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l'histoire du forum Comme sur chaque forum, nous voulons vous parler de la création du forum, alors voici les informations importantes. 14.03.2020 début de la construction du forum par Spellman, Lou et installation du design d'ouverture. 15.03.2020 arrivée de Sheepirl, Matti au sein du staff. 18.03.2020 ouverture officielle du forum, bienvenue à vous dans l'aventure, faites comme chez vous et surtout, amusez-vous bien. 27.03.2020 arrivée de Portgas, Léa au sein du staff.09.05.2020 installation de la troisième version, réalisée par Poppies.

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  · ocean softness

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Clarence Baxter
Clarence Baxter
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MessageSujet: · ocean softness    · ocean softness EmptyMar 28 Avr - 18:17


a part of me is gone and i'm not moving on, so wait for me i know the day will come and i'll meet you there play me


son coeur bat à cent à l'heure, gamin qui se retrouve devant la première fille pour qui il a le béguin, gamin qui se retrouve entiché d'un autre être, l'être aimé pour qui il pourrait tout donner. il s'abandonne à elle, pleinement. amoureusement, il a cédé les clefs de son coeur à la jeune femme qu'il n'a même plus le souvenir de les avoir jamais eues en sa possession un jour. physiquement, ils se sont appartenu dès le premier jour où ils ont patiné ensemble. maîtres du destin de l'autre, extension de l'autre. jusqu'à former un être mixte, un être où ils étaient mélangés. union symbolisée par leurs lèvres qui se collent l'une contre l'autre, souffles chauds mélangés pour ne faire plus qu'un. lui qui avait rêvé de ce moment depuis des années, extase atteinte lorsqu'il est près d'elle, lorsqu'elle vient se coller contre lui. et il ne peut pas empêcher un petit gémissement lorsqu'elle vient réduire la proximité de leurs deux corps, collant leurs torses l'un contre l'autre. il vient glisser une main dans le creux de ses reins, incapable de s'en empêcher, petite peur au fond de lui qu'elle ne veuille lui échapper. une légère frustration s'empare de lui lorsqu'elle décolle leurs lèvres mais il est rassuré lorsqu'elle ne rompt pas le contact. un léger sourire se fiche sur son visage à sa question alors qu'il vient encadrer sa mâchoire de ses deux mains, collant leurs deux fronts. « she knows everything » qu'il murmure, leurs souffles qui se mélangent. « she knows that you drive me crazy since day one and she knows i can't offer her anything romantic » qu'il ajoute, en déposant un léger baiser sur le bout de son nez. il évite de mentionner les relations sexuelles qu'il a pu avoir avec elle, persuadé que cela ferait plus de mal que de bien. puis, sans doute qu'elle sait qu'il s'est forcément passé quelque chose de ce type là entre eux, en cinq ans. différence d'âge et de maturité fulgurante entre le début des deux relations, si belles et si chaotiques chacune à leur manière. le téléphone sonne, moment intime qui vole en éclat. le garçon regarde l'ange s'éloigner de lui avec regrets, lui qui ne quitte pas sa silhouette des yeux. gracile, sublime. môme déçu quand elle lui annonce que ses colocataires rentrent plus tôt que prévu - heureux de vivre seul, avec daisy de temps en temps, le garçon hoche simplement la tête dans une vaine tentative de masquer sa déception, celle de la quitter trop tôt. pourtant, son visage s'illumine lorsqu'elle lui propose d'aller sur la plage tous les deux. « i woud love that » qu'il dit simplement, en venant déposer un baiser chaste sur la joue de la blonde. il rassemble rapidement le peu d'affaires prises avec lui pour la soirée, au diable la tarte aux fraises.
le garçon vient entrelacer les doigts de la jeune femme dans les siens, baiser qu'il laisse aller sur le dos de la main de son ange, un sourire sur le visage. son endroit préféré du monde entier, bruit des vagues pour seul remède, apaisement ultime de son âme. et puis, clare il sait que s'ils marchent suffisamment loin ils finiront par atterrir devant chez lui, et il espère que cette situation se présentera. parce qu'il a envie de lui présenter son cocon - du moment que daisy n'a pas décidé de venir à l'improviste ce soir là, qu'elle puisse découvrir son monde à lui. « i'm really happy, being here with you » dit-il après quelques minutes à marcher tous les deux main dans la main, silence apaisant mais le môme ressent le besoin d'exprimer sa joie d'être ici, seul avec elle.
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Vita Orsini
Vita Orsini
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MessageSujet: Re: · ocean softness    · ocean softness EmptyMar 28 Avr - 19:40

Allégresse. Tout ce qu’elle ressent, à l’idée de sentir sa peau contre la sienne. À la seule idée qu’ils ne blesseront personne. Que rien ne se mettra en travers de leur amour. Leur amour retrouvé, leur amour tant cherché. Cet amour qu’il n’ont pas besoin de dire, car il transcende même les mots qui ne seraient pas assez forts pour exprimer ce qu’ils ressentent. Ce que Vita ressent. Car une part d’elle-même ne cessera jamais d’être soupçonneuse. Une part meurtrie, suspicieuse. Une part d’elle-même qui la laisse en paix, ce soir mais qui ne tardera pas à revenir au galop lorsque Clarence l’aura quitté. Elle dira: tu as tout imaginé. Il ne t’aime pas. Il joue avec toi. Et il y croira, parce qu’elle n’est pas eÀncore assez forte pour se battre. Vita savoure le contact du sable froid sous ses pieds nus. Elle n’a pas pris la peine de se chausser. Elle a probablement l’air d’une folle, à coté de Clare, bien habillé. Les rôles sont inversés. Ses cheveux sont décoiffés par l’étreinte qu’ils viennent d’échanger. Elle a tôt fait de les détacher, d’y passer une main, dans l’espoir de leur donner un aspect naturel. Elle se sermonne. Elle n’a pas à faire semblant. Pas pour Clare. Car elle n’a jamais fait semblant pour lui. Elle a fait semblant pour eux, pour les autres. Elle a fait semblant avec lui. Et ça leur a coûté si cher. Des frissons parcourent tout son être lorsque les doigts de Clare viennent s’entrelacer dans les siens. Elle s’embrase lorsque ses lèvres touchent la chair nue de sa main. Elle devra s’y habituer, à ce contact. À ce contact neuf, à vrai dire. À ce contact différent, qui n’a rien à voir avec celui qu’ils échangeaient autrefois. Tout lui semble irréel. Être là, sur cette plage, seule. Avec lui. Tenir sa main dans la sienne. Elle voudrait revenir en arrière, dire à celle qu’elle était qu’elle ne doit pas désespérer. Qu’elle peut y croire, un peu. Qu’elle peut en faire une force, plutôt qu’une faiblesse. Son autre main, vide vient trouver l’étreinte ténue qu’ils échangent. Le lien qui vient unir leurs deux corps. Elle aimerait le tenir, de nouveau, tout entier contre elle. — I'm really happy, being here with you. L’italienne esquisse un large sourire. Elle s’arrête, se dresse sur la pointe des pieds, pose ses lèvres mordillées sur la mâchoire du garçon. — I’m happy too, Baxter. Et ses lèvres parcourent en douceur la peau du bas de son visage. Elle y dépose mille baisers, comme autant d’autres qu’elle voudrait rattraper. Elle serre dans ses deux mains celle de Clarence et tente de se convaincre de ne pas les glisser, de nouveau, sur le torse offert du jeune homme. Ils sont dehors et elle veut attendre. Elle veut savourer chaque instant de ce moment qu’elle ne revivra jamais. — So tell me, bambino, when did you knew ? Elle esquisse un large sourire et plante son regard dans celui du brun. — When did you knew that, I... drive you crazy, if I remember correctly. Elle s’amuse à le citer, dresse un sourcil et laisse s’échapper de ses lèvres un rire sincère, empli de joie. Elle joue avec leurs doigts pour s’occuper. Ses yeux se perdent dans la contemplation du visage de Clarence. Un visage dont elle n’avait plus pu observer les contours depuis cinq ans. Il a les traits d’un enfant devenu homme. Il a les traits qu’elle n’osait pas imaginer. Inventer. Elle ne l’a jamais trouvé si beau. Enfin beau n’est pas réellement le terme approprié. Magnifique non plus. Il a cette beauté lunaire, diaphane, divine. L’éclipse durera temps qu’elle durera et Vita compte bien en profiter.
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Clarence Baxter
Clarence Baxter
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MessageSujet: Re: · ocean softness    · ocean softness EmptyMar 28 Avr - 21:25

être en compagnie de la jeune femme était revigorant. la fontaine de jouvence, il l'avait trouvée. vittoria était tout à la fois. le soleil et la lune, la matinée et la soirée, son tout. il n'osait plus imaginer une vie sans elle, qu'importe que cela ne fasse qu'une journée qu'il venait de la retrouvée, il ne voulait plus s'en séparer. à vrai dire, il n'y survivrait pas. il ne supporterait pas l'idée de la perdre à nouveau après ces baisers échangés. il veut plus, clare. il veut tout avec elle, mais il ne veut pas précipiter les choses. parce qu'ils doivent apprendre à se connaître de nouveau, qu'il veut quelque chose de réel avec elle, retrouver ce nous d'antan. et s'il rêve de se nicher à l'intérieur de ses cuisses, il n'en fera rien. pour l'instant. à cet instant, le contact de leurs mains et de leurs lèvres relève presque du miracle, et quand bien même il brûle de désir pour la jeune femme depuis des années, il n'a pas envie de défier les dieux ce soir-là. il veut juste profiter du moment, la retrouver. pleinement après l'ombre jetée au tableau. elle s'arrête et se hisse sur la pointe des pieds pour embrasser la mâchoire du garçon qui apprécie le contact, non sans sourire comme un imbécile face au toucher chaud des lèvres de sa belle. pleinement heureux, il croirait rêver. la plage et la fille de ses rêves, celle qu'il aime depuis quinze ans, là, juste pour lui. il rigole doucement face à sa question, sourire épanoui étalé sur ses lèvres qui brûlent de mille baisers. ses yeux viennent se plonger dans ceux de l'ange alors qu'il remet doucement une mèche blonde volatile derrière son oreille, lippes qui viennent se poser l'espace d'un instant sur le front de la vénus. « since the very first day actually » qu'il avoue, légèrement gêné. parce qu'il va lui avouer qu'elle le hante depuis quinze ans, parce que c'est révéler une faiblesse. mais avec elle, c'est peut-être pas si dérangeant. parce qu'après toutes ces années passées tous les deux, ce n'est que naturel. connaître les forces et les faiblesses de l'autre pour triompher à deux. « when you told me your name, i was like » il fait une pause l'espace d'une seconde, feignant la réflexion. alors qu'il n'y en a pas vraiment, gamin épris dès le moment où il a posé ses yeux sur elle. « she's amazing and i'm gonna annoy her until she falls in love with me » qu'il finit par ajouter en rigolant. et quand il la regarde, demi-déesse qui ferait concurrence à la plus belle des vénus, il sait qu'il a pas loupé sa chance clare. que ce jour-là, l'histoire était faite. la sienne, la leur. et il sait que les étoiles avaient écrit son amour pour elle des années lumières avant sa naissance, leurs lèvres gravées dans les constellations.


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Vita Orsini
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MessageSujet: Re: · ocean softness    · ocean softness EmptyJeu 30 Avr - 20:58

Pas du genre romantique, Vita s’amuserait volontiers de cette scène, si elle en était témoin. Parce que le sourire, qui s’étend sur son visage, n’a rien d’habituel. Parce qu’elle se retient, depuis quelques minutes, de glousser comme une adolescente. Voilà ce qu’elle est, à présent. La gamine de dix sept ans qui vient de recevoir son premier baiser. Et un premier baiser qui a tant de sens. Son, premier baiser. Le rouge lui monte aux joues. Mais elle n’y pense pas, pour le moment. A cette gêne, qu’elle ressentira très certainement dans quelques heures à la seule idée qu’on puisse la voir dans cet état. Elle aimerait qu’il en soit autrement, qu’elle puisse éteindre son cerveau, laisser vivre ses sens, ne plus penser à rien, ni à l’embarras, ni à ce qui pourrait advenir. Avancer, sans avoir peur. L’italienne accueille d’un sourire les lèvres de Clarence sur son front. Un baiser qui lui rappelle les quelques minutes précédant chacune de leurs prestations. Il l’embrassait sur le front, tel un partenaire, tel un frère, pour se souhaiter bonne chance. — Since the very first day actually.
Vita redresse son visage à cette annonce. Elle n’y croit pas vraiment. Mais Clare ne lui mentirait pas. Pas en de telles circonstances. Elle s’imagine mal, être le seul amour de ce garçon, depuis tant d’années. Lui qui attirait tous les regards, lui qui suscitait les acclamations de demoiselles amourachées du beau patineur. — When you told me your name, i was like…  she's amazing and i'm gonna annoy her until she falls in love with me. Et Vita pourrait pleurer, au son de ces mots. Ses mots. Mais aucune larme ne prend vie au creux de ses pupilles dilatées. Il a réussit. Et elle en est fière. Si elle avait su… Leur histoire aurait pu être tout autre. Ses mains s’aventurent de nouveau sur son visage. Elle trace d’un doigt le contours de ses yeux, de son nez, de ses lèvres. Son regard se perd dans le vide de cette contemplation qui la fait frisonner. — You remember that time, when we had to do our first jump ? Elle entame lentement sa propre déclaration. Un large sourire sur le visage, qui l’empêcherait presque de parler. Elle s’exprime à mi voix, doucement. Elle n’attend pas de réponse, peut-être un signe de tête et elle poursuit. — We were eleven I think. I had to look at you, but I couldn’t, and we failed everytime, because of me. Elle se souvient, avec joie et amertume, de cette époque, début de leur age d’or. Cette époque sensible, difficile. Le début de l’adolescence. Deux animaux sauvages à apprivoiser, une relation à construire. Se connaître par cœur, c’est pratiquement impossible. Mais connaître l’autre, comme ils se connaissaient, ça relève du miracle. Ils ne faisaient qu’un. Vita reprend son souffle, ne détourne pas le regard et continue la lente danse de ses doigts sur le visage de Clare. — Well one day, you said you would always be there for me. I looked at you and we made it. That day I knew. Cette fois, ce sont ses mains tout entières qui viennent prendre en étau le visage de Clarence. — I knew that I would never be able to live without you. That I could die for you. With you. Un se dresse, sur la pointe des pieds et plante ses lèvres à quelques millimètres de celles de l’être aimé. — That I love you. Elle dépose sur les lèvres de Clarence un nouveau baiser. Le baiser de deux enfants, qui se découvrent pour la première fois. Pourtant, tout brûle en elle. Elle se détache de Clarence après plusieurs secondes, une éternité, pour elle. Elle rayonne. Et elle a envie de jouer. — Tell me Baxter, what would you do if we weren’t on that beach ? Elle observe sa réaction, le dévisage d’un air moqueur. — What would you do to me, If we’d stayed at my place… Alone ?

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Clarence Baxter
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MessageSujet: Re: · ocean softness    · ocean softness EmptyDim 3 Mai - 18:12

il a l'impression d'être sur un nuage le môme. parce que c'est la forme la plus pure d'amour qu'il a jamais vue, qu'il a jamais ressentie. même ses parents qu'il a toujours admiré pour l'abnégation dont ils ont fait preuve l'un envers l'autre au fil des jours, envers lui. parce que ça semble surréel, ce qu'il est en train de vivre. la fille qu'il a aimé presque tout du long de sa courte vie l'aime en retour ? il a l'impression de rêver, clare. parce que ça semble pas réel, lui qui a toujours tout fait foiré. lui qui l'a laissée tomber quand elle avait cruellement besoin de lui. s'il voyait la scène de l'extérieur, il en rigolerait sûrement. parce que c'est un de ces trucs qu'on voit juste à la télé, parce qu'un amour aussi beau et sincère ça existe pas en vrai, ça peut pas. prisonnier de ses sentiments depuis le début de leur amitié, de leurs premières glisses dans les patins. il n'a jamais vu qu'elle, toutes les autres filles qui étaient reléguées au second plan, lui qui s'en voulait parfois. de ne jurer que par orsini, elle qui monopolisait toutes ses pensées alors qu'il avait une autre fille dans les bras. même la fougue de daisy n'a pas réussi à la séparer de lui, à l'arracher de ses pensées. parce qu'elle aura toujours une place de choix dans son coeur, dans son cerveau. elle qui le fascine, qui l'obsède depuis le premier jour. et les années n'ont rien changé, n'ont fait qu'accentué ses sentiments pour les rendre plus forts, plus réels. entraînements qui passaient sans jamais se ressembler, il avait hâte de se lever chaque matin pour venir la chercher, passer la journée avec son ange dans les bras et la ramener chez elle le soir. leurs sorties nocturnes, leurs après-midi au café à manger de la tarte aux fraises ou leurs matinées à se jeter dans les vagues salées. et c'est seulement maintenant qu'il l'a a sa portée, dans ses bras qu'il réalise tout ça. qu'elle fera toujours partie de sa vie, premier et unique amour qui l'a hanté depuis tant d'années, c'est réel maintenant. il ne subit plus son amour, il le vit pleinement. et ce soir, clare il a fait preuve de plus de courage que jamais dans sa vie, lui qui a toujours été le plus froussard des deux, celui qui ne voulait pas faire de vagues. qui n'a pas osé lui avouer cet amour qu'il ressentait déjà adolescent. mais au final, l'avoir attendue toutes ces années ne rend la chose que plus belle. parce qu'il l'a enfin pour lui, parce qu'il sait qu'elle le veut, elle aussi. il l'espère, tellement fort que son coeur pourrait s'arrêter. parce que le rêve est fragile, qu'elle pourrait tout retirer demain matin. qu'elle pourrait lui avouer que tout est faux, qu'elle ne l'aime pas comme lui l'aime. mais il n'a pas peur, clare. pas quand elle est avec lui. il sourit doucement lorsque les doigts aquilins de l'ange tracent les contours de son visage tout en l'écoutant attentivement. parce qu'il ne saurait se lasser de la mélodie de sa voix, ce timbre qu'il n'a jamais oublié malgré les années. cinq ans n'auront pas suffit à effacer son visage gravé à blanc contre sa rétine, son rire et sa voix qui ont résonné tant de fois. parce que quand il était sur la glace, c'est sa voix qui résonnait contre son tympan, c'est elle qui l'encourageait à toujours faire mieux, à se dépasser pour se qualifier. il pourrait pleurer lorsqu'elle finit de parler, lorsque les mots ont fini de traverser ses lippes, mettant fin à tous ses maux à lui. quand elle lui dit qu'elle l'aime, c'est son coeur, son être tout entier qui explose contre les lèvres sucrées de la blonde. baiser d'enfants qu'il aime plus que tout, et il est presque triste qu'il se finisse. parce qu'il pourrait passer l'éternité contre ses lèvres. et même l'éternité ne serait pas assez. « i've been waiting to hear those words coming out of your pretty mouth for years » qu'il dit en rigolant doucement, parce qu'il est submergé par l'émotion clare. gamin pas habitué à de telles démonstrations, à une telle sincérité. « i love you » dit-il en détachant les mots un par un, pour que leur ampleur résonne dans tout l'univers, qu'ils atteignent l'oreille de son aimée. ses doigts viennent se perdre contre la joue de l'ange, caresse à la douceur rêvée. un petit rire lui échappe face à sa question, flot de pensées sexuelles qui assaillent son cerveau. parce qu'il a envie d'elle depuis qu'il en a l'âge, elle dont il a rêvé à tant de reprises. alors pour appuyer ses propos, il glisse ses mains dans le bas de ses reins pour coller leurs deux corps l'un contre l'autre. « well, first i would've kissed you very hard, harder than anyone ever has » qu'il dit alors que ses lèvres viennent taquiner celles de l'ange sans vraiment y succomber. ses mains se laissent glisser jusqu'aux hanches de la jeune femme pour se laisse mourir sur ses cuisses galbées. « would've pulled you closer to me, lifted to you to reach the sofa or your bed » qu'il ajoute, ses lèvres qui viennent cette fois se poser contre la mâchoire de l'être aimé. finalement, ses doigts viennent doucement caresser l'intérieur de ses cuisses, « and i would've made my way down there, my mouth craves something more than just pasta you see » qu'il finit par dire, ses lèvres qui viennent s'échouer dans la nuque de la jeune femme.


Dernière édition par Clarence Baxter le Sam 16 Mai - 11:14, édité 1 fois
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Vita Orsini
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MessageSujet: Re: · ocean softness    · ocean softness EmptyMar 5 Mai - 19:39

Quand son regard croisait le sien, ses joues s’empourpraient, inévitablement. Le choc était brutal, violent. C’était un déferlement de sentiments contradictoires. La peur, d’abord. Toujours la peur. Indomptable, mesquine, railleuse. L’amour aussi, qui prenait le pas. Et la colère. La colère qui submergeait tout. La colère qui effaçait tout. La colère qui grondait dans le fond de ses entrailles. Parce qu’il ne voudrait jamais d’elle. Elle en était persuadée. Et ça l’a mettait en colère, une colère incontrôlable qui se répercutait sur ses proches. Sur lui. Sur leur coach. Ils s’y étaient fait. Vita était en colère. Ils pensaient très certainement qu’elle était seulement emplie de cette rage de vaincre, de cette rage de tout. De tout et surtout de lui. Mais elle avait à croiser le creux de ses iris plusieurs fois par jour. Pas heure, par minute et par seconde. Sans arrêt. Chaque tsunami prenait la force des cents précédents. Mais de cette force, Vita se nourrissait. Apprenant chaque jour de nouveaux stratagèmes, pour n’avoir rien à montrer de sa faiblesse, l’italienne passait de plus en plus de temps à voler de son être des regards appuyés. Elle inscrivait sur sa rétine l’image de l’être aimé, comme pour se rassurer. Si un jour je le perds, je l’aurai toujours, quelque part, au creux de ma mémoire. C’était devenu un jeu. Apprendre, par la vue seulement, le goût de sa peau, sous la pulpe de ses doigts immatériels. C’était facile. Parce qu’il fallait qu’ils se touchent aussi, et ces moments se révélaient d’une aide précieuse. Vita tentait de ne jamais perdre de vue son but le plus précieux: parce qu’elle ne pouvait pas se résoudre à tout perdre pour ses beaux yeux. Sans la glace, elle perdait toute raison de vivre. Sans lui, elle perdait toute raison de patiner. Ils étaient, l’un et l’autre, ses seules raisons d’exister. De demeurer sur cette terre impure, qui ne méritait définitivement pas leur amour. Vita était persuadée de l’avoir déjà aimé. Dans l’intégralité de ses vies précédentes. Elle en était sure. Parce qu’il n’y avait que lui. Le feu de ses espoirs frappé de plein fouet par la glace de ses incertitudes. Un torrent bouillonnant, une avalanche meurtrière. Après la tempête, vient le calme. Le calme annonciateur de l’Eden. Le calme annonciateur du Déluge. Et l’italienne s’en satisfera, si c'est d’amour qu’il s’agit. Parce qu’il est là. Parce qu’il efface toutes ses incertitudes. Une à une. Le rouge de ses joues brûlantes ne la quitte plus. On la croirait enfiévrée. Elle voudrait pouvoir toucher, pour la première fois, chaque contour de sa peau, demeurée source de fantasme. Ces contours qui demeuraient interdits aux deux patineurs. Parce qu’ils étaient des enfants, parce qu’il ne fallait pas. Parce que tout devait être métaphorique. Métaphores tragiques, qu’ils balayent d’un revers de la main. D’un baiser. De mille baisers. — i've been waiting to hear those words coming out of your pretty mouth for years. Des années qu’ils attendent. Ils auraient pu t’en dire. Pourquoi ne pas l’avoir fait ? Pour rendre ce jour plus beau. Ironie d’un destin malade. Malade de voir les gens s’aimer sans souffrir. Malade de voir Vita souffrir sans aimer; il a cédé. Cinq ans. Des années qu’ils s’attendent. Et Vita a l’impression écœurante qu’on leur a volé cet amour. Qu’on leur a pris ce bonheur. — Pretty mouth eh ? The one you can’t stop kissing for the last twenty minutes ? De nouveau, l’italienne se dresse sur la pointe des pieds. Elle vient passer ses lèvres contre le menton de Clare. Elle goûte la peau brûlante de son ancien partenaire. De son partenaire. Celui qu’elle aura toujours. Celui qui sera toujours là, dans dix ou cent vies. — i love you. Son cœur manque un battement. L’entendre dire, enfin, ces mots qu’elle n’attendait plus. Ces mots qu’elle n’entendait plus, dans les bouches de ceux qui n’ont jamais été lui. Vita laisse aller son visage contre la main de Clare et sourit lorsque le rire de celui-ci vient tinter dans l’air. — well, first i would've kissed you very hard, harder than anyone ever has. L’italienne tente de retenir les lèvres de Clarence mais se laisse prendre au jeu du garçon. Elle se tord quand ses mains viennent s’épanouir sur ses hanches. Pas pour s’en détacher. Au contraire. Pour qu’elles parcourent toute l’étendue de son bassin qui se languit depuis cinq ans du contact de Clarence. — would've pulled you closer to me, lifted to you to reach the sofa ou your bed. A ces mots, Vita se rapproche encore davantage du corps du jeune homme. Plus rien ne les sépare désormais. Ni l’espace, ni le temps. Elle soupire au contact de ses mains sur ses cuisses, de ses lèvres sur sa mâchoire. Elle est incapable de parler. Elle s’observe, de loin, vivre le plus beau moment de son existence. Elle s’observe de loin, car à l’intérieur, la tempête ravage tout sur son passage. Elle aimerait qu’ils soient seuls. Plus seuls que jamais. Sur une île déserte, sur une planète éloignée. Elle voudrait ne l’avoir que pour elle. Pour tout cela. Pour ses mains. Pour ses lèvres. Pour tout le reste. Le son de sa voix, la présence de son corps, le bonheur qu’il lui procure. — and i would've made my way down there, my mouth craves something more than just pasta you see L’italienne oscille. Perdue dans un brouillard de désir, entre rêve et réalité. Tout son corps frissonne. Elle voudrait plus. Elle voudrait tant. Mais. Mais. Mais il y a toujours un mais. Parce qu’il faut toujours un mais. Elle laisse son visage s’échouer sur la chemise immaculée du jeune homme. Elle s’y love, comme un enfant. Elle laisse tous ses sens se concentrer sur la douceur des lèvres de Clarence dans son cou. — I would love that. Les mots traversent ses lèvres sans qu’elle ait le moindre contrôle sur ceux-ci. — I would love feeling your skin, where I never could. I would love feeling our bodies, findind their right place in the world, for the first time… Vita n’a jamais été très douée pour les dirty talk. Parce qu’il n’en avait jamais été question, avec ses quelques conquêtes, timides, comme elle, préférant profiter du silence, comme elle. Mais le silence est devenu assourdissant et les mots de Clare, l’ont rendu bien moins violent.

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MessageSujet: Re: · ocean softness    · ocean softness EmptySam 16 Mai - 11:50

l'harmonie est douce, l'harmonie est totale. parce qu'elle l'a toujours été entre eux deux. que ce soit le premier jour ou le dernier jour de leur duo. comme si leur histoire avait été gravée dans le marbre il y a des milliers d'années. par les constellations, par quelque chose. histoire à l'amour éthéré, aussi puissant qu'un astéroïde qui viendrait tout détruire sur son passage. gamin consumé par son amour, il n'avait jamais brûlé pour une autre femme. parce que l'ombre de l'ange blond demeurait et il n'arrivait pas à s'en détacher. peu importe les efforts fournis. alors il a accepté cet amour dévorant et n'en a gardé que les moments les plus doux, les plus jolis. son sourire, ses yeux plissés et son rire. la façon qu'elle avait de se jeter dans ses bras sans la moindre hésitation sur la glace, la confiance qu'elle lui vouait avec leurs patins. parce qu'ils étaient devenus l'extension de l'autre tout était plus facile. et rien n'a vraiment changé depuis cette époque. pas même les cinq ans qui leur ont été volés. parce qu'au final, l'amour n'en est que plus beau. plus doux. plus pur. et se retrouver tous les deux après tout ce temps, l'amour dévoilé au grand jour ne semble être rien d'autre qu'une bénédiction. un léger rire lui échappe alors qu'elle parle de ses lèvres. et pour appuyer ses propos il l'embrasse à nouveau. cette fois la douceur est maîtresse, tendresse qui se fait ressentir au bout de ses terminaisons nerveuses. parce qu'il veut lui faire sentir tout l'amour qu'il nourrit à son égard. il veut lui montrer à quel point il l'aime. « that one yes » qu'il laisse échapper dans un murmure, ses lèvres encore contre celles de l'ange. les mots lui échappent, réponses illustrées à la question de la jeune femme dont le corps se rapproche inexorablement du sien, réduisant à néant toute distance entre eux. et clare, il aime cette proximité plus que tout. celle dont il a rêvé pendant tant d'années. parce qu'il a le sentiment d'être sur un nuage. d'être un demi-dieu maintenant qu'elle est là. parce qu'à deux ils ont toujours été plus forts. invincibles sur la glace. ses lèvres se perdent dans le cou de l'être aimé tandis qu'elle vienne appuyer son visage contre son torse - un sourire doux s'imprime sur le visage du garçon. parce que c'est de loin l'expérience la plus heureuse qu'il a expérimentée dans les dernières années - sa relation avec daisy qui n'est désormais plus qu'à des années lumières. « why do i sense a "but" in your sentence » ses sourcils se froncent légèrement alors qu'il dépose un baiser sur le front de son ange, ses doigts qui viennent chercher ceux de la douce, les enroulant ensemble. « would you like to go to my house ? i have someone dying to meet you there » un petit rire lui échappe. parce qu'il a envie de voir vita dans son environnement, avec ashai. la voir dans ses draps, dans ses vêtements. parce qu'il a envie de l'avoir à tout lui tout seul pour le reste de la nuit. pour le reste de la vie.
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Vita Orsini
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MessageSujet: Re: · ocean softness    · ocean softness EmptySam 16 Mai - 16:59

Vita se délecte de chaque baiser. Comme un addict qui laisse pénétrer, lentement, le venin de l’héroïne dans ses veines offertes. — Why do i sense a "but" in your sentence. Elle presse son front contre les lèvres de Clarence, se délecte de cet instant volé à son éternelle concurrente. Ses doigts se glissent en douceur dans ceux du jeune homme. Comme avant. La précision demeure la même. Leurs corps s’imbriquent avec la plus grande délicatesse. — There is no but. Elle observe, avec précision, leurs mains se rejoindre, dans une étreinte qu’elle aimerait que leurs corps partagent déjà. Ses doigts carrassent avec douceur les mains de Clarence. Elle murmure. — It never felt so real. Elle prend une profonde respiration. — And I can’t stop wondering if this is not just one my vivid dreams. Elle s’inquiète, encore, de l’après, de l’avant. De tout ce qui sera hors de ce temps. Elle danse, d’un pied sur l’autre. Elle voudrait que cette bulle d’eux n’éclate jamais. — Would you like to go to my house ? i have someone dying to meet you there. Elle relève la tête, dans un mouvement brusque. On lui reproche souvent la rapidité de ses mouvements. Elle a du s’apprivoiser, sur la glace, en cuisine. Apprendre à se calmer, apprendre à aller doucement. Un nouveau sourire s’épanouit sur ses lèvres. Un sourire d’enfant. Celui qu’elle arborait toujours, les premières années, lorsqu’il arrivait sous le dôme de glace, les cheveux ébouriffés. Elle avait tant hâte de danser avec lui. De s’épanouir sur la glace. D'élaborer de nouvelles figures. De sentir sa présence pour elle seule. — Are you talking about your dog ? L’italienne s’esclaffe, comme une enfant. Elle a onze ans. Vita a toujours aimé les animaux. Elle a parfois un peu peur de certains. Ses parents n’en ont jamais accepté. Mais, avec son grand-père, lorsqu’ils partaient chasser, c’est elle, qui prenaient soin des chiens. — My sisters told me they saw you with, i quote the cutest dog in town ! Son rire se fait cette fois plus long. Plus sonore. Elle n’avait plus ri depuis si longtemps. Il a ce don. Ce don de la faire rire. De voler tout le bonheur du monde pour lui donner, à elle seule. Elle détache l’une de leurs mains, serre d’avantage l’autre, comme pour équilibrer les forces de leur amour. Elle se retourne, dans un mouvement félin. Elle n’a pas tant perdu. Toutes ces choses ne s’oublient pas. Elle tire sur le bras de Clare, l’enjoint à avancer. — Hurry up Baxter ! Elle ne sait plus ce qui l’excite, à ce point, dans l’idée de découvrir son toit. Rencontrer cet animal, qu’elle aimera quasi autant que son maître. S’investir des lieux dans lesquels il évolue chaque jour. Elle tente d’enfoncer, loin dans son esprit, l’idée que Daisy les connaît déjà. Qu’elle les fréquente, peut-être tous les jours. Qu’elle sait, la couleur de ses murs, la douceur de ses draps. Et puis cette perspective, c’est aussi celle d’une intimité. De quelques heures, volées, passées l’un avec l’autre, avec pour seule compagnie le néant. Ils sont l’Univers, qui danse dans le vide. Vita pourrait se mettre à danser. Mais ses genoux, affaiblis par de longues journées de travail, ne tiendraient pas. Elle a trop peur. Alors, elle laisse s’épanouir toute l’effervescence de son cœur dans un rire dénué de toute honte. Elle a envie de courir, de voler. D’avancer vers cet avenir qu’elle ne peut plus maîtriser. Et ça l’effraie. Mais pour la première fois, la peur ne l’étouffe pas. Parce qu’il est là, derrière elle. Et telle Eurydice, enfin sortie des Enfers, c’est elle qui mène sa lente évasion. Elle se retourne. Il est là. Elle s’arrête, laisse quelques instants à son cœur, pour se calmer, pour reprendre le cours normal de ses battements. — You’ll have to lead the way now, because I don’t know were you live. Elle glisse une main sur sa joue, la laisse se promener sur les traits angéliques du patineur. — Yet.
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Clarence Baxter
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MessageSujet: Re: · ocean softness    · ocean softness EmptyDim 17 Mai - 22:44

le bonheur est étouffant parce que clare, il n'a jamais connu ça. parce que danser avec l'ange dans ses bras n'était rien de comparable. cette fois, l'avoir contre lui, pressée contre son torse, contre ses lèvres n'est comparable à rien d'autre dans l'univers. il sent son coeur qui bat à toute vitesse contre le corps de son trésor - tesoro. un prénom volé aux parents de l'italienne, d'abord un sourire moqueur qui s'arborait sur le visage du jeune baxter. une pointe de jalousie, peut-être. parce que lui, ses parents ne l'ont jamais appelé ou traité comme s'il était un trésor. non lui n'était que la continuité de leur héritage sportif, des médailles à accrocher en plus au mur. alors dans son enfer, le roi y a trouvé sa reine, sa digne partenaire. et il n'aurait pas pu rêver mieux que vittoria pour partager sa peine, ses fardeaux et lui vouer un amour inconditionnel en peu de temps. parce qu'il n'aura pas fallu longtemps pour que le garçon ressente un pincement au coeur à chaque fois qu'il posait ses yeux sur elle. et pendant toute son adolescence il s'est langui d'elle, rêvant d'elle tant de nuits que c'en devenait presque douloureux. son visage brûlé contre sa rétine, sa voix gravée contre son tympan. parce que même s'il aurait voulu l'oublier, ç'aurait été impossible. parce que vittoria n'est pas le genre de personne que l'on oublie. non, vittoria elle marque au fer rouge et a gravé le myocarde de l'adolescent de son prénom, de son visage, de son sourire. ce sourire qui lui avait tant manqué. « i promise you. it is not a dream » il sourit doucement, laissant ses doigts se perdre sur l'avant bras de la jeune femme avant de la pincer doucement pour lui prouver qu'ils ne sont pas dans un rêve. un large sourire rieur sur les lèvres, il lui lance un regard. « see ? » il hausse les sourcils d'une manière provocatrice, la défiant de lui donner tord. parce que s'il devait se réveiller sans que tout ceci n'ait jamais eu lieu, il se noierait dans ses draps pour ne plus jamais en sortir. une lueur de surprise traverse ses yeux face au mouvement brusque de la jeune femme - plus vraiment habitué à ceux-ci après des années séparés, mais il se détend rapidement. les habitudes reprennent le dessus et le duo éclatant reprend de sa brillance. « well they're not wrong. ashai really is the cutest dog in carmel » un large sourire s'épanouit sur ses lèvres. parce qu'il a hâte de voir ses deux amours se rencontrer, évoluer dans le même environnement. et puis, présenter ahsai à quelqu'un c'est une grosse étape pour le garçon. et ce soir, il ne voudrait lui présenter personne d'autre que vittoria orsini. « he's very eager to meet you actually » sa voix est taquine mais la sincérité transperce ses cordes vocales. il se laisse tirer par la jeune femme dans la mauvaise direction ce qui lui arrache un sourire mais il la laisse faire quelques instants. « wrong direction. i think i'll take the lead until you know the place » son sourire est rieur et ses doigts viennent se lier à ceux de la blonde alors qu'il l'entraîne jusqu'à sa maison sur la plage. son lieu de paradis sur terre. ils marchent rapidement pendant quelques minutes en écoutant le clapotis des vagues dans un silence confortable et réconfortant avant qu'ils n'arrivent devant chez lui. « here we are » il espère qu'elle aimera son intérieur. qu'elle s'y sentira à la maison. à peine ses clefs effleurent-elles la serrure qu'il entend les aboiements d'ashai et un large sourire s'épanche sur ses lèvres. « ah ! see, he wants to meet you » il ouvre rapidement la porte, laissant la jeune femme le précéder alors qu'il allume à taton la lumière du salon. il dépose ses clefs sur le premier meuble qui lui tombe sur la main et se précipite aux côtés d'ashai, ses mains qui se perdent dans la fourrure de l'animal.

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Vita Orsini
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MessageSujet: Re: · ocean softness    · ocean softness EmptyMar 2 Juin - 17:21

Si Vita s’était infligé la souffrance d’imaginer leurs retrouvailles, jamais elle n’aurait pu envisager telle euphorie. Son visage déborde de candeur, de chaleur. Elle ne pouvait espérer mieux. Elle ne pouvait espérer rien de plus que le revoir, savoir qu’il est en bonne santé, qu’elle a compté pour lui, mais qu’il est passé à autre chose. — i promise you. it is not a dream. Elle sourit de plus belle à ces quelques mots. Pas en rêve. Elle se noie, dans toute l’euphorie qui la dépasse désormais. Cette euphorie d’enfant, à qui l’on promet le plus bel avenir. — See ? L’italienne lève les yeux au ciel lorsque Clare presse délicatement deux doigts contre son bras. Elle ne rêve définitivement pas. Elle est ivre de ce douce folie, qu’elle viendra peut-être à regretter. Ou pas. Elle ne craint cependant plus le ridicule. Parce qu’il est là, parce qu’il l’aime et parce que tout son amour couvre bien toutes les moqueries du monde. — Well they're not wrong. ashai really is the cutest dog in carmel. La jeune femme n’en est que plus rassurée sur le mouvement qu’elle engage pour rejoindre plus rapidement le logement de son ex-partenaire. Qu’importe ce qu’elle y trouvera. Elle sait qu’un peu d’amour l’attend dans ce logis qu’elle ne connaît pas et cela suffit, pour la première fois. Elle entend à peine les quelques mots que prononce Clare, beaucoup trop aveuglée par les émotions qui la submerge. C’est très certainement trop, mais cela faisait si longtemps. Comme le premier shot, d’un addict, qui n’aurait plus touché à la moindre drogue depuis plus de cinq ans. Elle est perdue, dans cet équilibre doux-amour que même l’alcool ne lui avait jamais permis d’atteindre. Cet équilibre instable, qui pourrait lui faire dire les pires bêtises. Elle perd pied, elle le guide dans la mauvaise direction. Il ne se rend pas compte, pas encore, de l’état dans lequel elle se trouve. Une part d’elle, la part lucide, le voit dans ses yeux. Lorsqu’il comprendra, est-ce qu’il changera ? Car Vita a bien changé, en cinq ans. Parce que ses peurs l’ont rongée, parce qu’elle n’avait plus ressenti de telle certitude depuis cinq ans. Elle s’enivre, de cette sensation, et oublie, progressivement, le monde qui les entoure. Reprend toi ! Une voix hurle dans son crane. Un voix qu’elle chasse, d’un éclat de rire. Elle ne parle plus. Seules ses fonctions vitales sont en action. Elle perd pied. Quand Vita reprend ses esprits, c’est le pelage duveteux d’un animal quel sent sous ses doigts. Une lumière aveuglante l’accueille dans un monde qu’elle ne connaît pas. L’animal ne la lâche plus. Elle ne le lâche plus, non plus. Il est sa bouée de sauvetage, qui la raccroche à un monde d’émotions plus édulcorées, plus normales. — Your place is very nice Baxter ! Elle contrôle mieux les intonations de sa voix. Elle ne rit plus. Elle se sent sotte, de s’être montrée sous un tel jour à l’homme qu’elle aime depuis plus d’une décennie. Mais il ne semble pas lui en tenir rigueur. Elle se rend, compte, sous l’éclairage diffus de cet univers qui lui est familier, qu’il a, ici, l’apparence d’un garçon banal. L’apparence d’un garçon riche, bien élevé, sportif. L’apparence du garçon que les autres voient et qu’elle découvre pour la première fois. L’ange et son enveloppe charnelle. Elle ne l’en aime que davantage.

@Clarence Baxter, je suis désolée chouchou, autant pour l'attente que pour cette réponse lamentable, je ne voulais pas te faire patienter plus longtemps..... :crybaby:
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