one way ticket to complication (lyam)

- - pour certain d’entre nous le temps n’arrange rien à l’affaire. Au lieu de guérir les vielles blessures, il ne fait que en créer des nouvelles, jour après jour. (@peyton hemmings)

Malgré son côté colérique, Lyam pouvait aussi faire preuve de douceur et de compréhension. Il avait soigné la jeune femme comme un pro, et l’avait par la suite suivie à l’étage pour vérifier que tout allait bien dehors. Cela semblait calme, alors Lyam se contente de rassurer la blonde et de lui dire que sa maison est magnifique et que la vue est vraiment parfaite. Il l’écoute lui dire qu’elle a une autre chambre qui donne la vue sur l’océan et cela fait sourire le jeune homme qui se rappelle de leur discussion lors de leur première rencontre. Il était déjà histoire d’une vue face à l’océan, ce qui fait sourire le blond qui se dit vraiment que cette femme doit raffoler de cette vue. Ce rêve. À la maison, ma chambre a vue face à l’océan aussi, c’est un bonheur de me réveiller devant tous les matins. Même si la plupart du temps, il fait encore nuit quand je pars de la maison et que j’y rentre, quand j’ai le temps de rentrer… dit-il en soupirant un peu. C’est vrai qu’il passait peu de temps chez lui avec le travail, mais il s’était fait une raison depuis le temps. Cela ne dérangeait pas trop Emeline, elle s’était habituée à tout ça et lui savait qu’elle lui aurait parlé si il y avait un problème. Il prend des nouvelles de la jeune femme qui le rassure, elle n’a plus mal. Les deux collègues ne tardent pas à redescendre pour s’installer dans le salon. Lyam s’assied dans le divan et envoie rapidement un sms à sa fiancée pour la prévenir qu’il ne rentrera pas ce soir, avant que la blonde ne revienne à ses côtés avec les deux bouteilles. C’est parf… mais il n’a pas le temps d’en dire plus que le téléphone de la jeune femme se met à sonner, et il fronce les sourcils en voyant sa réaction. Il comprend en une seconde que l’appel est masqué, encore alors il attrape rapidement le téléphone pour le porter à son oreille et décrocher. Âllo ? Âllo? qu’il dit, avant de reposer le téléphone quand il entend le big signifiant que la personne au bout du fil a raccroché. Il lâche un profond soupir avant de se tourner vers la jeune femme, et s’aperçoit qu’elle est en train de trembler. Il plisse un peu les yeux avant de s’approcher davantage d’elle pour attraper ses mains et les déposer dans les siennes. Ça va aller ma belle, je suis là, respire. Personne ne va te faire de… Le blond n’a pas le temps de finir, coupé de nouveau par la sonnerie de téléphone. Mais cette fois-ci, la sonnerie est différente. Ce n’est pas le téléphone de la blonde qui sonne, mais le sien, et il l’attrape immédiatement pour décrocher. Un appel, masqué lui aussi. Il glisse rapidement une main sur la joue de Peyton avant de se lever pour s’éloigner légèrement, gardant un oeil sur la femme pour écouter la personne au bout du fil. Une respiration, longue, et des bruits de clés, un moteur de voiture. Puis un cri. Ce même cri, semblable à celui qu’ils avaient entendu tout à l’heure. Le blond commence à prendre peur lui aussi, et raccroche immédiatement avant de retourner vers la blonde et de s’asseoir à ses côtés, avant de la rapprocher un peu de lui pour calmer ses tremblements. C’était rien, une erreur. Respire doucement. Inspire, expire. dit-il en lui offrant un sourire, fronçant les sourcils et ne quittant pas des yeux la baie vitrée qui se trouve derrière eux. Cette situation commence a sérieusement le faire flipper.

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La sonnerie du téléphone la fait sursauter violemment, elle ne s’y attendait pas, tout avait stoppé et d’un coup, ça reprenait. La blonde ne comprenait pas ce qui se passait. Sauf que Lyam décide de répondre puisqu’elle semble incapable de le faire, trop paniquée par toute cette situation. Il parle mais personne ne semble répondre puisqu’il y’a le bip de fin de conversation. Il la regarde et s’approche d’elle pour attraper ses mains dans les siennes. Il tente de la rassurer sauf qu’une sonnerie se fait de nouveau entendre mais cette fois ce n’est pas le téléphone de la blonde mais celui du blond, qui décroche sans un bruit avant de raccrocher quelques secondes plus tard, en lui disant que c’était qu’une erreur. J’ai peur, Lyam. Elle avait vraiment peur pour sa vie la blonde. Elle se sent malgré tout en sécurité avec lui, même si la soirée avait mal commencé. D’un coup, tout est oublié, elle ne pense même plus au fait qu’elle s’est prise la tête avec lui, c’est pratiquement loin cette histoire, entre temps, beaucoup de choses se sont passées. Et là, elle est assise dans le divan, en panique, le regard perdu. Les appels inconnus, les photos d’elle prise à son insu, les cris, c’était trop pour elle. De nature assez fragile, Peyton essayait toujours d’éviter tout stress parce qu’elle était facilement rendue nerveuse et que ça ne l’aidait pas. La blonde inspire profondément, expire, inspire, expire, plusieurs fois, en essayant de se calmer parce que tout ça, c’est bien trop pour elle. Alors que le calme semble revenir et qu’elle commence à se sentir un peu plus apaisée, un bruit se fait entendre à l’extérieur alors que Lyam regarde en direction de la baie vitrée de la cuisine. La blonde sursaute de nouveau alors qu’au même moment, un bruit de verre brisé retentit dans la maison, faisant paniquer Peyton encore plus alors qu’un léger cri s’échappe de sa bouche. C’est sans compter sur Lyam qui semble marmonner quelque chose suite à ça. La blonde ne comprend absolument pas ce qui se passe, elle est en panique totale. Jamais, de sa vie, elle n’a eu aussi peur. Sauf qu’elle n’arrive plus à respirer, son cœur bat fortement dans sa poitrine, elle se sent mal, elle a peur, elle a mal, elle a l’impression qu’elle va mourir. Je crois que je fais un crise d’angoisse… Prononce-t-elle difficilement, tentant de se coucher dans le divan quelques minutes, en fermant les yeux, en espérant vraiment que ça passera rapidement.

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Tout cela semblait devenir un véritable cauchemar. La sonnerie de la jeune femme retentit mais personne ne répond au téléphone, et le blond décide de retourner rassurer la jeune femme, espérant que cela n’est qu’une farce d’un plaisantin. La jeune femme est angoissée, il le sent bien et il essaie de faire ce qu’il peut jusqu’à ce que ce soit son téléphone personnel qui sonne dans le vide de la maison. Il s’éloigne quelques minutes, et ce qu’il entend au bout du fil commence à le terroriser lui aussi. Il essaie malgré tout de ne rien laisser paraître, et termine par raccrocher avant de retourner vers la jeune femme en ne lui disant rien de son inquiétude et stipulant une erreur. Elle a peur, mais il voulait la rassurer alors il attrape ses mains, il s’approche d’elle pour qu’elle se sente en sécurité. Tu n’as pas à avoir peur, je suis là, voilà, respire. dit-il en essayant de s’appliquer à lui-même tout ce qu’il dit. Il n’a pas si peur, il n’est pas du genre à s’angoisser même si il doit bien avouer que cela le perturbe lui aussi. Il essaie de continuer à rassurer la jeune femme parce qu’il n’aime pas la voir ainsi. Lyam n’a pas envie qu’elle se sente mal ou qu’elle fasse un malaise par la peur et la fatigue, surtout qu’elle a un peu perdu de sang et que cela ne serait pas très bon. Peu à peu, il sent la blonde s’apaiser et ça le rassure. Mais Lyam regarde en direction de la baie vitrée, et d’un coup, il a l’impression d’apercevoir une silhouette alors il fronce les sourcils. C’est sans compter sur un nouveau bruit de verre qui se casse à l’intérieur de la maison, faisant hurler la jeune femme. Ne me dis pas que c’est encore toi qui a fait tomber ton verre. qu’il dit pour détendre l’atmosphère, mais en réalité, ça ne le fait pas rire du tout et il s’inquiète vraiment. Il se lève rapidement avant d’être stoppé par la voix tremblante de la jeune femme qui semble vraiment pas bien. Il la regarder se coucher dans le divan, et il se remet immédiatement à ses côtés, se glissant derrière son corps pour la prendre entre ses jambes et la caler dans ses bras. Je suis là, respire, ferme les yeux Peyton. Tout va bien regarde, tu es dans mes bras, et tu l’as dit toi même j’suis un demi-dieu alors tout ira bien. Respire ma belle, tout va bien. Tout n’allait pas bien, non, mais pour l’heure, ce n’était pas le moment de jouer aux héros mais bien de rassurer la blonde. Le blond dépose de légers baisers sur ses cheveux avant de lui attraper les mains pour les placer en croix sur sa poitrine afin qu’elle se sente bien entourée et protégée. Il caresse ensuite doucement ses cheveux, il veut vraiment l’apaiser et il savait que la douceur fonctionnait dans ces moments-là. Lui aussi, avait fait des crises d’angoisse, pendant un moment après le décès de sa petite amie, de sa fille et de ses parents. Il avait même été obligé de prendre des médicaments et de voir un médecin. Maintenant, il allait mieux, et il voulait que la blonde s’apaise elle aussi, alors il glisse ses bras bien autour d’elle pour la garder emprisonnée à l’intérieur et que son corps arrive à mieux respirer. Comment tu te sens? On va changer de pièce, d’accord? dit-il. Il fallait qu’ils aillent dans une pièce plus petite, sans baie vitrée, et surtout où ils pouvaient s’enfermer à clé. Et Lyam finirait par appeler la police, si ça continuait ainsi, parce que cela ne le faisait pas rire du tout.

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Peyton avait du mal de comprendre pourquoi ça la mettait dans un état comme celui-là, personne ne s’était introduit chez elle, elle n’avait pas non plus été menacée alors, pourquoi était-elle dans un état comme ça? Petit à petit, elle arrive à se calmer c’est sans compter sur Lyam qui tente de l’aider et de l’apaiser en attrapant ses mains dans les siennes. Peyton sourit faiblement mais elle sourit malgré tout, les quelques profondes respirations qu’elle a prise l’ont aidée à se sentir plus apaisée. C’est décidément pas sa journée à la blonde. Tout avait déjà mal commencé ce matin lorsqu’elle s’en était prise plein la gueule par Lyam, encore une fois. Elle était hypersensible la gamine, elle prenait vraiment tout ça a cœur. Elle avait passé la pause de midi renfermée dans une des chambres du motel, seule, à broyer du noir en se demandant ce qu’elle avait encore bien pu faire. Elle avait ensuite demandé à Aaron de déménager et elle était rentrée chez elle avec la boule au ventre, ne sachant pas s’il était parti. Ensuite, toute cette histoire de téléphone, de photo, la panique, la crise de tête avec le blond, ça n’avait pas aidé. Elle s’était coupée. Elle était de nouveau en panique, c’était vraiment une journée de merde jusqu’au bout et elle se demandait ce qui allait encore bien pouvoir lui tomber dessus. Au moment où elle commence à se calmer, tout recommence. Un nouveau bruit de verre qui retentit dans la maison et Lyam qui tente de détendre l’atmosphère. Cette fois-ci, c’est pas moi. La blonde regarde vers la baie vitrée, tout en se cachant derrière Lyam, comme si elle avait un mauvais pressentiment. Son cœur bat à toute vitesse, elle a envie de pleurer, elle ne se sent vraiment pas bien. S’installant dans le divan, elle se rend compte qu’elle fait une crise d’angoisse, il ne manquait plus que ça putain. Le blond s’installe derrière elle et tenter de la rassurer, il lui dit de respirer et tout ira bien. Sa remarque sur le demi dieu arrive malgré tout à la faire sourire, même lâcher un léger petit rire alors qu’elle finit par reprendre ses esprit, c’est comme s’il savait comment s’y prendre, il arrive à la calme, totalement, ce qui l’étonne. Comment tu arrives à m’apaiser comme ça? Lui demande-t-elle. Elle ne sait pas si c’est ses baisers, sa présence, son toucher, son calme - même s’il panique probablement autant qu’elle, mais ça marche en tout cas. La blonde continue de garder les yeux fermés, elle prend de grandes inspirations, continue de se calmer petit à petit jusqu’à ce que la voix de Lyam s’élève de nouveau dans le calme qui règne depuis quelques minutes. Ça va mieux. Ça va toi? Lui demande-t-elle à son tour. J’ai un deuxième salon, plus petite, enfin, plutôt une sorte de bibliothèque où je travaille quand je veux être au calme. Où je me cache les jours ou j'ai envie d'être seule. À la manière d’un den — une petite pièce privée sans fenêtre, il se trouve à l’étage, entre les deux chambres. C’est un endroit calme avec un divan confortable dans lequel il lui arrive assez souvent de s’assoupir, des tonnes de livres et même une télévision. Une endroit où elle aime se poser et se couper du reste du monde la plupart du temps, lorsqu’elle est fatiguée du reste du monde. Lorsqu’elle a juste envie d’être seule, avec elle-même. C’était sa pièce à elle, celle où personne (et encore moins Aaron) n’avait pu mettre les pieds jusqu’à présent. Elle seule en avait les clés, c’était dire. Elle se redresse légèrement après avoir ouvert les yeux et attrape la main de Lyam, l'invitant à se lever et à bouger vers les escaliers où ils montent jusqu'à l'étage, avant de se retrouver devant une porte blanche. Peyton sort les clés de sa poche et ouvre la porte de la petite pièce privée. Elle allume les lumières, c'est paisible, c'est son coin préféré avec une cheminée dans le fond, un grand divan en L et une bibliothèque. Elle referme la porte derrière elle, une fois qu'elle y est entrée en compagnie de Lyam. Il m'arrive souvent de m'assoupir sur ce divan, on y est tellement bien. Son petit endroit, sa petite pièce. L'endroit où elle se sentira toujours en sécurité.

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Les sonneries de téléphone, les voix étranges au téléphone, le cri et ces nouveaux bruits retentissant dans la maison et la silhouette, le blond a sérieusement un mauvais pressentiment pour ce soir. Il commence à être sérieusement inquiet mais tente de ne rien laisser paraître et commence par tenter de détendre l’atmosphère mais cela ne fonctionne pas sur la blonde qui fait une crise d’angoisse. Ça le connaissait plutôt bien les crises d’angoisse, il savait les gérer alors il essaie de mettre en application ce qu’il connaît avec la jeune femme. C’est ainsi qu’il la prend contre lui, qu’il l’emmitoufle dans ses muscles et qu’il dépose des baisers doucement sur ses cheveux afin qu’elle sente sa présence, son odeur, qu’elle essaie de se détendre et de revenir doucement à elle. Il tente même une légère blague qui fait rire la jeune femme, et ça le rassure de la voir s’apaiser. Le calme revient doucement, elle respire plus calmement et ça l’apaise lui aussi. Parce que je suis un demi dieu. dit-il en lâchant un léger rire pendant qu’il continue de l’apaiser à déposer des baisers sur ses cheveux. Quand il sent que ça va mieux, il lui demande comment elle se sent et il lui dit qu’il faut changer de pièce, afin d’être plus en sécurité avec lui. Elle se sent mieux qu’elle dit et ça le rassure, avant qu’elle ne lui retourne la question avant d’ajouter qu’il y a bien une pièce qui pourrait les accueillir. Lyam écoute ses explications et lâche un léger sourire à la blonde, il était convaincu. Ne t’en fais pas pour moi, ça va. Je suis rassurée que ça aille mieux, on peut aller dans cette pièce si tu veux. Il reste malgré tout pas vraiment rassuré, d’où la légère froideur dans sa voix. La blonde termine par se redresser et l’entraîner vers l’étage pour qu’ils aillent s’enferme dans cette fameuse pièce où elle allait quand elle se sentait seule. Quand il entre dans sa pièce, un sourire s’échappe des lèvres de l’homme. La pièce était assez petite, et contenait un divan en L et une bibliothèque. Il y avait même une cheminée, et pas de fenêtre. Lyam s’y sentait déjà davantage en sécurité, et il sourit à cette idée tout en écoutant la blonde. Tu m’autorises à m’y asseoir alors? Je ne savais pas que tu étais lectrice. Il lui offre un léger sourire avant de s’avancer un peu vers la bibliothèque pour y regarder doucement les titres des livres. Des classiques, des moins classiques. Lyam n’était pas vraiment lecteur, mais il avait bien lu certains de ces ouvrages. Il termine finalement par se retourner vers la blonde afin de s’approcher d’elle. Tu es sûre que ça va mieux? On peut dormir ici, ce soir, si tu veux. Tu te mettras sur le divan et je veillerai, t’inquiète. Il lui adresse un léger sourire. Il est toujours aussi angoissé, d’ailleurs, il n’arrête pas de regarder la porte qui est pourtant bien fermée. Il a vraiment l’impression d’être dans un film d’horreur à la Stephen King. Merde, j’ai laissé mon téléphone au rez-de-chaussée. Ce n'est pas grave? Je peux retourner le chercher si tu veux, mais je peux m'en passer. dit-il tout à coup. Il ne savait pas si c’était une bonne, ou une mauvaise idée de le laisser, il ne s’en était pas vraiment rendu compte. À voir si la blonde voulait qu’il retourne le chercher, ou si elle s’en fichait. Lui en tout cas, s’en fichait un peu, il savait qu’ils étaient à peu près en sécurité ici.

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La blonde ne se sentait pas réellement en sécurité, même si elle se retrouvait dans une pièce à l’écart du reste de la maison, une petite pièce où elle se posait, où elle se sentait bien mais ce soir, c’était la peur qui avait pris le dessus et elle ne se sentait pas réellement bien. Cette sensation finirait par passer, du moins c’est ce qu’elle espérait au plus profond d’elle. Les voilà dans la pièce et Lyam lui demande si elle l’autorise à s’y asseoir, ce qui la faire ricaner. Non, tu dois rester debout enfin. Elle aurait aimé essayer d’être sérieuse mais ça se voyait sur son visage qu’elle ne le pensait pas. Je t’en prie, y’a des plaids dans le panier, sur le côté droit du divan. Annonça la blonde. Elle adorait ce canapé, elle avait même deux pièces carrées qu’elle pouvait ajouter, de cette manière, elle pouvait se coucher, c’était presque comme un lit. Surtout les soirs où elle se rendait dans la pièce et qu’elle regardait la télé, parfois elle avait la flemme d’aller se mettre dans son lit alors elle dormait là. Lyam contemplait les livres de la bibliothèque, avant de se retourner vers elle et lui demander si elle allait mieux. En réalité, elle était occupée à regarder cette pièce qu’elle affectionnait tant et ça allait mieux, parce qu’elle n’y pensait plus. Alors qu’il lui dit qu’ils pouvaient dormir là ce soir, la blonde attrape un plaid et commence à s’installer dans le coin du divan. Tu as besoin de dormir aussi, y’a suffisamment de place pour deux tu sais! Dans le pire des cas, ils pourraient dormir chacun de leur côté, pour éviter toute tentation. Cela lui convenait aussi même si elle savait qu’elle aurait probablement du mal à garder cette distance entre eux. Mais bon, elle préférait éviter d’en parler, après la dispute de ce soir, elle ne savait pas trop ce qui allait se passer, qui ils étaient l’un pour l’autre et elle, elle s’attachait trop vite alors elle avait peur d’encore souffrir et de le regretter. Elle regrettait déjà par moment. La blonde remarque qu’il n’arrête pas de fixer la poignée. Lyam, personne ne peut rentrer dans la pièce, à moins d’avoir les clés! C’est comme s’ils avaient échangé les rôles tous d’un coup. Et puis, Lyam lui dit qu’il a oublié son téléphone au rez-de-chaussée. La blonde ne sait pas trop, elle a le sien dans le pire des cas, il ne la quitte pas, elle l’a toujours dans la poche, même s’il est désormais en silencieux. Elle ferait peut-être même mieux de l’éteindre en réalité mais c’est le dernier de ses soucis. Elle se sent mieux, ce serait bête de paniquer à nouveau et de faire une nouvelle crise d’angoisse. Comme tu veux, j’ai le mien. Il est en silencieux, dans ma poche. Même si elle espère réellement qu’il ne lui servira pas. La blonde a fortement envie de lui demander de s’asseoir à côté d’elle mais elle évite, ne sachant toujours pas comment réagir face à ce début de soirée et à ces reproches qu’ils se sont fait. C’était pas évidant, malgré tout, elle avait toujours cette crainte lorsqu’il s’agissait de faire le premier pas, elle ne voulait pas réellement dépasser les limites. C’était pas son genre et puis, elle réfléchissait trop que pour faire quoi que ce soit.

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Lyam apprécie déjà cette pièce, il se sent davantage en sécurité dans cette dernière. Il a l’étrange sensation de pénétrer dans l’intimité (la vie) de la jeune femme, alors il se sent pas super à l’aise avec ça et il lui demande même si il peut s’asseoir. Elle ricane et le taquine ce qui le fait sourire alors qu’elle ajoute que des plaids se trouve dans le panier. Elle avait pensé à tout dans cette pièce, et ça le faisait sourire le blond. Elle était ce genre de femme totalement prévoyante et vraiment attachante pour un rien, il appréciait vraiment son attitude même si il avait peur de trop s’attacher mais il n’y pensait pas vraiment. Il termine finalement par lui indiquer que si il voulait, ils dormiraient ici mais il lui laisserait le divan pendant qu’il surveillerait. Il avait encore peur de toute cette histoire, même si il avait tout fait pour ne pas lui montrer. Ils avaient la place à deux sur le divan, il l’avait bien vu mais après toute cette histoire, il avait vraiment peur de trop s’approcher. C’était idiot, il avait été le premier à la prendre dans ses bras tout à l’heure pendant sa crise d’angoisse, mais fallait pas chercher à le comprendre. Merci, c’est gentil c’est vrai que je suis un peu crevé. dit-il avant de lui offrir un léger sourire. Le blond reste totalement fixé sur la poignée, il a peur de tout et n’importe quoi et il est en train de s’imaginer les pires scénarios de l’imaginaire, un serial ciller qui défonçait la porte, un truc qui passait en dessous. Il déglutit en pensant à tout ça, mais la blonde le rassure rapidement. Il n’avait pas à s’en faire, elle le rassurait à son tour et il lui offre un sourire avant de préciser qu’il avait oublié son téléphone. Il hausse les épaules, mais la blonde précise qu’elle a toujours le sien et ça ne lui déplaît pas, ça évitera au blond d’avoir à quitter la pièce et à la laisser seule. Désolé, je crois que ça me stresse un peu. Mais super si tu as le tien, au cas où. il lui offre un léger sourire avant de se retourner une bonne fois pour toute pour s’avancer vers elle. Il s’approche du divan avant d’attraper un plaid, qu’il dépose à côté de la blonde, et lui fait dos à nouveau pour retirer son jean. Il n’était pas vraiment à l’aise dedans, la journée ça allait, mais il ne s’imaginait pas vraiment dormir avec, il risquait de mourir de chaud et de ne vraiment pas bien dormi. Une fois en boxer et t-shirt, il s’assied près de la jeune femme avant de remonter le plaid contre lui. C’est un détail idiot, mais cette pièce me rappelle la bibliothèque où… où il racontait des histoires à sa fille. Où ma mère me lisait des histoires quand j’étais gamin. J’te jure, elle adorait les bouquins, c’était une catastrophe. Elle avait un canapé, comme ça, aussi. Il sourit un peu avant de se tourner vers la jeune femme. Il avait envie de la sentir un peu plus proche de lui, dire de se rassurer, ou de la sentir proche, en fait il en savait rien et il s’en fichait un peu. Un jour j’ai ramené une fille sur ce fameux canapé. J’devais avoir, je sais plus, seize ans, et quand ma mère l’a su, elle m’a envoyé un Moby Dick sur le coin de la tête. J’ai même eu une bosse, j’te jure. Il explose de rire. Il ne sait pas trop pourquoi il lui raconte tout ça, mais ça a le don de le détendre, il ne pense plus trop à ce qu’il se passe dans la maison comme ça. Et c’est pas plus mal.

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La bibliothèque, le salon privé de Peyton, l’endroit de la maison où elle s’était toujours sentie bien, heureuse, où personne ne pouvait la déranger. Elle est un peu surprise de se rendre compte qu’elle fait découvrir à Lyam le seul endroit où elle s’est toujours sentie totalement en sécurité. Elle avait de la lecture, elle avait une télévision, elle avait son laptop, son divan, ses plaids, c’était sa petite pièce, l’endroit où elle venait se réfugier lorsqu’elle ne voulait pas affronter le monde. Comme ce soir, c’était automatiquement l’endroit où elle avait pensé à se cacher avec Lyam parce qu’elle avait peur, elle était en panique, elle ne comprenait rien de tout ce qui avait pu se passer ce soir. Lui aussi semble crevé, tout comme elle. Ils ont besoin d’une bonne nuit de sommeil si, toute fois, ils arrivent à se calmer et à aller se reposer. Si tu veux, on peut ajouter les carrés, ça fait un grand lit! Ajoute la blonde, ce sera plus sympa d’avoir de la place en plus, dire qu’ils ne dorment pas de chaque côté du divan et qu’un des deux ne finisse par tomber sur le sol en essayant de bouger de la nuit. Sans pour autant essayer d’inciter Lyam à se coller à elle, elle ne veut pas le pousser à faire quelque chose qu’il semblerait encore regretter. Il lui avoue qu’il est un peu stressé et elle ne peut que comprendre. Mais elle a son téléphone en cas de besoin, au cas où il y aurait une intrusion cette nuit et qu’ils doivent appeler la police. Son téléphone la suit toujours, elle n’aime pas l’oublier, elle a l’impression de se sentir nue sans. Elle l’emportera partout avec elle, à chaque fois. Il se déshabille et s’installe dans le divan, à côté d’elle et commence à lui parler, il lui raconte une petite anecdote, deux en réalité, dont une qui la fait éclater de rire. C’est mignon, enfin, moins pour la meuf et la bosse en vrai! La blonde rigole de nouveau. Le fait de l’écouter parler lui change les idées à elle aussi, elle pense plus trop à ce qui se passe et elle peut le remercier. Je peux te lire une histoire si tu veux! La blonde éclate de nouveau de rire. Sinon, on regarder un film aussi! Elle avait une télé, alors pourquoi pas. Elle se sentait bien, elle était détendue même si, d’un coup, le fait d’avoir Lyam chez elle, ça la déstabilisait. Elle le regarde en souriant, même si c’était pas le bon moment et même si elle savait que c’était une erreur, en ce moment, elle avait juste envie d’être avec lui, de le sentir contre elle. Il était là, près d’elle, et, malgré ce qui s’était passé, la proximité lui manquait. Elle se jetait dans la gueule du coup et elle savait que ça risquait de nouveau de se retourner sur elle. Elle ne savait pas trop ce qui se passerait de retour au bureau, dès demain. La blonde avait sans arrêt des flashs de cette nuit là, elle n’arrivait pas à s’en détacher, encore là, elle y pensait et ça la troublait à tel point qu’elle essayait d’éviter de le regarder et que ça lui donnait chaud. Il était peut-être le temps de se débarrasser de ce vilain sweatshirt même si cela ne réglerait pas son problème. La blonde s’exécuta et retira son pull, se retrouvant en haut à bretelles fines. C’est moi ou il fait chaud ici? Elle ne savait pas trop pourquoi, malgré tout, ça avait fini par sortir. C’était peut-être les événements aussi.

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Avec toute cette histoire, le stress et la panique, et la crise de nerf, le jeune trentenaire était quand même assez fatigué, il n’allait pas s’en cacher. La proposition de la jeune femme de dormir sur le divan à ses côtés l’avait fait sourire, et il avait fini par accepter avec plaisir. La jeune femme était une hôte agréable, elle pensait à tout pour ses invités malgré ce qu’elle avait souhaité montrer au départ. Il l’appréciait pour cela Lyam, pour sa gentillesse naturelle et sa bonté innée. Quand elle propose d’ajouter les carrés, Lyam lui offre un léger sourire avant de le faire lui même, il avait plus de force qu’elle et il préférait qu’elle reste là, sur le divan à se reposer. Malgré tout, il était encore inquiet de la situation et si il se sentait rassuré dans cette pièce, il n’en restait pas moins préoccupé par ce qu’il se passait à l’extérieur. La jeune femme le rassure concernant son téléphone et il termine finalement par se forcer à se détendre, et se déshabille avant de rejoindre la blonde dans le divan. C’est étonnant mais tout ça, ça lui rappelle des souvenirs d’enfance et d’adolescence qu’il raconte à la blonde en riant. Ça détend l’atmosphère et la blonde rit également, c’est appréciable. La meuf s’en est pas plaint! On est sorti ensemble, après. qu’il dit en riant un peu. Bon bah longtemps… bref! Lyam sourit un peu, il a pas trop envie de raconter le type d’homme qu’il était quand il était jeune, ça servirait à rien. C’était le passé, peu importe qu’elle en sache quelque chose! Elle restait sa collègue, enfin, c’était compliqué. Le blond explose de rire quand la jeune femme lui propose de lui lire une histoire, ou de regarder un film. Elle manquait pas d’idée, et il aimait ça, ça le surprenait toujours. Une histoire? Je pense qu’un film ça serait mieux quand même! On avait pas eu le temps la dernière fois, tu t’étais endormie comme une malpropre. qu’il dit en lui donnant un coup à l’épaule pour la taquiner. Il repensait soudain à cette nuit, ça avait été fou quand il y pensait. Ça lui avait manqué, comme il avait dit à la blonde, il avait envie d’elle dès qu’il la regardait, et puis il était frustré de ne pas avoir réussi à être au maximum de ses performances la fois dernière. Malgré tout, il se forçait à ne pas y penser ce soir, ce n’était pas le moment, avec toute cette panique c’était même tout sauf le moment. Et puis, de toute façon, il n’avait pas de capote avec lui. La jeune femme se débarrasse de son sweat-shirt et l’homme tourne le regard vers elle avec un léger sourire provocateur quand elle exprime la température. Ça doit être toi, j’ai même plutôt froid, en réalité. dit-il avant de remonter le plaid contre lui. Une invitation à ce qu’elle se rapproche de lui pour le réchauffer, il espère qu’elle allait attraper sa perche. C’est moi qui te donne chaud comme ça ? Bah voyons, Mademoiselle Hemmings. dit-il d’une voix sensuelle avant d’exploser de rire. Il la taquinait, et ça l’amusait. Ils ne semblaient plus en froid, ce n’était pas plus mal quand même. Lyam termine finalement par se rapprocher un peu de la jeune femme et ouvre son bras, pour qu’elle vienne s’y poser si elle en avait envie. En même temps, retire ton plaid, t’auras moins chaud. Il rigole un peu pour l’embêter. C’est sûr que si elle avait chaud, avoir un plaid sur elle n’arrangerait rien.

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C’était étrange d’avoir son patron chez elle. Jamais elle ne se serait attendue à ce qu’un jour, elle l’appelle en panique parce que quelque chose de bizarre se produisait mais c’est vrai qu’elle avait énormément eu peur ce soir et elle aurait aimé que les circonstances soient différentes, surtout après ces quelques jours à s’en prendre plein la gueule sans réellement savoir pourquoi. Maintenant, elle le savait mais elle se demandait si c’était une bonne idée de continuer sur cette lancée, elle commençait à avoir peur aussi et la réaction de l’homme n’avait pas aidé. Ils sont installés dans la seule pièce sans fenêtre, dans le seul endroit où ils peuvent se sentir en sécurité et Lyam lui raconte des souvenirs de son enfance, de son adolescence et elle a l’impression d’un peu mieux le connaître. Ah l’amour! S’exclame Peyton. Elle était tombée amoureuse en état ado, elle aussi. Elle ne voulait malgré tout pas sembler impolie à essayer d’en savoir plus, du coup, elle s’arrêtait là, n’en parlant pas réellement. Mais elle était curieuse et l’envie de le connaître était malgré tout réellement présent, cependant, après ce qui était arrivé au cours des derniers jours et de cette soirée, c’était peut-être mieux de ne rien dire. Elle lui laisse ensuite le choix entre lui lire une histoire et le film, il choisit évidemment le film, ce qui tombait bien puisqu’elle était trop fatiguée que pour se lancer dans la lecture d’un roman. Il arrive d’ailleurs encore à la taquiner, ce qui la fait rire, enfin, jaune. Elle aurait aimé parler de tout sauf de ce qui s’était passé l’autre soir, c’était déjà assez difficile ainsi de constamment s’en rappeler et d’avoir des flash de cette nuit là. Elle se contenta de lâcher un peu Ouais… Et de changer de sujet vite fait. T’as une idée? Pour le film. Elle lui demandait si il avait une idée pour le film et rien d’autre. Penser à cette soirée, ça lui avait suffisamment donné chaud ainsi, à tel point qu’elle avait fini par virer son pull over et demander si c’était elle ou s’il faisait chaud. Evidemment, ça devait venir d’elle puisqu’à l’écouter, lui, avait froid. Comme par hasard. La blonde soupira légèrement avant qu’il n’en rajoute une couche et ne réussisse à la mettre légèrement mal à l’aise. Elle savait qu’il la taquinait mais le fait d’en parler, d’y penser, ça lui faisait bizarre et elle se sentait réellement embarrassée sur le moment. Reprends-toi Peyton, c’est pas la fin du monde. Tu sais que t’es pas le centre du monde? Lâcha-t-elle avait de rire un peu plus nerveusement. Elle ne comprenait pas réellement ce qui lui arrivait la blonde, encore moins lorsqu’il se rapprocha d’elle et ouvrit son bras pour qu’elle s’y pose. La blonde hésita un instant, elle avait déjà assez chaud ainsi sans qu’il n’en rajoute, et c’est vrai que si elle virait le plaid, ce serait bien. Malgré tout, la blonde se colle contre lui, elle a chaud, il a froid, y’a moyen de s’arranger malgré tout. Fous la paix à mon plaid, il ferait encore quarante degrés dehors, faut que je dorme avec quelque chose sur moi! Avoua la blonde avant de rigoler bêtement. C’était le genre de sale habitude dont elle n’arrivait pas à du tout à se défaire. Un plaid ou encore une couverture mais elle n’arrivait pas à dormir sans rien. Peyton se sentait bizarre, elle n’arrivait toujours pas à se détendre d’un coup, ne sachant pas réellement si c’était les événements de cette soirée ou bien la présence de l’homme, avec elle, dans cette pièce.

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Ah l’amour avait-elle dit. C’était un sujet qui amusait beaucoup le trentenaire, il avait tout un tas d’anecdote à raconter si elle le voulait, mais il n’était pas certain que ce soit une bonne idée. Si il assumait ses précédents de Dom Juan, il n’était pas sûr d’avoir envie d’en parler à la jeune femme, peur du jugement sans doute. Mais elle ne s’étend pas sur ce sujet et finalement, elle lui laisse le choix entre un film ou une histoire et le blond saute sur la première option, qu’ils n’avaient pas pu achever la dernière fois à cause du sommeil. Mais Lyam n’avait pas vraiment d’idée de film, en réalité il ne savait même pas ce dont il avait envie de faire ce soir, il était fatigué malgré tout. Tout, mais pas de film d’horreur. Ce que tu veux. Évite les films érotiques aussi, quoique, t’es le genre de fille à en regarder? dit-il pour la taquiner une nouvelle fois. Parler de sexe n’avait jamais été un tabou pour le jeune homme, il en parlait ouvertement et n’hésiterait pas même à demander à la blonde si elle faisait partie de ces femmes qui aimait s’offrir du plaisir en solitaire. C’était le mois de la masturbation après tout (ndlr: lol). Il sourit à la jeune femme avant de la regarder retirer son sweat, elle avait l’air d’avoir chaud et cela faisait rire l’homme qui n’hésite pas à sauter sur l’occasion pour l’embêter un peu. Il ne pouvait pas s’en empêcher et puis, cela détendait un peu l’atmosphère qui avait été bien tendu ces dernières heures. Il n’était pas le centre du monde qu’elle dit, et ça le fait rire, si bien qu’il lui adresse une petite tape à l’épaule. Il avait froid, quand il était stressé, le blond avait toujours froid, c’était ainsi et cela ne changeait pas ce soir. Il aurait pu avoir des arrières pensées à avoir la blonde à ses côtés, et maintenant au creux de ses bras, et pourtant il était tellement dans l’action encore qu’il essayait de ne pas trop y pensait. La jeune femme lui demande de foutre la paix à son plaid, qu’elle en avait besoin pour dormir. Une habitude de nombreuses personnes en réalité, Lyam était plutôt d’accord avec elle. Lui non plus ne pouvait pas dormir sans rien sur lui, c’était impossible. Je comprend! Mais j’suis là, j’peux être sur toi si tu veux. dit-il en rigolant un peu avant de se taire pour rapprocher la jeune femme contre lui. Il reste silencieux, il n’avait pas grand chose à dire en réalité et il a l’impression que le silence suffit à dire ce qu’il a à dire (ndlr: lol merci). Il termine finalement par glisser sa main dans les cheveux de la blonde pour les caresser, il a l’impression de la sentir encore stressée, pas tout à fait en forme et ça l’inquiète. Comment tu te sens? Tu as l’air tendu, encore. qu’il dit avant de tourner un peu la tête vers elle. Il avait envie de profiter de l’instant, si elle avait besoin de se confier, il serait là aussi. Est-ce qu’on a déjà voulu te faire du mal ainsi Peyton? Tu l'as sous-entendu tout à l'heure... Tu sais, tu peux m’en parler. dit-il, sans trop savoir pourquoi. Il avait envie d’apprendre à la connaître, juste discuter, tranquillement. C’était la meilleure manière de se remettre de cette soirée, sans doute.

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Peyton n’ose pas lancer le sujet de l’amour avec Lyam, pas d’un point de vue commun parce qu’ils n’ont à voir avec deux personnes amoureuse mais tout simplement parce qu’elle ne veut pas avoir l’air intrusive. Elle ne s’attarde pas sur le sujet, c’est bien ainsi, si il souhaite un jour lui parler de tout ça, il sera bien évidemment libre de le faire mais elle ne veut pas le brusquer après tout, elle n’est que son employée. La blonde demande alors s’il a une idée de film en tête parce qu’elle n’est pas la meilleure personne pour ça, au contraire, elle est plus du genre à regarder des séries. Mais une série c’est sur la longue durée, c’est plus adapté à un couple qu’à deux personnes qui seront juste ensemble le temps d’une soirée, d’une nuit. Il lui indique tout, sauf des films d’horreur, c’est vrai qu’avec une soirée comme ça, les films d’horreur, suspens et thriller sont à éviter, mais ça réduit énormément le choix. Il lui dit aussi d’éviter les films érotiques avant de lui demander si elle était le genre de meuf qui en regardait, la blonde aurait presque pu s’étouffer, c’était inattendu comme question mais c’est pas une menteuse et puis, elle n’a rien à cacher, encore moins à Lyam. C’est déjà arrivé, ouais! La personne qui te dirait non mentirait probablement… C’était pas quelque chose qui arrivait fréquemment non plus. Qui ne l’avait pas déjà fait, de toute façon. Et puis, c’est pas comme si elle ne connaissais pas vraiment Lyam, après la dernière soirée qu’ils avaient passé ensemble, ils pouvaient clairement parler de ce genre de choses. La blonde se marre lorsqu’il semble lui dire que si elle veut, il peut se mettre sur elle sans problème. Elle ne refusera pas une telle proposition. J’ai froid d’un coup, je dirais pas non… Avoue Peyton avant de se mettre à rire, alors qu’il l’a rapprochée contre lui. Les tensions étaient apaisées, c’était pas plus mal au final, elle se sentait mieux bien qu’elle s’était un peu sentie embarrassée d’un coup, sans trop savoir pourquoi au final. Et puis, le silence avait fini par s’installer un peu mais pas un silence gênant ou se regarde dans le blanc des yeux, c’était le genre de silence qu’on apprécie, qui n’est pas désagréable, ce genre de calme où on se sent bien, où on sait qu’on ne doit pas meubler la conversation, c’est avec ce genre de moment qu’on réalise qui sont les personnes qui nous aident à nous sentir bien et Lyam faisait partie de ce genre de personne que Peyton appréciait réellement. Il brise ce silence pour lui parler. Ça va, c’est juste que ça fait deux fois en quelques semaines. Enfin, non, en réalité, c’était pas pareil la première fois mais ça m’a suivie quand même. La blonde soupire légèrement. On ne lui avait jamais fait de mal, non mais elle avait un peu peur ces derniers temps, elle ne savait pas trop pourquoi. J’ai découvert que j’avais une demi-sœur y’a pas longtemps. Cette folle m’a suivie partout pendant un semaine, elle se garait devant chez moi pendant des heures. J’avais l’impression de devenir parano. Et ce soir n’a pas aidé, je pense que je vais retourner chez mes parents quelques jours. Parce que mine de rien, ça faisait longtemps. La blonde lève les yeux vers lui en souriant un peu. Elle se sent bien, là, dans ses bras, y’a pas de mal-être, tout va bien, elle se sent en sécurité, elle se sent bien, zen. Malgré tout, elle n’ose pas faire de geste envers lui, surtout après la prise de tête dans la cuisine.  

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Le jeune homme appréciait discuter avec la jeune femme, il n’y avait pas vraiment de tabou ou de problème de gêne. Elle faisait partie des personnes en qui Lyam avait confiance, quasiment les yeux fermés. Il n’était pas ce genre d’homme à faire confiance facilement, mais un quelque chose le poussait à oser dire ce qui lui passait par la tête à la femme, et puis après ce qu’ils avaient partagés ces dernières semaines, il savait qu’il pouvait tout lui dire. Elle savait gérer les problèmes et les situations de crise, elle lui avait prouvé, dans le travail mais aussi d’un point de vue personnel. Il appréciait cela, et c’est pour cette raison qu’il ne se gêne pas à lui demander si elle aime regarder des films érotiques. Ce n’est pas de la curiosité mal placée de sa part bien au contraire, il veut simplement s’intéresser à elle. Si un jour tu veux en regarder un avec moi… on pourra! dit-il en riant un peu. C’était une réelle proposition, il ne voulait pas non plus regarder un porno avec elle mais les films érotiques étaient des films comme les autres, mais qu’il appréciait beaucoup. Le blond continue un peu de la taquiner en lui proposant de se mettre sur elle à la place du plaid si elle le souhaitait, et la proposition semble lui plaire puisqu’elle répond à la positive ce qui fait beaucoup rire le jeune homme. Malgré tout, il ne réagit pas et la rapproche simplement de lui pour qu’elle se blottisse bien contre son torse, il appréciait l’avoir contre elle après la soirée qu’ils avaient passé. Cela avait été intense, et malgré tout, Lyam était un homme qui appréciait les moments simples et de douceurs après des évènements difficiles. Peyton restait contre lui alors qu’il lui caressait les cheveux en laissant régner le silence apaisant les coeurs comme les âmes ce soir. Cela lui faisait du bien, il pouvait se perdre dans ses pensées, il termine même par attraper la main de la jeune femme pour entremêler ses doigts aux siens avant de l’inviter à se confier un peu. Deux fois en une semaine, cela surprend Lyam qui relève la tête vers la jeune femme en fronçant les sourcils pour demander des explications. Alors qu’elle se confie à lui, il écoute attentivement, il est touché qu’elle lui parle d’un sujet aussi délicat. Elle avait donc une demie-soeur, à moitié harceleuse. Le jeune homme soupire un peu en l’entendant raconter ça, elle veut retourner chez ses parents. Il lui offre un sourire avant de se redresser un peu pour déposer un baiser sur son front. Il est doux ce soir, il n’a pas vraiment envie de se prendre la tête, il serait même capable de l’embrasser si elle le voulait, il a juste envie de la rassurer, prendre soin d’elle après cette soirée — voire ces semaines compliquées pour elle. Je suis désolé d’entendre ça, ça n’a pas dû être facile. Retourner en famille pourrait te faire du bien. Si tu le souhaite, tu peux revenir à l’hôtel un petit temps. Et j’ai un appartement à Monterey que je n’utilise que rarement, il est à vingt minutes en voiture de l’hôtel mais si tu veux y rester en sécurité quelque temps, je pourrai t’y déposer et te donner les clés. lui dit-il avec un sourire. Son appartement était à la frontière de Monterey, à la limite de Carmel. Il l’utilisait parfois quand il étouffait trop avec Emeline, ou qu’il voulait ramener des femmes à la maison sans rien dire. Personne n’était au courant, pas même Emeline, c’était son Cocoon à lui, similaire à la pièce de la blonde. Mais il l’inviterait avec plaisir, si cela pouvait lui éviter de se faire harceler ici. Tu peux me parler de tout et n’importe quoi si tu veux. Si ça peut te détendre. Et, n’aie pas de gêne avec moi Peyton. dit-il, parce qu’il a l’impression qu’elle s’empêche de faire certaine chose, et il ne veut pas qu’elle se restreigne. Il ne serait plus un connard avec elle, il avait retenu la leçon: cela ne servirait à rien.

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C’était un fait, elle se sentait réellement bien en sa présence, elle pouvait lui parler de tout, ils rigolaient, ils se rapprochaient, et bien que ça pouvait lui faire peur par moment elle appréciait énormément cette relation qu’ils partageaient. Mais elle avait confiance en lui malgré tout, c’est ce qui comptait énormément pour elle, sinon elle ne serait jamais aussi loin avec lui. Surtout, elle ne parlerait pas de tout avec lui comme elle pouvait si bien le faire. C’est pour ça qu’elle ne lui cachait rien en réalité, même quand ils rentraient dans des sujets qui pouvaient être tabous pour d’autres. Cela ne l’était pas pour eux. Et puis, avec ce qu’ils avaient partagé, ils n’étaient plus à ça près. Me tente pas! Répondit la blonde en se mettant de nouveau à rire. En réalité, elle en rigolait mais elle n’avait aucune idée de ce qui se passait réellement entre eux (encore moins ce soir après tout ce qui s’était produit) et si ça continuerait. Malgré tout elle avait l’impression d’avoir besoin de lui et elle était ravie qu’il soit à ses côtés. La blonde était blottie contre lui, entre son bras et son corps, elle avait bougé sa main pour la poser sur son torse, le temps d’un instant, elle se sentait bien là, en sécurité, il avait attrapé sa main libre afin d’entremêler ses doigts aux siens. Elle était juste bien. C’était suffisant — même si elle ne dirait pas non à plus. Elle pouvait lui parler de tout, sans la moindre crainte, il en savait déjà énormément à son sujet mais elle avait l’impression de ne rien savoir sur lui mais la peur de le brusquer l’empêchait de lui poser des questions sur sa vie parce qu’elle n’avait pas forcément à tout connaître pour le moment. Merci pour la proposition, je vais y réfléchir, je veux pas m’incruster. Elle venait à peine de quitter l’hôtel, elle ne se voyait pas emménager de nouveau et en ce qui concernait l’appartement, elle avait l’impression qu’elle ne se sentirait pas chez elle, elle avait l’impression de s’incruster dans la vie de Lyam et ça lui déplaisait énormément, comme si elle se sentait de trop. Cependant, elle appréciait sincèrement la proposition qu’il lui avait faite. Il lui dit qu’elle pouvait lui parler de tout mais en réalité, elle n’avait pas grand chose à dire ce soir, elle avait l’impression d’être un peu à court de mots. Je sais très bien, je t’avoue simplement que je n’ai pas énormément à dire, ce qui s’est passé ce soir m’a énormément mise à bout mentalement. Elle était épuisée et elle avait eu son comble d’émotion pour la soirée, elle était juste bien, là, posée contre lui. La blonde se voyait bien rester dans ses bras jusqu’au lendemain matin, même dans le plus grand des silences parce qu’elle appréciait fortement les silences avec lui. Il n'y avait aucune obligation et aucun embrassement, c'était suffisant pour qu'elle ai simplement envie de rester posée contre lui ce soir.

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Il n’avait plus vraiment de gêne avec la jeune femme, au point même de parler de films érotiques avec elle. Il en regardait lui aussi, de temps à autre, et il termine par lui proposer d’en regarder un avec lui si elle le souhaite un jour. Il la taquine mais il est à demi-sérieux quand même, il rit en écoutant sa réponse et décide de ne pas répondre mais il garde en tête tout ça. Il lui ressortira, un jour, plus propice à ça. Mais pas ce soir, ce soir il avait juste envie de se détendre. La blonde blottie au creux de ses bras, il était bien et paisible et il n’avait besoin de rien de plus en réalité. Son attirance sexuelle n’était pas présente ce soir ou du moins, dormait au plus profond de lui, il voulait simplement être tendre et doux envers la jeune femme pour qu’elle puisse se remettre de sa soirée si difficile. Le jeune homme caressait les cheveux de la jeune femme, souriant à voir sa main posée là, contre son torse. Il termine par entremêler ses doigts au sien avant de l’inviter à se confier. Ce qu’elle vivait en ce moment n’était décidément pas facile, et cela semblait faire beaucoup pour la jeune femme, entre sa demi-soeur, sa rupture et maintenant tout ces évènements un peu étrange qui se passaient dans sa maison. Il était peiné pour elle, il aurait aimé pouvoir faire quelque chose. Mais il était là, il essaie de proposer qu’elle retourne à l’hôtel ou même dans son appartement privé à Monterey si elle le souhaitait. Il était prêt à lui prêter si nécessaire, du moment qu’elle était en sécurité, c’est vraiment tout ce qui l’importait. Il sourit à sa réponse, elle ne voulait pas s’incruster. C’était plutôt mignon, qu’elle pense à ça alors qu’en réalité, c’était Lyam qui l’invitait à s’installer là-bas. T’en fais pas, tu me tiens au courant, mais je veux que tu sois en sécurité. Où que tu sois, mais en sécurité. et qu’elle puisse continuer son travail, aurait-il-pu ajouter. Il ne le fait pas et se contente de l’inviter à se confier si elle en avait besoin, mais elle lui avoue qu’elle était fatiguée par les événements. Lyam lui offre un sourire tendre, il comprenait tout à fait sa fatigue. Lui aussi était épuisée en réalité. Il ne répond pas à cela, et se contente de se tourner légèrement vers elle avant de glisser une de ses mains dans sa nuque. Il dépose tendrement ses lèvres sur les siennes avant de la rapprocher davantage de lui en mêlant ses jambes aux siennes. C’était son envie du moment, et il l’écoute. Il prolonge doucement le baiser en glissant sa main derrière le dos de la jeune femme pour se blottir davantage contre elle. Il termine finalement par quitter ses lèvres, pour dire quelques mots. On ferait mieux de se reposer, on a du boulot demain, et une réunion à 9h. Je serai là demain matin, si tu as un problème pendant la nuit hésite pas. Je suis là. Et c’est fini, t’en fais pas. c’est fini, les évènements compliqués, et son comportement au boulot. Le blond dépose un nouveau baiser sur les lèvres de la blonde avant de la reblottir contre lui afin qu’elle puisse s’endormir paisiblement. Et cela ne tarde pas, puisqu’en quelques minutes seulement, Morphée s’était invité parmi les deux.

fin du rp