a new start with you. (saskia #13)

- - Elle est devenue essentielle. Je n'ai plus le choix elle m'appelle, mon enfer rejoint le ciel. il me glace de l'intérieur, crucifie ma peine et mes peurs. je me sens déjà ailleurs ailleurs, trahi mes émotions. sacrifie ma raison, éternise-toi, éternise-moi. (@saskia benson-kennedy)

Un nouveau départ après le tourbillon de la vie. La décision de quitter Toronto pour la Californie avait été prise très rapidement par le jeune homme et son épouse. À Toronto, les mauvais souvenirs semblaient les hanter. Ils avaient besoin de recommencer à s’aimer à zéro, loin de ces difficultés et de ces cauchemars réels. Sa blonde était enceinte, et il avait suffit de ce miracle pour qu’ils prennent la décision d’arrêter de se faire la guerre pour enfin s’assumer. Un médecin souhaitait étudier le cas de Saskia à San Francisco, et comme un signe, une agence avait proposé un contrat au jeune homme pour qu’il photographie des femmes qui allaient apparaître sur les prochaines couvertures d’un grand magazine de mode. Une agence qui allait lui permettre de vivre son rêve de toujours, accompagnée de sa femme, et bientôt, de leur enfant. Il l’espérait, tout cela, il ne l’aurait jamais soupçonné un an auparavant. Alors qu’ils allaient à peine se marier. Alors qu’ils n’étaient pas encore amoureux l’un de l’autre. Ce matin, ils s’étaient réveillés pour la première fois dans leur maison. La leur. Le premier endroit où leurs deux noms étaient sur le bail de loyer. Sur le contrat de location. Comme un autre signe d’engagement. Le jeune photographe s’était réveillé en premier, et en avait profité pour faire une surprise à sa belle et lui emporter le petit déjeuner au lit. Il n’avait jamais été vraiment doué avec les actes romantiques, mais avec elle, il se dépassait chaque jour un peu plus. Il restait l’éternel maladroit, mais il devenait meilleur en sa compagnie, un homme bon, un homme, tout simplement, lui qui avait été un adolescent pendant de trop longues années. Après le petit déjeuner, les deux amoureux étaient partis se doucher, avant de s’attaquer aux cartons qui envahissaient la maison. Cette dernière était immense. Moins grande que le manoir, certes, mais bien trop grande pour seulement deux personnes, Charlie le savait. Mais ils avaient voulu voir les choses en grand. Après tout, ils n’avaient qu’une vie. Et celle de la blonde allait s’arrêter bien trop rapidement pour qu’elle n’ait pas le droit de vivre dans le meilleur et dans la perfection jusqu’à la fin. Alors qu’il porte un carton jusque dans la pièce où se trouve la blonde, le jeune homme s’arrête un instant pour voler un baiser à la blonde. Ça va, c’est pas trop difficile? J’ai jamais vraiment aimé déballer des cartons. dit-il avec un léger sourire. C’est vrai, Charlie n’avait jamais aimé les déménagements. D’ailleurs, quand il avait quitté New York pour retourner à Toronto, il était parti avec simplement une valise. Et il avait tout racheté sur place. Mais là, c’était différent. Un vrai déménagement. Un déménagement vers le bonheur. Avec la femme de sa vie à ses côtés, et non plus derrière lui et loin de lui comme la fois précédente.

- - un jour la mer aura emporté tout le sable. les océans s’assécheront, et le soleil s’éteindra. mais quand ce jour viendra, je t’aimerai encore. mon amour sera éternel. (@charlie kennedy)

Un nouveau départ, c’était l’occasion de laisser la négativité de leur relation derrière eux. Ils en avaient fait du chemin ensemble, trente-neuf heures de road trip entre la jolie – bien que froide, canadienne jusqu’à la typique et chaude californienne. Road 66. Les cheveux au vent, un rêve de gamine qu’elle avait enfin réalisé et surtout, un road trip. Présent sur la liste, point 16. Quelque chose qu’elle n’avait jamais fait et qu’elle voulait faire avant de mourir. Elle avait tenté de penser à tout sauf à cela, à tout sauf au cancer et au rendez-vous qu’elle avait avec le spécialiste, à San Francisco. À peine arrivée en Californie, devant de la maison, elle se rendait compte qu’elle ne voudrait être nulle part ailleurs à cet instant. La première nuit avait été assez reposante, le premier matin plutôt du genre parfait lorsqu’il lui avait apporté son petit déjeuner au lit. Elle n’aurait pas pu rêver mieux, sa vie n’avait rien à voir avec celle qu’elle avait imaginée et elle n’aurait pas pu rêver mieux. Saskia savait parfaitement qu’elle était au bon endroit avec la bonne personne, même si la peur l’avait poussée à penser le contraire. Elle était là, seule, dans l’autre pièce lorsque Charlie arriva avec un carton et lui demanda si ça allait, si ce n’était pas trop compliqué, après lui avoir volé un baiser. Elle se contenta d’acquiescer d’un signe de la tête avant de lui répondre en souriant. En vrai, tu déplaces les cartons et moi, je les vide. C’est pas vraiment compliqué ! Team work, babe, on va y arriver ! En réalité, c’était probablement la meilleure idée qu’elle avait eue depuis bien longtemps, elle était enceinte et il avait trop peur pour elle mais elle ne voulait pas le laisser tout faire seul. Saskia sourit en retour, avant de finir son bla bla. Tu as le travail le plus dur, moi j’ai qu’à utiliser mon savoir-faire et tout mettre au bon endroit. C’était étrange pour Saskia d’être là, elle n’avait pas pensé à quitter aussi précipitamment sa colocation, elle était heureuse d’être là mais ils lui manquaient, c’était étrange de se dire qu’elle s’installait enfin avec Charlie. En réalité, ils avaient vraiment tout fait à l’envers, ils avaient commencé par se marier et ensuite, ils étaient tombés amoureux. Maintenant, ils s’installaient ensemble et ils seraient l’un avec l’autre jusqu’à ce que la mort ne les sépare. Le fait de se retrouver là, juste eux, elle ressentait une grande émotion. Elle s’arrêta un instant devant les cartons qui étaient encore empilés les uns sur les autres, attendant d’être vidés et posa ses mains sur ses hanches, soupirant faiblement. Il en reste encore beaucoup pour le salon ? Elle tourna la tête vers Charlie une fraction de second avant d’ouvrir un nouveau carton et de déballer les affaires. Ils avaient commencé par le salon, puisque sur chaque carton, elle avait pris le temps de soigneusement écrire la pièce dans laquelle le contenu irait. Ils étaient totalement différents mais ils se complétaient parfaitement bien, elle c’était le cerveau et lui, les muscles. Il ne s’agissait que de remplir une maison partiellement vide, de toute façon.

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Le road trip de leur vie. Trente-neuf heures qu’ils avaient passé ensemble vers une nouvelle vie, dans une voiture avec leur vie à l’intérieur. Un rêve pour la blonde, une envie pour le brun et c’était maintenant une réalité. Ils étaient passés par tant d’aventures pendant cette semaine le long de la célèbre Route 66, des rires, des larmes. Mais que du bonheur. Jusqu’à cette maison du Paradis, à Carmel. La maison de leurs rêves qui était désormais la leur, c’était fou quand Charlie y pensait. Ils n’avaient plus qu’à déballer les cartons et à parfaire la déco afin de se créer un véritable petit nid douillet rien qu’à eux. Leur premier. Leur dernier aussi, le canadien le savait très bien. Bientôt, la blonde ne serait plus sur cette planète, il resterait le seul dans cette maison, à la faire vivre par ses souvenirs, par ses pensées, à croiser son regard dans chacune des pièces par le biais de son imagination et de sa mémoire. Quand il y pensait, Charlie en souffrait terriblement et il espérait toujours au fond de lui que tout cela n’était qu’un vilain cauchemar. Que jamais, elle ne le quitterait. Parce qu’ils étaient un binôme. Des âmes soeurs. Charlie ne manque pas de rire un peu quand Saskia ajoute qu’ils sont la team work, c’était pas faux. Ils se complétaient à merveille. Elle était le cerveau, quand il était le corps. Aussi étrange que ça puisse paraître, malgré sa tumeur, elle avait toujours des idées merveilleuses. Bien sûr qu’on va y arriver! Et puis, j’te fais confiance sur la déco, t’es plus douée que moi. qu’il dit en lui offrant un léger sourire avant de déposer le carton par terre face à la jeune femme. Il voulait prendre soin d’elle, comme il l’avait toujours fait. Et ne pas lui faire porter de carton était un moyen pour lui de la protéger et de protéger cet enfant qu’elle portait au creux d’elle-même. Charlie était ému de la savoir enceinte. Il n’aurait jamais imaginé ressentir cette émotion à ce point un jour, mais tout ça semblait si miraculeux qu’il n’y croyait toujours pas. Il lâche pourtant un léger soupire, il restait encore de nombreux cartons pour le salon. Enfin nombreux, deux en réalité. La blonde avait organisé à merveille le déménagement, Charlie n’aurait jamais pensé à une telle organisation s’il avait été seul. Deux encore, je vais les chercher, reste-ici ma belle, profite-en pour te reposer un peu. dit-il en lui adressant un nouveau sourire avant de s’éloigner de la pièce pour rejoindre le garage où ils avaient installés les cartons en arrivant en pleine nuit du road trip. Tout était bien organisé, et Charlie prit un nouveau carton. Il était heureux de se rendre compte qu’il n’était pas trop lourd celui-là. Malgré tout, les aller-retours lui donnaient mal aux bras, malgré sa musculature généreuse. Il ne tarde pas à retourner vers la blonde pour déposer le dernier carton, qu’il ouvre rapidement. J’arrive pas à croire qu’on va habiter ici. Sans déconner, c’est qui qui a eu l’idée déjà? dit-il en riant un peu. Il était tellement heureux. C’était vraiment incroyable.

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Avant de quitter Toronto, Saskia avait fait quelque chose qu’elle n’aurait jamais pensé pouvoir faire de sa vie, surtout avant de le rencontrer. Elle avait ajouté son nom au sien, les liant jusqu’à la fin des temps et suite à la nouvelle de la grossesse, cela semblait être la meilleure chose à faire. Elle l’avait fait principalement pour lui, le lui cachant, préférant garder cela telle une surprise. Ce soir là, elle était rentrée à la maison, alors qu’ils préparaient ce déménagement et elle lui avait montré le changement sur papier, son cœur s’était pratiquement arrêté de battre lorsqu’il avait lu Benson-Kennedy. Et aujourd’hui, ils étaient là, dans leur maison, plus amoureux que jamais prêt à démarrer ce nouveau chapitre de leur vie. Saskia avait encore beaucoup de choses à vivre avec lui, elle avait tellement de choses à lui dire, à faire pour lui, comme se soigner parce que le temps passait et elle se rendait compte qu’elle avait un peu trop vécu par rapport à ce qu’elle aurait dû vivre, c’était peut-être un miracle. Elle n’en savait rien mais elle voulait que ça continue parce qu’elle l’aimait, son Charlie, un petit peu trop. Ils étaient là, dans le salon, face aux cartons de déménagement et il lui dit qu’elle était plus douée que lui en décoration, de toute façon. Elle tourna la tête vers lui en souriant pleinement. C’est vrai! Par contre, rends-moi un service, s’il te plaît… La blonde s’arrêta un instant avant de reprendre. Nettoie derrière toi, je suis ta femme d’accord, pas ta femme de ménage! Saskia, elle détestait le bordel, sérieusement, c’était quelque chose qu’elle avait en horreur. La vie commune se passerait parfaitement bien s’il respectait cette condition, elle avait beaucoup être sympa mais il ne connaissait pas son côté maniaque et perfectionniste. Pas encore. Chaque chose à sa place et inutile de décaler d’un millimètre vers la gauche, elle le remarquera. Saskia demanda à Charlie s’il restait beaucoup de cartons et il lui répondit qu’il en restait deux, elle se sentait un peu soulagée. Lorsqu’il s’éloigna, elle en profita pour ranger les livres qui restaient dans le carton. La bibliothèque se remplissait et elle se sentait enfin chez elle, c’était tellement plus agréable de vivre dans un endroit où rien n’était vide. Ses livres, ses cours, ce côté noir qu’elle avait en elle. De la psychologie aux histoires de meurtres et disparition, il y aurait probablement suffisamment d’informations pour tout savoir sur l’histoire du crime. Charlie finit par revenir dans la pièce avec un nouveau carton qu’il posa près des autres. Il lui demande qui à eu cette idée et elle se retourne vers lui, s’appuyant légèrement contre la bibliothèque. C’est ton idée il me semble et je suis bien contente d’avoir accepté. C’était vrai, elle ne regrettait rien jusqu’à présent. T’amènes le dernier carton et pour te remercier de faire le plus dur, je t’offre un massage, t’en dis quoi? La blonde éclata de rire, il semblait autant motivé qu’elle pour finir cet emménagement mais ils n’en étaient qu’à la première pièce. Autant essayer de le garder motivé.

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Charlie était différent de Saskia sur de nombreux points. En réalité, ils se complétaient vraiment par leurs différences. Elle était l’intelligence, pendant qu’il était l’idiot, elle était la blonde pendant qu’il était le brun, elle avait les yeux clairs, il avait les yeux foncés. Elle venait d’une famille modeste dans un village, il venait d’une famille très aisée de la grande ville. Ils n’avaient pas eu la même éducation. La blonde était magnifique, et elle pouvait avoir tous les hommes à ses pieds alors que lui avait galère à en avoir une seule dans sa vie. Mais maintenant, elle était là, à ses côtés, fière de lui. Et il était fier d’elle lui aussi. Elle s’était enfin lancée à son compte, il le savait, c’était son rêve. Ils allaient maintenant pouvoir enfin vivre leur vie paisiblement. Du moins, il l’espérait. Le gamin ne put s’empêcher de rire quand elle lui rappela qu’elle n’était pas une femme de ménage. Elle avait raison de le rappeler, en réalité, Charlie n’était pas du tout un as du rangement, il était même plutôt bordélique quand il s’y mettait et il s’avait que ça n’allait pas être si facile que ça. Je vais essayer de pas trop faire laisser mes caleçons… même si ça te dérange pas trop quand je les laisse traîner, si? Tu me préfères sans, non? dit-il avec un léger sourire en coin. Malgré leur amour, il ne pouvait pas s’empêcher de la séduire encore pour ne jamais faire retomber cette flamme qui brûle entre eux. C’est important qu’elle se sente toujours désirée, indispensable même. Le jeune homme termine par quitter la pièce afin de retourner vers le garage pour y récupérer un nouveau carton. Lorsqu’il rejoint sa belle, il ne tarde pas à déposer le carton par terre auprès des autres. C’était son idée de venir ici, et il ne le regrettera jamais. Il n’avait jamais cessé de vouloir offrir le meilleur à la jeune femme, et c’est ainsi qu’il avait envoyé dans son dos son dossier médical à un médecin réputé du pays. C’était un vieil ami de son père, et il avait souhaité rencontrer la blonde pour étudier son cas. Charlie avait sauté sur l’occasion. Il sort légèrement à la blonde, et ses yeux s’illumine lorsqu’elle lui propose un massage pour le remercier. Ok, n’en dis pas plus, j’arrive. dit-il en explosant de rire tandis qu’il s’éloigne en courant vers le garage pour porter le dernier carton vers le salon. Il était tellement heureux avec elle. Elle avait toujours cru en lui, était toujours attentionnée envers son homme et ça le touchait le gamin. Jamais quelqu’un ne s’était autant attaché à lui, et si cela lui avait fait peur à de nombreuses reprises, il se sentait désormais prêt à affronter cet attachement. Le canadien dépose rapidement le dernier carton sur la pile de ceux à déballer, avant d’adresser un sourire accrocheur à sa femme. On s’installe où pour le massage? Je peux t’en faire un aussi après si tu veux. Il lui sourit. Il voulait prendre soin d’elle, autant qu’elle prenait soin de lui. C’était sa femme après tout.

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Cet emménagement avait été une bonne chose pour les jeunes amoureux. Ils allaient enfin pouvoir récupérer un semblant de calme dans cette vie qu’ils avaient construite ensemble, une vie sans drame, paisible et avoir de belles choses à venir. Saskia avait de l’espoir que toute cette histoire se terminerait bien, elle pouvait être naïve mais elle savait que, même si les belles choses avaient une fin, d’autres magnifique moment pouvait en découler. Ils étaient totalement différent mais ils se complétaient, ils étaient fait l’un pour l’autre, ils étaient des âme sœurs, il était l’unique amour de sa vie. Saskia ne serait peut-être pas le seul amour de la vie de Charlie, elle en avait conscience mais elle évitait d’y penser pour ne pas se faire encore plus de mal, ces dernières semaines avaient déjà été assez chaotiques sans qu’elle n’en rajoute une couche. Je te préfère sans, à condition qu’ils soient là où ils doivent être: dans le panier à lessive… La blonde éclata de rire, il ne se passait pas un jour sans qu’elle ne se dise qu’elle l’aimait, plus que tout, bien plus que ce qu’elle n’avait espéré. Plus que ce qu’elle avait pu ressentir jusqu’à présent parce que c’était de loin le sentiment le plus fort qu’elle avait pu éprouver de toute sa vie. Charlie se mit en quête du dernier carton alors que Saskia était occupée à finir de vider le dernier carton de livre. Et ça, bon sang, ça avait de la gueule rangé dans la bibliothèque du salon. Elle se débarrassa de la caisse et regarda la bibliothèque alors que le brun fit une nouvelle apparition dans le salon avec le dernier carton de trucs à ranger. La blonde avait hâte de pouvoir mettre des bougies sur la cheminée, de décorer un peu avec un des miroirs, décorer le canapé avec quelques coussins, tout ça prenait vie et ça la rendait réellement heureuse, complète. C’était le début de quelque chose de nouveau. Elle se retourna en entendant la voix de Charlie. Dans le canapé, non? Elle se rapprocha de Charlie afin de passer ses bras autour du cou du jeune homme, elle avait besoin de perdre son regard dans le sien. Cet instant de proximité la fit sourire, elle avait l’impression de ne pas avoir vécu un moment comme celui là depuis trop longtemps. Elle le regarda de longues secondes en souriant, son regard en disait long, tout comme celui de son mari, ils n’avaient pas toujours besoin de se parler pour se comprendre et c’était ce qui faisait la beauté de cette union. Elle déposa une bisou sur sa joue avant de se détacher de lui.

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Charlie savait que la cohabitation allait prendre du temps avec la blonde, ils étaient différents et il était assez bordélique. Il essaie malgré tout de prendre cela avec humour, en espérant que sa femme le prenne aussi ainsi. Cela allait prendre du temps d’apprendre à vivre ensemble, mais il savait qu’ils allaient y arriver, c’était certain. Ils étaient faits l’un pour l’autre après tout, et un caleçon qui traîne n’allait pas briser un mariage. D’ailleurs, ce dernier lui demande si elle la préfère sans caleçon et bien-sûr la réponse est positive alors il éclate de rire à ses côtés. Pendant leur croisière de saint valentin, le canadien avait littéralement passé son séjour à moitié nu dans leur cabine. Les vacances du sexe. Voilà ce que ça avait été, et il en gardait un excellent souvenir, même si le retour n’avait pas été facile. Promis, il restera dans le panier à lessive plutôt que sur mes fesses. dit-il en riant toujours. Sa femme lui propose ensuite un massage après le dernier carton pour le remercier, et naturellement, il se dépêche à partir dans le garage pour récupérer le carton. Il est plutôt lourd celui-là, mais il essaie de se dépêcher parce qu’il a hâte de faire une pause et de profiter de sa femme. Il lui demande où elle préfère s’installer pour le massage, il a sincèrement envie qu’elle se sente bien, surtout qu’il compte lui en faire un par la suite. Pas pour la remercier, simplement pour la soulager et lui faire plaisir, parce qu’il l’aime et que rien ne pourra changer cela. Il lui offre un doux sourire lorsqu’elle lui répond avant de passer ses bras autour de son cou pour se plonger dans son regard. Il l’aimait tellement. Parfois, il avait l’impression que tout était irréel tant c’était fort, incroyable, c’était tout de même incroyable d’aimer autant une personne ainsi. Dans le canapé, c’est très bien. dit-il en lui offrant un léger sourire avant de glisser discrètement sa main contre le ventre de Saskia. Un geste très bref, puisqu’il y reste seulement trois secondes avant d’attraper la main de la blonde pour l’emmener vers le canapé. Il l’attrape rapidement par la taille et l’embrasse doucement avant de se décaler. Je m’installe comment? Je retire mon t-shirt? Mon caleçon? lui dit-il en riant un peu. Il n’était pas vraiment sérieux pour la deuxième option, il voulait juste la taquiner. Ça avait toujours été ainsi avec elle de toute façon. Le jeu. Le rire. Puis l’amour.

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Pour la première fois de sa vie, Saskia avait réellement l’impression d’être devenue une adulte, une femme accomplie. Elle était là, avec Charlie et rien ne pourrait l’éloigner de cette magnifique vie qu’ils construisaient ensemble. Ce n’était pas facile tous les jours et en réalité, personne n’avait dit que ce serait le cas mais elle aimait ce challenge et elle espérait tellement avoir de bonnes nouvelles dans les jours qui suivraient. Certes, ça allait prendre du temps, il devaient trouver cet équilibre mais elle savait parfaitement qu’ils y arriveraient. La blonde venait d’avouer à son mari qu’elle n’aimait pas le bordel et elle avait confiance en lui, elle espérait qu’il comprendrait que ouais, les sous-vêtements c’est quand même mieux dans le panier à lessive que sur le sol. La blonde se mit à rire lorsque son mari lui répondit que son caleçon serait toujours dans le panier à lessive que sur ses fesses. Il ne manquait jamais d’idées et il arrivait toujours à la faire rire, en réalité, Saskia ne saurait pas dire si c’était lui qui était réellement drôle et si elle avait l’impression d’éclater de rire parce qu’elle l’aimait et que, peu importe ce qu’il avait à dire, elle aurait toujours envie de se foutre de lui. C’est mieux, je préfère ça! Alors qu’il disparaît dans le garage et que la blonde finit de remplir sa bibliothèque, elle se dit que tout cela semble être trop beau pour être vrai. Charlie ne tarde pas à revenir, le canapé c’est très bien pour un petit massage durement mérité. L’amour, c’était encore un sentiment assez nouveau qu’elle n’arrivait pas toujours à contrôler, à comprendre. Alors que Charlie pose sa main sur son ventre, elle sourit bêtement, se demandant si ce qu’elle ressent est bien réel ou si elle finit par tomber des nues en apprenant qu’en réalité, tout est faux. Il finit par l’attraper par la taille et par l’embrasser. Elle ne pourrait par être plus heureuse. Malgré ses conneries. Seigneur, mon mari est un enfant! Saskia éclata de rire. Elle le connaissait, elle savait très bien qu’il la taquinait mais elle ne pouvait pas s’en empêcher. Le t-shirt est de trop pour le moment. Pour le reste, on verra après avoir meublé la chambre! Saskia sourit, fière. Elle finit par s’asseoir sur le rebord du divan, attendant Charlie, légèrement impatiente. Elle était impatiente et de tout, la blonde. Une question lui brûlait cependant les lèvres parce qu’elle avait réellement hâte de voir ce que l’avenir allait leur réserver. Plus sérieusement, j’ai hâte d’aller à San Francisco et de voir le spécialiste, j’espère tellement qu’on aura des bonnes nouvelles… Elle espérait carrément des miracles en fait. Mais les miracles, elle n’était pas sûre que cela existait. Malgré tout, elle se disait au fond d’elle que c’était probablement le moment parfait pour un traitement parce qu’elle regardait autour d’elle et elle ne voulait rien perdre de tout ça. Elle était enfin heureuse et ce bonheur, elle le devait notamment à Charlie. Parce qu’il avait été là, à chaque instant et elle ne pouvait pas être plus heureuse!

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Charlie était tellement heureux de pouvoir habiter enfin avec la femme de sa vie. Il savait que c’était un nouveau départ pour eux deux, une nouvelle vie qui les attendaient. Une vie commune qui allait certes être courte, mais intense, le gamin n’en avait pas le moindre doute. Tout avait été intense avec elle, leur rencontre, leur mariage, leur première nuit d’amour et puis les mois qui avaient suivi avec son absence, puis Toronto, puis leur un an puis leur roadtrip et tant de chose encore que je ne cite pas. Charlie aimait Saskia, d’un amour si fort, et il était prêt à tout pour elle, et en premier à faire un effort sur les rangements, il le lui promet même. Il sourit doucement quand elle lui propose un massage et se dépêche d’aller chercher le dernier carton pour obtenir vite son dû. Leur proximité ne tarde pas à s’inviter de nouveau entre eux, Charlie tente même une approche délicate en déposant délicatement la main sur le ventre de la jeune femme. C’était fou tout de même quand il y pensait, ils allaient devenir parents alors qu’ils n’y auraient jamais pesé sans ce cela n’arrive. Il était délicat avec elle, il l’avait toujours été et encore plus maintenant qu’il la savait enceinte. Charlie savait qu’elle n’était pas en sucre, mais c’était plus fort que lui, une sorte d’instinct de protection encore plus fort. L’amour de protection. Il ne tarde pas trop sur le ventre de la blonde, et termine finalement par l’attraper afin de l’embrasser doucement avant de lui demander comment s’installer. Un enfant qui va avoir un enfant. Si c’est pas beau ça. Le jeune homme explose un peu de rire tout en retirant son t-shirt pour être plus à l’aise. Pour le reste, on verra après avoir meublé la chambre qu’elle dit, et Charlie est plus que fier. Il faut dire que pour l’instant, ils avaient passé leur première nuit blotti l’un contre l’autre sur un matelas, et ce n’était clairement pas le plus confortable. Charlie la rejoint sur le canapé et s’installe à plat ventre, attendant les caresses de la blonde. Lui aussi a hâte d’aller à San Francisco, il n’en peut plus d’attendre d’ailleurs, il croit en la médecine et encore plus aux miracles. Après tout, elle était un miracle. Son miracle. Alors qu’il ne croyait plus à l’amour, elle était apparue comme dans un rêve, et maintenant ils allaient être parents. C’était fou. J’ai hâte aussi. On a rendez-vous dans cinq jours, ça nous laisse le temps de voir les choses. Je t’aime Saskia, je crois que je te le dis pas assez souvent mais retiens-le. dit-il avant de tourner rapidement la tête vers la blonde avant de se réinstaller. Lui aussi espérait un miracle au fond, n’importe lequel, un traitement d’espoir, une guérison miraculeuse, tout, il espérait vraiment que Dieu existe et puisse la sauver d’un destin tragique. Il l’aimait et serait prêt à tout pour elle. Il avait traversé l’Amérique du Nord pour elle, avait pris un risque énorme en abandonnant tout ses contrats, et heureusement il en avait un nouveau. Charlie ne put s’empêcher de sourire en observant au loin le reflet de Saskia en train de le masser dans l’immense baie vitrée. Elle était tellement belle. T’es tellement belle putain. J’te mérite vraiment pas, regarde moi l’engin. dit-il en riant un peu. L’engin, c’était lui. Un grand gaillard qui n’avait plus confiance en lui. Mais il s’améliorait chaque jour un peu plus. Grâce à elle. Grâce à son miracle…

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Saskia se sentait bien, comblée, heureuse. Tout ce qui s’était passé depuis le début de leur relation l’emplissait de joie, malgré les mauvais moments, les périodes de doutes et les prises de tête qu’ils avaient pu vivre. Tout avait été intense, tout avait été très rapide alors s’installer ensemble, c’était logique puisqu’ils avaient quand même tout fait à l’envers. Se marier avant de tomber amoureux, se séparer avant d’être réellement ensemble, se retrouver, faire un enfant avant de s’installer ensemble. Un nouveau départ pour une nouvelle vie. Un enfant qui allait avoir un enfant, à ces mots, fraîchement sortis de la bouche de Charlie, la blonde grimace légèrement avant de se mettre à rire. C’était vrai, ils étaient jeunes, ils ne savaient probablement même pas comment s’occuper d’un enfant mais la blonde avait confiance en eux et en l’avenir, elle savait qu’ils pourraient y arriver. Elle faisait confiance à son mari, elle l’aimait et au fond d’elle, elle savait parfaitement qu’il ferait un père exceptionnel pour le bébé. Une partie d’elle avait envie de ne pas y croire à cause de sa condition mais elle ne pouvait pas nier le résultat des tests qu’elle avait effectués. Elle se contentait dont d’y croire plus que tout. Charlie finit par enlever son t-shirt avant de la rejoindre et de se coucher à plat ventre sur le canapé, laissant à Saskia l’occasion de s’asseoir au dessus de lui avant de commencer à lui masser les épaules dans un premier temps. Il avait clairement travaillé plus difficilement qu’elle mais elle n’y pouvait rien la blonde, il ne l’avait pas laissée faire grand chose dans sa condition. Elle lui avait avoué qu’elle avait hâte d’aller chez le spécialiste et lui aussi apparemment, ils avaient le temps mais, malgré tout, Saskia ne pouvait pas s’empêcher de flipper à l’idée d’avoir des nouvelles de son dossier. Ça pouvait être bon comme ça pouvait être mauvais et le fait de trop réfléchir, cela ne l’aidait pas à se calmer. Je sais, je me demande quand même ce qu’on va apprendre. Mais bon, comme tu dis, on le temps de voir venir, c’est dans cinq jours. Elle soupira légèrement. Je t’aime aussi, Charlie! Elle s’arrêta et elle se pencha afin de déposer un baiser près de la nuque du jeune femme. Elle se redressa et repris le message qu’elle avait commencé quelques minutes auparavant. Saskia l’aimait d’un amour réel bien que parfois un petit peu naïf malgré tout, elle savait qu’elle avait de la chance de l’avoir, elle n’en trouverait pas un autre comme lui, il était unique. Lorsqu’il lui dit qu’elle était tellement belle, elle baissa la tête pratiquement nerveusement, à moitié cachée par ses cheveux et elle se mit à sourire. La flatterie faisait qu’elle sentait ses joues se rosir. T’imagine le bébé magnifique qu’on va avoir? C’était en quelque chose sa manière de lui dire qu’elle le trouvait beau, qu’elle savait qu’eux deux, ça ferait probablement le plus beau des mélanges, surtout à ses yeux à elle. Elle y croyait fortement, autant qu’elle ne l’aimait. Tout cela semblait trop beau pour être vrai mais elle le vivait et elle en avait pleinement conscience.  

- - Elle est devenue essentielle. Je n'ai plus le choix elle m'appelle, mon enfer rejoint le ciel. il me glace de l'intérieur, crucifie ma peine et mes peurs. je me sens déjà ailleurs ailleurs, trahi mes émotions. sacrifie ma raison, éternise-toi, éternise-moi. (@saskia benson-kennedy)

Ils allaient avoir un enfant, ils pouvaient enfin être heureux et accéder à cette vie dont ils avaient tant rêvé. Peut-être pas aussi rapidement, peut-être pas même dans la réalité, mais Charlie était enfin heureux de pouvoir offrir le meilleur à la jeune femme, quand celle-ci lui offrait la vie dont il avait toujours rêvé. Il l’aimait, d’un amour profond, et était ému de savoir cet amour réciproque qui avait donné lieu à une surprise inattendu à cause de la maladie, mais qui maintenant, leur offrait de l’espoir. Un espoir de guérison, peut-être un espoir de futur partagé. Il prenait soin de Saskia en conséquence, il voulait vraiment qu’elle soit en sécurité, qu’elle se protège et que tout se déroule bien et c’est pour cette raison qu’il avait décidé de s’occuper du déplacement des cartons lui-même. Pour le remercier, la jeune femme lui offre un massage, et le gamin ne se fait pas prier avant d’aller s’installer sur le canapé où sa femme ne tarde pas à le surplomber pour se positionner sur lui afin de commencer le massage. Ils discutent doucement, du futur rendez-vous médical de la blonde. C’est un dernier espoir, le brun le savait et il espérait qu’ils auraient des bonnes nouvelles, que tout ça n’était qu’un cauchemar, ce genre de chose. Le rendez-vous arrivera rapidement, mais il leur reste cinq jours à attendre malgré tout. On verra bien. Je serai là, ça ira bien. dit-il avant de sourier quand elle lui dit qu’elle l’aime aussi avant de déposer un baiser près de sa nuque. Il est si chanceux de l’amour dans sa vie. Il l’aime profondément lui aussi, et il a hâte de découvrir cet enfant qu’elle est en train de créer. Charlie ne s’est jamais vraiment senti l’âme d’un père, mais avec cette nouvelle, il commence peu à peu à se faire à l’idée. Et puis Saskia était tellement magnifique, elle avait bien raison, le bébé le serait également. C’était une évidence, et d’y penser, le brun souriait comme un idiot sans même que la blonde ne puisse le voir. J’arrive toujours pas à y croire. dit-il en soupirant un peu. C’est vrai que ça paraissait vraiment surréaliste comme situation, mais il essayait d’y croire un maximum, d’imaginer son futur. Il termine finalement par se détendre jusqu’à la fin du massage. Lorsqu’il peut enfin se redresser, il se tourne vers la jeune femme pour l’embrasser langoureusement (#LesSims) et caresser doucement sa nuque et ses cheveux pour la remercier. Les deux tourtereaux restent ainsi sur le canapé à se câliner pendant plusieurs minutes, avant de retourner dans les cartons qu’ils achèveront de ranger en début de soirée.

fin du rp