So come on and give me a chance (james&alix)

So come on and give me a chance
with @James Kovack - Maison Kovack

Trop longtemps, encore trop longtemps sans lui, de simples messages échangés, quelques regards quand tu viens prendre quelques affaires dans "votre" maison. Tu as joué à un jeu dangereux avec ton ancien coéquipier. Tu as couché avec lui, tu as eu ce que l'on nomme des sentiments. Tu t'es aveuglée toi-même, tu as pourri ton beau mariage. Tu as voulu braver l'interdit. Cet interdit, tu n'aurais pas dû. James le sait, James l'a su tout seul, tu as fini par lui dire la vérité. C'est à ce moment-là que cela a pris un sens pour toi. Tu t'es rendu compte que ta vie, cela ne pouvait pas être sans James. Cette aventure avec ton coéquipier, tu la considères comme ta plus grosse erreur. Avec James, vous avez décidé de vous éloigner. Réfléchir, afin de voir si vous deviez vous accorder une deuxième chance. Il y a eu ce moment, il y a environ trois mois et demi, tu étais venue chercher des affaires. Tu ne devais pas tomber sur lui, mais il était là. Vous avez couché ensemble. Mais, il vous faut du temps. Tu sais très bien que tu ne peux pas reconstruire ton mariage en claquant des doigts. Tu as laissé ton ancien boulot, la vie d'inspecteur de police est terminée pour toi. Tu as enfin dit à ton père "d'aller se faire voir", que tu prenais ton propre chemin. Tu as acheté une ancienne boulangerie en liquidation judiciaire. Tu as refait la décoration et tu as tout adapté pour en faire un salon de thé. Cela a été assez rapide, tu as engagé des ouvriers motivés pour travailler "vite". Le salon de thé est ouvert depuis deux mois. Tu continues toujours de faire de petits aménagements. Tu es fière d'avoir ta réussite, sans ton père derrière.
Depuis quelques jours, vous vous parlez un peu plus avec James, cela va au de-là des messages que tu lui envoyais avant pour lui dire que tu passais chercher des affaires. Ton coeur palpite comme une gamine quand tu vois son nom s'afficher sur ton téléphone. Cette fameuse citation "c'est quand on perd quelque chose qu'on se rend compte de sa valeur", elle prend du sens pour toi, tu as l'impression de l'aimer plus qu'avant, un amour changé. Il y a aussi un autre élément dans ta vie ; il y a deux mois, tu découvrais après un bilan sanguin que tu étais enceinte. Tu ne l'as toujours pas dit à James. Tu es enceinte de trois mois et demi. Tu as peur qu'il ne revienne que pour "ça". Hier, par message tu l'as informé que tu passerais dans "votre" maison, pour prendre des papiers administratifs pour la banque. Il t'informe qu'il allait être là, que vous pourriez en profiter pour prendre le temps de boire un café et discuter. Tu as hésité à accepter, parce que tu vois bien ton ventre s'arrondir de plus en plus. Tu as tendance à le cacher, pour le moment.
Tu es là devant la porte de "votre" maison, tu as une robe d'été ample. Tu as toujours ton alliance, parce que tu ne veux pas tourner cette page. Sa voiture n'est pas là, il a du partir faire une course. Tu rentres, tu vas chercher les affaires qu'il te faut. Mais ton regard s'attarde sur une photo de votre mariage, qui a du se faufiler dans tes papiers administratifs.

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with @Alix Kovack - Maison Kovack

Il gare sa voiture dans l’allée et en sort rapidement. Sa femme est déjà arrivée. Pendant un instant, il se dépêche dans le but de la faire entrer puis, il se rappelle que même si elle n’habite plus avec lui depuis quelques mois, elle a encore une clef. Après tout, cela fait des années que c’est sa maison à elle aussi. Il pousse la porte de l’entrée après avoir quand même cogné deux petits coups du poing pour s’annoncer, qu’elle ne sursaute pas en entendant quelqu’un entrer chez eux. « C’est moi. » qu’il lui dit un peu fort, ne sachant pas où elle se trouve dans la maison. Il dépose ensuite le sac de course qu’il a fait pour ce soir-là sur le comptoir de la cuisine. Il ne lui a pas encore proposé, mais il prévoit l’inviter à rester souper avec lui. Il ne sait pas vraiment pourquoi et il n’a pas non plus vraiment envie d’y réfléchir. Il en a juste eu envie. C’est en suivant sa voix qu’il la retrouve. « Hey. » souffle-t-il, beaucoup plus doucement. Il regarde les papiers qu’elle a commencé à sortir de vieilles boîtes, puis la regarde elle. « Comment est-ce que tu vas? » Debout, un peu en diagonale derrière elle, il passe une main dans ses cheveux. « Désolé de t’avoir laissée seule, j’ai été faire des courses. » Il la contourne et vient s’appuyer sur le bureau juste à côté d’elle. « J’ai acheté tout ce qui faut pour faire ton repas favori. Tu as envie de rester à dîner? » Il sent que son cœur bat pus vite. Il se dit qu’elle va sans doute accepter, il sent depuis un certain temps qu’elle fait de gros efforts pour se rapprocher de lui et lui faciliter la tâche pour qu’il soit à l’aise aussi. Toutefois, c’est plus fort que lui. Il se sent pratiquement comme un gosse qui demande à la jolie fille du lycée de l’accompagner au bal. Ouais, autant que ça, parce que sa femme, il la trouve si belle. Il l’aime, il l’aime assez pour que ça lui fasse mal, parfois… qu’elle lui fasse mal. Il se mord la lèvre puis soupire doucement, sachant cette idée de ses pensées, parce qu’elle fait tout pour se faire pardonner. Aussi, il sait qu’elle sait ce qu’elle lui a fait, il sait qu’elle sait avoir fait une grosse erreur. Le plus important, c’est aussi qu’il sait qu’elle ne recommencerait jamais. Il n’en a même pas l’ombre d’un doute, mais il ne pourrait pas expliquer exactement pourquoi. C’est comme s’il n’a pas vraiment perdu confiance en elle, non, il a juste été profondément blessé. Ça commence à être du passé, il ne sait juste pas comment recommencer. « Je vais nous chercher un truc à boire et je viens t’aider à démêler tout ça, ok? » Il se redresse et pose une main sur son épaule le temps de lui demander : « De quoi est-ce que t’as envie? »

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Tu regardes la photo que tu as entre les mains. Tu entends cogner à la porte. Il s'annonce. Ton petit coeur se serre un peu. Tu as toujours peur de ce qu'il peut te dire ; qu'il te dise que c'est réellement fini. Tu lui indiques où tu es dans la maison. Tu souris lorsqu'il entre dans la pièce. Un sourire presque timide, parce que tu n'oses pas. Quand il te demande si ça va... tu ne sais pas vraiment quoi répondre. Parce que toi-même tu ne sais pas. Tu devrais être submergée de bonheur dû fait d'être enceinte, mais il te manque ton mari dans cette équation, à cause de ta connerie, grosse connerie.
- Bien et toi ? Ouai, tu n'as vraiment pas su quoi répondre, donc tu n'as pas voulu élaborer sur cette question.
Là tu aurais tellement envie qu'il te prenne dans ses bras, de sentir son corps prêt du tien, sentir son souffle chaud sur ton visage, ses lèvres sur les tiennes. Tu le fixes, tu as l'impression de le découvrir une deuxième fois. Lorsqu'il t'invite à dîner, ton sourire s'élargit, comme une gamine qui vient de se faire inviter pour la première fois par son "amoureux" du lycée.
- Avec plaisir ! De bonnes pâtes à la bolognaise ?
Tu es une grande amoureuse des pâtes et tu sais que ton mari réussit toujours à merveille ton plat préféré. Tu es touchée par cette attention. Tu poses la photo que tu as entre les mains. Tu es comme une gamine à l'intérieur de toi, tu sursautes de plaisir de passer la soirée avec lui. Ce n'est pas arrivé depuis quelques mois. Tu as l'impression que les choses avancent entre vous. Tu sais qu'à un moment donné, tu devras lui dire que tu es enceinte. Tu espères qu'il réagira bien.
- Merci, je veux bien un soda !
Ouai, l'alcool c'est fini pour le moment. Un bon verre de vin t'aurait fait plaisir, tu espères d'ailleurs que ton mari ne posera aucune question sur ce choix soudain de prendre un soda. Tu le regardes dans les yeux, puis tu fixes ses lèvres. Tu en as cette envie de l'embrasser qui te démange. Mais tu résistes. Tu détournes le regard, te raclant la gorge, cela te donne l'impression de revenir à la réalité.

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with @Alix Kovack - Maison Kovack

Elle dit qu’elle va bien et elle lui demande comment il va, lui. Il sourit et fait signe de la tête que oui, lui aussi. Par politesse, il s’excuse brièvement d’être arrivé après elle et l’avoir laissé seule. Il se doute toutefois que cela n’a pas embêté la jolie brune, parce que lorsqu’il lui propose de rester manger avec lui, elle sourit à son tour et accepte.

Elle devine sans efforts le repas que James a prévu de faire lorsqu’il lui avoue que c’est censé être son plat favori. Effectivement, des pâtes à la bolognaise. « Je savais que tu allais deviner. » Il n’est définitivement pas un chef, loin de là même, mais il y a des plats qu’il fait très bien, dont ceux que préfèrent sa femme. Ça a sans doute rapport avec l’effort qu’il y met.

Il lui propose de lui apporter quelque chose à boire avant de venir l’aider à démêler les papiers déjà étalés un peu partout. Après tout, c’est la raison principale de sa visite. En tout cas, celle qui leur a servi d’excuse pour se voir au départ. Elle aimerait un soda, qu’elle dit, alors il hoche positivement de la tête. « Avec plaisir. » La main qu’il a posée sur elle juste avant de lui poser la question serre doucement son épaule en signe d’affection, une habitude qu’il a plus ou moins toujours eu avec elle.

Puis, pendant un instant, il a l’impression qu’elle le fixe, qu’elle le regarde avec le genre de regard qui en veut dire long. Il remarque ses yeux qui baissent vers ses lèvres. Il sent son ventre se tortiller. Il la trouve toujours aussi attirante. Finalement, elle détourne la tête et se racle la gorge. Combien de temps se sont-ils regardés ainsi? Il n’en est même pas certain. Ce qu’il sait, c’est que ça ne l’aurait pas embêté de continuer.

À son retour de la cuisine, il lui donne un verre de soda et pose le sien à côté d’elle avant de tirer une chaise plus près elle aussi. Il regarde quelques documents, les feuillettes brièvement, tourne quelques pas, puis les posent sur la table pour boire une gorgée de soda. Les minutes passent sans qu’il ne dise grand-chose, plutôt concentré sur ce qu’il fait, jusqu’à ce qu’il tombe sur une photo glissée près des documents que regardaient sa femme. Il ne l’avait pas encore remarqué jusque-là. Il s’arrête un instant puis la prend entre ses doigts. « Tu es toujours si magnifique. » Il sourit et pose ensuite son regard sur elle. Ses yeux brillants confirment ses dires. « C’est une jolie photo. » Il la lui tend. « On devrait lui trouver un cadre, non? » Il a parlé sans vraiment réfléchir. Ouais, il a envie d’accrocher une de leurs photos de mariage. Ouais, peut-être qu’il a plus envie de se remettre avec elle qu’il ne se le laisse croire.

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Il est attentionné avec toi, ça te donne le sourire, tu sens ton petit coeur battre rapidement lorsque sa main est posée sur ton épaule. Puis il y a cet échange de regard, tu ne parviens pas à regarder ailleurs. Tu as cette impression d'être envoûtée par lui, tu aurais envie de te jeter sur ses lèvres. Mais tu ne fais rien, tu finis par te racler la gorgée. Cela vous ramène à la réalité. Il part te chercher ton soda. Tu continues de démêler les papiers que tu as entre les mains. Tu es bordélique, c'est ton gros problème. Si tu y mettais un peu du tien parfois, tu aurais trié les papiers dans des pochettes, mais à la place tu as cette mauvaise habitude d'entasser dans des boîtes.
A son retour, tu attrapes le verre qu'il te tend pour en boire une gorgée. Tu regardes les papiers avec attention, tu en remets dans les boîtes. Tu as besoin d'un seul et unique papier pour la banque. Tu espères ne pas l'avoir jeté. Car tu as aussi cette fâcheuse tendance de faire de gros tris dans les papiers et de ne jamais regarder ce que tu jettes.
Puis il trouve une photo de votre mariage. Tu as un grand sourire qui se dessine sur ton visage lorsqu'il te fait un compliment. Tu prends la photo qu'il te tend, ton regard se plonge dessus. Tu as presque envie de pleurer, mais tu te contrôles. Certainement un tour que les hormones te font, l'envie de pleurer pour tout et rien.
- Cette photo est sublime, ce jour était parfait.
Un cadre ? Pour l'accrocher ? Ton mari vient de te donner à nouveau une lueur d'espoir pour votre couple. Tu te lèves, tu sais qu'il y a un placard avec quelques cadres rangés. Tu en trouves avec les bonnes dimensions. Tu glisses la photo à l'intérieur.
- Et voilà ! Tu veux la mettre où ?
Tu le fixes encore, tu t'évades dans son regard, dont tu ne parviens pas à te défaire. Tu ne sais pas ce qu'il t'arrive, mais tu ne peux pas t'empêcher d'avoir cette attitude. Tu oublies tout le reste le temps d'un instant. Cette photo te fait complètement oublier que vous êtres "séparés" et que tu devrais lui parler assez rapidement du petit être qui grandit en toi.

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with @Alix Kovack - Maison Kovack

Elle approuve. Cette photo est sublime et cette journée l’avait aussi été, qu’elle lui dit. Il sourit et opine de nouveau. Il est d’accord. Il pense même qu’ils ont toujours été assez heureux, tous les deux, probablement même plus que la moyenne, mis à part dans les derniers mois, pendant lesquels tout a été plus compliqué.

Il a toutefois espoir que cela passe et il propose même de mettre la jolie photo de leur mariage dans un cadre. Il lui demande ce qu’elle en pense, ne voulant pas non plus être trop présomptueux. Elle se lève presque immédiatement pour aller en chercher un. Elle se rappelle où ils sont rangés. Sans rajouter quoi que ce soit, elle glisse la photo à l’intérieur d’un cadre qui a les bonnes dimensions. Cela lui fait tout drôle, à James, mais il ne peut quand même pas s’empêcher de sourire. Elle veut savoir où il pense l’accrocher ou la déposer. « Je te fais confiance. » dit-il alors pour l’inviter à en choisir l’emplacement. Elle a toujours eu plus de goût que lui pour la décoration alors il sait qu’elle saura trouver l’endroit parfait pour le mettre.

Leurs regards se croisent à nouveau quelques instants qui en paraissent des centaines. « Tu me manques. » avoue-t-il soudainement, comme si les mots avaient sorti eux même de sa bouche, impossible de les retenir tant il ressent ce manque. « Je… Je sais que tout est compliqué, mais tu me manques beaucoup. »

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with @James Kovack - Maison Kovack

Cette photo entre les mains, les souvenirs qui te reviennent, des flashs appréciables. Tu as envie que cette photo soit vue par ceux qui viendront à la maison. Aussitôt, tu penses au petit couloir dans l'entrée. Il n'y a encore rien sur les murs, cela apportera une touche de gaieté. Tu poses la photo sur le meuble, avant de retourner t'asseoir non loin de James.
- Je vais la mettre dans le couloir à l'entrée.
Tu abordes sur tes douces lèvres ton petit sourire en coin. Tu plonges ton regard sur le carton à côté de toi, l'espoir que ton document se trouve à l'intérieur. Intérieurement, tu perds patience à chercher. Puis tu relèves ton regard de biche vers ton mari. Puis ce qu'il te dit, cela te fait chaud au coeur, tu sens tes battement s'accélérer à nouveau. La situation est compliquée, mais tu as l'impression que depuis quelques jours, il y a une amélioration. A un moment, tu perdais espoir, mais là tu le retrouves petit à petit. Tu attrapes l'une de ses mains, que tu cales dans la tienne.
- Toi aussi tu me manques...
Croiser son regard t'apaise, tu continues de sourire bêtement, mais avec les yeux qui se couvrent de larmes. Parce que tu t'en veux terriblement des évènements qui sont arrivés. Tu n'aurais jamais dû le tromper. Tu ne sais pas vraiment pourquoi tu t'es égarée vers un autre.
- Je suis désolée... de t'avoir fait souffrir...d'avoir tout foutu en l'air...
Il y a bientôt trois mois et demi, quand tu t'es retrouvée à nouveau dans les bras de ton mari. Ce soir-là, tu avais eu une longue journée, tu étais venue pleurer à la porte, désespérée, le regard vide et perdu. Puis les baisers, les vêtements qui ont volé. A ce moment-là, tu avais compris, réellement, que ton mari était l'unique homme que tu aimais, dont tu avais besoin pour vivre. La preuve, aujourd'hui, cette nuit-là a donné ce bébé qui grandit de jour en jour à l'intérieur de toi.
- James... je... j'ai quelque chose à te donner... attends !
Tu te lèves assez brutalement, parce que tu dois lui dire, mais les mots ne sortent pas de ta bouche. Tu ne sais pas comment le dire. Tu es effrayée. Tu pars de la pièce, oubliant l'idée de trouver le document que tu cherches. A cet instant, ce n'est pas important. Tu prends ton sac à main dans la cuisine avant de retourner vers James. Tu sors la petite photo de ta dernière échographie et tu la tends à James, sans rien dire.