on ne dompte pas le temps. (saskia#1)

Il est pas sûr que ça marche cette fois encore. Charlie a des idées, il tente le tout pour le tout. Après le petit vieux, maintenant la mère en détresse. Ça lui donne des bêtises à dire. Il se met dans la peau d’un campagnard et c’est reparti pour un tour. Il se met à faire un accent pour expliquer à la voisine qu’il a très envie de Saskia, qu’il fait passer pour sa copine. Il a envie de lui faire l’amour, fort, mais il a déjà deux enfants et à leurs âges c’est pas fun. C’est trop tôt et elle est plus jeune. La voisine semble blasée, et Saskia en rajoute en la suppliant. La femme soupire, et termine par expliquer qu’ils ont d’autres choses à faire à leur âge. Charlie hausse les épaules et soupire un peu. « J’y ai cru aussi, c’est triste. » Il est déçu, Crash. Il y croyait vraiment cette fois. Il a plus trop d’idée de stratagème maintenant. Il a fait le tour en deux personnes, puis en plus, il aimerait voir la blonde à l’action. Elle lui demande ce qu’il veut faire après l’avoir traîné dans le couloir et il la regarde avec ses grands yeux. Elle est belle comme ça. Il sait pas ce qu’elle a derrière la tête, mais elle a envie d’en tenter un dernier. Il lui offre un doux sourire. « Ok, un dernier! Et puis si on arrive pas, on essayera d’aller piller le distributeur du coin en tapant dessus? » En voilà une autre bonne idée. Il sait pas ce qu’il pourrait faire avec. Des ballons ou des bombes à eau. Il va pas les utiliser correctement, c’est pas le moment et c’est pas prévu avec la blonde. Ou du moins, pas pour le moment. Il hausse les épaules et les voilà reparti à chercher où toquer. Juste avant, Saskia lui demande d’où vient son foutu accent de tout à l’heure. Crash rit comme un con. « Bah écoute, j’l’avais jamais entendu avant maintenant, je me demande aussi d’où il vient. C’est ta campagne qui déteint sur moi on dirait. » Un peu tue-l’amour comme remarque, mais il s’en fiche. Enfin il a l’habitude, on l’appelle pas Crash pour rien. Les deux gamins se posent devant une autre porte, celle de la dernière chance. Charlie se tourne vers la blonde. « À ton tour, surprend-moi! » Il lui sourit et actionne son poing contre la porte pour toquer. Il a hâte de voir ce qu’elle va faire à son tour.

@Saskia Benson-Kennedy

Lui aussi il y a cru. C'est triste. Il est probablement aussi déçu qu'elle. Néanmoins, ils décident de tenter une troisième et dernière fois. Saskia, elle a des idées, du moins, c'est ce qu'elle dirait presque. Mais son idée ne vaut peut-être pas mieux que celles du blond. Il sourit et il lui dit que si ça ne marche pas, ils pourront toujours toujours aller donner quelques coups au distributeur du coin, peut-être que leur chance tournera. Elle sourit, il la fait marrer avec ses idées. Mais ils vont en faire quoi? Sérieusement. Enfin, elle pourrait lui proposer de réellement les utiliser, mais il pourrait se braquer et prendre peur, c'est pas réellement ce dont elle a envie. Même s'il y a probablement pensé lui aussi. La blonde l'entraîne à l'étage du bas, ce serait trop grillant de faire toutes les portes du même étage. Ils se retrouvent donc à la recherche d'une porte à laquelle frappe, d'un voisin auquel mendier. Et lorsqu'elle l'interroge sur son petit accent campagnard, il lui répond que lui non plus ne sait pas réellement d'où il provient. C'est peut-être sa campagne à elle. Elle prend l'air vexé et lui donne un coup sur l'épaule. Quel con. Elle l'adore mais quel con. Ils finissent par arriver devant une des portes et il lui dit que c'est son tour à elle, vas-t-elle le surprendre. Elle toque à la porte, qui vient s'ouvrir presque aussi rapidement qu'il n'a fallu de temps à la blonde pour frapper. Elle sourit et se lance. Sans réellement réfléchir aux conneries qui sont sur le point de sortir de sa bouche. Bonsoir! Dit-elle, enjouée avant de reprendre un ton légèrement plus calme afin de répondre au voisin, qui a l'air pas trop prise de tête, la vingtaine, ils auront peut-être de la chance cette fois. Désolé de vous déranger, mais on a un petit problème. Elle soupire et elle regarde Charlie avant de se lancer. Voilà, j'étais chez moi, avec mon copain, on avait envie de faire l'amour. Mais cet idiot, mon idiot de demi-frère, à décidé d'utiliser les derniers préservatifs qu'on avait à l'appartement pour les gonfler et en fait des ballons d'eau, vous voyez le genre? Enfin, faut pas trop lui en vouloir, il a pas toute sa tête parfois. J'aurais du mieux les ranger. Bref. Voilà une explication qui n'a ni queue ni tête. Du grand Saskia tout craché. Vous ne pourriez pas me dépanner, même un, ce serait top. Elle est là, pratiquement à supplier. Parce qu'il faut bien faire genre. Sans réellement prendre le temps de regarder Charlie qui doit se demander quoi. Ou bien être mort de rire à cet instant même. La gamine, elle a oublié que rien n'était crédible dans cette histoire. Pas même leurs tenues. Encore moins leurs tenues en réalité. Mais c'est tellement drôle et embarrassant à la fois.

@Charlie Kennedy

Il était déçu que ses plans n’aient pas fonctionné. Ça marchait jamais avec lui, il en avait l’habitude, ses projets pro tombaient toujours à l’eau, ses relations aussi. Il n’était pas Crash pour rien. Mais ce soir, il n’avait pas envie de ne pas réussir, il voulait s’amuser et s’éclater avec sa blonde préférée. C’était à son tour maintenant, le dernier des tours. Le meilleur pour la fin. Charlie savait pas trop ce qu’ils allaient faire avec des préservatifs mais cela lui importait peu, finalement, il voulait juste passer un bon moment avec Saskia. Elle lui avait manqué ces dernières quarante-huit heures et il voulait rattraper le temps perdu. Les voilà de nouveau face à une porte qui s’ouvre, et c’est un jeune cette fois, la vingtaine. Saskia commence son manège, et Charlie adresse des petits hochements de tête au bonhomme en face. Elle raconte qu’ils ont envie de faire l’amour, mais que son demi frère a utilisé les dernières capotes pour faire des bombes à eau. Ça lui donne des idées à Charlie, et il s’empêche de rire pour paraître sérieux. Il glisse sa main contre la taille de sa blonde, et quand elle demande au voisin de les dépanner, il décide de prendre un peu la parole. « Tu sais ce que c’est mec, la frustration, aide-nous s’il te plait. Ça serait carrément cool. J’te paye une pizza quand tu veux pour te remercier. » Il balance un clin d’oeil au jeune homme qui a un sourire con sur le visage. C’est le moment où jamais. Le moment de vérité, est-ce qu’ils vont réussir? Le bonhomme leur demande d’attendre cinq minutes, et il s’éloigne dans son appartement en laissant la porte ouverte. C’est bon, ils ont sans doute réussi, et Charlie lance un regard satisfait à sa belle. Le voisin revient avec une boite de préservatif quasiment neuve, et la tend à Charlie qui le remercie gentiment. Il attend que le voisin ait refermé la porte pour se tourner vers Saskia et l’embrasser sur la joue. « T’as géré. T’as gagné. On rentre et on les utilise maintenant ? J’ai vraiment envie de faire l’amour. » Il lui balance un gros clin d’oeil et un regard un peu pervers. Il est pas vraiment sérieux, et il explose de rire au bout de deux minutes. C’est certainement pas à l’heure du jour, mais il pouvait pas s’empêcher de continuer deux minutes leurs conneries. Peut-être qu’un jour, ils feront l’amour à la plage, mais pour le moment, ils vont surtout aller se marrer comme des cons en faisant des autres trucs. Charlie attrape la main de Saskia en souriant pour l’inciter à le suivre dans les étages. Il a envie de rentrer chez elle maintenant, ça sert à rien de rester ici. Devant la porte de celle-ci, il la regarde en riant. « Faut qu’on trouve quoi faire avec ça. Paraît-il que les clowns arrivent à faire des animaux avec des ballons… » Encore une idée à la con. Il s’arrêtera jamais Charlie. Encore moins avec elle.

@Saskia Benson-Kennedy

À la recherche des préservatifs. Alors ça, Saskia n'y aurait jamais réellement pensé d'elle-même. Mais Charlie, il a des idées qu'elle n'a pas, du coup, il a pousse à encore plus sortir de sa bulle. De sa zone de confort et elle aime bien ça la petite blonde. Elle est là, à supplier un de ses voisins de les dépanner parce que, bon, elle a envie de faire l'amour avec son copain. Prise en pitié? Elle ne sait pas mais le blond en rajoute une couche, il passe son bras autour de la taille de la belle, pour appuyer les propos de la belle. Expliquant qu'ils sont frustrés mais qu'il le remerciera avec une pizza. La blonde se contente de sourire, évitant de rigoler pour ne pas faire foirer la totalité du truc. Ce serait bête, si prêt du but. Mais voilà, la chance leur sourit. Le voisin fait preuve de générosité en ramenant aux deux jeunes gens une boite neuve de préservatif. Saskia sourit, Charlie décide de lui déposer un baiser sur la joue lorsque le voisin ferme la porte. Il n'en faut pas plus pour que Saskia commence à sautiller. Elle a géré, elle a gagné, vont-ils les utiliser? L'idée du blond, même si elle sait qu'il rigole, elle se prend au jeu. Allez, soyons fous! Elle a vu le clin d’œil, elle l'a entendu exploser de rire, mais y'a de l'idée. Ils vont en faire quoi de toute façon? Des ballons d'eau? Ou des animaux en ballons comme le suggère encore une fois le jeune homme. Ils ont déjà bien bu alors ils ne sont pas réellement en mesure de réfléchir. Mais c'est drôle quand même, elle se bidonne la gosse, elle se marre vraiment. L'adrénaline aussi? Même si cela n'avait rien de très stressant en soit. Tu penses que tu saurais faire un animal avec des ballons gonflés? Enfin, des préservatifs gonflés? Si t'y arrives, je... Elle? Quedal, elle en sait rien du tout. Je, je sais pas, mais tu auras ma reconnaissance éternelle. Pas reconnaissance mais t'as compris. Elle fera tout ce qu'il veut. Mais ça va l'amuser, ne fut-ce que l'idée d'y penser, elle en a rigolé. Le voir essayer, galérer, ça ne peut qu'être une bonne idée. Le début d'une bonne soirée. Enfin, plutôt la fin d'une bonne soirée. Cette idée d'aller demander des préservatifs aux voisins, c'était toute une histoire. Elle attrape Charlie par la main, le trainant dans les escaliers où elle ne manque de tomber deux fois, ça c'est quand l'alcool frappe. Ils arrivent dans le couloir de l'appartement de la blonde, il est pas trop tôt, elle a envie de se jeter dans le divan. Sauf qu'en se rapproche de l'appartement, Saskia se retourne vers Crash en soupirant, se rappelant qu'elle a fait le gros boulet, encore une fois. ET MERDE. Je crois qu'on a laissé les clés dans l'appartement. Cette soirée leur réserve bien des surprises.

@charlie kennedy

Ils ont réussi! Le paquet de préservatif dans la main, le jeune homme l’arbore presque comme un trophée. Crash est vraiment content de leurs conneries, ils vont passer une bonne soirée qui s’annonce encore haute en surprise, il le sait bien! Il lance même l’idée de faire l’amour avec elle. Il déconne, il est pas sérieux. Ça arrivera peut-être un jour, peut-être pas mais il s’en fiche bien. Pour le moment, ça l’importe pas, il a des idées plein la tête. Saskia suit ses conneries, il propose de faire des animaux en ballons ou plutôt préservatifs gonflés. Il sait pas si il va y arriver, mais sa blonde favorite lui propose quand même ce qu’il veut, une reconnaissance éternelle et ça le fait rire. Il est prêt, ça y est, il a envie de faire des animaux en préservatif. Il a même des idées, il sait pas trop comment faire ça mais il veut surprendre sa blonde! Et puis se surprendre lui-même aussi. « Ah bah, c’est parti, dès qu’on est rentré je te fais un super animal en préservatif. Faute de faire le cochon, j’vais en faire un, de cochon. » L’alcool est présent dans son corps, et même si il tient plutôt bien, n’empêche qu’il a moins de filtres dans ses paroles qu’avant et c’est pas si simple. Les deux tourtereaux montent les étages qui les séparent de l’appartement de la gamine. Elle manque de tomber plusieurs fois, et à chaque fois, il essaie de la rattraper. Ils arrivent enfin à l’appartement, sauf que… la blonde annonce qu’elle croit qu’elle a laissé les clés dans l’appartement. Le blond grimace, merde, elle a sans doute raison, parce que lui non plus il a pas les clés. Faut dire qu’il a que son pantalon. Il a pas de haut, elle a pas de bas, et les voilà bloqué à l’extérieur. Est-ce qu’ils ont vraiment besoin d’un appartement? Il sait pas trop, il a juste envie d’être avec elle. « Oh mais on est nul, c’est nul ça. Enfin on a pas besoin d’un appart, viens, on s’assoie ici là! » Sur la moquette de l’immeuble, là, au milieu du couloir. Il soupire un peu, il aurait aimé boire encore un peu. « Tu veux pas qu’on aille acheter une bouteille, j’ai mon téléphone et j’ai apple pay, au pire on peut louer une chambre d’hôtel. » Il sait pas trop ce qu’il dit, bien sûr qu’ils vont pas louer une chambre d’hôtel. Il pourrait simplement défoncer la porte. Ou juste actionner la poignée en espérant qu’ils aient pas refermé à clé. Tout simplement. « Attend, t’es sûre d’avoir fermé à clé? Mais si t’as pas la clé? » Il sait plus trop ce qu’il dit, alors il soupire, et il sort un préservatif pour le mettre à sa bouche et essayer de le gonfler. Il rit, il se marre. Ils ont pas l’air idiot, ces deux là.

@Saskia Benson-Kennedy

A défaut de faire le cochon, il lui propose d’en faire un en préservatif. Comme d’habitude, on la retrouve morte de rire. Il en a des idées le blond, elle est à chaque fois très contente de l’avoir dans sa vie. Les avoir dans sa vie: lui et ses idées. Elle avait besoin de quelqu’un comme lui, qui l’accepte, qui accepte sa maladie, qui l’apprécie telle qu’elle est. Son sourire est devenu vital. Ils ont bien bu mais cela ne les empêche pas de se sentir bien. Ils n’ont pas bu au point d’être malade, d’avoir un black out. Ils sont juste heureux et c’est ce qui fait plaisir à voir. En plus ils ont réussi leur pari. C’est encore plus drôle. Ouais c’est pas mal comme idée, j’ai hâte de te voir galérer en fait. Elle en rigole mais au fond, elle sait qu’il peut en être capable. Elle croit en lui. Pour tout et n’importe quoi. Même pour ouvrir une porte qui s’est fermée automatiquement lorsqu’ils en sont sortis. Oui, le système de porte de merde. Il lui dit qu’ils n’ont pas besoin d’appartement, ce qui est vrai. Il lui propose même d’aller acheter une bouteille et de louer une chambre d’hôtel. Il a apple pay. Ouais, elle, elle a même pas son téléphone qui est sûrement encore entrain de charger. Bravo. Et puis, il s’interroge. Mais comment? Comment c’est possible qu’ils s’enferment si elle n’a pas fermé la porte à clé. Tu sais, y’a un truc qui s’appelle verrou et, qui, si il est activé, se ferme et verrouille la porte. Elle soupire tout en essayant d’ouvrir la porte malgré tout. Mais bon, fallait pas trop rêver. Elle soulève le paillasson, rien non plus. Merde. Bon, go pour ma bouteille, y’a un convenience store au coin de la rue. Je paie celle d’après, quand j’aurais récupéré mon sac qui est dans mon appartement! Elle appellera le serrurier demain. Pas trop le choix. Comme Charlie l’a dit: ils n’ont pas besoin de l’appartement. Même si ils auraient bien besoin de leurs fringues. Enfin, elle en aurait besoin, lui peut récupérer son t-shirt à n’importe quel moment. Il rigole, il se marre réellement, plus qu’elle en tout cas. Elle se retourne vers lui, le voyant avec un préservatif à la bouche et elle se marre. Allez, let’s go. On peut même négocier une chambre d’hôtel au pire. Si on a réussit à avoir des préservatifs, on peut peut-être faire baisser le prix d’une chambre d’hôtel d’au moins... je sais pas, $20? Ah, Saskia, m’inspirer. Sinon y’a des motels aussi pour $20 la nuit. Ou ils peuvent aller faire la fête, ils sont à New York, ils vont bien réussir à trouver un endroit qui les acceptera dans cette tenue.

@charlie kennedy

Elle a hâte de le voir galérer, et lui, il a hâte aussi de se voir réussir à faire des animaux en préservatif. Il n’y a qu’avec elle qu’il est capable de ce genre de chose sans avoir peur du ridicule. Il est insouciant Crash, mais cette blonde le rend encore plus fou. Il est fou d’elle, et fou avec elle.  La soirée se profilait bien, des animaux préservatifs, de l’alcool mais comme un malheur n’arrive jamais seul, elle lui annonce qu’ils sont enfermés dehors. Il essaie de la rassurer, de dire qu’il a apple pay si ils ont soif, enfin que c’est pas possible d’être enfermés dehors comme ça. Sans clé. « Ah ouais, un verrou. Bon bah… on va devenir sdf l’histoire d’une nuit. » Il rit un peu et hausse les épaules. Sa blonde l’informe qu’un magasin se trouve au coin de sa rue, et qu’ils peuvent s’acheter une bouteille là-bas. Il s’en fiche si il paye tout ce soir. Il a pas trop de tune, c’est pas le plus riche de New-York mais pour elle, il ferait tout et n’importe quoi. Le voilà d’ailleurs à gonfler son premier préservatif. Il l’écoute dire qu’ils réussiront aussi à faire baisser le prix d’une chambre d’hôtel, il a espoir en eux, et est totalement d’accord avec elle. Il arrête de gonfler son préservatif et essaie de le fermer, mais il s’envole. Il part dans les escaliers avec la vitesse, et le blond hausse les épaules. « Ouais, t’inquiète on arrivera à tout! » Il a confiance, il en doute pas. Il attrape sa belle par la main pour l’entraîner dans les escaliers, après avoir glissé le paquet de préservatif dans sa poche. Ils sortent de l’immeuble, et il regarde ses pieds. Évidemment, il est pieds-nu. Il va ressortir de cette soirée comme un merdeux, les pieds noirs au possible, il sait pas trop, il s’inquiète plus pour sa blonde. Mais pour le moment il a soif. « Droite ou gauche ton store ? On continue avec la vodka ou tu veux autre chose? Profite, t’es ma reine ce soir! » Il rit comme un idiot. Ils sont pas au bout de leurs surprises, il le sait, il a hâte de voir ce que leur réserve encore cette soirée. Il écoute les indications de sa blonde, et il se pavane comme ça dans l’immense avenue pour atteindre le convenience shop, qui se situe à quelques mètres seulement de l’immeuble de la petite blonde. Ils entrent dedans, comme des cons, et ils foncent dans le rayon alcool. « On en prend une ou deux? Va y, choisis. » Il sourit. Il est heureux ce soir, heureux de cette soirée, heureux d’être avec elle. Heureux de ne pas penser à son prochain départ.

@Saskia Benson-Kennedy

Enfermés dehors. Elle se voit déjà airer dans les rues de Brooklyn avec une bouteille d'alcool et en compagnie de son blond préféré. Et en pantoufles s'il vous plaît. C'est une drôle de soirée qui restera marquée dans leurs esprits, ça c'est sûr. Ils vont devenir sdf le temps d'une soirée, ce qui peut devenir drôle en réalité. Surtout avec ces deux là, ils n'ont pas une seule bonne idée. Saskia n'a pas une seule bonne idée, merci la liste. Charlie, il est simplement créatif et amusant. Il  rigole, il hausse les épaules, elle est moins amusée la gamine parce qu'elle va devoir appeler un serrurier demain et qu'elle va se faire engueuler par sa tante et ses colocs. Ah, mais oui, elle a des colocs. Oh, putain, j'y avais pas pensé mais j'ai des colocataires! Et elles vont sûrement l'aider. Pas ce soir, mais demain, elles seront peut-être là pour l'aider. Elle peut pas leur demander de l'aide maintenant, elle n'a même pas de numéro à appeler. Bon, pour l'heure, ils vont faire les sdf dans Brooklyn. Oust. Bref, elles m'ouvriront demain. Alors faire les sdf. Elle rigole parce qu'elle banalise un peu la chose. Mais en même temps, ils peuvent tout faire, le métro New York passe h24. Raison de plus. Elle regarde Charlie galérer avec son ballon avant d'éclater de rire. Le préservatif s'est envolé dans la cage d'escaliers. Deux beau boulets. Que peut-on faire la nuit, dans New York, avec une boite de préservatifs? Les délinquants peut-être. Charlie l'a dit lui-même, ils arriveront à tout, de toute manière. Ils ont confiance l'un en l'autre. Il l'attrape par la main et la traîne dans les escaliers. Ils se retrouvent dehors comme deux clochards, elle ne sait même pas comment elle va rentrer dans l'immeuble le lendemain. Pas grave, c'est pas le moment. Elle indique la droite à Charlie, pour aller vers le store. La vodka? Autre chose? Une bouteille? Deux? La blonde se marrer avant de lui donner un petit coup sur l'épaule. Ils ont foncé dans le rayon alcool. On est à New York baby! Le métro passe h24 et y'a des stores partout, on commence avec une, on fraude dans le métro et on va à Manhattan. Et on en prendra une autre plus tard. Oh, elle a trop bu la Saskia. La gamine, elle doit déjà être déchirée pour vouloir prendre le métro et aller dans Manhattan dans cet état. En soit, ça reste facile de frauder dans le métro, suffit de passer au dessus des barrières. Quand il y'en pas. Et fais moi la surprise. On peut prendre de la tequila aussi! Et boire des shots. Et finir par se baigner dans l'Hudson River. Quelle idée. Elle contemple les bouteilles d'alcool, il peut lui faire une surprise aussi!

@charlie kennedy

Bloqué à l’extérieur. Ça amuse Charlie plus que ça le devrait, merci l’alcool. Il pense même pas qu’elle a des colocataires qui pourraient lui ouvrir. Elle y pense, mais c’est trop tard, il a pas trop envie de retourner dans l’appart maintenant et il a déjà des idées plein la tête. Il sourit et entraîne sa blonde à l’extérieur. Il sait pas trop ce qu’ils vont pouvoir faire cette nuit, mais à New York, tout bouge et tout est possible. Ils peuvent marcher délibérément, prendre le métro, même acheter une arme et tuer un inconnu si l’envie leur prend. C’est pas dans les plans, mais la blonde est toujours surprenante, et son acolyte aussi. Les voilà dans le petit shop de condition dans le rayon alcool. Crash sait pas vraiment quoi prendre, et il se tourne vers Saskia pour lui demander si ils prennent une, ou deux bouteilles. Elle a raison, ils peuvent faire n’importe quoi ce soir. Ils peuvent même aller à Manhattan. « J’suis chaud, on va à Manhattan. » Ils peuvent déambuler sur Time Square là-bas, ou se perdre dans les théâtres. Ils sont fermés à cette heure-ci sans doute, il en sait rien. Il est jamais allé à Broadway et c’est pas l’idée qui lui vient le plus en tête ce soir. Elle lui demande la surprise, ou de la tequila. Alors il fronce les sourcils, ferme les yeux et agite sa main vers les bouteilles pour en attraper une. Quand il ouvre les yeux, c’est la bouteille de jaggerbomb qui vient en premier. Il sourit et l’attrape en la montrant à la blonde. « Bon, bah go, j’prend pas de redbull, on en a pas besoin. » Il hausse les épaules et attrape sa blonde par la main pour l’entraîner vers la caisse. Ils sont seuls dans le petit magasin et le caissier semble un peu surpris de les voir dans une tenue pareille. Crash hausse les épaules, et il tend son téléphone vers le bipeur à carte en posant son empreinte digitale dessus pour actionner apple pay. Le petit bip retentit, et c’est parti. Il attrape sa blonde par la taille pour l’entraîner à l’extérieur. Ils se trouvent pas si loin d’une bouche de métro, ça tombe plutôt bien. Mais pour l’heure, il a soif. « Allez, une gorgée chacun? » Il attend pas même la réponse, et ouvre la bouteille. Il en boit une, deux gorgées. C’est pas top, mais c’est buvable. Il tend la bouteille à la blonde en lui offrant son plus beau sourire. « Allez! C’est pas mauvais, t’vas voir. » Et il sourit. Quelle soirée.

@"saskia benson"

Charlie semble plutôt emballé à l'idée de finir à Manhattan. Inutile de préciser que la blonde l'est également. Elle n'aurait jamais imaginé finir dans cette ville qui ne dort jamais, bourrée, à la rue, avec un inconnu qu'elle apprécie énormément, peut-être trop même. La gamine n'aurait jamais pu s'imaginer là, comme ça. C'est un rêve devenu réalité avec un fond de cauchemar. Pour l'heure, ils déambulent dans le store, en regardant les bouteilles, essayant de savoir ce qu'il vont boire. Voir Charlie fermer les yeux pour attraper une bouteille, ça l'amuse. Du jagger, ça aurait pu être pire, ils auraient pu tomber sur du Martini. Le genre de boisson dont il ne faut pas lui parler à la belle blonde. Reflux d'une sale soirée. D'un festival, où, trop bourrée, elle a un peu trop déconné. Mais c'était Saskia, cette bonne vivante, encore plus depuis l'annonce de cette merde de maladie. Ce sera mieux sans redbul de toute façon. Ce serait bête que son cœur explose, surtout avec ses problèmes de santé. Mais ça, c'est une toute autre histoire. Ils avancent vers la caisse pour payer, c'est fou ce qu'on peut faire avec la technologie actuelle. Elle sautille légèrement, quelle bonne idée. Cette soirée est géniale, elle ne s'imaginait pas réellement finir sdf non plus ce soir, elle s'était plutôt imaginée s'endormir dans son lit. Mais l'arrivée de Charlie avait tout changé, bousculant le monde de la blonde. Une gorgée chacun. Ils sont sortis du shop, ils avancent dans la rue, vers la bouche de métro, ils boit et tend la bouteille à la gosse qui l'attrape avant de boire une gorgée et de grimacer après que ses lèvres n'aient quitté le goulot de la bouteille. Elle se tourne vers Charlie et l'interroge. Prêt à frauder dans le métro? Quelle idée. ça va être drôle de les voir courir vers la rame de métro, prêt à sauter dedans avant que les portes ne se ferment et ne les emmènent loin de Brooklyn. Manhattan, c'est une autre dynamique. Manhattan c'est la partie de New York qui vit toute la nuit, toute la journée. C'est la partie de New York qui bat à  un rythme endiablé, qui emmène tout le monde dans la danse, dans la fanfare. Elle a besoin de sortir de sa zone de confort, il l'entraîne avec lui. Prêts à faire des folies toute la nuit. Elle boit une nouvelle gorgée avant de rendre la bouteille à Charlie. Dieu merci, il fait bon. Tu es imprévisible, vraiment. Il a ce don de la surprendre, à chaque fois.

@charlie kennedy

Ils vont finir totalement bourrés. Ils le sont déjà à moitié, mais l’alcool est imprévisible autant que ces deux-là. Ça l’a toujours été, mais ce soir, Charlie sait qu’il risque d’être surpris. Il l’est toujours avec Saskia, mais il a un bon sentiment pour ce soir, il va passer une bonne soirée et elle est déjà merveilleuse. Les voilà à prendre une nouvelle bouteille d’alcool, du jagger, une des préférées de Charlie. La base de son cocktail fétiche, alors il est heureux. Mais ce soir, il a pas besoin de redbull, ça sera mieux sans, ça montera plus vite et c’est un mauvais mélange, il le sait —et Mathilda aussi hahahahaha—. Ils partent payer, avant de sortir du petit magasin. Pas de temps à perdre, le jeune homme ouvre la bouteille pour en boire un coup, avant de la tendre à la blonde qui ne tarde pas non plus. Il est prêt à frauder, prêt à tout pour elle et la satisfaire, à s’amuser. Encore une chose dont il ne se serait jamais pensé capable avant de la rencontrer. Il sait qu’il l’aide à sortir de sa zone parfois, mais c’est aussi le cas à l’inverse et c’est ce qui rend leur relation d’autant plus imprévisible et magnifique. La blonde boit une nouvelle gorgée, lui remarque son imprévisibilité. Il a envie de la surprendre encore ce soir. Alors il dit rien, et il l’attrape par la taille pour l’entraîner vers le métro. Il connaît le réseau par coeur, et ne se trompe jamais dans les longs tunnels, le long des rails. Il a simplement peur de louper le métro, alors il court en entraînant sa belle avec elle. Pendant sa course, il se sent tellement heureux et tellement insouciant, il a l’impression de vivre un film avec sa blonde, il tient tellement à elle, et il passe une si bonne soirée qu’il se sent comme un héros à ce moment même, un héros de film peut-être un peu romantique, un peu d’aventure mais surtout un film qui n’appartiendrait qu’à eux. « Dépêche-toi, cours Forest! » Il sort la célèbre réplique un immense sourire aux lèvres, et les voilà dans le métro. Il attrape sa blonde par la taille pour l’entraîner avec lui, et attrape la bouteille de Jagger qu’il lui avait laissé. Il a des idées derrière la tête, il serait capable de tout ce soir. Peut-être même de se marier. Parce que ce soir, il a juste envie de l’épouser, cette blonde. En signe de leur amitié éternelle. « Saskia, tu veux pas devenir ma super femme? Sans déconner, on pourrait se marier pour fêter notre victoire contre les préservatifs. Épouse-moi. » Il rit, il est pas super sérieux, mais quand même, merci l’alcool. « On aura des bagues en préservatif, les plus belles du marché. » Là, il est sérieux. Il l’a jamais autant été. Ce soir, il est totalement fou. Fou d’elle.

@Saskia Benson-Kennedy

La boisson se vide. La bouteille se vide. Ils boivent une gorgée chacun, à tour de rôle et putain, ça fait tellement de bien d'être insouciante. C'est comme gagner un combat contre la maladie, même si elle n'a pas envie de se faire soigner mais elle profite du temps qu'il lui reste. Elle en profite vraiment, à fond, comme si tout allait s'arrêter dans dix minutes. Il l'attrape par la taille pour rentrer dans la bouche de métro, il court, il l'entraîne avec elle. L'insouciance, le bonheur d'être en vie, le bonheur d'être bourré et à New York, la ville qui ne dort jamais, la grosse pomme. Ils descendent les escaliers, la chaleur du métro la surprend, elle ne s'y attendait pas mais l'alcool n'a pas aidé. Elle a chaud d'un coup, vraiment chaud. Même si il fait bon dehors. Elle court, elle se presse, il continue de la traîner avec lui, et la conne, elle a perdu une de ses pantoufles. Elle a fière allure la gamine, elle se sent presque fière malgré la pantoufle en moins. Attends, j'ai perdu une pantoufle dans le métro, j'peux pas aller dans Manhattan avec une seule pantoufle. Croyez-vous qu'il l'écoute? Absolument pas non. Mais peut-elle aller dans Manhattan avec une seule pantoufle? C'est pas pire que lui à pieds nus. C'est pas pire qu'être à moitié à poils de toute façon. Puis, il a l'air d'avoir d'autres idées en tête. Ils ont passé les barrières et ils sont dans la rame de métro. Quelle course. La porte se ferme derrière eux et voilà, que d'un coup, il lui propose de l'épouser. Saskia, elle a besoin de reprendre ses esprits. Mais lorsqu'il lui dit de l'épouser, elle le regarde, les yeux écarquillés, elle n'en croit tellement pas ses yeux. Même si c'est de l'amitié, elle a envie d'être folle jusqu'aù bout, de lui dire oui. Même si c'est fou, même si c'est la chose la plus folle qu'elle ai décidé de faire dans sa vie. Elle regarde autour d'elle, elle a l'impression que les gens sont là, à la fixer. C'est l'alcool, c'est dans sa tête. T'es sérieux? T'es complètement dingue! Elle lui saute pratiquement dans les bras en s'exclamant que c'est une bonne idée. Même si cela ne l'est pas du tout. Vraiment, vraiment pas. C'est tout le contraire d'une bonne idée. C'est trop une bonne idée, faisons le! Marrions-nouuuuuus! Sa voix monte dans les aigus. C'est officiel, elle a trop bu et elle n'est plus capable de prendre des bonnes décisions. Elle n'y pense plus à cette pantoufle. Imprévisible ce Charlie, un peu trop. Mais ça lui convient, elle n'a pas envie d'être raisonnable. Elle n'a plus envie de l'être, la vie est trop courte. La sienne surtout. Puis, ce sera une nouvelle chose à rayer sur sa foutue liste.

@charlie kennedy

La course vers la mort, la course vers la vie, la course vers le métro qui les emmènera vers d’autres surprises. L’insouciance coule autant que l’alcool et les deux jeunes amis se sentent libres ce soir, cette nuit, prêts à affronter la fraude, après les voisins, après le ridicule. Simplement parce qu’ils sont ensembles. Alors ils courent, ils s’arrêtent jamais de courir. Pas même quand la blonde perd une pantoufle, elle peut pas aller dans Manhattan avec une seule pantoufle, elle a peut-être raison mais notre canadien en a rien à faire et il ne l’écoute même pas. Il l’emmène par la main dans la rame de métro, l’attrape par la taille une fois qu’il est à l’intérieur. Il fait une chaleur, il est surpris de croiser autant de monde à cette heure tardive finalement. Il se sent pousser des ailes. Il sait pas si c’est l’alcool ou simplement la présence de cette folle, mais il est prêt à tout. Ce qu’il fait, ce qui lui passe par la tête lui échappe, c’est encore plus incroyable. Il s’en sentirait jamais capable, mais le voilà à la demander en mariage. Il tient sans doute plus à cette blonde qu’il ne le laisse penser, mais pour le moment, ça ne lui vient pas vraiment à l’esprit. Il veut juste faire des choses folles avec elle, jusqu’à se marier, lui offrir son nom si elle le veut. Il sait que New-York lui offre cette possibilité. Les personnes autours d’eux les observent, ils doivent sans doute les prendre pour des barges, mais il s’en fiche. Parce que la blonde lui saute dans les bras, parce qu’elle a dit oui, parce qu’elle le suit jusqu’à ses idées les plus dingues. Elle est extraordinaire, il le pense, il a envie de le hurler au monde entier. Il va se marier avec elle, ce soir, dans quelques heures, ça y est il le sait. Saskia a trop bu, il a trop bu et ce n’est plus que l’alcool et le coeur qui agissent désormais. « Je t’aime, putain. Comme une amie, parce que t’es une super pote hein? C’est pour ça, on va se marier. Vous entendez, vous? » Il regarde les gens autour de lui. « J’vais me marier avec cette beauté au delà des Dieux, c’est une déesse, j’ai de la chance, je vais me marier et elle a dit oui! Crash est plus dans la partie. » Il dit des conneries et il en a bien rien à foutre. Le métro, ça sonne, un jeune se marre à côté d’eux. Il est heureux. Un peu trop, mais peu importe. Il est prêt à tout jusqu’à se marier avec cette blonde qu’il connaît depuis peu. Il ferait tout pour elle. Ils quittent le métro, les voilà arriver à Manhattan, et en remontant la bouche, le jeune homme ne lâche pas sa blonde du regard. Ne reste plus qu’à trouver un endroit pour se marier, et c’est parti. « Faut qu’on trouve un prêtre. T’en connais pas, des prêtres? » Il sourit, il rit. Il prend une nouvelle gorgée du Jagermeister. Il est dingue.

@Saskia Benson-Kennedy

Un mariage. Ce n'était pas le genre d'engagement que la belle s'attendait à prendre d'un coup de tête. Il y'avait une époque, lointaine maintenant, où Saskia était une personne posée, bien dans sa bulle, dans sa zone de confort. Chez ses parents, aspirant à une petite vie tranquille, dénuée de tout ces dramas. Malheureusement, la vie ne l'avait pas épargnée la gamine. La maladie lui était tombée dessus, ainsi, sans prévenir. Créant l'effet d'une bombe. D'ailleurs, ses parents devaient être panique, elle n'avait pas répondu au téléphone depuis plus de vingt-quatre heures maintenant, ce qui n'arrivait jamais. Vraiment jamais. Mais les circonstances n'étaient pas idéales puisqu'elle n'avait même pas son téléphone sur elle. De toute façon, elle n'y pensait pas. Là, elle pensait simplement à ce mariage d'amitié, à cet engagement quelque peu fou qu'elle prenait. Les gens installés dans la rame de métro ont le regard fixés sur les deux jeunes gens qui semblent heureux, ensemble, de prendre cette stupide décision, ensemble. Mais pour l'heure, cela ne compte pas. La raison envolée, l'alcool fait sa partie du travail: foutre la merde. Le cœur, lui, décide d'y mêler quelques sentiments. Quelle folie. Même si tout cela semble purement amicale, elle est heureuse. Elle est heureuse de l'entendre déclarer des folies comme je t'aime. Une petite déclaration tout mignonne mais pleine de symbolisme. Elle se cache pratiquement, posant sa tête sur son torse. Elle sourit, comme une enfant à qui on offre une glace, comme une adolescente qui a son premier crush, tout simplement parce que son coeur est heureux, et qu'elle a envie de sourire. Envie de rire, de courire dans la rue, de danser sous la pluie, de continuer à être heureuse! Bordel, t'es génial! Elle le regarde avec cette petite lueur dans les yeux, comme si tout venait de changer, comme si elle le voyait différemment maintenant. T'es un grand malade, t'es encore pire que moi, c'est pour ça que je t'aime espèce d'idiot, t'es totalement inconscient. Merci! Parce que, voilà, merci. Juste merci, pour tout. Merci d'être lui, merci de la faire rire, de lui changer les idées, de faire de sa vie un bonheur. Le métro entre dans la station et Saskia lâche Charlie avant de se retourner et d'avancer vers la sortie. Vous pourriez au moins faire genre d'être heureux pour nous! Elle regarde les gens de la rame de métro alors que les portes s'ouvrent. Bande d'égoïstes! S'exclame-t-elle en sortant. Et puis merde. Le bonheur et la gentillesse sont surcotés de toute manière. Les voilà donc entrain de quitter la station, avec la bouteille pas encore vide. C'est en sortant de la bouche du métro que Charlie demande à sa blonde si elle connaît un prête. Non, encore mieux! Non mais je connais Elvis de la 49e! Allez, viens! Elle attrape la bouteille d'une main et la main de Charlie de l'autre. Buvant une gorgée tout en traînant son acolyte vers la petite chapelle qui se trouve sur la 49e. Quelle idée. Quelle folie.

@charlie kennedy

Il était fou. Charlie était fou. Fou de la vie. Fou d’elle. Fou amoureux, sans doute. Il ne le reconnaissait pas encore, mais l’alcool aidait à sa détente. Les émotions, les sentiments se mêlaient à cette amitié qu’il ne comprenait pas encore comme bien plus forte qu’il n’y pensait. Il s’était attachée à la gamine comme on s’endort. D’abord tranquillement. Puis d’un seul coup. Il n’imaginait plus sa vie sans elle, il savait pas imaginer qu’elle pourrait partir dans un temps proche, se retrouver loin de lui. Vingt-quatre heures sans nouvelles avait été déjà été bien trop long pour lui et il voulait profiter de la jeune femme jusqu’au bout de la nuit. Jusqu’au bout de la vie. Jusqu’à la demander en mariage, et lui dire qu’il l’aime, là, au milieu d’une rame de métro, en fraudant, totalement alcoolisé. Il se sent obligé de préciser qu’il l’aime en ami, mais il n’a jamais été aussi sincère. Il se sent heureux, encore plus quand elle lui dit qu’elle aussi, il l’aime, cet inconscient. Il sourit, il la garde contre son torse et il râle avec elle parce que les gens les regardent. Ils ont qu’à être heureux pour eux, au lieu de bouder et de faire la gueule. La vie est trop belle pour faire la gueule. Il sourit, il rit et ils quittent la rame de métro pour remonter à la surface. Ils doivent trouver un prêtre, quelqu’un pour les marier au plus vite. Heureusement, elle lui annonce qu’elle connait Elvis de la 49ème avenue et il est des plus heureux. Elle attrape sa main, elle le traine derrière elle et il sourit. Elle bout et Crash lui pique la bouteille une fois arrivée devant la chapelle. Il boit de nouveau une gorgée avant de se tourner vers sa belle. Ils peuvent pas se marier sans bague. C’est pas possible, ils peuvent pas faire ça. Dans cette tenue, on s’en fou, mais pas sans bague, c’est trop important. « Attend. On a pas de bague. » Il ricane en sortant la boite de préservatif. Il en sort un de son petit sachet qui craque, et il fou son doigt à l’intérieur pour le percer. Il insiste un peu, c’est qu’ils sont résistants ces petits trucs. Crash ne peut pas s’empêcher de rire, avant de s’agenouiller devant la petite blonde. Il manque de se casser la gueule, il est complètement bourré, mais il s’en fiche. « Saskia, Benson, campagne de l’Iowa. » Il essaie de garder son sérieux, il veut faire une vraie demande, pour rire. « Acceptes-tu de devenir mon inconnue ? » Un sentiment de déjà vu. Parce que tout est une histoire d’inconnu. Il était l’inconnu. Elle était l’inconnue. Et maintenant, ils ne sont plus qu’eux. Deux inconnues, prêts à se marier, de folie, juste des amies. Tout est possible à New-York. Tout est possible tant qu’on est en vie.

@Saskia Benson-Kennedy