661503466

(non c'est faux bring on the carbs. (will) 3106565161

bienvenue parmi nous, hâte d'en lire plus et de vous stalker bring on the carbs. (will) 2046572387

Bienvenue Wiwi ! bring on the carbs. (will) 938994606

Super choix de scénario que tu fais là. Donc on veut la suite, mon grand !! bring on the carbs. (will) 1462619392

@Lyam Wilson merci des compliments, ça fait chaud au coeur. bring on the carbs. (will) 1841089180

(j'espère que le problème des images est réglé, elles s'affichaient correctement chez moi... étrange bring on the carbs. (will) 1889032022

)

@Clarence Baxter merci bring on the carbs. (will) 1841089180

heureuse de savoir que le scénario était attendu bring on the carbs. (will) 1462619392

j'espère être à la hauteur des attentes.

@Teodora Bianchi j'ai pas pu résister. bring on the carbs. (will) 2781353585

(hello, broadway nerd here. bring on the carbs. (will) 210487392

) je suis tellement heureuse que le début te plaise. j'espère que la suite te conviendra tout autant. bring on the carbs. (will) 3023095810

(je vais sans doute débarquer dans ta boite mp au cours de la journée. bring on the carbs. (will) 1343343582

)

@Rosaline Bianchi promis, j'lui veux aucun mal bring on the carbs. (will) 1828167809

merci

merci, en espérant que la suite plaise bring on the carbs. (will) 1841089180

@Cece Peralta merci bring on the carbs. (will) 1841089180

elle arrive fort probablement au cours de la journée, la suite bring on the carbs. (will) 3831058636

C'est bizarre, parce qu'elles s'affichaient normalement sur mon téléphone mais pas sur le pc, wtf des fois bring on the carbs. (will) 3542472632

mais oui c'est tout bon bring on the carbs. (will) 1462619392

(j'adore le deuxième gif bring on the carbs. (will) 3542472632

) Merci

j'ai hâte de lire la suite maintenant (et de vous stalker ensuite bring on the carbs. (will) 2661503466

)

Quelle excellente idée de personnage! Bienvenue sur le forum et bonne chance bring on the carbs. (will) 2781353585

quand tu signes pour une bianchi tu signes pour tous les bianchi bring on the carbs. (will) 921357793

bienvenue à toi ! tu fais un très bon choix de scéna (en toute objectivité bien sûr)

@Shane Burroughs merci I love you

@Tony Bianchi j'dois avoir peur? bring on the carbs. (will) 921357793

(en regardant l'arbre de la famille, j'dois avouer que ça fait presque peur la quantité de gens bring on the carbs. (will) 1513925913

) merci

@teodora bianchi mimine tu donnes ton feu vert pour la validation ? I love you

@clarence baxter

bring on the carbs. (will) Tumblr_ntlngaF8rB1rr4o07o4_250

(cela veut dire oui, jtm, merci de ton travail bring on the carbs. (will) 1334627231

)

félicitation, t'es validé
il est des nôtres, il a fait sa fiche comme les autres!

j'ai qu'une seule chose à dire : merci d'avoir écrit autant. ta plume est vraiment douce et fluide à lire, ç'a été un réel plaisir de découvrir will ! j'ai envie de lui faire un gros câlin, le passage sur sa maman snif bring on the carbs. (will) 3354319444

c'est cool de voir quelqu'un qui n'a pas un divorce dramatique ou qui est veuf, ça fait du bien par ici ça change bring on the carbs. (will) 3542472632

j'aime vraiment beaucoup le personnage et j'espère qu'on pourra voir julia et julian quelque part dans tes rps !! j'arrête de parler sinon je vais faire un pavé mais take care of teddy ok bring on the carbs. (will) 1828167809

bon jeu parmi nous babe bring on the carbs. (will) 1767986206

Ça y est, c'est officiel, dés à présent tu fais partie des validés! C'est plutôt cool non? On sait que la phase de présentation c'est un peu pénible mais maintenant, t'es tranquille. Prêt à passer à la seconde étape? On a déjà placé tes informations dans les bottins, maintenant il ne te reste qu'à profiter.

Se faire des potes
Maintenant, tu peux profiter de la partie liens pour te faire des potes. Si tu souhaites te créer ton propre cercle, tu peux créer tes propres scénarios et pré-liens. Bonne création à toi!

Créer une histoire
Maintenant que tu as crée tes scénarios, pré-liens et que tu t'es fait des potes, tu peux commencer à rp. N'oublie pas qu'on a même une intrigue méga sympa: la chasse aux œufs. Viens découvrir l'histoire, poster dans le tc et rencontrer encore plus de monde!

Et puis, tout le reste!
Maintenant que tu fais partie de la communauté, tu peux aussi nous aider en remontant les liens sur bazzart, prd et les top-sites, ça se trouve juste par ici. On compte sur toi pour nous aider à rameuter du peuple, ainsi on peut rp tous ensemble!
On a même une boutique de points méga sympa. Apprends-en plus sur le système de lien et après, dépense-les comme tu le souhaites!

Tu rejoins la team des owls sous l'aile de @lyam wilson! N'hésite pas à les rejoindre pour t'aider à t'intégrer!

On te retient pas plus longtemps, bienvenue à la maison et amuse toi bien parmi nous!