on ne dompte pas le temps. (saskia#1)

Il ne peut pas se passer d'elle. Bien que cela sonne comme de l'ironie, Saskia sait que c'est vrai. Ils pourraient passer tout leur temps ensemble s'ils en avaient l'occasion. C'est réciproque, Charlie le sait. Saskia, elle tient à lui comme à sa propre vie. Ce gamin la fait se sentir en vie, ça peut sembler bête, mais elle se sent bien, elle se sent libre, elle est heureuse. En sa compagnie, elle a l'impression qu'elle peut tout affronter et c'est le cas, elle affronte cette maladie de merde. Il la rend heureuse, il lui donne envie de sourire même quand tout vas mal, il lui donne envie de danser sous la pluie, de chanter toute la journée, elle se sent comme une warrior. C'est la force qu'il lui donne. Parce qu'il ne la traite pas comme une gamine malade. Elle aime savoir qu'elle va le voir, qu'elle va passer du temps avec lui, même si la c'était une surprise. Je le sais parfaitement! Elle rigole et elle passe sa main dans les cheveux du presque-blondinet. Mais rien de romantique, plutôt comme on passe la main dans les cheveux d'un gamin, qu'on ébouriffe légèrement. Un petit geste amical qui la fait marrer. Elle se prête au jeu, constamment, parce qu'il est amusé, autant qu'elle. Elle rit de plus belle lorsqu'il la complimente sur ses fesses. Lorsqu'il tente de démentir le matage de fesses, elle arque un sourcil pour faire genre: mais oui, je vais te croire. Mais oui et moi je suis la reine d'Angleterre. Elle sourit comme une conne. C'est flatteur qu'il la mate. Au final, ça veut dire qu'il ne reste pas insensible à sa beauté, à son charme. Quand elle l'a rencontré, elle ne s'attendait pas à s'attacher à lui de cette manière, même si c'était sur le haut de ce bout de papier. Elle a des papillons dans l'estomac pour faire honneur à la fameuse expression. Ce qu'elle n'a jamais ressenti même si elle n'est pas amoureuse. Pas encore. Il a, de nouveau, remplit les verres. Un nouveau cul sec. Pour se mettre dans l'ambiance de cette soirée naissante. Elle l'écoute parler de ses idées. Et elle ne peut pas s'empêcher de rire, il la fait rire, il a de bonnes idées. À croire qu'il tient une liste, lui aussi. Tu me connais, j'en suis capable. Puis, vu notre tenue, qui n'y croirait pas? Tu veux de la surprise? Attends. Elle se relève du plan de travail et boit son verre cul sec avant de bouger jusqu'à sa chambre. C'est une fille, elle a donc des idées de filles, sans mentir. Elle s'empare d'un oreiller, s'il veut sa revanche avant d'aller sonner chez les voisins, c'est le moment. Elle arrive donc sournoisement dans la cuisine, dos à lui, avant de l'attaquer - de manière gentille et délicate, Saskia n'étant pas violente - avec le coussin.

@charlie kennedy

Charlie, il peut pas se passer de sa belle. Elle le sait, et maintenant qu’il l’affirme, il est peut-être un peu gêné. Ça sonne comme de l’ironie mais c’en est pas vraiment. Crash s’en fiche. Il en a rien à foutre de lui dire qu’il l’apprécie et qu’elle lui a manqué. Il est là, simplement pour elle, et il veut en profiter jusqu’à la fin. La blonde répond avant de venir ébouriffer ses cheveux et Charlie rit un peu. Il l’aime bien quand même, cette gosse. Il tient à elle, c’est fou. Son coup de coeur de l’année, sa dernière plus belle rencontre. Il s’est attaché à elle assez vite. Il a parfois peur de tout foutre en l’air mais il espère pas faire trop de bêtises non plus et qu’elle soit l’exception qui confirme la règle Crash. D’ailleurs, pour ne pas se faire engueuler, il essaie de démentir l’avoir maté. Bien-sûr, elle n’est pas folle et ne le croit pas du tout. Ça le fait rire, elle est flattée, et elle ne le cache pas. Son sourire est vraiment mignon, et Charlie se surprend à la regarder peut-être un peu trop fixement faire. Elle est belle quand elle sourit. Il arrive pas à s’arrêter de la regarder. Il remplit à nouveau les verres, pour oublier, ne pas se perdre dans ses yeux. Il propose un nouveau jeu en buvant cul sec. Aller chercher des préservatifs chez le voisin? La blonde rit un peu et semble plutôt tentée. Elle boit son verre et se relève en s’éloignant. Le blondinet reste à l’attendre, et fouille un peu les tiroirs pour voir si il n’y a pas à bouffer, il a vraiment la dalle. Saskia revient et le surprend avec un oreiller, et le con ricane machiavéliquement. « Tu pensais me surprendre, chère princesse? Es-tu au moins prête à affronter le magnifique chevalier? » Et là, il l’attrape par les hanches pour la chatouiller, en essayant de la faire rire, et de lui dérober le coussin. Il fait gaffe pour pas faire tomber la bouteille de vodka encore ouverte sur le plan de travail. Les deux se chamaillent ainsi, Crash adore ça et ne s’en lasse pas. La blonde rit et cela lui transperce la poitrine. Finalement, il n’arrive pas à récupérer le coussin et les deux ne tardent pas à glisser comme des idiots. Saskia chute en première, et Charlie ne tarde pas à la rejoindre sur le sol froid qui se réchauffe par leur proximité. Il se sent con, et reste là, au dessus d’elle à la regarder sourire. « Bon, j’ai gagné! » Il rit un peu avant d’attraper le coussin au loin. Il se fait glisser à côté de la belle en lui attrapant la main. Ça aurait été plus romantique sous un ciel étoilé, mais c’est pour la prochaine fois. Sur la plage.

@Saskia Benson-Kennedy

Jamais, au cours de sa vie, Saskia se serait imaginée rencontrer quelqu'un comme Charlie. Quelqu'un qui l'apprécie telle qu'elle est, malgré sa maladie, qui ne la pousse pas à faire ce qu'elle ne veut pas faire et surtout, qui est présent, qui la soutient, peu importe les choix qu'elle fait. Elle sourit comme une idiote, voilà que le coup de la bataille d'oreiller n'a pas marché, merde alors. Elle en serait presque déçue la gamine. La princesse se sent prête à affronter le chevalier. Même si elle l'aurait plus appelé le bouffon du roi, là tout de suite. Il la chatouille, pour la désarmer de ce dangereux coussin. Mais elle ne compte pas le laisser dérober son précieux. Sauf qu'ils glissent, comme deux idiots. Là, le coussin sur le sol aurait été bien apprécié. Elle reste là, couchée sur le sol froid, hilare, avec Charlie qui la regarde, s'esclaffant qu'il a gagné. Non, non, non, sûrement pas jeune homme. Il se fait glisser, sur le sol froid de la cuisine, juste à côté d'elle. Sûrement pas, non! Elle répond en rigolant et elle se redresse légèrement, avant de se retourner vers Charlie. Elle a faim, Saskia. Là, maintenant, elle a vraiment faim, alors la bagarre attendra un peu. Même si elle adore ce côté enfantin qu'elle partage avec lui. Il est, de loin, la plus belle personne qu'elle ait rencontré, la plus authentique. C'est lui qui rend sa vie plus agréable. C'est lui qui rend ses instants sur terre: beaux, amusants. La gosse, elle sourit, elle rigole comme elle n'avait jamais rigolé auparavant. En réalité, si, c'était arrivé, avant tout ça, avant le cancer, la mort, avant que sa vie ne soit gâchée par toute cette merde. Mais cette merde à changé quelque chose en elle, il lui a retré cet espoir. Mais là, elle veut juste profiter du moment. Croyez moi, beau chevalier, ma vengeance sera terrible! Mais avant, la princesse que je suis aimerais beaucoup manger, trop faim pour réfléchir. La gamine, elle l'aime vraiment bien. Cela faisait un paquet de temps qu'elle avait rigolé ainsi, cette rencontre a chassé ses idées noires, sa peur de mourir. Malgré tout, elle a quand même cette peur de le laisser ici. Elle n'est que de passage dans sa vie, mais lui sera là jusqu'à son dernier souffle, du moins, c'est ce qu'elle espère. Elle espère qu'il ne va pas l'abandonner là, qu'il restera avec elle. Et peut-être qu'elle va y avoir droit, à son miracle. C'est peut-être lui, son miracle, il lui donnera peut-être envie de tout changer, de changer les choses, de la faire se soigner, et si elle avait envie de plus de temps à ses côtés? Elle se redresse et elle lui tend la main, même si elle sait qu'il pourrait encore la refaire tomber sur le sol. Non, à ce moment là, elle n'a absolument aucune confiance en lui. Quand tu veux! Puis, elle aimerait bien mettre son pyjama au lieu de se balader en tshirt humide, qui ne laisse absolument plus aucun mystère.

@charlie kennedy

Charlie et Saskia étaient des grands gamins. Le blondinet ne pouvait pas s’empêcher de l’embêter et il le savait, c’était la même chose pour la jeune femme. Il voulait profiter de sa belle tant qu’il était encore temps, profiter de sa présence et de sa douceur avant le malheur de son absence à venir. Il ne voulait pas vraiment y penser. Il se refusait même à y penser pour ne pas déprimer. La bagarre tourne étrangement et les deux glissent jusqu’au sol. Charlie proclame sa victoire en riant, mais la blonde ne semble pas du même avis que lui. Un chevalier, il n’est pas sûr d’en être un mais il ne veut as se poser de question. Pour le moment, Saskia a faim et il ne va pas l’embêter plus longtemps. Une femme qui a la dalle c’est pire qu’un chacal. Une horreur à laquelle l’inventeur n’a pas envie de faire face. Il attrape la main de la blonde pour se relever à ses côtés et lui offre un bisous sur la joue. « Tu dois avoir froid, va te couvrir. Les pizzas vont pas tarder je pense. Puis, je me vengerai de ma presque victoire. » Il sourit comme un con et les deux jeunes quittent la cuisine. Il ne se lasse pas d’être avec la blonde. Il a peur de la déranger, après tout il débarque quand même sans prévenir. Mais Crash il le sait, elle apprécie sa présence aussi alors il espère qu’il va pouvoir profiter d’elle encore un peu ce soir. Puis il a la dalle aussi. A ce moment, Charlie reçoit un sms de son patron pour lui indiquer qu’il arrive. Il attrape Saskia par la taille en souriant. « Allez va t’habiller t’es pas nudiste ! Enfin ça me dérangerait pas trop. » Quel idiot et surtout quel pervers. Il se marre et hausse les épaules avant de s’éloigner de la blonde. La porte sonne et il lance un regard à Saskia pour lui signifier qu’il va voir, c’est les pizzas. Il lui sourit une dernière fois et part récupérer le festin. Son collègue se fou de sa gueule et Crash il se marre encore. Ouais, encore une. Ses collègues ont l’habitude qu’il loupe tout. Il était même pizzayolo fut un temps mais il les cramait toutes. Être livreur ça lui convient bien. Il récupère les deux pizzas et referme la porte derrière lui. Saskia est partie il sait pas trop où, alors il pose les pizzas sur la table basse et s’affale dans le canapé, comme d’habitude. « Si Madame veut bien venir manger sa pizza à la truffe ! Le roi l’attend. » Il rit encore comme un con. Il va passer une bonne soirée. Il en est sûr.

@Saskia Benson-Kennedy

Crash et Saskia. Saskia et Crash. Une belle amitié qui lui tient à cœur à la gamine. Elle a toujours rêvé d’avoir quelqu’un comme lui dans sa vie. Bon sang, qu’elle l’adore, elle en est dingue de ce petit gars. Par chance pour elle, il lui attrape la main et se relève, ne lui faisant pas de sale coup, ce qui surprend mais fait sourire la blonde. Il sait qu’elle est refroidie à cause de l’humidité du t-shirt, il ne peut s’empêcher de lui faire la remarque. Et puis, les pizzas ne vont pas tarder à arriver, ce qui fait sourire la belle. Le baiser sur la joue aussi, ça l’a ravie. Elle ne se lasse pas de lui, elle non plus. Elle est perdue sans lui, sans repères. Même si elle n’est pas seule. Elle a Aolani, elle a Thaïs, ses amis de l’Iowa, ses parents, elle n’a jamais été seule, elle ne le sera jamais. Mais elle sait que la fin approche, de plus en plus, chaque jour qui passe. Tant qu’il est là, tant qu’ils sont là, alors tout vas bien. C’est ce qu’on verra mon petit! Elle rigole, un nouvel éclat de rire prend possession de la pièce. Il l’attrape par la taille, ce qui fait naître des papillons dans le ventre de la gamine qui semble follement attirée par lui. Mais il est tôt, il est trop tôt. Il lui dit d’aller s’habiller, qu’elle n’est pas nudiste. Elle rigole et en profite pour lui déposer un bisous sur la joue, comme une gamine le ferait. Entre temps, il s’est éloigné d’elle, il est parti récupérer les pizzas alors la belle, pendant ce temps, elle court dans sa chambre, enfiler son petit pyjama tout mignon et son peignoir en soie, rose, digne d’un ange de chez Victoria’s Secret. Elle sourit, encore, comme une conne. Elle entend la voix de Crash résonner, elle sourit de plus belle avant de quitter la chambre et d’aller le retrouver, dans le canapé où il s’est installé tranquillement. Ah, de la pizza! Le repas des dieux! Elle ne fait que rire en sa présence, elle se sent elle-même, bon sang qu’elle est bien, qu’il la rend heureuse, elle est cette personne pleine de joie et pleine de vie (ironique, n’est ce pas?) qu’elle a toujours été, notamment avant la maladie, avant tout ça. Charlie, qu’à tu fais? Comment tu as réussit à la rendre ainsi? A la faire sourire, à lui donner envie de vivre plus longtemps? Il est probablement le seul qui peut la sauver. Elle s’installe près de lui dans le divan et elle se jette littéralement sur la pizza. Elle en attrape une part, bon sang qu’elle a faim la gamine, elle pourrait tuer pour de la pizza. Chaude. Avec plein de fromage. Le rêve absolu. Elle s’installe en croisant les jambes, sur le canapé, à la manière d’un Bouddha. Elle se retourne vers Charlie, le sourire aux lèvres. Merci, t’es un ange! Merci, pour la pizza, pour être lui, pour tout, merci tout simplement.

@charlie kennedy

Charlie a déjà prévu de se venger de sa défaite. Enfin sa victoire. Il ne sait pas trop. La blonde ne semble pas du même avis lorsqu’il lui en fait part. Il s’autorise à la prendre par la taille pour l’embêter et lui demander d’aller s’habiller. Il est toujours torse nue, son t-shirt est trempé et il va rester comme ça une bonne partie de la soirée. Peut-être même qu’il rentrera chez lui comme ça aussi. Il en sait rien et s’en fiche. La blonde dépose un bisous sur sa joue, et il s’éloigne pour récupérer la pizza. Il part s’installer au salon et la belle revient, habillée toute mignonne. Son peignoir est magnifique, et Crash il louche un peu dessus comme un con. Il rit à l’entendre, c’est vrai que la pizza c’est un repas divin. Elle se pose à côté de lui et les deux commencent à manger tranquillement. Elle lui dit qu’il est un ange, mais il hausse les épaules en croquant dans sa pizza. « Pour l’heure, j’suis surtout un morfale! » Crash se marre de nouveau. Les deux loustics ont vraiment la dalle, c’est fou, comme on a faim quand on s’amuse. Les pizzas ne font pas long feu, ils se les partagent. Ils s’autorisent même un concours de celui qui mange sa part la plus vite. Évidemment, c’est Saskia qui gagne, elle gagne toujours à ce jeu. Ou plutôt, c’est Charlie qui la laisse gagner.

Les pizzas sont finis, et Charlie se laisse tomber sur le dossier du canapé. Il a vraiment plus faim, mais ça l’a requinqué pour une nouvelle partie de connerie. Alors il se tourne vers sa blonde le sourire aux lèvres. Il se lasse pas de la regarder, de sourire comme un con. Ça le tuera un jour lui aussi. « Bon, c’est pas tout, mais on a des préservatifs à trouver. » Il rit comme un idiot. Cette idée lui trotte en tête depuis tout à l’heure. Pas de coucher avec Saskia. C’est trop tôt, bien trop tôt. Simplement il veut se marrer, et réitère la proposition de tout à l’heure. Aller chercher des préservatifs chez les voisins. « Moi ça va, j’ai la tenue adéquate mais toi du coup on dirait que tu sors d’une pyjama party… faut qu’on soit crédible. » Il hausse les épaules. Il serait même capable de la draguer et de l’embrasser au moment où le voisin ouvre pour paraître encore plus crédible. Il a juste envie de se marrer, et de passer une bonne soirée, un bon moment, inoubliable.
@Saskia Benson-Kennedy

Manger, un vrai bonheur. Elle a mangé, de bon cœur, comme à son habitude. Les parts de pizza diminuent à vue d’œil. Vient rapidement le moment où ils se posent dans le fond du divan après avoir trop (bien?) mangé. Elle devrait arrêter de se nourrir de pizza la gamine, elle sait qu'elle devrait arrêter mais c'est trop difficile pour elle. En réalité, Charlie l'a fait et Saskia l'a imité. Il se retourne vers elle, ils doivent encore aller chez le voisin, pour chercher des préservatifs, un truc à ajouter sur une foutue liste. Il rigole, comme un idiot et ça la fait marrer aussi, la gamine. Il ajoute qu'il est prêt, qu'il a la tenue adéquate mais qu'elle, elle a l'air moins crédible. C'est vrai qu'en a l'air de sortir d'une soirée pyjama. Elle n'aurait jamais dû retirer le t-shirt en fait. Bon, il est temps de régler le problème, elle se retourne vers lui afin de lui répondre. Bon, je vais régler ça, tu bouges pas de là, je reviens dans trente secondes. Elle se lève et retourne dans sa chambre, hésitant longuement entre remettre le t-shirt ou virer son pyjama, rester en sous vêtements et remettre son peignoir rose en soie. Finalement, elle récupère juste le t-shirt, qui a un peu séché entre temps, c'est tellement plus simple, ça fait tellement plus naturel. Elle procède au changement de tenue avant de retourner au salon où son morfale préféré n'a pas bougé. Toujours dans le fond du divan, il a l'air au bout de sa vie le gamin, comme s'il avait trop mangé. Comme s'il n'était plus capable de bouger. C'est vrai que c'était un putain de bon repas, de la pizza, un vrai bonheur. Et la compagnie de Charlie, c'était un gros plus. Un vrai bonheur de l'avoir à ses côtés. Elle ne l'échangerait pour rien au monde son petit Crash. C'est bon, on y va? Elle se plante devant lui, l'impatience dans les yeux. La soirée ne fait que commencer, ils se sont déjà éclatés comme deux gamins avant le repas, elle attendait avec impatience que le repas se termine afin de récupérer cette ambiance de fun, de bonheur. Elle ne sait pas ce qui l'attend, la gamine, elle ne sait pas s'il a d'autres idées pour cette soirée, mais c'est pas grave, ça va être drôle, elle le sait parfaitement. Il la motive, il la pousse à sortir de sa zone de confort, elle ne l'aurait jamais fait avant, elle ne se serait déjà pas sentie à l'aise face à ce genre de défis. La preuve, il est resté près d'elle, quand elle était dans son bain, jamais elle n'aurait eu cette confiance avant. Elle n'a rien à perdre, elle le sait, sa vie ne tient qu'à un fil. En sa compagnie, la gamine, elle oublie pas mal de trucs, dont son mal-être, elle espère continuer à ressentir ça, jusqu'à la fin, jusqu'à la dernière minute. Elle aime le chambrer, c'est réciproque.

@charlie kennedy

La pizza, c’était un festin de roi. De dieux. Ce soir, les deux adultes étaient insouciants comme à leur habitude et Charlie ne pouvait pas s’empêcher d’embêter la blonde. Il n’oubliait jamais qu’elle était malade mais surtout, il n’oubliait pas sa mission. L’aider à rayer sa liste de choses à faire. Il avait des idées plein la tête et Crash ne s’arrêtait jamais d’imaginer d’autres choses. C’était un inventif, il avait de l’imagination qui débordait. Maintenant il voulait aller chercher des préservatifs chez le voisin, pour rire. La blonde n’avait pas la tenue adéquate et il ne s’était pas dérangé pour le lui faire remarquer. C’était pas de la drague, pas vraiment du charme, simplement de la pure rigolade. Il en savait rien, au final. Il s’en fichait. La blonde s’éloignait pour se préparer et lui restait là, affalé dans le canapé à ne rien foutre et à simplement digérer cette pizza. Il en mangeait sans arrêt. Faut dire qu’au boulot, il avait trois à deux pizzas par semaine gratuites, puis le reste était à des prix avantageux. Il se faisait pas désirer longtemps. La blonde ne tarde pas à revenir et il ne pu s’empêcher de sourire. Elle avait remis le t-shirt, son t-shirt et il souriait à cette vision. Il était moins transparent que tout à l’heure mais quand même. C’était parfait. « On y va, on y va, patience petite. » Crash se marre un peu et se lève pour rejoindre sa belle. Il savait pas trop comment ils allaient demander. Il espérait au fond tomber sur une vieille grand-mère ou bien un couple d’adolescent super jeunes. Il voulait mettre mal à l’aise ce soir, s’éclater, s’amuser, rire et surtout profiter de Saskia tant qu’il le pouvait encore. « T’es mignonne comme ça. J’te jure, je vais te le laisser ce t-shirt, il te va mieux qu’à moi. » C’était du charme, pour le coup. Il hausse les épaules et sourit simplement en attrapant la main de la gamine. Ils allaient passer une bonne soirée, c’était que le début, il avait des idées, des envies. Il voulait la surprendre, ne penser à rien d’autre. Lui changer les idées. Les deux blondinets vont ensemble jusqu’à l’entrée, et Charlie réfléchit un peu avant de refermer la porte derrière eux. Il la laisse un peu entre ouverte pour bien montrer au voisin qu’ils étaient juste à côté. « C’est toi qui d’mande. T’es prête? T’as pas le choix t’façon. » Il rit, lui laisse à peine le temps de répondre et il toque chez le voisin. Il espère qu’il va y avoir une réponse. Il glisse sa main derrière les hanches de la blonde pour faire plus réel. Autant s’amuser jusqu’au bout, il sait qu’elle sera pas réticente.

@Saskia Benson-Kennedy

Elle est impatiente Saskia, elle sait que le temps passe vite et qu'à n'importe quel moment, tout peut s'arrêter. Le néant. La peur, la boule au ventre, ça la pousse à courir la gamine. Dieu sait qu'elle déteste ça maintenant. Elle fait tout pour éviter le sport, sous n'importe laquelle de ses formes. Mais là, avec Crash, elle se sent pressée: de vivre, de finir cette liste, la totale. Il le lui fait remarquer d'ailleurs, avant de se marrer et de la rejoindre, prêt pour ce défi. Non, mais quelle idée. Ils ne prévoient même pas de les utiliser. La blonde se demande un peu ce qui va se passer, c'est aussi drôle que gênant. Elle ne réfléchit pas trop à quoi répondre, les mots sortent tout seul lorsqu'il se rapproche d'elle. J'ai pas le temps d'être patiente! C'est général. Le temps passe, notamment pour elle et tout le monde sait qu'il passe trop vite le temps. Bien trop vite même. Il lui dit qu'elle est mignonne comme ça, ça la fait rougir la gamine, elle se sent comme une ado parfois, qu'il est mignon ce Charlie. Son Charlie. Du moins, c'est ce qu'elle espère secrètement. Il sourit, il lui attrape la main. Son petit coeur bat à toute vitesse. C'est l'adrénaline aussi, même si tout ça n'a rien de réellement fou à côté de ce qu'elle a déjà pu faire. Pour en revenir au t-shirt, elle le regarde et se décide à lui répondre. On peut le partager si tu veux! Elle se marre, pour de la merde, comme d'habitude. On peut le partager si tu veux, elle n'a rien trouvé de mieux à dire? Apparemment non. Tout deux sortent de l'appartement, les yeux de Saskia sont fixés sur leurs mains, entrelacées. Ils avancent jusqu'à la porte qu'il y'a de l'autre côté du couloir et Charlie dit à Saskia que c'est à elle de parler, elle soupire et balance la tête vers l'arrière, quelques instants. Fixant tour à tour le plafond, la porte et le beau petit Charlie. Le petit Charlie qui a déjà frappé à la porte, laissant à peine le temps à la blonde de répondre. Mais elle le fait quand même. J'te jure, tu vas me le payer, c'était trop idée en plus! Oui, son idée à lui, mais pour remplir sa liste à elle. Sa phrase se ponctue au moment où  la porte s'ouvre. Saskia affiche un sourire étrange avant de lâcher un léger rictus, sentant la main de Crash qui n'a pas réellement bougé depuis quelques instants, toujours posé sur la hanche de la belle. Abort mission. Faut annuler la mission, elle l'a vu directement lorsque la porte s'est ouverte. L'individu de l'appartement, le vieux le plus sourd du monde. Vous méprenez pas, chacun est unique, avec ses propres caractéristiques, mais ce voisin là, elle a abandonné très vite. Elle reste là, face à lui, qui ne semble pas trop comprendre ce qu'il se passe. Crash à l'air perdu lui aussi. Saskia se retourne vers lui quelques instants. Ou alors on crie, mais il n'entendra rien, crois-moi! C'est déjà un miracle qu'il ai entendu frapper à sa porte.

@charlie kennedy

Charlie il le sait, Saskia elle a pas le temps. Pas le temps de vivre. Pas le temps d’être patiente. Le temps leur file entre les doigts, sa vie s’arrêtera bien trop vite et elle n’a pas le temps d’attendre Charlie. Lui, habituellement, il prend toujours son temps. Avec elle, il veut faire les choses bien, pour la première fois de sa vie. Il ne la charme pas trop. Il reste insouciant et innocent avec elle, il lui témoigne de son affection, et c’est pour ça qu’il est là ce soir. Parce qu’il s’inquiétait de plus avoir de nouvelles. Maintenant, les voilà prêt à aller demander un préservatif au voisin juste pour s’amuser. Ça leur ressemble et Crash, il s’en lasse jamais. Les deux s’en vont devant la porte du voisin pour leur défi. Saskia est en petite tenue, une simple culotte et un débardeur. Charlie est simplement avec son jean. Il a plus son t-shirt, non, c’est la blonde qui l’a. Il glisse ses mains sur ses hanches, et toc toc, le voisin ouvre. Sa tête fait sourire le gamin mais ce que dit Saskia ne l’aide pas à s’éclater. Comment ça mission annulée ? Elle lui explique qu’il est sourd, ou du moins elle le sous-entend. Et alors ? Pas grave. Il rit. « T’inquiète, y’a une solution à ça. On mime. » Il regarde le vieux, et lui dit bonjour en langue des signes. Le vieux le regarde, il comprend pas vraiment tout. Alors il se tourne vers Saskia, et l’embrasse tendrement. Un baiser qui pue un peu trop la sincérité, et le vieux continue à les fixer en haussant les sourcils ébourrifés. On dirait le personnage dans Là-Haut, ça fait marrer Charlie. Il se décale de la jeune blondinette pour regarder le voisin. Puis il se met à mimer. Il rassemble son index et son pouce pour faire un rond, et il pointe Saskia. Ensuite, il se pointe, et se met à faire le geste en regardant le vieux. Ouais, le vieux va leur fermer la porte au nez. Il sait pas trop comment faire comprendre. « Des préservatifs. On veut des préservatifs. » Il articule de manière exagérée, et il prend son autre index, rétrécit le rond, pour montrer une enveloppe. Il lève son pied comme un con pour montrer sa paire de chaussette. Le vieux râle un peu, il doit avoir l’impression qu’on se fou de sa gueule, Crash est un peu vulgaire, et c’est la porte qu’il se prend au nez. Il hausse les épaules et se tourne vers sa belle. « Bah quoi? Si il entend pas, il peut voir! » Il est frustré, et il soupire un peu. Puis il rit comme un con. « Bon dans l’histoire t’as gagné un baiser, t’as d’la chance. Moi j’ai gagné que le ridicule. » Il rapproche un peu Saskia pour l’embrasser sur le front puis se décale d’elle. « T’as d’autres voisins? » Et il sourit. Parce qu’il veut pas s’arrêter là. Pour ce même défi, ou un autre, il a envie de s’éclater.

@Saskia Benson-Kennedy

Ni Saskia ni Charlie n'aurait pu penser que ça se retournerait contre eux. Pas de cette manière en tout cas. La blonde ne connaît pas réellement ses voisins, elle a donc tendance à oublier que son voisin d'en face n'entend absolument rien. Elle en avait pourtant déjà fait les frais, un jour, en faisant des crêpes, son batteur s'est cassé. Elle a donc décidé d'aller chez le voisin d'en face lui en demander un. C'était assez difficile. Elle a finit par obtenir le batteur à oeufs et elle le lui à ramené avec quelques crêpes, en guise d'excuses pour le dérangement. Elle écoute Charlie lui dit qu'ils peuvent toujours mimer et à ce moment-là, elle s'attend réellement au pire. Il bouge ses mains et Saskia, elle ne comprend pas grand chose. Et il se retourne vers la belle avant de l'embrasser. Et ça la surprend, elle ne s'y attendait vraiment pas, mais elle se prête au jeu, même si cela la chamboule clairement. Tout cela lui rappelle leur rencontre, en boite, quelques mois auparavant, quand elle l'a attrapé pour l'embrasser, sans prévenir. C'était un des numéros de la liste: embrasser un étranger. C'est étrange, mais ce baiser semble tellement différent du premier. Peut-être parce qu'il n'est plus un étranger justement. Elle a appris à le connaître et elle s'est attachée à lui. Et il la lâche. Elle se sent conne d'un coup. Et il commence à mimer. Saskia part dans un fou rire, le genre de fou rire qu'on a assez rarement, celui qui finit par vous empêcher de rire, elle, en l'occurence, ça lui donne mal au crâne. La gamine à du mal à s'arrêter de rire. Encore plus lorsqu'il se met à articuler afin d'exprimer sa quête. Elle ressent le besoin de s'éloigner un peu afin que le fou rire s'arrête. C'est difficile. Elle revient vers Crash un peu avant que le vieux ne leur ferme la porte au nez. Quelle politesse, après, on parlera encore des jeunes. C'est un honte! S'exclame la gamine, faussement choquée. Crash se retourne vers la belle. Elle l'écoute attentivement, elle n'a qu'une envie, rigoler, de nouveau, c'était de trop tout ça, elle ne s'y attendait pas mais c'était tellement drôle. Mon dieu, ça faisait tellement longtemps qu'elle avait rigolé comme ça. Elle y a gagné un baiser et lui, il a pu dire adieu à sa crédibilité. Il demande ensuite à la blonde si elle a d'autres voisins après avoir déposé un baiser sur son front. Elle aussi d'un coup elle est un peu frustrée. D'une manière différente mais frustrée quand même. Au final, c'est la même chose. Bah oui, t'es con ou tu le fais exprès? Elle rigole et elle l'attrape par la main pour avancer vers la cage d'escaliers afin de descendre d'un étage.

@charlie kennedy

Crash, il s’attendait pas vraiment à ça. Il voulait se marrer en allant demander des préservatifs chez les voisins et le voilà maintenant face à un vieux, qui plus est, un sourd. Il a rien contre les personnes sourdes, mais la chose est quand même plus compliquée que prévue. Mais rien ne l’arrête, il a des idées plein la tête. Il indique à sa blonde qu’il va mimer la chose, et il n’attend pas plus longtemps avant de l’embrasser. Il en avait envie, au fond de lui, ça l’arrange bien cette situation. Le dernier baiser remonte à celui-ci, dans la boite de nuit où il n’était qu’un inconnu à rayer sur une liste. C’était fou ce soir-là, il était un peu bourré, mais il a craqué sur la blonde et ils ont gardé contact. Il a craqué sur elle tant par sa beauté intérieure qu’extérieure. Il l’aime bien, il veut faire les choses biens. Mais pour l’heure, il se retrouve à mimer une pénétration avec ses doigts pour se faire comprendre. Il entend la blonde rire à côté de lui, elle est même obligée de s’éloigner. Il reste là à essayer d’expliquer au pauvre bonhomme qu’il veut des préservatifs, il s’empêche d’exploser de rire lui aussi pour paraître un peu poli. Tu parles. Finalement, il lui fou la porte au nez et Charlie soupire un peu. Saskia fait la choquée, il hausse les épaules. « Une honte, c’est vrai! Une honte de se trimballer comme ça dans un lieu à semi public aussi. » Il la taquine, il peut pas s’en empêcher. C’est plus fort que lui. Il a pas l’air con. Il se plaint un peu d’avoir semé que le ridicule. Il aurait bien aimé récupérer autre chose que ça, elle, elle a eu un baiser quand même. Mais il est pas jaloux, il s’en fiche, et lui demande si il y a d’autres voisins pour changer de sujet. Elle se fou à nouveau de lui, et lui attrape la main pour l’inciter à la suivre. « Ouais, j’suis un peu con, t’vois. » Crash se marre et une fois arrivée à l’étage d’en bas, il réfléchit à une autre tactique. Il peut pas passer à l’embrasser à chaque fois qu’un voisin va ouvrir la porte, ça serait de trop. Il a envie de jouer sur la carte du pauvre petit couple cette fois-ci. Se marrer, juste, se marrer. Il attrape à nouveau la belle par la taille, pour se planter devant la première porte qui apparaît. « Bon, à mon tour. Enfin c’était pas à ton tour avant? J’me suis fait arnaqué là. J’mérite dédommagement. » Il soupire un peu et il rit une dernière fois avant de prendre un air sérieux. Il va faire croire à une connerie. Il a une idée derrière la tête. Il espère simplement que Saskia n’a pas peur d’être jugée par ses voisins après tout ça.

@Saskia Benson-Kennedy

Une honte, oui, mais c'est tellement drôle, elle va s'en rappeler très longtemps la blonde. Le baiser par la même occasion. Elle secoue sa tête, comme si ça allait chasser cette idée. Il lui répond que oui, c'est une honte, de se balader de cette manière dans un lieu semi publique comme celui-là. La gamine sait parfaitement qu'il la taquine mais elle a envie de faire la gueule une demi seconde, en profitant pour lui donner un petit coup sur le bras. Ils se chamaillent constamment comme des gamins, ça rend vraiment leur relation spéciale. Le ridicule ne tue pas de toute manière, elle le sait très bien et elle aime rigoler de tout. C'était ton idée je te rappelle! Elle le taquine aussi, le provoquant légèrement en lui demandant si il est idiot. C'est drôle parce qu'elle sait pertinemment qu'il ne va pas mal le prendre, bien au contraire. Elle n'est donc pas du tout surprise de l'entendre répondre qu'il est un peu, avant de se marrer. Ils passent réellement leur temps à se marrer, à faire n'importe quoi mais c'est tellement agréable, pas prise de tête du tout et c'était vraiment le genre de relation dont elle avait besoin. Sakia elle a besoin de rire, elle a envie de pas se prendre la tête et de s'amuser. Même si chaque chose à des conséquences. Mais elle s'en tape. Au final, ça ne vaut pas la peine de se prendre la tête pour quelque chose qui va avoir des conséquences qu'elle ne verra même pas. Elle regarde  Crash en rigolant, comme pour lui dire qu'elle le sait parfaitement qu'il est con. Mais elle l'apprécie tel qu'il est. Elle le traîne dans la cage d'escalier et ils descendent à l'étage d'en dessous, ils en profitent pour frapper à la première porte avant de lui dire que c'est son tour à lui. Mais qu'en fait il s'est fait arnaquer. La gamine rigole, il l'attrape de nouveau par les hanches et ça provoque quelque chose chez elle, un truc indescriptible. Elle ne pourrait pas mettre d'autre mot que l'attirance sur ce qu'elle ressent. Mais c'est pas l'heure pour ça. T'en fais pas, je vais trouver comment me faire pardonner, promis. Elle le regarde, le sourire aux lèvres, avant de se retourner vers la porte qui s'ouvre. Elle a peur de voir ce qu'il va encore pouvoir faire. Elle ne sait pas du tout à quoi s'attendre, encore moins après le festival du rire que leur première tentative à suscité.

@charlie kennedy

Il l’embête comme un idiot. Il peut vraiment pas s’en empêcher, c’est toujours ainsi entre eux. Elle lui fait un reproche gentil, alors il y répond par une critique sur sa petite tenue en riant. Elle a pas tord, Crash, c’était son idée de porter son t-shirt ou du moins, de pas venir en pyjama à pilou demander des préservatifs aux voisins. D’ailleurs, c’est reparti pour un tour et Charlie a pas envie d’attendre plus longtemps. Saskia a l’air surexcité, elle s’arrête jamais de rire et ça fait un bien fou au blond. Il se lassera sans doute jamais de son rire, de ses mimiques et de son sourire, il se lassera jamais d’elle et de son caractère. Il l’apprécie vraiment. Les voilà de nouveau devant la porte d’un voisin, et Charlie annonce que c’est son tour, mais qu’elle va devoir se faire pardonner pour ne pas avoir fait son tour. Il la regarde avec un léger sourire, il sait pas comment elle va se faire pardonner, il a hâte de voir. Pour le moment, il va pas pouvoir trop y réfléchir parce que la porte s’ouvre. Face à eux, une jeune femme d’environ trente ans. Charlie la dévisage un peu, puis rapproche un peu Saskia de son corps, il sourit comme un idiot. « Bonjour m’dame! Scusez moi de vous déranger. » Il parle un peu comme un gars de la campagne américaine, à la Hemingway. Il tourne sa tête vers Saskia et prend sa main dans la sienne avant de se tourner à nouveau vers la voisine. Il mettrait sa main à couper qu’elle doit avoir des gosses, elle a une tête de fatiguée, des cernes, et surtout, il entend des petits bruits au loin. Il voit même un biberon traîner sur le buffet. C’est parfait. La voilà, son idée. « J’ai très envie de ma copine. Je l’aime, vous voyez… vraiment beaucoup, j’ai envie de lui faire plaisir, mais on est vraiment très jeune et voilà… » Il grimace un peu, se mord la lèvre pour s’empêcher de rire comme un idiot. « On a plus de capotes. Et on a pas envie d’avoir des gosses maintenant… j’en ai déjà deux, ça me suffit! Vous savez ce que c’est, d’avoir des enfants p’têtre. On est trop jeune pour ça hein? Surtout qu’elle est plus jeune. » Il parle vraiment comme un gamin, seigneur, il a vraiment envie de se marrer! La jeune femme le regarde un peu, le dévisage. Il sourit comme un con en tenant la main de Saskia, il a envie de faire durer l’instant. Il sait pas trop ce que va répondre la voisine, si elle le prend au sérieux ou non. « J’ai vraiment envie d’elle, Madame. Vous pourriez nous dépanner s’il vous plait? » Il sourit. Il se retient, mais mon dieu, il a vraiment envie d’exploser de rire.

@Saskia Benson-Kennedy

Charlie frappe à la porte qui finit par s’ouvrir au bout de quelques secondes. La femme qui leur ouvre à l’air d’avoir la trentaine, loin d’être vieille, elle les comprendra peut-être plus facilement que le premier voisin. La gamine a eu du mal à s’arrêter de rigoler au vu des conneries de son blond préféré. Elle se demande d’ailleurs ce qu’il va encore pouvoir inventer cette fois. Lorsque Crash finit par s’adresser à la voisine avec un accent campagnard, Saskia s’empêcher de rigoler. Un petit rictus s’échappe quand même de sa bouche, contre sa volonté. Toujours aussi proche du corps du blond qu’au paravant, il se retourne vers elle et attrape sa main. Et il reprend ses explications, la voisine a l’air légèrement intriguée voir peut-être choquée lorsqu’il lui dit être jeune mais avoir deux enfants. Saskia se mort la lèvre pour ne pas rigoler, c’est tellement tentant mais ils perdraient toute crédibilité. Déjà qu’ils ne doivent pas en avoir beaucoup. La blonde regarde son ami, en souriant, comme une idiote. Crash finit son explication en demandant à la voisine de les dépanner. Saskia en rajoute une couche. S’il vous plait! L’un comme l’autre meurent probablement de rire à l’intérieur ce qui est compréhensible. La voisine doit probablement avoir pitié. Cependant, elle les regarde et soupire avant de le répondre qu’à leur âge, ils ont d’autres moyens de s’amuser. Et leur ferme la porte au nez. Saskia reste choquée sur le moment avant de soupirer longuement et se retourne vers Crash. J’y ai tellement cru. Mais c’est pas suffisant apparemment! Elle y avait vraiment cru même si au fond, elle ne sait pas trop ce qu’ils pourraient en faire des préservatifs. S’envoyer en l’air c’était pas à l’ordre du jour pour les deux amis. Elle se retourne et attrape le beau blond par le bras pour bouger dans le couloir avant de lui demander ce qu’il veut faire. On fait quoi du coup? On en tente un dernier? Ce sera pour elle cette fois et elle a une idée de comment s’y prendre. Elle se retourne malgré tout une dernière fois vers Charlie avant de rigoler parce qu’une grande question continue de tourner dans la tête de la gosse. Mais, au fait, il venait d’où cet accent campagnard? C’était trop pour elle, pourtant elle venait de la campagne la gamine. Mais un mec qui s’exprime ainsi? Nope, un vrai tue l’amour! Imaginez le petit gars de la campagne qui s’exprime de cette manière? Elle passerait probablement son temps à rigoler, la connaissant. De toute façon, il est un peu tard pour rencontrer la personne avec qui elle passera ses derniers mois sur terre, même si elle espérait tomber amoureuse, au moins une fois. La vie aura été injuste avec elle jusqu’au bout.

@charlie kennedy