love on the brain (gabrieva #2)

— i'm fist fighting with fire just to get close to you. can we burn something, babe? and I run for miles just to get a taste. must be love on the brain that's got me feeling this way @Neva Weisel

FLASHBACK - NEW YORK - SUMMER 2017

La ville souffrait de la chaleur de l’été. New-York était une ville au micro-climat. En l’espace de quelques mois, le temps pouvait changer d’un hiver glacial à un été brulant. Elle pouvait devenir une vraie fournaise. Et cet été n’échappait pas à la règle, bien au contraire. Gabriel avait troqué ses éternel chemise et costume pour des vêtements plus léger et plus confortable.
Lena était partie quelque jours dans les Hamptons profiter de la mer et des beau jours. Contraint de travailler, Gabe était resté à Manhattan. Enfin c’était ce qu’il avait dit.. Il avait menti. Encore une fois. C’était devenue sa seconde nature pour lui et ce, depuis presque un an. Depuis qu’il avait posé les yeux sur cette femme. Une brune flamboyante dont le rire pouvait faire disparaitre tous les soucis du monde.
Gabriel jeta un coup d’oeil à son téléphone portable, attendant le message de son livreur. Il avait prévu de faire une surprise à Neva. La rejoindre chez elle sur un coup de tête avec de la nourriture, du vin et une journée juste pour eux. De ce fait, il avait prévu d’autres surprise pour ce soir, faire de cette journée quelque chose de spécial. Juste eux, dans une bulle de bonheur. Sortir au vu et au su de tous était quelque chose qu’ils ne s’accordaient pas. Enfin Gabriel ne se l’accordait pas. Il ne voulait pas se faire voir en compagnie d’une personne qui n’était pas sa femme. Même en plein été et les rues vidées, la ville regorgeait de commères, de hyènes prêtes à lui sauter à la gorge. Il était un outsider dans ce monde de paillettes, huit ans qu’il avait rencontré Lena et qu’il avait mis dans ce monde huppé et huit ans qu’il s’accrochait pour trouver sa place.

Puis Neva avait son apparition, une étoile dans nuit. Une illumination. Au début de la relation, Gabe la voyait de temps en temps, sans grand conviction. Et les mois ont passés et il devenait dépendant. Dépendant de son étreinte, de ses caresses, de sa joie de vivre. Il était tombé amoureux comme on prend une claque. Sonné, les oreilles qui bourdonne. Violente réalisation. Il ne lui avait jamais dit ces trois mots dévastateur, même s'ils lui brulaient les lèvres à chaque baiser. Il connaissait le chemin jusqu’à chez elle par coeur. Il savait que ses colocataires n’étaient pas là, surement occupé à d’autre affaires. Il toqua, lunettes de soleil sur le haut de la tête, sac en main. « Hi love.. » Elle ouvrit la porte. Surprise ! Il esquissa un sourire et déposa un baiser sur ses lèvres douces et sucrées. « I thought we could spend the day together, only us. »