one way ticket to complication (lyam)

- - pour certain d’entre nous le temps n’arrange rien à l’affaire. Au lieu de guérir les vielles blessures, il ne fait que en créer des nouvelles, jour après jour. (@lyam wilson)

Ces derniers jours, Peyton avait l’impression que tout s’était effondré. Elle voulait simplement récupérer sa vie d’avant, elle en avait marre, elle voulait récupérer sa main, elle voulait dormir dans son lit, elle voulait pouvoir déprimer sur son morceau de plage, elle voulait juste qu’Aaron dégage et qu’elle puisse retourner chez elle, loin de cet hôtel et loin de son patron. "I want you out of the house when I’ll be back from work, it’s been ten days. Find yourself a place to stay or call you parents, I don’t care but leave." C’était le message qu’elle avait envoyé à Aaron ce matin là. Elle n’en pouvait plus de savoir qu’il créchait chez elle alors qu’elle était à l’hôtel. Les premiers jours avaient été agréable mais ça avait rapidement tourné au cauchemar, depuis son escapade hors de la ville avec Lyam. La blonde n’avait pas l’impression d’avoir changé quoi que ce soit dans sa façon de travailler et pourtant, elle s’en prenait plein la gueule constamment deux trois jours, au point de passer la pause du déjeuner à pleurer, retranchée dans les toilettes. Elle avait l’impression de revenir au lycée, c’était insupportable et le pire c’est qu’elle ne savait pas ce qu’elle avait fait de mal, il s’acharnait tout simplement sur elle et ça s’arrêtait là. Elle en avait marre. Lorsqu’elle passa la porte de la maison, un peu après dix-huit heures trente, elle se rendit compte qu’Aaron était parti, comme elle le lui avait demandé, il avait simplement laissé un mot où il lui disait que ça avait été magnifique de partager ces presque huit ans d’amour avec elle et que, désormais, cette maison lui appartenait entièrement, qu’il lui déposerait les clés dans les prochains jours et qu’après ça, elle n’entendrait plus parler de lui. Elle avait sourit, déposant le mot sur la table du salon et elle s’était assise dans le divan, avant de s’assoupir et de se réveiller trois heures plus tard par le téléphone qui sonne. Un peu dans le gaz, elle répond. Personne au bout du fil, probablement une erreur. Elle se lève, son téléphone sonne de nouveau, lorsqu’elle demande qui est à l’autre bout du fil, personne ne répond, uniquement une respiration se fait entendre. Agacée, elle raccroche, demandant à ce qu’on ne la rappelle plus. La blonde laisse son téléphone sur le plan de travail central de la cuisine après l’avoir mit en silencieux, jusqu’à en oublier son existence une grosse demi heure, le temps qu’elle a passé devant sa fenêtre à observer une voiture inconnue, au phares allumés. Lorsqu’elle redescend dans la cuisine, elle vérifie son téléphone, une trentaine d’appels masqués. Et des messages. La blonde commence à paniquer, et, ne sachant pas quoi faire, décide d’appeler Lyam parce qu’en dehors de lui, elle ne sait pas trop qui appeler, même s’il lui a fait vivre un enfer ces derniers jours. Je suis désolé de te déranger. J’ai demandé à Aaron de déménager mais là, j’suis toute seule à la maison et il se passe des trucs bizarre. Tu peux venir me chercher et me déposer à l’hôtel, j’ose pas sortir. La blonde tente de cacher la panique dans sa voix. L'appeler, quelle idée, elle se demande pourquoi malheureusement, elle se rendre compte qu'elle n’a rien trouvé de mieux à faire. Elle le regrette déjà surtout que Lyam n’est pas au courant qu’elle a quitté l’hôtel et de toute façon, pourquoi le saurait-il puisqu’il n’a fait que pointer du doigt son incompétence ces derniers jours sauf qu’elle a confiance en lui et qu’elle n’a personne d’autre à appeler qui pourrait la protéger. Et surtout, que ce n’est pas la première fois que cela se produit.

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Les jours qui avaient suivi leur relation intime, Lyam avait eu tendance à un peu trop réfléchir à la situation. Il avait couché avec une de ses employées, alors qu’il avait été le premier à l’interdire dans l’entreprise et cette situation l’angoissait terriblement. Il avait apprécié ce moment passé avec la jeune femme, réellement, malgré sa panne érectile, il avait passé un très bon moment avec elle et en gardait un bon souvenir. Mais la vérité, c’était qu’elle était son employée, et qu’il était son patron et accessoirement le pdg de cette chaîne d’hôtel quand elle n’était que la chargée des relations publiques. Et ça l’angoissait le blond. Il avait pris peur que tout cela fasse capoter son entreprise, alors il avait pris la décision de s’éloigner de la jeune femme afin de ne rien laisser paraître aux yeux des autres employés et retrouver son costume de patron qui terrorisait tout le monde sur son passage. Il avait même été odieux avec elle, à lui reprocher un tas de choses alors qu’elle n’avait rien fait, à lui demander de dégager des réunions pour rattraper son travail en retard. Alors qu’elle faisait merveilleusement bien son travail. La vérité, c’est que la jeune femme déstabilisait le jeune homme, il était perturbé en sa présence et n’arrivait plus à réfléchir. Il savait que cette situation ne pourrait pas durer, ou elle finirait pas se barrer, mais il n’arrivait pas à passer outre pour le moment. En attendant, il culpabilisait d’agir de la sorte avec elle mais essayait de ne pas trop y penser. Il était dans sa paperasse au boulot ce soir quand son téléphone avait retentit, montrant le numéro de la jeune femme. Lyam avait aussitôt compris que quelque chose n’allait pas, vu l’heure, et ses doutes s’étaient confirmés quand elle lui avait expliqué qu’il se passait des choses bizarres chez elle, elle le suppliait de venir le chercher, elle osait pas sortir. Lyam s’était déjà levé quand elle avait évoqué son ex en début de discussion et il lui avait balancé un simple J’arrive. avant de raccrocher son téléphone et de courir vers sa voiture. Il s’était inquiété immédiatement, et malgré la situation et son comportement ces derniers jours, il ne voulait pas qu’il arrive quoi que ce soit à la jeune femme. Elle l’avait appelé lui, paniquée au téléphone et il devait lui porter secours. Il s’était ainsi dépêché de conduire jusqu’à la maison de la blonde et s’était garé devant le portail avant de sortir de sa voiture et de courir jusqu’à la maison. Il avait été attentif à l’environnement autour de lui, à chaque détail, il veillait à ce qu’il n’y ait pas de cambrioleur mais tout s’annonçait sécurisé. Lyam s’était permis d’entrer directement dans la maison. C’est Lyam Peyton, je suis là, t’es où? qu’il dit avant de suivre son instinct et d’essayer de trouver le salon, ou une salle à manger ou une cuisine. C’est finalement dans cette dernière pièce qu’il trouve la jeune femme, elle n’avait vraiment pas l’air bien. Le jeune homme déglutit un peu à la voir dans cet état et s’approche d’elle doucement. Ça va? Je suis là, t’es en sécurité maintenant, quelqu’un t’a fait du mal? dit-il, le souffle un peu coupé par les évènements. Il était différent de ces derniers jours avec elle, mais la situation était bien pour quelque chose. Il termine finalement par lui attraper la main pour l’inciter à venir. On va déjà commencer par aller s’asseoir, ça serait bien. Et tu vas m'expliquer. dit-il à la blonde en lui offrant un léger sourire. Il abusait peut-être un peu sur la situation, mais il n’en savait vraiment pas plus et préférait faire davantage plutôt que pas assez!

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Ces derniers jours avaient déjà été assez compliqué pour elle. La jeune femme n’avait pas compris l’acharnement de son patron, elle aurait presque eu envie de lui dire: si t’assume pas, je ferai comme si il ne s’était rien passé. Mais elle n’avait pas non plus eu envie de lui parler vu ses réactions, c’était peut-être mieux ainsi finalement, il n’était que son patron, elle n’était que sa chargée de relations publiques, ça s’arrêtait là. Mais ce soir, ça semblait totalement différent. Retranchée dans sa cuisine en panique, elle l’avait appelé parce qu’elle ne savait pas quoi faire, qui appeler. C’était compliqué pour elle, ça avait déjà commencé il y’a quelques semaines et elle avait l’impression que ça durait et pourtant, cela ne semblait pas être la même personne puisque les voitures étaient différentes. Il lui a dit qu’il arrivait et il ne traîne pas, arrivant dans les minutes qui suivaient. Elle lui avait donné le code de la grille, il n’avait qu’à entrer. Elle entendit sa voix lorsqu’il pénétra dans la maison et immédiatement, elle se sentait mieux, elle se sentait plus en sécurité malgré les événements de ces derniers jours. Elle n’avait pas eu le temps de lui répondre, qu’il arrivait dans la cuisine. La blonde se tenait debout, près des couteaux, juste au cas où elle devrait défendre sa propre vie, on ne pouvait jurer de rien. Il s’approche d’elle, elle a à peine remarqué sa présence, bien trop occupée à regarder par la vitre dans donne directement sur le jardin arrière et la petite porte en bois qui mène à la plage. Il lui parle et elle sort de sa rêverie. Ça va, personne ne s’est introduit dans la maison. Répond-elle pratiquement sèchement. Personne n’est rentré dans la maison, malgré tout, elle ne se sent pas réellement en sécurité avec les coups de téléphone et la voiture qui était stationnée juste devant la maison. Et les messages, des photos d’elle à l’étage du haut, regardant par la fenêtre. Alors qu’il lui attrape la main, presque comme un automatisme, elle la retire puisqu’elle elle n’a pas réellement envie qu’il la touche en toute honnêteté. La blonde croise les bras alors qu’il lui dit que tout d’abord, ils devraient commencer par s’asseoir et qu’elle lui explique ce qui se passe. Sauf qu’elle n’a pas forcément besoin de s’asseoir. Ce qui se passe c’est qu’il y’avait une voiture stationnée devant chez moi, que j’ai reçu des appels anonyme et des photos de moi prises à mon insu. C’est pas la première fois. Et je flippe complètement. Et évidemment, ça tombait très mal parce qu’elle était toute seule et qu’elle n’avait personne pour la protéger au cas où quelque chose arrivait. Et surtout, elle n’avait pas envie d’appeler Aaron. Elle évite de croiser le regard de Lyam, se sentant déjà suffisamment mal et embarrassée. La blonde se contente simplement de soupirer légèrement, de lever les yeux au plafond et de garder les bras croisés parce qu’en réalité, elle ne sait pas trop quoi faire.

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Lyam n’était pas un mec méchant, mais il faut bien dire ce qu’il en est, il n’avait pas non plus été très gentil ni juste envers son employée ces derniers jours. Il avait même été affreux, avait eu un comportement injustifié avec elle et même si c’était une façon pour lui de se protéger de réagir ainsi, ça n’était pas une raison pour se la jouer comme un gros con. Quand elle l’avait appelé au secours alors qu’il était dans la paperasse, il s’était dépêché de répondre présent et de partir en direction de la maison d’habitation de la jeune femme. Il ne savait même pas qu’elle avait quitté l’hôtel, elle ne lui avait même pas rendu les clés et il soupirait rien qu’à y penser. C’était donc ça, maintenant. Ils avaient couché ensemble, et maintenant ils étaient en froid. C’était de sa faute, il le savait, et il s’en voulait pour ça. Quand il était arrivé sur les lieux, il avait rapidement tapé le code de la grille pour rejoindre la jeune femme dans sa cuisine, qui était figée sur place à côté des couteaux. Personne ne s’est introduit dans la maison, et ce n’était pas plus mal, ça le rassurait le blond parce que malgré tout, il n’avait pas d’arme et il ne voulait pas se retrouver en plein milieu d’un cambriolage qui tournait mal. Il essaie de rassurer la jeune femme, lui prend la main, mais sa réaction le surprend. Elle reste là, figée, et ne semble pas aller si mal que ça en réalité, ce qui le fait vraiment soupirer. Il écoute attentivement ses explications, c’est louche malgré tout, et ce qu’elle décrit c’est du harcèlement quand même. On se croirait presque dans Pretty Little Liars mais non, c’est la réalité. Le blond se décale de la jeune femme pour croiser ses bras lui aussi, ils ont l’air de deux ado là. C’est du harcèlement. Faut que t’aille porter plainte, c’est interdit ce genre de chose. Et tu vas me donner le numéro de ton ex pour qu’on l’appelle car si c’est lui, il a un sérieux problème. avait-il dit dans un ton moins réconfortant et plus froid qu’auparavant. La blonde était totalement fermée, et même si cela s’expliquait sans doute par le comportement de son patron ces derniers jours, il n’empêche que ça l’énervait un peu. T’étais pas si tendue quand tu criais mon nom quand j’avais la tête entre tes cuisses. Détends-toi, t’es en sécurité maintenant. Mais je peux pas te ramener à l’hôtel. Ta chambre a été prise. On va devoir rester ici cette nuit. Un mensonge, bien évidemment, puisqu’elle n’a pas rendu les clés de la chambre. Il lève un peu les yeux au ciel en soupirant. D’ailleurs, t’aurais au moins pu prévenir que t’avais quitté l’hôtel. On t’a pas appris le respect au Four Season? Il était sur la défensive, sans trop savoir pourquoi. Ça lui cassait les couilles, alors il bouge un peu pour fouiller les placards pour en sortir une bouteille d’alcool, n’importe laquelle, la première qu’il trouve. Il sait même pas si c’est de la vodka ou de la tequila, qu’il attrape déjà un verre, le premier qu’il trouve pour s’en servir. Il fait comme chez lui, ce con. Mais elle l’a énervé. Et en plus, il comprend même pas pourquoi c’est lui qu’elle a appelé.

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Mais quelle idée de l’avoir appelé, alors qu’elle se disait qu’elle serait en sécurité, elle commence à regretter, juste le fait de le voir dans sa cuisine lui donne des envies de meurtres. C’est de sa faute, il n’avait qu’à pas lui manquer de respect ces derniers jours et dire qu’elle s’est retranchée dans les toilettes pour pleurer à cause d’un mec, celle là, elle n’y aurait jamais cru. Si on lui avait dit un jour qu’elle pleurerait à cause de son boss alors qu’elle n’avait jamais pleuré à cause de son mec, elle aurait probablement rigolé et pourtant, c’était la réalité. Il se trouvait dans la cuisine et, après qu’elle lui ai expliqué l’histoire, il s’adresse à elle de manière toute aussi désagréable qu’elle ne l’avait faite quelques secondes auparavant. Tu penses que je ne le sais pas? J’ai balancé exactement la même chose à ma demi-sœur y’a pas plus tard que deux semaines. Elle avait parlé de sa demi-sœur alors que Lyam n’était même pas au courant de cette histoire et puis, elle le savait que c’était du harcèlement, elle n’était pas conne. Et je te remercie, je connais le harcèlement, je suis allée au lycée et je l’ai vécu. C’était atroce, c’était invivable et pourtant, elle semble s’en être bien sortir pour quelqu’un qui avait pratiquement vécu un enfer à l’école. Elle n’aurait jamais pu penser que cela se reproduirait à l’âge adulte. Et voilà qu’elle lui balançait tout ce qui venait en tête sans réellement y réfléchir à deux fois. Il avait réussit à la faire sortir de ses gonds, il avait dépassé les limites. Et ça avait réellement le don de l’énerver et de la pousser à bout. Elle n’avait pas énormément dormi ces derniers jours et ces trois heures sur le divan n’avaient évidemment pas remplacé le nombre d’heures perdues. Et puis, vêtue de son yoga pants et d’un sweat-shirt, les cheveux attachés en bun et ses lunettes sur le nez, elle ne pouvait pas réellement être prise au sérieux, elle avait même l’air d’une étrangère comparé à ce à quoi elle ressemblait le reste du temps. Cool. Tu dormiras dans le divan. Ils allaient devoir rester là cette nuit? Aucun problème pour elle, elle dormirait comme un bébé dans son lit alors que lui dormirait dans le divan. Elle haussa les épaules et soupira alors qu’il venait de reprendre la parole et qu’il trouvait encore le moyen de dépasser les limites. Il en était tellement loin qu’il ne les voyait même plus. Pardon? Tu parles de respect là? Alors que t’as passé ces trois derniers jours à me parler comme de la merde sans avoir les couilles de me parler franchement? Mais t’es vraiment gonflé comme mec. La blonde hausse le ton, de toute façon, elle n’est plus à ça près, au pire, il la vire, elle retourne à San Francisco. Comme elle lui avait déjà dit, elle n’aurait absolument aucun mal à trouver un nouvel emploi avec un curriculum vitae comme le sien. Voilà qu’il commence à fouiller dans ses armoires, ce qui la fait réellement péter un plomb, elle ne se permettrait pas de faire la même chose chez quelqu’un qui l’a invité. Et encore, invité est un gros mot, là, elle reste de le foutre dehors. Elle élève de nouveau la voix, il était réellement insupportable. Mais vas-y, fais comme chez toi, fouille dans mes armoires. Le culot que t’as, c’est dingue… Gros con, a-t-elle failli ajouter avant de se reprendre et de se dire qu’il valait mieux qu’elle ferme sa gueule. Non, elle ne comprenait pas pourquoi elle l’avait appelé, elle le regrettait réellement, ça aurait peut-être même été mieux de rester ici, seule, à paniquer. Finalement, l’alcool n’était peut-être pas une mauvaise idée, la blonde attrapa un de ses verres à cocktails et commença à se servir une margarita, cette conversation passerait peut-être mieux avec du triple sec et de la tequila. Et puis merde. Mais quel gros con.

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Elle l’avait énervé en l’espace de moins de cinq minutes, et ça lui ressemblait pas d’être comme ça au Wilson. Il était pas du genre colérique, mais cette femme-là semblait capable de le mettre dans tout ses états. Il essaie de la rassurer et de comprendre, et elle lui répond de manière désagréable alors il continue lui aussi. C’est du harcèlement ce qu’elle vit, et il écoute sa réponse avec une once de curiosité quand il évoque une demie soeur. Sympa les problèmes de famille. Lyam lâche un léger soupire avant de relever la tête vers la blonde quand elle évoque un harcèlement au High School. Il s’y attendait pas à celle-ci, c’était bien vrai, ça lui peinait le coeur de l’entendre dire cela et il savait pas trop comment réagir à cette nouvelle. Le blond n’avait jamais eu ce genre de problème à l’école, c’était même plutôt l’inverse, il avait plutôt été du côté des harceleurs même si il n’en avait jamais été un, fort heureusement, parce qu’il n’avait pas un fond méchant. Ah ok j’suis désolée que ça te suivre comme une merde au cul. Il n’était pas vraiment très séduisant quand il disait ce genre de chose alors il se contente de soupirer, avant d’ajouter un simple désolé dire de ne pas paraître trop impoli quand même. Impoli, tu parles, il continue presque de lui balancer des saloperies à la gueule car il sait faire que ça en ce moment avec elle. Il soupire quand elle lui indique qu’il dormira dans le canapé, ça le rend dingue son comportement et il comprend pourquoi mais, ça l’énerve. Le canapé, alors qu’il lui a offert un motel et une chambre d’hôtel gratuitement pour l’arranger, c’était pas vraiment ce à quoi il s’attendait quand il avait songé à dormir dans cette maison. Puis ça servait à quoi qu’il dorme dans le canapé loin d’elle, il pourrait même pas la protéger ainsi, ça changerait strictement rien. Il lâche un nouveau soupire et ne réagit pas à cette affirmation, et se contente de parler de respect ce qui semble énerver la blonde. Il s’en prend plein la gueule, mais li peut pas lui en vouloir parce que malgré tout elle n’a pas tout-à-fait tord dans ce qu’elle dit, il lui a parlé comme à une merde, et il est un peu gonflé. De te parler? Pour te dire quoi, Ah bah merci pour la baise de l’autre soir Peyton c’était cool ? qu’il lâche en soupirant avant de fouiller les placards pour se trouver une bouteille et se servir un verre. La jeune femme ne semble pas du tout ravie de savoir qu’il fait comme chez lui, et ça l’énerve, est-elle sérieuse? C’est elle qui l’a appelé et, ils ont partagé des choses intimes, elle a jouit dans ses bras et rien que pour ça il juge qu’il a le droit de se servir un verre. D’ailleurs, elle termine par faire la même chose pendant qu’il boit un cul sec de son verre servi. Le culot? C’est toi qui m’a appelé, je vois pas en quoi j’aurai pas le droit de me servir un putain de verre vu le prix du champagne que je t’ai offert l’autre soir. Il était vraiment un con et ça l’énervait, alors il dépose le verre sur le plan de travail et s’éloigne définitivement de la jeune femme pour aller regarder un peu par la baie vitrée pour se calmer. Il aimait pas être comme ça avec elle, il comprenait même pas son comportement, c’était vraiment un con et ça le gonflait. Il soupire une nouvelle fois avant de se tourner vers la blonde. Tu comptes être désagréable encore longtemps? T’as tes règles ou quoi? Non parce que si c’est ça, dis-le moi maintenant et je te laisse tranquille, hein. Et puis pourquoi on s’engueule, putain. La dernière phrase sonnait comme un espèce d’appel à explication, une pensée qui avait été prononcé à voix haute. Mais ça le gonflait tout ça, et il voulait vraiment le faire comprendre à la blonde. Même si c’était de sa faute. Mais elle avait été désagréable, elle aussi.

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Peyton ne comprenait toujours pas comment il avait réussi à l’énerver comme ça, cela ne lui ressemblait pas du tout de se prendre la tête et d’être aussi désagréable avec quelqu’un mais le beau Wilson y était définitivement pour quelque chose. Pourtant, elle ne semblait pas réellement énervée, c’était le ton utilisé qui se voulait froid et désagréable, imitant parfaitement l’homme qui lui avait parlé de cette manière les trois derniers jours. Bizarrement, lorsqu’elle le faisait, ça ne lui plaisait pas. Alors qu’il lui parle de harcèlement, la blonde lui avoue qu’elle sait parfaitement ce que c’est. Elle termine de servir sa margarita et s’assied sur le plan de travail de la cuisine, contemplant le brun après avoir bu une gorgée de cocktail. Tu sais que ça, ce que tu fais au boulot, c’est du harcèlement aussi? T’en prendre à moi sans raison valable. Elle soupire, son ton est un peu redescendu mais elle n’hésite pas à pointer du doigt qu’elle n’apprécie pas du tout qu’il s’en prenne à elle comme ça. Surtout lorsqu’elle lui reproche de mal lui parler et qu’il lui dit qu’il n’aurait rien à lui dire de toute façon, à part ah bah merci pour la baise de l’autre soir Peyton c’était cool… La jeune blonde soupire, elle est réellement agacée par ses réactions qui en deviennent pratiquement puéril. Si c’est pour faire ça, soit tu me vires, soit je pars, c’est assez simple il me semble. Les menaces déguisées avec un fond de vérité. Mais elle ne pourrait pas travailler dans un environnement comme ça pendant très longtemps, elle le savait parfaitement bien. Elle a élevé la voix et bon sang, elle déteste ça, elle a l’impression de revenir à ces soirées où, tout ce qu’elle faisait, c’était se disputer avec Aaron sans réellement raison, juste parce qu’ils avaient besoin, l’un comme l’autre, d’évacuer leur frustration. Et là, elle est réellement frustrée. Et voilà qu’il expose le prix du champagne de la soirée qu’ils ont passé ensemble. La blonde rigole nerveusement et les mots qui sortent de sa bouche ne sont pas réellement réfléchis. Oh bah oui, tu m’as offert du champagne à 200$ et ensuite tu m’as baisé dans un motel. Tu sais comment j’appelle ça, moi? De la prostitution! Le sexe avait vraiment tout compliqué. La blonde était sarcastique et pourtant, c’est vrai que, dit de cette manière, elle avait l’impression de n’avoir été que ça, une prostituée. D’un coup, elle se sentait réellement mal, tout le respect qu’elle avait pour sa propre personne semblait être envolé. Avant qu’il ne puisse lui répondre, elle se mit à parler de nouveau. Si tu veux commencer ainsi, ça va durer longtemps, je t’ai jamais demandé de payer quoi que ce soit, je m’en bats les ovaires de ta tune. Peyton, elle était pas matérialiste, ça changeait rien à ses yeux que la bouteille de champagne coute 12$ ou 200$, cela ne changeait pas son opinion sur les gens, ça n’influençant absolument pas ce qu’elle ressentait, au contraire, elle avait du mal à apprécier les gens qui montraient qu’ils avaient de la tune et que tout pouvait être acheté. Il s’éloigne vers la baie vitrée alors qu’elle, reste assise sur le plan de travail de la cuisine. Il se tourne vers elle au bout de quelques instants et elle relève le regard sur lui alors qu’il lui adresse de nouveau la parole. Lorsqu’il termine, elle prend à son tour la parole pour lui expliquer de manière plus calme ce qu’elle, elle ressent. Je manque réellement de sommeil, alors ouais, j’suis tendue mais j’aimerais juste comprendre pourquoi tu t’en es pris à moi ces trois derniers jours. Si je fais du mauvais boulot, y’a moyen de dire ça autrement et pas de me rabaisser ainsi. Parce qu’au cas où tu ne le saurais pas, les murs sont très fins… C’est toute cette histoire qui l’empêchait de dormir correctement. Elle ne comprenait pas ce qui c’était passé et ce qui avait pu le pousser à être aussi désagréable avec elle, à lui faire des remarques sans raison, à élever la voix sur elle - surtout que les murs étaient fins et que tout le monde pouvait entendre ce qui se disait. Elle n’avait rien changé depuis son arrivée, c’était d’autant plus difficile à comprendre pour elle.

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Le harcèlement moral au travail, d’après la blonde, c’est exactement ce qu’il lui faisait vivre au boulot. Il soupire légèrement en y pensant et se contente d’hausser les épaules. Lyam n’était pas ravi de s’en prendre à elle pour un rien, mais il n’arrivait pas à faire autrement, il savait pas vraiment pourquoi. Au fond, il avait peut-être peur d’elle, de ce qu’elle pourrait dire et puis il y avait ce moment qu’ils avaient passé ensemble. Lyam ne s’était pas senti aussi bien avec une femme depuis un petit moment et ça lui foutait la trouille, mais là, il ne voulait pas y penser. Il était de mauvaise humeur et la blonde également et ça risquait de faire des étincelles ce soir. Elle le menace de se barrer du travail si il continue ainsi, et le blond déglutit. Il n’a pas envie de la perdre, parce que malgré tout ça, elle est une excellente employée et ça serait une perte immense pour l’empire Wilson même si il semblait vouloir lui faire comprendre le contraire. Il avait peur de ne pas trouver quelqu’un aussi bonne qu’elle, et refuserait de la virer dans tous les cas. Hors de question que tu partes. T’es une de mes meilleures employées Peyton. Essaie même pas de partir de toi-même. Il ne la menacera pas de nuire à ses prochains emplois et à réduire sa réputation en poussière, parce que ce n’est pas un connard mais l’idée lui a effleuré l’esprit. Il ose se servir un verre et la jeune femme continue de montrer son mécontentement et ça l’énerve à un point vraiment fou, elle sous-entend qu’il a été son proxénète presque, que ce qu’ils ont fait la nuit dernière était de la prostitution et Lyam ne tarde pas à s’énerver vraiment quand elle lui balance qu’elle s’en fou de sa tune. Il s’en fiche aussi, lui, de sa richesse, mais le coup de la prostitution ça le fait bien rire, d’ailleurs il ricane un peu. De la prostitution? Tu te fous de moi? J’ai même pas réussi à bander Peyton, je te rappelle que je t’ai offert un orgasme avec mes doigts et ma langue, ceux qui vont voir des prostitués font pas ça putain. La seule qui a pris un minimum de plaisir ce soir-là c’était toi, pas moi. Le coup foireux, hein. Il souffle un grand coup. J’en ai pas rien eu à foutre de toi l’autre soir et je te respecte, contrairement à ce que tu sembles croire. Ses mots sont crus, un peu trop vulgaires et le jeune homme s’éloigne quelques minutes de la jeune femme pour reprendre son souffle et éviter d’avoir à trop s’énerver, parce qu’il aime vraiment pas ça. Ils ont besoin de se calmer, pour parler comme ils devraient le faire, comme des adultes et non comme des adolescents voire des enfants qui s’engueulent. Il termine finalement par essayer de comprendre ce qu’il se passe chez la jeune femme, ajoutant qu’il en a marre de se prendre la tête. Le manque de sommeil, ça le connaît et il peut comprendre pourquoi elle est tendue comme ça. Il soupire un peu quand elle reparle du boulot et se contente d’hausser les épaules. Il est plus détendu maintenant, il en a marre de s’énerver. Je vois, faut que tu dormes. Et non, tu fais du très bon travail, c’est pas ça le problème. Il se contente d’hausser les épaules avant de réfléchir un peu à ce qu’il va bien pouvoir lui dire comme explication. Finalement, il décide d’être honnête avec elle. J’ai été le premier à interdire les relations entre employés à l’hôtel. Et depuis cette nuit-là, dès que je te vois, j’ai envie de te prendre sur mon bureau Peyton. Même, là, sur ton plan de travail. Il soupire avant de se tourner pour faire dos à la jeune femme, parce qu’il sent qu’il commence à être excité à en parler, et ça serait con qu’il bande maintenant alors qu’il a pas réussi à le faire tantôt, c’est pas le moment. Si je te parle normalement, tout le monde va se douter de quelque chose Peyton, et ils vont te mener la vie dure de leur côté et j’ai pas envie de devoir virer la moitié de l’hôtel car ils te font chier. Mais bon, bref. dit-il en haussant les épaules. Elle voulait des explications, elle en a, c’est tout.

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Les choses étaient compliquées ou du moins, elles l’étaient devenues. Peyton pouvait comprendre la frustration parce que les relations boss-employé, c’était jamais bien vu et qu’il ne fallait pas mêler plaisir et travail, en réalité, ça avait même été un principe qu’elle avait toujours respecté, elle n’avait jamais été du genre à penser qu’un jour, cette situation pouvait lui arriver. Malgré tout, ça arrivait de plus en plus, dans beaucoup d’entreprises. La blonde se rend compte que c’est vraiment une erreur, elle a été inconsciente mais elle n’a pas pu s’en empêcher, elle a été imprudente et elle semble en payer les conséquences, sauf qu’elle n’était pas la seule et que, malheureusement, elle ne peut rien dire. Il lui dit qu’il était hors de question qu’elle ne parte, la blonde ne répond même pas parce qu’elle sait parfaitement ce qu’elle aurait à dire ne lui plairait pas, à Lyam. Sinon quoi? avait-elle pensé. Mais elle avait gardé cette pensée pour elle parce que, de toute façon, elle avait déjà parlé sans réfléchir quelques secondes auparavant et ça avait fait pire que mieux. La blonde boit une nouvelle gorgée de martini en l’écoutant. Pourquoi tu ramènes ça à la tune alors? Le prix de la bouteille change rien au fait que j’avais envie d’être là. Malgré ça. Malgré le fait que c’était mou, down there. Elle s’en foutait parce qu’elle avait eu envie d’être là et de partager ce moment avec lui même si elle ne savait pas pourquoi lui et pas un autre. Elle en a marre de s’énerver Peyton, ça n’en vaut pas la peine, elle commence même à se demander si tout ça en vaut réellement la peine, à part foutre sa carrière en l’air ça ne changera pas grand chose à sa vie. Le calme s’est installé, elle reste sur le plan de travail et lui se retrouve devant la baie vitrée. Elle est juste fatiguée, elle simplement envie de dormir, de ne plus penser à tout ça, de toute façon, c’est arrivé, c’est passé et ils ne pourront jamais effacer ce moment qui s’est produit. Tout ça la changeait totalement de sa petite vie paisible, de ces années où elle était en couple et où il ne se passait rien d’intéressant dans leur vie de couple. Elle l’écoute, il semble avoir décidé d’être franc avec elle, ça lui faisait autant plaisir que cela ne la faisait souffrir et pourtant, elle comprenait totalement, la situation était compliquée. Et pourtant, tu serais étonné d’apprendre que les gens se posent plus de questions depuis que tu t’en prends à moi. Peyton savait énormément de choses, elle était une employée, elle connaissait les rumeurs, elle savait comment étaient les gens et elle avait été questionnée, on lui avait demandé si c’était normal alors que, d’habitude, ils travaillaient sans accrochages. Parce qu’elle était ainsi, elle ne se prenait pas la tête au travail, elle détestait ça. Mais bon… Elle soupire, ce qu’elle a à dire ne lui plaît pas vraiment et ne plaira certainement pas au Wilson non plus. Il vaut peut-être mieux qu’on garde nos distances, ce sera plus simple pour tout le monde. Elle savait qu’il avait une réputation à protéger, un empire à gérer et elle ne voulait pas être celle qui lui ferait tout perdre. La blonde baissa les yeux, comme ci cela allait l’aider à y voir plus clair. Elle n’aurait jamais du s’embarquer là dedans, elle posa la main sur son front et balança la tête en arrière, fermant les yeux quelques secondes, c’était vraiment une situation de merde. Les tensions semblaient apaisées, c'était déjà ça même si la suite ne s'annonçait pas forcément joyeuse.

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Quand il repensait à l’autre nuit qu’ils avaient passé ensemble, le blond n’arrivait pas à voir cela comme un mauvais moment, une mauvaise chose et encore moins comme de la prostitution. Il savait pas pourquoi il ramenait ça à la tune, c’était plus fort que lui et il n’avait pas vraiment réfléchi quand il avait dit cela. La jeune femme précise que le prix de la bouteille ne change rien au fait qu’elle an avait envie, même si il était resté mou, et ça, ça le rassurait le trentenaire même si il avait vraiment honte que ça se soit passé ainsi. J’en sais rien. Malgré ça, putain, t’avais vraiment besoin de le rappeler. Il soupire en y repensant, ça l’énerve ça aussi. Il n’avait jamais eu de problème érectile et il avait fallu que ça tombe avec elle, avec Peyton alors qu’il avait tellement envie d’elle, qu’elle était son employée, sa meilleure employée et que tout cela avait rendu la chose encore plus compliqué. Le blond décide de se calmer une bonne fois pour toute et s’éloigne de la jeune femme pour réfléchir aux explications qu’il doit lui donner. C’est en son devoir d’arrêter son comportement de merde, il sait qu’elle doit comprendre ce qu’il se passe. Finalement, il décide d’être totalement franc avec elle et il lui explique ce qu’il ressent, ce qu’il vit, ses doutes. Il n’hésite pas non plus à être plus crash à lui dire qu’il a sans cesse envie de lui faire l’amour depuis cette nuit-là. La blonde n’y réagit pas, ce qui le fait soupirer un peu mais ce qu’elle avance devient plus intéressant. Les gens posent des questions car il s’en prend à elle. C’était pile ce qu’il voulait éviter. Ah, merde. Qui pose des questions ? Ils te disent quoi, Peyton ? dit-il avant de se retourner pour faire face à la jeune femme maintenant que son peu d’excitation est redescendu. La jeune femme ne tarde pas à proposer qu’ils prennent des distances, et le blond soupire un peu et reste silencieux. Il hausse les épaules, ça serait pas la solution, ils ont besoin d’être un minimum proche pour leur travail, et garder ses distances ne feraient qu’aggraver les choses et il n’avait pas envie d’en venir à ça. Ça arrangerait rien Peyton, ça serait encore pire. T’as vraiment pas envie d’aller t’asseoir? Ou viens, on boit un coup, ça ira mieux. dit-il en soupirant un peu et en se avançant à côté d’elle. Il allait attraper la bouteille d’alcool et se servir un nouveau verre, quand un cri retentit dehors et que des bruits de verres se font entendre dans la maison. Il sursaute un peu avant de tourner rapidement sa tête vers la vitre, reculant pour faire face à la jeune femme. C’était quoi ça ? dit-il, regardant tout autour de lui. C’était quoi ce bordel encore?

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Ce soir-là, Peyton avait ressenti tellement de choses, elle avait appris des choses sur elle-même qu’elle ignorait totalement. Elle se retrouvait un peu conne, à l’heure actuelle, ne trouvant pas les mots nécessaires pour expliquer à Lyam qu’elle avait réellement été heureuse d’être avec lui ce soir là et que rien de tout ça n’était parti d’une mauvaise intention. Ça la surprenait mais elle l’appréciait énormément et elle n’avait vraiment pas voulu lui faire de mal avec ses mots. Elle était un peu maladroite par moment. C’est toi qui en a parlé, bref. Ce que je voulais dire, c’est que j’avais envie d’être avoir toi. J’ai ressenti plus de trucs sur une soirée avec toi que sur pratiquement huit ans avec Aaron. La blonde soupire, elle en a marre que ses paroles soient retournées contre elle. Elle tente d’apaiser les tensions en expliquant les choses autrement, d’un ton assez calme, plus détendu que précédemment et de toute façon, ça sert plus à rien d’en parler, c’est passé, c’est arrivé, c’est tout. La situation avait compliqué beaucoup de choses et notamment leur relation professionnelle. La blonde comprenait mieux pourquoi il avait déjà de la malmener au travail, même si elle n’acceptait pas forcément le procédé. Elle lui expliqua qu’on lui avait posé des questions et qu’elle avait pu rattraper les dégâts. C’est vrai qu’il ne s’en était jamais pris à elle depuis son arrivée, les gens observaient et donc, le voir être désagréable avec ça, ça avait soulevé des questions auxquelles la blonde avait pu répondre. Panique pas, y’a aucune suspicion. On m’a simplement demandé si ça allait parce que t’avais jamais élevé la voix sur moi, j’ai répondu que j’avais fait n’importe quoi parce que j’étais pas trop en forme ces derniers temps. La blonde joue franc jeu, elle a essayé de limiter les questions. Et avant que tu ne poses la question, si je suis pas en forme c’est parce que j’ai rompu avec mon copain, ainsi tu sais. Je ferais rien pour te mettre dans la merde, sache le! La blonde le respectait trop même s’il avait réussi à l’énerver fortement ce soir. Son but n’était pas de nuire à sa réputation, elle tenait à le préciser parce que, par moment, elle se demandait qu’il s’en rendait compte. Elle lui avoua ensuite que le mieux c’était peut-être qu’ils gardent une certaine distance entre eux, ça ne la rendait pas heureuse mais cela semblait être la meilleure des solution, même s’il lui avoua le contraire. Il lui demanda ensuite si elle voulait s’asseoir ou boire un verre. C’est vrai que ça détendrait l’atmosphère. D’accord, faisons ça! Elle le regarde, lui offrant le premier sourire de la soirée, c’est vrai que c’était tendu toute cette situation. La blonde fait pour se remettre sur ses pieds, au sol, en bougeant du plan de travail et une fausse manœuvre fait malencontreusement tomber le verre sur le sol. Du calme, j’ai juste éclaté mon verre à cocktail sur le sol… Avoue Peyton en soupirant. Quelle conne! Elle s’arrête un instant en soupirant. Par contre, le cri, c’était pas moi. Je ramasse le verre et on peut monter à l’étage voir s’il se passe un truc dans la rue. Peyton se penche pour commencer à ramasser les éclats de verres qui semblent avoir valsé partout dans la pièce et pose malheureusement sa main sur un morceau de verre qui lui déchire la peau et la fait pousser un léger cri de douleur, la blonde regarde sa main et retire le petit morceau de verre qui a crée une plaie dans sa peau. Malheur, il ne manquait plus que ça.

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Ils avait passé un bon moment ensemble, le blond ne pouvait pas dire le contraire. Il ne l’avait pas vu comme de la prostitution bien au contraire, et il essaie de le faire comprendre à son employée. Elle lui avoue qu’elle a ressenti plus de chose avec lui qu’avec Aaron, et ça, ça le surprend. Lyam savait que certaines femmes ne connaissaient pas vraiment le plaisir ni la joie orgasmique. Certains hommes n’en avaient rien à faire du plaisir de leurs petites amies ou des femmes en général, mais il ne faisait pas parti de ces hommes-là, non, il plaçait le désir de la femme et son plaisir presque au-delà de son propre plaisir. C’était important pour lui d’offrir du plaisir avant d’en recevoir, puisque tout était lié selon lui. Il sourit un peu à la jeune femme avant qu’ils ne se lancent dans la conversation plus sérieuse. Les personnes posaient des questions à cause du comportement de Lyam, et le blond n’arrive pas à comprendre, il aurait plutôt parié l’inverse mais il s’est visiblement trompé et ça le désolé alors il demande des explications à la jeune femme. Peyton lui explique et il soupire légèrement alors qu’elle le rassure. Elle a apaisé la situation au boulot sans même qu’il ne le sache, alors que lui aurait pu tout foutre en l’air. Elle remet en avant le fait qu’elle a rompu avec son copain et Lyam baisse un peu la tête. Merci d’avoir apaisé les choses. Et pour ton copain… tu sais que si t’as besoin d’en parler, de te changer les idées. Il était là, même si il imagine que ça reste un peu compliqué entre eux. Il savait pas si c’était son ex qui faisait chier Peyton, mais dans tous les cas, il n’aimait pas vraiment ce mec. Il termine finalement par détendre l’atmosphère et propose de boire un verre avec la jeune femme dire qu’ils se détendent un peu et puissent passer une bonne soirée après ça. La blonde semble d’accord avec ça et descend du plan de travail avant qu’un bruit sourd et qu’un cri ne retentissent. Immédiatement, Lyam s’inquiète. Mais la blonde le rassure et il regarde à leurs pieds, en effet, elle a fait tomber son verre. Maladroite. qu’il dit alors qu’il lui offre un sourire amusé. Malgré tout, il reste inquiet concernant le cri et il hoche la tête quand elle propose de monter à l’étage pour voir ce qu’il se passe dehors. Lyam regarde malgré tout vers les baies vitrées, au cas où, mais se retourne bien rapidement quand il entend la jeune femme crié, au sol avec la main en sang. Il fronce les sourcils et se dépêche d’attraper le premier torchon qui lui tombe sous la main. Tout va bien, ça va aller, attend. dit-il avant de se pencher pour s’accroupir face à la jeune blonde. Il lui attrape délicatement la main avant d’enrouler le torchon autour de sa plaie pour faire compresser la blessure et qu’elle arrête de saigner. Il l’aide ensuite à se relever et lui adresse un léger sourire. On va aller soigner ça, elle est où ta trousse à pharmacie? Et laisse le verre, on le ramassera plus tard. qu’il dit. Il espère que c’est pas trop profond, mais ça n’avait pas trop l’air quand même.

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Le tensions semblaient enfin apaisées. Peyton lui avait parlé de ce qu’elle avait ressenti sans pour autant rentrer dans les détails parce qu’elle n’en a pas envie de apparemment lui non plus puisqu’il ne prend même pas la peine de répondre. Malgré tout, elle précise qu’elle a apaisé les tensions au travail, ce qui est vrai, elle ne peut s’empêcher de sourire lorsqu’il la remercie de l’avoir fait et qu’il lui dit que si elle a besoin de parler, elle peut. En réalité, ce n’était pas vraiment le cas. Comme je te l’ai dit, mon but n’est pas de te mettre dans la merde ou de jouer avec ta réputation. Et t’en fais pas, c’est ce que j’ai prétexté pour qu’on me foute la paix, personne n’a envie de s’attarder sur sa rupture! Peyton ne voulait pas parler d’Aaron, que ce soit à ses collègues au travail ou tout simplement là, avec Lyam. C’était une histoire qui était désormais terminer, cela ne servait à rien d’en reparler, cependant, elle se demande s’il n’était pas derrière tout ça, après tout, elle lui avait demandé de partir après l’avoir quitté, elle ne comprendrait pas trop pourquoi un tel acharnement mais elle n’éloignait pas cette possibilité. Malgré cette prise de bec avec Lyam, tout semble enfin rentrer dans l’ordre, les tensions sont apaisées voir parties et lorsqu’il lui proposer d’aller s’asseoir pour parler, elle accepte. Malheureusement, un verre brisé et une main légèrement ensanglantée vient briser ce qu’ils avaient prévu de faire. Oui par moment, elle était un peu maladroite mais cela ne partait jamais d’une mauvaise intention, elle venait de se couper et il la rassure, lui disant que tout ira bien, il enroule un torchon autour de sa plaie et il l’aide à se relever. Ils doivent soigner ça, elle est totalement d’accord. Dans la salle de bain. Peyton prend les devants pour aller récupérer la trousse de pharmacie dans la salle de bain et revient au salon en compagnie de Lyam. Ils s’installent tout deux dans le divan et la blonde le laisse faire puisqu’elle n’a pas de main libre. Sa main droite appuyant sur la main gauche pour essayer d’arrêter le sang de couler, bien qu’il ne coule pas en très grande quantité, ce qui signifie que la plaie ne sera pas trop profonde probablement. Il attrape le désinfectant et, une fois qu’elle a retiré le torchon, désinfecte la plaie qui n’est pas profonde, cela ne nécessitant même pas de point. La blonde se voit soulagée, un aller à l’hôpital, c’était pas forcément ce dont elle avait besoin ce soir et puis, il est assez doux en réalité, elle ne savait plus trop à quoi s’attendre avec lui. Il dépose une compresse et un bandage pour la soutenir, qu’il vient sécuriser d’un bout de tape avant que la blonde ne puisse récupérer sa main qu’il tenait dans la sienne au cours des cinq dernières minutes. Merci. Dit-elle, simplement. Ça semble s’être calmé dehors, je suis quand même intriguée. Peyton se lève, accompagnée de Lyam et monte jusqu’à l’étage, pénétrant dans sa chambre qui lui offre une jolie vue sur toute la rue.

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Les tensions s’étaient calmées et le calme était revenu dans la pièce. Ils arrivaient enfin à discuter calmement, et ce n’était pas une mauvaise chose puisqu’ils pouvaient enfin se dire les choses sans se prendre la tête ou hausser le ton. La blonde lui explique qu’elle ne veut pas nuire à sa réputation et mine de rien, ça le rassure, parce que même si il a confiance en elle, il a toujours peur de se faire avoir vu l’expérience qu’il a eu avec la chargée de relations publiques précédentes. Il l’invite à parler de sa rupture si elle en a besoin mais finalement, elle ne souhaite pas en parler et ce n’est pas plus mal. Lyam lui avait déjà dit tout ce qu’il avait à lui dire concernant son ex-petit ami, et même si il songeait sérieusement à aller à sa rencontre si il était bien celui qui la faisait chier ce soir par téléphone, il décide de changer de sujet et de ne pas rester sur toute cette histoire pour passer à autre chose. Il termine par proposer à la jeune femme de boire un verre et d’aller s’asseoir pour parler, mais c’est sans compter sur la maladresse de la blonde qui se coupe en voulant ramasser le verre. Il s’inquiète instantanément et se la joue infirmier. Le blond avait son diplôme des premiers secours, et il avait même été sauveteur pendant quelques temps, et même maître nageur l’été à l’hôtel quand il était plus jeune, un adolescent. Il avait beaucoup aimé ça et il n’a jamais vraiment perdu la main alors il rassure la blonde, et la suit jusque dans la salle d bain pour récupérer ce qu’il faut pour soigner tout ça avant d’aller s’installer avec elle dans le salon. Il reste attentif, il évalue la blessure. Elle ne nécessitera pas de points, ce n’est pas plus mal il n’avait pas envie d’aller à l’hôpital ce soir. Il la désinfecte doucement avant de lui faire son bandage. Voilà, il faudra que tu le garde un peu. Je te rechargerai ton bandage demain matin avant de partir au boulot, et il faudra que tu surveille dans la journée demain, je te dirai où se trouve la trousse à pharmacie de l’hôtel. dit-il en lui offrant un léger sourire. La blonde le remercie à son tour avant de revenir sur le cri qui s’est entendu tout à l’heure, et il se lève pour la suivre. Parce que malgré tout, ça l’intrigue à lui aussi. Ils parcourent la maison et montent les escaliers jusqu’à atterrir dans ce qu’il imagine être la chambre de la jeune femme. Lyam regarde un peu autour de lui, c’est très bien décoré quand même. Il jette un oeil dehors, la vue est magnifique quand même. Elle est jolie cette chambre. T’as de la chance d’avoir une vue pareille. Il lui sourit un peu avant de regarder plus en profondeur ce qu’il se passe dehors, mais il n’y a rien à signaler, il fait nuit noire et il n’y a personne dans la rue. C’est calme, il n’y a personne. C’est un peu bizarre, mais il n’y a pas de quoi s’inquiéter. Il hausse un peu les épaules avant de se perdre dans la vue quelques minutes. Il pense un peu à tout et rien. Quand il vivait encore avec Eva et Alyssa, il avait une maison semblable. Dans le même quartier d’ailleurs, à deux rues d’ici, dans laquelle ils venaient passer du temps en famille les week-ends quand ils n’étaient pas à San Francisco. D’y repenser, il se contente de soupirer un peu avant de chasser cette idée de sa tête et se tourne vers la blonde avec un léger sourire. Tu te sens mieux? Tu veux qu’on s’assoie, du coup? Ils n’allaient pas rester dans cette chambre, il l’imaginait. Elle lui avait reproché d’être intrusif, et il gardait un peu ça en tête.

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Il l’avait soignée, délicatement, c’était pas énorme mais ça lui faisait plaisir à Peyton. Il lui dit qu’elle devrait garder le bandage et qu’il lui changerait le lendemain matin. Elle devra évidemment surveiller, dire d’être sûre que ça ne s’infecte pas. La blonde lui offre un sourire avant de le rechercher et de monter, en espérant découvrir ce qui a pu se passer. Il lui dit que c’est joli et qu’elle a de la chance d’avoir une vue comme celle là. J’aime tellement cette maison, elle est parfaitement située et si j’ai pas envie de me lever et de voir la ville, y’a une chambre d’ami de l’autre côté du couloir qui offre une vue sur l’océan. Elle le regarde en souriant. Ils regardent dehors et il n’y a rien, tout semble calme, ce qui n’est pas plus mal. Il lui dit qu’il n’y a pas de quoi s’inquiéter, elle hausse légèrement les épaules, il doit avoir raison après tout, il n’y a peut-être rien, c’était peut-être le hasard tout simplement. Il lui demande si elle se sent mieux, si elle a envie qu’ils s’assoient, la blonde le regarde à nouveau en souriant. Ça va, ce qui est bien c’est que ça ne fait pas mal au moins! Répond la blonde, surprise de n’avoir rien ressenti, elle qui pouvait être un peu douillette par moment. Son niveau de tolérance était probablement plus élevé qu’elle ne le pensait. La blonde veille à bien refermer les rideaux et elle l’invite à le suivre afin qu’ils retournent dans le salon, où ils se trouvaient il y’a quelques minutes. Elle éteint la lumière avant de fermer la porte et de redescendre au rez-de-chaussée. Tu peux t’asseoir! Je vais chercher à boire. Dit-elle avant d’avancer vers la cuisine où elle récupère le verre de Lyam, faisant bien attention à ne pas marcher dans le verre éclaté au sol. Elle prend un nouveau verre dans l’armoire ainsi que deux bouteilles, à voir ce que lui souhaite boire. S’il veut continuer à l’alcool ou boire quelque chose de plutôt soft. La blonde est de retour dans le salon, elle dépose les bouteilles sur la table et s’installe à côté de Lyam lorsque la sonnerie de son téléphone retentit. Elle sursaute, c’est pas vrai, encore ce maudit téléphone. Elle l’attrape et commence à paniquer lorsqu’elle voit que l’appel est encore masqué. Ça va pas recommencer… La blonde râle légèrement, elle se demande si elle aura la paix un jour. Elle coupe la sonnerie du téléphone, sans trop savoir quoi faire réellement parce qu'elle est totalement en panique, tellement en panique qu'elle commence à en trembler.