stars can't shine without darkness (saskia#15)

des semaines les plus longues les unes des autres. des voyages d'affaire, des shootings et puis la routine. la dernière annonce de l'absence de maladie — et de grossesse de saskia avait chamboulé la vie de l'homme. charlie n'arrivait plus à se faire à cette nouvelle, c'était si beau, c'était trop beau et son esprit n'avait pas réussi à suivre. il était heureux, mais tout autant malheureux. perdu, l'homme était de plus en plus distant ces dernières semaines. il n'était plus ce garçon souriant comme il l'avait été quand la jeune femme l'avait connu. il n'était plus cet homme qui regorgeait d'idée, ce photographe qui était inspiré à chaque fois qu'il croisait une scène de la vie courante qui sortait de l'ordinaire. les sorties se faisaient plus nombreuses, de simples balades sur la plage qui se terminaient en balade nocturne, il rentrait tard à la maison, passait trop de temps en studio, s'enfermait bien trop souvent dans le bureau de la maison. l'homme n'était plus que l'ombre de lui-même. comme si toute cette joie lui était passée à travers sans même s'imprégner en lui. il essayait de ne rien montrer à la jeune femme, mais quiconque le connaissant un minimum aurait pu voir la distance qu'il laissait entre eux. l'envie de rien faire. l'envie de rien. et ce soir, quand il s'était rendu compte qu'il était seul dans la maison en rentrant de sa journée de travail, l'homme n'avait pas pu survivre un jour de plus. il s'était simplement servi un verre, avant de se diriger vers les escaliers pour monter dans la chambre. mais il n'avait pas quitté les marches, s'était simplement assis, et il avait craqué. comme on craque quand on perd l'amour de sa vie. comme on craque quand on perd ses parents. comme on craque quand on perd ses repères. comme on craque quand la vie est bien trop belle pour pouvoir y croire. le deuil d'une maladie. le deuil d'une vie éphémère, et l'appréhension d'une vie commune. les larmes coulaient le long de ses joues d'homme, le verre avait même fini par se renverser et le liquide coulait le long des marches sans qu'il ne s'en rende compte. la jeune femme rentrerait sans doute et le retrouverait ainsi, il s'en fichait. il n'arrivait plus à faire semblant charlie. parce qu'il souffrait trop. la souffrance d'une vie heureuse et épanouie. foutu paradoxe humain.

@saskia benson-kennedy

leur vie avait retrouvé un certain calme maintenant que la tempête était passée. plus de cancer, pas de bébé, juste eux deux dans une grande maison avec un petit chien qui venait s’ajouter à la famille qu’ils formaient déjà. parfois c’était très calme dans la maison, notamment les jours où elle restait là à travailler alors que lui devait partir à san francisco pour le boulot ou encore en déplacement. ils semblaient avoir trouvé leurs marques. la blonde avait passé sa journée retranchée dans une voiture à surveiller un gars, qui n’avait rien fait de sa journée. elle rentrait à la maison en soirée, le soleil était déjà couché, la blonde pousse la porte de l’entrée délicatement, ne sachant pas trop ce que fait charlie. elle se doutait qu’il ne dormait pas, mais tout était éteint. elle alluma la lumière après avoir fermé la porte et lorsqu’elle balaya la pièce du regard, elle vit charlie, dans les escaliers, elle sursauta légèrement et posa sa main sur son cœur par réflexe. elle déposa ses clés sur le petit meuble de l’entrée et accouru. elle s’installa pas de charlie. — qu’est ce qui se passe, charlie? elle passa son bras derrière lui et elle l’attira contre elle, posant sa main sur le côté du visage du jeune homme. — tu veux en parler?

@charlie kennedy

tout était pourtant parfait. charlie n'avait pas de raison à se retrouver dans un état pareil. il avait une femme qu'il aimait et qui l'aimait, ils avaient une belle maison, une belle vie professionnelle, même un chien, elle n'avait pas de cancer et lui était enfin épanoui. mais la vie semblait être pleine de surprise. charlie n'entend même pas sa femme qui rentre à la maison, il ne se rend même pas compte des lumières qu'elle a allumé alors qu'il pleurait comme un idiot dans le noir assis sur l'escalier, le verre de whisky coulant le long des marches. il sursaute quand la jeune femme s'approche de lui. elle était mignonne saskia. malgré tout, il était content de la voir. elle était attachante, et l'homme ne se fait pas prier quand elle le prend contre elle. c'est ça, le problème. il se passe rien. dit-il, avant de prendre un grand coup sa respiration. il avait honte d'être comme ça face à elle. à pleurer pas parce qu'elle avait un cancer. mais parce qu'elle n'avait pas de cancer. c'était presque cruel. je suis perdu saskia. totalement paumé… lâche-t-il, avant de laisser couler quelques larmes de plus. les hommes pleurent. c'est un fait. mais à ce point, charlie n'y aurait jamais pensé.

@saskia benson-kennedy

saskia ne comprenait pas, ils avaient tout pour être heureuse, enfin. mais il pleurait et elle se demandait pourquoi. il ne se passait rien, c’était ça le problème venait-il de lui répondre et la blonde, ça lui tomba dessus comme l’effet d’une bombe. il était perdu ajouta-t-il. — comment ça? on a enfin tout ce qu’on a toujours voulu, t’es pas heureux? demande-t-elle. elle avait peur qu’il lui dise qu’il n’était plus heureux, qu’il ne l’aimait plus. c’est ce qu’elle avait redouté tout ce temps, que s’il n’y avait plus de cancer, qu’il ne l’aime plus. et maintenant, elle était assise, là, sur les escaliers à le réconforter alors que même lui ne savait pas ce qu’il avait. elle pose sa tête contre la sienne un instant et elle attrapa sa main. — charlie, tu peux tout me dire, tu sais bien.. elle voulait être réconfortante. elle voulait lui montrer qu’elle l’aimait et qu’elle était là pour lui, parce que c’était le cas, elle était là. et elle ne partirait plus parce que rien ne l’obligerait à quitter cette terre. comment une aussi bonne nouvelle pourrait apporter ce genre de sentiments? elle aurait aimé comprendre mais il devait lui parler pour ça!

@charlie kennedy

ils avaient ce qu'ils avaient toujours voulu. il aurait dû être heureux, la blonde avait raison, mais la vie semblait en avoir décidé autrement. l'homme était mal, au plus bas. lui qui était si souriant d'habitude, était bien triste ce soir. même dans les bras de sa belle, il arrivait pas à positiver. il était perdu, paumé. la jeune femme cale sa tête contre la sienne un instant, et ça a au moins le don d'apaiser les larmes du jeune homme. il termine par soupirer lorsqu'elle lui attrape la main, il pouvait tout lui dire. justement, on est heureux, on a tout ce qu'on a voulu, une maison, un chien, je fais le métier de mes rêves, tu fais le métier de tes rêves, on vit un rêve éveillé saskia. dit-il avant de relever les yeux vers elle. tout ça, il y croyait pas. c'était beau, c'était trop beau. je t'aime, saskia benson-kennedy. prononce-t-il avant de laisser couler quelques larmes de plus. il termine par poser sa seconde main au dessus de celle de saskia qui tient sa première. il garde son regard plongé dans le sien, dire de lui transmettre tout ce qu'il ressent à ce moment là. c'est un rêve éveillé. et j'ai peur de me réveiller. j'ai l'impression d'être endormi et que tout ça, ça soit une connerie. il s'ouvrait, peu à peu. fallait que ça sorte de toute façon.

@Saskia Benson-Kennedy

elle l’écoutait, attentivement et elle comprenait où il voulait en venir, tout était beau, trop parfait et elle aussi elle avait peur de se réveiller d’un beau rêve mais elle savait que tout était réel, elle n’avait pas le moindre doute et elle aimerait bien qu’il comprenne et accepte à son tour que la vie pouvait être belle et surprenante. — je sais bien charlie, mais la vie est belle, c’est réel tout ça, c’est pas un rêve! dit-elle en souriant. le fait qu’il lui dise qu’il l’aime, ça l’avait faite sourire et elle comprenait totalement sa peur, elle ne paniquait pas devant lui mais elle avait ses moments de stress, elle aussi. — je t’aime aussi, charlie kennedy! la jeune femme retira son bras qui le soutenait et elle se tourna vers lui, elle se pencha pour l’embrasser et posa ses mains sur le visage du jeune homme. — tu te réveilleras pas, c’est la réalité, on est chanceux d’avoir tout ça! et je t’abandonnerai pas! ajoute la blonde, en souriant. elle voulait le rassurer parce que, non, elle ne comptait pas partir. encore moins maintenant que tout était parfait, mais elle avait peur qu’il l’abandonne.

@charlie kennedy

charlie ne croyait pas à tout ça. une vie aussi parfaite, c'était pas vraiment pour lui. ça le rendait totalement dingue, il savait pas ce que c'était qu'être heureux avant que saskia lui annonce qu'elle avait pas de cancer et pourtant, il n'arrivait pas à être pleinement satisfait. c'était une sensation étrange. tout n'était pas un rêve disait-elle, et elle l'aimait aussi. l'homme sourit alors qu'elle l'embrasse. il se sentait chanceux de l'avoir à ses côtés, mais tout de même, c'était trop beau. mais saskia, tout ça c'est… c'est trop. c'est trop beau, c'est, bordel, on est marié, on a une maison, un chien. on a failli avoir un bébé. tu sais quoi, on devrait même en avoir un, un bébé. dit-il en soupirant. un bébé pansement, c'était pas une bonne idée. tu…dis que tu m'abandonneras pas mais. mais elle l'avait déjà fait une fois. il termine par soupirer et garder sa pensée, avant de se pencher vers la jeune femme pour déposer un baiser sur ses lèvres. excuse-moi, j'suis qu'un pauvre con, je sais même pas comment je mérite que tu sois là ce soir. j'suis crash, tu t'en souviens? ce mec qui réussit rien, jamais rien, qui loupe tout et là, et là je suis en train de demander à ma femme, ma vraie femme, qui m'aime vraiment, pour de vrai, qu'on devrait faire un bébé. quel con. il termine sa phrase en marmonnant. en effet, il était con. surtout paumé en réalité.

@Saskia Benson-Kennedy

saskia avait toujours du se contenter de peu, de ce qu’elle avait. pour. charlie, la vie avait été différent. elle était contente d’avoir tout ça: charlie, cette maison, leurs boulots de rêve, leur petit chien. pour elle, c’était parfait, c’était suffisant, elle n’avait pas besoin de plus, elle était heureuse. — tu veux un bébé? c’est ça qui te manque? demande-t-elle, en souriant bêtement. si c’était ça qui lui manquait, c’était rien, ils pouvaient y remédier. mais ce qu’il ajouta lui fit mal, physiquement. elle disait qu’elle ne l’abandonnerait jamais mais… elle l’avait déjà fait une fois. elle était au courant. les mains de la jeune femme lâchent le visage du jeune homme. — mais quoi? répond-t-elle sèchement après qu’il ai déposé un baiser sur ses lèvres. même s’il lui dit qu’il était con. il avait raison. elle l’aimait mais ce genre de pique, elle n’en était pas forcément fan! — ouais, pour le coup, t’es con. mais si tu veux faire un bébé, je demande pas mieux, tu le sais très bien. elle avait eu mal au cœur de découvrir que sa grossesse n’était pas réelle. elle l’avait espérer, elle l’avait imaginé et elle venait de découvrir qu’elle n’était pas enceinte. même si charlie agissait comme un con parfois, elle l’aimait et elle rêvait de ça avec lui.

@charlie kennedy

l'homme était paumé. tellement paumé qu'il en vient même à demander un bébé à la jeune femme. il le pensait pas vraiment, inconsciemment peut-être, à cause du faux négatif de la dernière fois. est-ce que c'était ça qu'il lui manquait? un bébé. il hausse les épaules quand la femme lui demande avant d'ajouter qu'elle l'avait déjà. déjà fait. il ne le dit pas à haute voix, parce qu'il veut pas la blesser. mais elle semblait avoir compris pourquoi. je te l'ai pardonné. oublie ce que je viens de dire. dit-il en soupirant avant de commencer un mini monologue sur sa vie si parfaite qu'il était trop con, con avec elle. il marmonne, et elle termine par confirmer ce qu'il dit. ouais il était con. mais le sujet bébé est relancé, et là, charlie panique. parce qu'il savait pas si c'était une bonne idée, et qu'il avait la trouille d'être père. il avait assez avec irina, ça suffisait. faire un bébé? dans le genre, viens saskia, on fait un bébé et ça arrangera tout. il ricane, alors que c'était pas drôle du tout. il termine par soupirer avant de relever la tête vers la jeune blonde avec un regard désolé. c'était pas ce que je voulais dire sas, je suis pas sûr d'être prêt à me lancer dans un projet bébé… on peut laisser faire les choses, mais j'ai pas envie de te prendre la température tous les matins pour savoir quand est-ce que je peux faire trempette et quand ça sert à rien. j'aime pas prévoir. il l'invitait pourtant à arrêter de se protéger là. mais bon. de toute façon, il était pas sûr que ce soit une bonne idée qu'ils essaient de faire un enfant maintenant. ils étaient encore deux enfants. ou du moins lui, en était encore un dans sa tête.

@saskia benson-kennedy

il était maladroit, elle le savait mais elle avait totalement oublié cette facette de sa personnalité parce qu’il avait changé, il était devenu totalement différent. mais à présent, elle n’en était plus aussi sûre, à l’écouter lui reprocher d’être partie. même s’il disait l’avoir pardonnée. elle n’avait pas envie d’ajouter quoi que ce soit, ça n’en valait pas la peine. elle avait eu l’impression de comprendre que désormais, ce qui lui manquait c’était un bébé mais elle semblait désormais avoir tord. — j’ai pas dit: montons à l’étage et faisons un bébé! elle soupire. elle l’adore mais parfois, il l’énerve. elle n’avait jamais dit qu’ils devaient se lancer dans cette aventure, au contraire, elle lui avait juste demandé si c’était ce qui lui manquait. si ça avait été le cas, elle aurait été d’accord mais même lui au final ne savait plus ce qu’il voulait. elle le regarde, les sourcils froncés. il n’est pas sûr, elle non plus ne l’est pas. — arranger quoi, au juste? demande la jeune femme, ignorant totalement tout ce qu’il vient de lui dire. d’un coup, elle se demandait ce qu’il y’avait à arranger. de toute façon, elle n’avait rien à dire d’autre, elle n’avait aucunement prétendu avoir envie d’un enfant.

@charlie kennedy

il était pas vraiment bien dans sa tête le pauvre gars. il sait plus vraiment ce qu'il dit, mais heureusement il pleure plus, c'est déjà ça. est-ce qu'il avait envie d'un bébé? il savait pas trop, il était paumé. il essaie même de le faire comprendre à la jeune femme qu'il était pas sûr que ce soit une bonne idée. elle l'avait compris, ça le rassurait. mais on peut aller à l'étage quand même… qu'il tente de dire, histoire de détendre l'atmosphère. il termine par soupirer un peu, il savait même pas quoi dire ni quoi faire. c'est vrai, ils pouvaient monter à l'étage, faire l'amour un bon coup et reprendre la vie comme si de rien n'était mais non. non, parce que charlie avait encore dit un truc qu'il fallait pas, et que la blonde s'interrogeait. arranger mon cas, l'fait que j'déprime parce que je suis heureux. écoute j'en sais rien. il termine sa phrase en soufflant un peu avant de lever les yeux vers la jeune femme. changer de sujet, c'était mieux. il avait même plus envie d'en parler, il savait pas quoi dire. désolé, comment ça s'est passé ta journée? et j'espère que toi, ça va… dit-il. il avait même pas fait à manger pour elle ce soir, il avait honte. en même temps… il aurait été capable de cramer la cuisine.

@Saskia Benson-Kennedy

elle pouvait totalement comprendre qu’il n’était pas bien, qu’il était perdu et que ça faisait beaucoup pour lui. c’était énorme pour elle aussi, elle ne s’était jamais vue rencontrer charlie, se marier avec lui avant même qu’ils ne tombent amoureux. tout était allé très vite. mais elle ne regrettait rien. elle se demandait cependant si c’était son cas également. pour rire, il lui dit qu’ils pouvaient quand même aller à l’étage. elle lâcha un léger rictus, rien de plus. il parlait d’arranger son cas parce qu’il déprimait. et il déprimait parce qu’il était heureux. la blonde leva les yeux au ciel un instant. — si tu sais pas ce qui ne va pas, je le saurais sûrement pas. répond-t-elle. tant que lui ne sera pas décidé, tant que lui n’aura pas compris, elle ne le saurai pas, mais s’il voulait en parler, elle était là. — bref, si t’as une illumination à un moment, je suis là. elle n’ajouta rien de plus. il lui demanda comment s’était passé sa journée, elle haussa les épaules, elle n’avait rien grand chose à dire. — j’ai perdu une journée de ma vie en surveillance. et toi? des nouveaux projets? demande-t-elle. même si elle voudrait simplement savoir ce qui se passe afin de pouvoir l’aider.

@charlie kennedy

charlie avait du mal à savoir ce qu'il se passait. en fait, c'était un tout, il était trop heureux, et le vase à force d'être rempli de bonheur, avait fini par déborder. c'était fou, d'être malheureux d'être heureux. ça sentait comme une oxymore, un foutu paradoxe de la vie que le brun n'expliquait pas vraiment. la blonde pouvait pas l'aider si il savait pas lui même, il le savait. je sais, mais ça passera sans doute. sinon, j't'en parlerai mais j'ai pas envie de t'embêter avec ça. tu mérites mieux. est-ce qu'elle méritait mieux que lui? il savait plus. il termine par soupirer et demande à la jeune femme comment elle va. elle avait perdu une journée visiblement. ah, merde, encore. dit-il, c'était déjà le cas la dernière fois. moi oui, profiter de ma femme ce soir. ça te dit, un truc improvisé? dire de s'entraîner pour le mexique… on part demain matin, au fait. qu'il balance comme ça. il était tellement mal, qu'il avait oublié de prévenir la jeune femme qu'il avait bien réservé un vol pour eux, demain. pour une semaine au mexique, comme il l'avait promis. deux jours au début rien que tous les deux, puis deux jours de boulot pour lui, puis à nouveau deux jours tous les deux. et il espérait que ça leur fasse du bien de changer d'air un peu. enfin, surtout à lui.

@Saskia Benson-Kennedy

saskia ne comprenait pas réellement ce qui se passait mais charlie était son mari alors elle ferait tout ce qu'elle pourrait pour lui, pour l'aider à aller mieux. charlie, on est mariés, pour le meilleur et pour le pire, d'accord? alors n'hésite jamais à venir me parler s'il te plaît! répond la jeune femme, qui avait encore perdu une journée en surveillance, dans sa caisse, à regarder un type se balader dans sa baraque, à ne rien faire de bien intéressant. c'est la vie, j'ai choisis mon taff hein! avoue-t-elle avant d'éclater de rire. elle l'avait choisi. et elle l'aimait, elle ne l'échangerait pour rien au monde, bien au contraire. fouiller dans la vie des gens, c'était sa spécialité après tout! charlie partagea une surprise, le mexique, eux deux, demain. la blonde écarquilla les yeux. le mexique? t'es sérieux? demande-t-elle, en réalité, elle sait qu'il est très sérieux. elle sourit et rebondit sur le truc improvisé. on peut aller faire l'amour dans le sable, dire de se préparer pour le mexique? elle éclate de rire à nouveau avant de se lever. elle ne savait pas réellement si sa proposition était sérieuse mais pourquoi pas?

@charlie kennedy