discover you with the passing days (jamian #6)

- - On rencontre souvent sa destinée par les chemins qu’on a pris pour l’éviter. (@bastian millford)

Jamie comprenait mieux les choses depuis qu’il s’était calmé et qu’il avait accepté de lui parler de ce qui le mettait dans un état pareil. D’après ce qu’elle comprenait, il n’avait vraiment pas eu de chance avec sa mère et son père, ça la rendait un peu triste parce que personne ne méritait ce genre de choses surtout que c’était à l’enfance qu’on forgeait principalement son caractère et sa manière d’être et même si cela n’avait pas été facile, c’était suite à cela qu’il était la personne qu’elle avait rencontré et qu’elle apprenait à connaître. Je peux comprendre mais tu ne l’as pas connu, tu me l’as dit toi même, il est parti. Tu ne pourrais pas être comme lui si tu le l’as pas côtoyé. Ce n’est que mon avis… Même si je suis heureuse de n’être en rien comme mes parents qui m’ont élevée. Au fond d’elle, Jamie était heureuse de ne pas avoir tourné comme ses parents, elle aussi. Même si elle avait de la chance d’être élevée par deux personnes comme eux, elle se disait souvent qu’elle ne voulait pas agir comme eux. Seul l’impression comptait et c’était entre autre la raison pour laquelle ils n’avaient pas vu sa relation d’un bon œil. C’était la première fois qu’elle parlait de ses parents, il ne savait pas énormément de choses sur elle non plus mais peut-être qu’en s’ouvrant à lui, il ferait la même chose. Jamie avoua également à Bastian que c’était oublié, elle pouvait comprendre qu’il avait été un peu traumatisé par les événements, malgré tout, elle était d’un coup un peu plus méfiante. Cela passerait avec le temps probablement. Bastian lui avoua ne pas être le type d’homme qui parlait. Les hommes étaient généralement silencieux, pas du genre à se confier, elle haussa les épaules légèrement parce qu’elle comprenait. Il finit par l’embrasser, doucement, c’était l’opposé total de ce qui c’était passé quelques minutes auparavant et la blonde préférait cette douleur à la violence dont il avait pu faire preuve. Je sais bien que t’es pas ce genre de personne et je peux pas t’en vouloir pour ça mais si jamais, tu sais bien que j’suis là, je suis pas qu’une jolie blonde qui sait cuisine, je sais écouter aussi! Plaisanta-t-elle. Au fond, c’était vrai, Jamie était très souvent à l’écoute, c’était une femme qui savait écouter, à qui on pouvait parler et qui gardait les choses pour elle. Cependant, elle pouvait totalement comprendre qu’il n’était pas du genre à parler, à se confier, c’était pas le genre de tout le monde mais elle voulait tellement apprendre à le connaître, en savoir plus sur lui. Elle l’avait écouté, il se sentait con et se disait que si ses ex-femmes l’avaient trompé, c’était pas pour rien. Ça lui faisait mal au cœur d’entendre de tels propos. Tu sais, les gens trompent pour un tas de raisons. Parfois même sans raisons, ne te remet pas en question, t’es juste pas tombé sur les bonnes personnes. À aucun moment il ne me serait venu à l’idée de trop mon mari, qui avait vraiment un caractère de merde… Elle savait que ça sonnait très cliché et pourtant, elle le pensait. Elle n’avait pas parlé de Marcus depuis un petit moment maintenant et ça lui faisait bizarre de le faire et surtout de l’appeler son mari. Ironique puisqu’il n’était plus là. Elle n’avait pas pensé à lui depuis un petit moment maintenant et ça lui faisait bizarre surtout lorsque BASTIAN avait glissé son bras dans le dos de la jeune blonde pour la rapprocher de lui. Blottie contre lui, dans le fond du canapé, elle avait de nouveau posé ses jambes sur celles de l’homme, elle était bien là. Il lui avait demandé de le faire penser à autre chose, elle avait levé la tête vers lui et avait un déposé un baiser sur sa joue. Elle était trop douce, la petite Jamie et il l'avait probablement déjà remarqué. Tu veux regarder un film? Je t’aurais bien proposé de sortir la vodka mais avec tes médicaments, ça va pas le faire… C’était la petite note qui l’avait faite rire, à la blonde et pourtant, c’est vrai qu’avec un traitement, l’alcool n’était pas la meilleure des choses.

- - Il faut plus de courage pour aimer que pour faire la guerre. (@jamie monroe)

La blonde avait su dire les bons mots pour l’apaiser et le rassurer. Bastian avait honte de s’être mis dans un état pareil à cause d’un reportage, mais Jamie savait désormais pourquoi cela l’avait rendu fou en l’espace de quelques secondes. Il s’en voulait, mais elle était incroyablement compréhensive et continuait de le rassurer. Elle avait raison, il le savait, il ne pouvait pas être comme son père puisqu’il n’avait pas grandi à ses côtés, bien au contraire. La blonde sous-entend rapidement qu’elle ne s’entend pas très bien avec ses parents, mais le brun décide de ne pas l’embêter avec cela pour l’instant. Il se contente simplement de lui offrir un léger sourire de remerciement, avant de s’excuser de nouveau. Il n’était pas le type d’homme à parler de sa vie privée, ou de sa vie tout court. En réalité, il était même une tombe dans son genre et il voulait prévenir la blonde même s’il était touché par sa proposition d’en parler. Elle insiste pourtant en lui affirmant qu’elle était là si il avait besoin, ponctuant sa proposition d’une plaisanterie. C’est vrai. Merci. dit-il simplement, les longs discours ne servaient à rien de toute façon. Il était touché, alors il s’ouvre légèrement davantage en parlant de sa mère et de ses deux ex-femmes. Longtemps, Bastian s’était dit qu’il était un homme à problème, que s’il avait été cocu ce n’était pas pour rien, mais la blonde le rassurait une nouvelle fois ce soir. Elle n’aurait jamais trompé son mari, elle, et Bastian ne put s’empêcher de sourire un peu. Il aurait aimé rencontrer une femme comme elle au tout début de sa vie, ça lui aurait éviter bien des malheurs. J’aurai aimé connaître une femme comme toi bien avant tout ça. dit-il en haussant un peu les épaules. Finalement, il avait préféré être honnête, même si il ne savait pas vraiment ce qui lui arrivait depuis tout à l’heure à faire autant de compliment à la blonde. Il se contenta de tenter un rapprochement avec la jeune femme pour qu’elle se rapproche de lui, chose qu’elle avait fini par faire même si elle était à côté de lui, les jambes étendues sur les siennes. Elle lui dépose un baiser sur la joue, et le brun sourit un peu, c’était mignon de sa part. La blonde propose de regarder un film, même si ils ne pouvaient pas boire à cause de ses médicaments. Le Brun rit un peu suite à cette proposition. Ça peut ne pas le faire pour moi, mais toi tu peux en boire. J’aime bien quand t’es bourrée, tu fais des trucs improbables. dit-il en riant un peu. Tantôt, elle l’avait embrassé. On peut regarder un film sur les portoricaines si tu veux. Ça te dit? Dire que tu en prennes de la graine. dit-il en rigolant de nouveau. Il retrouvait peu à peu sa taquinerie, et c’était plutôt bon signe!

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Il suffisait simplement de trouver les mots nécessaires. C’est ce qu’elle semblait avoir réussi à faire au final et elle sentait désormais moins de tension dans l’air pas rapport aux minutes précédentes, ce qui lui permettait de se sentir un peu mieux puisque la réaction de Bastian l’avait déstabilisée. Elle savait bien qu’il n’était pas du genre à parler de lui, de sa vie, de sa famille, elle comprenait et elle acceptait bien évidemment malgré tout, cet homme restait un mystère pour elle et cela l’intriguait. Jusqu’à présent, elle n’avait pu observer de lui que ce qu’il montrait, comme si c’était un masque cachant qui il était réellement. Jamie ne le montrait pas mais elle voulait creuser malgré tout pour découvrir qui il était, quelle était cette personne enfouie sous cette froideur qu’il pouvait dégager lorsqu’on le rencontrait pour la première fois. C’est vrai que la première impression ne l’avait pas réellement inspirée à la blonde, ce nuit où elle avait cherché du wifi, marchant jusqu’au bar ou encore la fois d’après lorsqu’elle avait foutu le jeu à sa cuisine. Ou la fois qui avait suivi l’incendie. Bref, elle n’avait pas eu une bonne première impression mais plus le temps passait, plus il semblait être quelqu’un d’autre et cela ne déplaisait pas à la jeune femme qui semblait s’attacher à lui, plus qu’elle ne voudrait bien l’avouer. Elle finit par lui dire qu’elle est contente de n’être en rien comme ses parents et ajoute que s’il veut, elle sera là pour l’écouter mais sans le brusquer encore une fois, il finit donc par la remercier, ce qui lui attache un sourire, elle savait que cela ne servait à rien de forcer alors ça s’arrêtait là. Elle avait également avoué que peu importe la situation, elle n’aurait jamais trompé son mari, elle avait bien trop de respect pour lui peu importe ce qu’il aurait pu faire mais également pour sa propre personne alors les mots émit par l’homme l’avaient touchée. Il aurait aimé rencontrer une femme comme elle bien avant tout ça. Elle le regarda, ne s’y attendant clairement pas. Je suis là maintenant! En retard de pas mal d’années mais je suis là! Elle ne savait pas si elle rigolait ou si elle était sérieuse alors elle avait elle-même conclut cette phrase par un léger rictus qui voulaient en dire beaucoup parce que la nervosité l’avait gagnée suite à ce qu’elle venait de dire. Clairement, elle tenait à lui, ce n’était pas anodin, elle s’était attachée au cours des derniers jours malgré tout, elle restait Jamie, la femme qui avait peur d’encore souffrir et qui refusait de s’attacher à qui que ce soit. Jamie éclate de rire lorsqu’il lui dit que lui ne peut pas boire mais qu’elle, elle peut le faire parce que, bourrée, elle fait des trucs improbables. Et éventuellement ils peuvent regarder un film sur les portoricaines. Elle lui donne un léger coup d’épaule en soupirant. Je déclare la grève du sexe. C’est tout ce que tu y gagnes! Elle éclate de rire à nouveau, c’est comme s’il ne c’était rien passé de tout ça et que l’ambiance était toujours la même. C’était leur point fort.

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Bastian se sentait chanceux d’avoir rencontré la jeune femme. Il l’appréciait vraiment et il était heureux de la découvrir un peu plus chaque jour, d’en apprendre plus sur elle. L’homme n’était pas vraiment du genre à parler de sa vie, mais il était heureux d’avoir pu se confier un peu à elle ce soir. Encore plus heureux de découvrir à quel point elle était compréhensive du sujet, à quel point elle savait le rassurer mais surtout à quel point elle ne lui en voulait pas. Il aurait aimé la rencontrer à une autre période, bien avant ses deux ex-femmes, pour partir du bon pied dès le départ. Il était honnête avec elle ce soir, et il se rendait compte qu’il s’était malgré tout attaché à elle et même si cela l’angoissait un peu, il ne voulait pas se prendre la tête ce soir. La réponse de la blonde l’étonne plutôt. Il est déstabilisé, elle lui indique être là, en retard, mais là et il ne savait pas vraiment comment le prendre ni l’interpréter. Elle était là, mais ils n’étaient pas un couple, ils ne s’aimaient pas, ils avaient de l’attachement certes, mais rien de plus, du moins c’est ce que Bastian pensait à cet instant précis. Et puis, la blonde ne méritait pas un homme comme lui, elle était jeune, magnifique, et même si le brun avait confiance en lui, il n’empêchait qu’il ne se sentait pas prêt à s’offrir à elle comme un couple ou… il soupira discrètement en réfléchissant à tout ça, et se contenta de sourire un peu finalement. T’es carrément en retard ouais. Tu bosses pour la société des chemins de fer? dit-il en riant un peu. Il la taquine, mais c’est très bien ainsi, ils ne se prennent pas la tête comme ça. Et leur jeu ne fait que recommencer, il sait que c’est une habitude avec eux maintenant. La blonde ne tarde pas à proposer de regarder un film, mais sans boire de vodka et le brun affirme qu’ils peuvent regarder un film avec des portoricaines pour qu’elle en prenne de la graine, référence à leur discussion de tout à l’heure avant que cela ne dégénère. Jamie offre un coup de coude à son voisin avant de déclarer la grève du sexe, et le brun, offensé ouvre sa bouche en rond. Tu sais ce que tu vas y gagner toi, coquine? avait-il dit, avant de se lever discrètement. Il reste quelques secondes debout devant la jeune femme avant de l’attraper en glissant ses mains sous ses fesses, puis sur ses hanches de manière à la mettre sur son épaule telle un sac à patate. Le Brun explose de rire avant de traverser un peu la maison, lui octroyant une fessée lorsqu’il monte les escaliers. Grève de sexe, tu as cru quoi? Que c’était toi qui pouvait décider? dit-il en continuant de rire, avant de rejoindre la chambre où il dépose enfin la blonde à terre, avant de l’attirer à lui pour l’embrasser. Une grève de sexe, quelle idée. Elle n’était tout de même pas sérieuse, il l’espérait.

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La franchise de Bastian lui fait du bien. Au quotidien, elle se rendait compte qu’elle avait eu de la chance de tomber sur lui, même s’ils étaient partis du mauvais pied. Elle appréciait l’avoir dans sa vie même si il pouvait être difficile à supporter par moment. Pendant un instant, elle avait eu peur qu’il interprète mal ce qu’elle avait pu lui dire: comme quoi elle était en retard mais qu’elle était là. Elle savait parfaitement bien qu’il ne fallait pas parler d’amour à Bastian tout comme il ne fallait pas lui en parler à elle. Il avait fini par plaisanter en lui demandant si elle bossait pour la société des chemins de fer. C’est vrai que les trains étaient toujours en retard, elle avait donc pouffé de rire avant de lui répondre. On peut rien te cacher! Elle hausse les épaules avant de partir dans un nouveau fou-rire. Ça la détendait de rire ainsi, de ne pas se prendre la tête, c’était bien plus agréable que de parler des sujets qui vexaient. Notamment celui qu’elle avait fini par lancer lorsqu’il lui avait reparlé des portoricaines. Deuxième fois de la soirée et pourtant, ça l’amusait de faire penser qu’elle pouvait être offusquée par ce genre de remarque. La vérité était tout simplement que la blonde n’avait pas tant confiance en elle que ça, bien qu’elle essayait de le cacher. La grève du sexe. Non, elle n’était pas sérieusement, carrément pas sérieusement même mais ça l’amusait de le lui faire croire qu’elle l’était au final. Il avait finit par l’attraper en sac à patate sur son épaule, ce qui avait fait éclater de rire la blonde qui n’aurait pas pu s’arrêter même si elle n’avait souhaité. Voilà ce qu’elle y gagnait au final, un aller sans retour dans la chambre. Arrivé dans la chambre, il l’avait lâchée sur le lit, elle continuait à rigoler avant de finir par avouer que ça lui faisait mal au abdos. J’ai mal partout à force de rire! Elle l’avait ensuite invité à la rejoindre parce qu’il était temps de passer aux choses sérieuses. La grève du sexe? Fallait pas y compter. Surtout que ça commençait à faire un moment qu’ils n’avaient pas réellement profité l’un de l’autre.

le lendemain matin
Réveillée aux aurore, la blonde était sortie du lit dans le plus grand des calmes, ne voulant pas le réveiller puisqu’il avait besoin de sommeil. Elle était descendue dans la cuisine où elle avait commencé à cuisiner des pancakes, bien moelleux, tout fluffy et où elle avait fait du jus d’orange. La jeune femme prenait l’habitude, elle se sentait presque comme chez elle, elle connaissait pratiquement mieux la cuisine de Bastian que la sienne. Cette pensée l’avait faite rire. Elle avait ensuite dressé la table, elle avait déposé leurs deux verres et l’assiette de pancakes, prennant grand soin d’y placer du sirop d’érable notamment. L’odeur du café fraîchement passé avait pris possession de la maison, se baladant dans chaque pièce. C’était le genre de matin qu’elle aimait bien Jamie, elle prenait son temps pour préparer le petit déjeuner, c’était agréable. Elle s’était installée sur la terrasse, face à la mer, la vue était magnifique, c’était motivant de se lever le matin et de déjeuner face à cet horizon plein de beauté, un petit bonheur, un havre de paix. Son téléphone se mit à sonner, c’était son agent, elle choisit tout bêtement d’ignorer l’appel et de retourner son téléphone pour ne plus voir son nom affiché sur l’écran, ça la rendait dingue de ne pas réussir à écrire et puis, elle se sentait bien, sans le moindre stress et elle comptait bien profiter de cette matinée. C’est alors que Bastian sort sur la terrasse à son tour. Elle se retourna vers lui en souriant. Good morning, sleeping beauty! Avait-elle balancé dans la foulée. Il semblait avoir bien dormi, plus longtemps qu’elle, c’était donc la phrase parfaite pour commencer la journée.

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La soirée avait été particulière, une des plus étranges qu’avait pu passer Bastian ces derniers mois en réalité. Il était littéralement passé de la joie à la colère, du bonheur à l’angoisse, pour finalement retrouver sa joie grâce à la jeune femme. Ils s’étaient taquinés une bonne partie de la soirée, jusqu’à finalement craquer une nouvelle fois. Tout avait commencé par des portoricaines, une mise au défi et puis un sac à patate avant de terminer sur le lit l’un contre l’autre, comme ils savaient si bien le faire. La nuit avait été plutôt magique en son genre, ils avaient fini par succomber de nouveau au désir avant de s’assoupir au milieu de la nuit. Le Brun avait plutôt très bien dormi, et lorsqu’il s’était réveillé, la blonde n’était pas à ses côtés. Il avait finalement terminé par se rendormir pendant une vingtaine de minutes avant de prendre le courage de se lever. Bastian était nu, naturellement, et avait simplement enfilé un caleçon avant de descendre vers le rez-de-chaussée pour trouver la jeune femme. L’odeur dans la maison était absolument folle, et il se mit en quête de savoir d’où cela pouvait venir jusqu’à la terrasse où se trouvait la blonde, installée ici avec du jus d’orange, et des pancakes arrosés au sirop d’érable. Une habitude qu’il commençait à vraiment prendre, et cela allait lui manquer quand il irait mieux. La jeune femme lui souhaite un bon matin en souriant Bonjour toi. dit-il en souriant, avant de déposer un baiser sur le dessus de son crâne dans ses cheveux. Il aimait cette simplicité qu’ils avaient, la journée n’aurait pas pu mieux commencer, il était aux anges. Le pompier restait derrière la jeune femme, et dépose doucement des baisers dans son cou avant de l’inviter à se lever pour la prendre contre lui, la sentir contre lui, il adorait ça. Elle était fraiche, dès le matin, et c’était tout de même assez fou quand il y pensait. Il ne s’était pas attaché à quelqu’un de cette manière depuis… en fait, il ne connaissait pas ce type d’attachement. Il termine finalement par embrasser la jeune femme avant de s’asseoir sur une chaise. Ça sentait dans toute la maison. T’es vraiment le genre de femme parfaite toi. dit-il en rigolant un peu. Tu as passé une bonne nuit? Tu t’es levée tôt. Et lui tard, même si il ne devait pas être plus tard que neuf heures. Il n’avait jamais été adepte des grasses-matinées, mais depuis son accident, il dormait des fois un peu plus tard que d’habitude.

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La soirée de la veille fut agréablement surprenante. Jamie avait passé une agréable nuit, une énième nuit l’un contre l’autre, à partager un nouveau moment intime. Elle s’était réveillée tranquillement, se sentant bien dans sa tête, reposée. Elle est assiste sur la terrasse à contempler la beauté de l’océan, la plage, ça a quelque chose de beau, de reposant, d’idyllique. Bastian avait fini par se réveiller et il lui avait dit bonjour avant de se pencher pour déposer un baiser dans ses cheveux, elle s’était sentie bien et puis, il avait déposé des baisers dans son cou et elle avait fermé les yeux, j’espace d’un instant, remplissant ses poumons de l’air frais qui les entouraient. Elle s’était levée suivant son invitation à le faire et elle avait fini par se coller a lui, refermant ses bras pour être prise toute entière dans ceux de l’homme, où elle se sent totalement en sécurité. On est bien là, non? Dit Jamie avait de rigoler. Elle relève les yeux vers lui et il saisit cet instant pour l’embrasser et de la lâcher pour s’asseoir. Jamie écoute ces mots et elle sourit, la femme parfaite, il parait oui. C’est vrai, on en trouve pas à tous les coins de rue des femmes comme moi! Avait-elle répondu sur le ton de la rigolade avant de répondre à sa question. Une très bonne nuit! Et toi? Bien dormi? J’espère que tu te sens mieux… Après hier, elle se devait de vérifier que tout allait bien, qu’il se sentait mieux. Elle attrape son mug de café d’une main et le porte a sa bouche avant de le reposer et d’attraper la main de Bastian sur la table pour lui faire comprendre qu’elle est là et qu’elle espère qu’il va mieux. Il lui avait fait peur, elle ne l’avait pas reconnu et finalement, il était redevenu lui-même, la personne douce qu’elle connaissait et qu’elle appréciait même s’il avait son caractère. Jamie lâcha la main de Bastian et se commença à manger ses pancakes parce qu’elle avait fin, l’odeur n’avait pas réellement aidé et puis, elle savait qu’elle était bonne cuisinière donc elle avait encore plus hâte de manger, sachant qu’elle ne serait aucunement déçue.

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Jamie était vraiment la femme parfaite, la femme dont tout homme (ou Matti aussi) voulait avoir. Elle cuisinait à merveille, elle était merveilleuse, magnifique, et Bastian se sentait chanceux de l’avoir au quotidien. En se réveillant, il avait d’abord été surpris de ne pas l’avoir à ses côtés, mais la bonne odeur qui émanait dans la maison lui indiquait qu’il n’avait pas à s’inquiéter. Il avait fini par descendre la rejoindre sur la terrasse où elle s’était installée avec le petit déjeuner qu’elle avait préparé. Il dépose un baiser sur son crâne, puis glisse rapidement dans son cou avant de l’attirer à lui. Ils étaient biens, elle avait tout à fait raison. Très bien, même. avait-il dit avant de l’embrasser. Il termine finalement par s’asseoir en lui affirmant qu’elle était vraiment la femme parfaite, et il sourit en entendant ses réponses. C’est sûr que les femmes comme elles étaient rares, la preuve, elle était la première qu’il croisait en trente-huit ans quand même, et c’était peut-être la dernière aussi. Il n’en savait rien, mais il était vraiment content d’avoir croisé sa route. Le Brun lui adressa un léger sourire quand elle le rassura sur sa nuit avant de lui retourner la question, et lui demander si il se sent mieux par rapport à hier soir. La blonde lui attrapa la main et le brun lui offre un doux sourire, touché par ses mots. Oui, j’ai très bien dormi. Et ça va mieux, merci beaucoup Jamie. dit-il avant de glisser doucement sa main sur la joue de la blonde pour la caresser un peu. Il termine finalement par la lâcher pour manger ses pancakes à son tour, et boire un peu de jus d’orange. Il adorait le café également mais il n’en avait pas vraiment envie pour le moment. Il lâche un léger hmmmmm quand il glissa sa fourchette dans sa bouche. Je confirme, t’es bien plus bonne que les portoricaines. Dans tous les sens du terme. dit-il en rigolant un peu avant de se ruer de nouveau sur son assiette de pancakes. Il était vraiment heureux ce matin, ses soucis d’hier soir n’était plus qu’une mauvaise histoire et c’était très bien ainsi. La blonde avait été là pour lui, et si il avait pu la remercier en lui offrant la meilleure nuit de sa vie, il voulait faire plus. Il ne tarde pas à terminer son premier pancake, avant de tendre ses mains pour prendre celle de la blonde dans les siennes. Tu sais, si il y a un sujet sur lequel tu as besoin de te confier, peu importe sa nature, je suis là pour toi moi aussi. Je sais que j’suis le meilleur partenaire au lit, mais je peux aussi être le meilleur homme qui t’écoutera si tu as besoin. disait-il, en lui offrant un sourire tout en caressant le haut de ses mains avec ses pouces. Il appréciait vraiment Jamie, et il voulait être là pour elle. Pour toujours.

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Ça faisait un petit moment que Jamie n’avait pas été aussi proche de Bastian, elle avait eu besoin de cette intimité physique qu’elle pouvait partager avec lui, ça lui avait fait du bien de tomber endormie après ce moment intime, relaxée et bien dans sa tête. Cela faisait quelques soirs que ses pensées ne l’avaient pas rattrapée et ça faisait du bien de s’endormir sans se sentir submergée et triste et ça, elle le lui devait parce qu’il l’avait aidée à garder la tête hors de l’eau. Elle avait fini par se réveiller tous les matins encore plus reposée. C’était un sacré changement pour la blonde. Ce moment, tapie dans ses bras, ne faisait que la motiver encore plus, c’était vraiment étrange pour elle qui n’était absolument plus habituée à tout ça. Lui aussi il était très bien comme ça, debout avec la blonde dans ses bras avant de finalement s’asseoir et commencer à papoter. Il avait bien dormi lui aussi et il se sentait mieux. Tant mieux, je suis contente d’entendre ça… Avait-elle répondu. Il semblait attentionné envers elle, il avait des gestes doux et Jamie, ça la surprenait à chaque fois parce qu’elle n’était plus habituée à ça et encore moins avec lui mais elle n’allait pas du tout s’en plaindre. Elle mangea une autre bouchée de pancake légèrement grossi par le sirop d’érable. Mais c’était bon, il n’y avait aucun doute. Jusqu’à ce qu’elle ne manque de s’étouffer suite à la remarque de Bastian. Arrête, je pourrais m’habituer aux flatteries! Avoua Jamie dont l’égo semblait avoir tellement grossi qu’il ne pourrait bientôt plus passer les portes. Elle était clairement flattée, qui ne le serait pas ceci dit. Elle leva les yeux vers lui en souriant, amusée par la situation. Elle se sentait vraiment bien et, alors qu’elle venait à peine de finir son premier pancake et qu’elle reposa sa fourchette dans l’assiette, Bastian attrapa ses mains dans les siennes et elle le regarda, écoutant attentivement ce qu’il venait de lui dire, pouffant légèrement sur la seconde partie. Même s’il avait raison. Il y’a encore des événements qui se sont produits dont j’ai du mal à parler… Elle avait baissé les yeux sur les mains de Bastian qui était entrain de caresser les siennes et elle avait sourit faiblement, il y’avait des sujets qu’elle n’avait jamais réellement abordé avec personne et ça lui faisait bizarre de penser à le faire. Tout d’un coup, elle se sentait perdue et moins bien dans sa tête, c’est comme si tout ce qu’elle avait vécu de bien récemment avait été balayé par la seule idée de parler du bébé ou encore de ses parents. Même si elle appréciait la proposition de Bastian. 

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Il appréciait sincèrement la blonde, et il était touché par toute sa présence depuis son accident. Elle avait toujours été là pour lui, présente dans les moments les plus difficiles, mais surtout elle faisait preuve d’humanité et de compassion vraiment exceptionnelle. Grâce à elle, sa nuit n’avait pas été tourmenté bien au contraire, et il avait pu apaiser ses peines en oubliant tout ses soucis le temps d’un moment intime partagé. Bastian appréciait offrir du plaisir à la blonde, et il pouvait gémir rien qu’à l’entendre prononcer son prénom dans ces moments-là. Ils se complétaient parfaitement sur ce plan-là, et il était heureux de l’avoir dans sa vie. Il allait mieux, il se sentait mieux, et la blonde semblait ravie. Il ne resta pas longtemps sur ce sujet et finalement, commença à flatter de nouveau la blonde sur ses capacités de cuisinière. Elle était profondément douée, il lui avait déjà dit, mais il voulait lui répéter encore ce matin. La femme parfaite, voilà ce qu’elle était. Très bien, je vais dire que tes plats sont dégueulasses maintenant alors. T’iras pas t’en plaindre. dit-il en répondant à la remarque de la blonde. Il était bien ce matin, et ce petit déjeuner le rendait encore mieux, c’était un bon pas pour commencer la journée. Les deux voisins ne tardent pas à terminer leur premier pancake, et Bastian en profita pour prendre les mains de la blonde pour l’inviter à se confier à lui si elle en avait besoin à son tour. Pendant qu’il était dans le coma, la blonde s’était confiée sur de nombreux sujets qui avaient beaucoup touchés l’homme, même si il n’avait pas su comment réagir. La blonde lui répondit rapidement, des évènements se sont produits, mais elle a du mal à en parler. Le Brun continuait de caresser ses mains afin de l’apaiser, mais quand il se rendit compte que la blonde avait l’air moins bien tout à coup, il recula son siège et tira sur les mains de la jeune femme pour l’inviter à venir. Je te forcerai pas à en parler si tu n’en as pas envie, mais ça fait parfois du bien. Allez, viens-là. dit-il en invitant la jeune femme à s’installer sur ses genoux. Une fois que cette dernière fut installée, le brun lui offrir un léger sourire avant de glisser une de ses mains contre sa taille fine pour la maintenir, et l’autre prit l’une des mains de la blonde pour la serrer très fort. Les gestes de tendresse, Bastian n’en avait pas vraiment l’habitude, même pas du tout, mais quelque chose le poussait à être ainsi avec la blonde, sans trop qu’il sache pourquoi. Je ne sais pas ce qu’il se passe, mais ça va aller, d’accord? Allez, t’es plus+ belle quand tu souris. dit-il doucement en la taquinant, avant de tenter de la chatouiller un peu en laissant sa main se balader sur le bassin de la blonde.

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Un matin agréable, un énième matin en compagnie de Bastian, à être là pour lui et inversement. La blonde commençait à s’y faire d’être constamment avec quelqu’un et pourtant, c’était bien plus agréable qu’être enfermée dans une relation puisque le bonheur régnait littéralement dans la maison et c’était pas vraiment compliqué. Bastian lui dit qu’elle n’aurait pas à se plaindre maintenant qu’il décidait de lui dire que ses plats étaient dégueulasses. Bon, il avait raison ceci dit mais elle devait d’un coup lui avouer quelque chose qu’il ne semblait pas comprendre puisqu’il était un homme. Et que les hommes ne savent toujours pas lire entre les lignes. Tu sais que quand une femme dit arrête ça veut dire tout l’opposé? Ça voulait dire: Bastian, n’arrête jamais de me dire que je suis parfaite. Non, en réalité, elle ne voulait surtout pas qu’il arrête de la complimenter, elle se sentait tellement bien lorsqu’il le faisait même si elle avait l’impression de ne jamais être aussi agréable que lui pouvait l’être. D’autres choses étaient moins agréable cependant, notamment tout ce qu’elle gardait pour elle et qu’elle n’arrivait pas à exprimer. Ce sont des choses dont j’arrive pas à parler à voix haute, enfin je l’ai déjà fait mais j’ai l’impression qu’en parler avec quelqu’un, ça ne fera que me pousser à me rendre compte que c’est vrai… Et c’était ça qui faisait mal, de voir la vérité en face mais en même temps, elle savait qu’elle n’arriverait pas à tourner la page tant qu’elle n’aurait pas exorcisé la douleur qu’elle ressentait, celle qu’elle essayait de cacher. Peut-être qu’en parler avec lui, ça l’aiderait à aller mieux, à avancer. Il l’invita à s’installer sur ses genoux, c’était attendrissant et c’était difficile de refuser un contact humain, surtout pour Jamie qui avait toujours été du genre tactile. Un petit peu trop d’ailleurs. La blonde se leva pour aller s’asseoir sur les genoux de l’homme, c’était bizarre, elle avait l’impression de revenir à l’époque où elle avait commencé à sortir avec Marcus et pourtant, c’était deux choses totalement différentes. Une était sérieuse alors que l’autre n’était que deux adultes dans une relation amicale un peu trop ambigüe. Il ne savait pas ce qui se passait mais ça irait, tout irait bien et puis, il avait raison, elle était plus belle quand elle souriait. Il avait même réussit à faire naître de nouveaux éclats de rire en tentant de la chatouiller, elle était bien trop sensible par rapport à ça. STOP! Avait-elle dit avant de se remettre à rire, c’était nerveux. Lorsqu’il finit par se calmer, elle le regarda avant de se remettre à parler, parce que parfois, elle était bavarde la blonde. Quand mon mari est parti - c’est bête, j’arrive même pas à dire qu’il est mort, tu vois où est mon putain de problème? Elle avait rigolé nerveusement avant de reprendre. Je venais d’apprendre que j’étais enceinte. On ne sait pas trop ce qui c’est passé, si c’était le stress mais le bébé est mort à la naissance. Ça va bientôt faire un an et j’y pense constamment. Elle soupira. Enfin, sauf quand je suis avec toi, t’arrives à faire disparaître mes problèmes, bref. Et y’a aussi le fait que j’me suis sentie vachement seule parce que je peux pas compter sur mes parents. Elle le regarda, sans réellement avoir cet air de nana triste, endeuillée, elle fût même surprise de se rendre compte qu’elle n’avait pas versé une larme et pourtant elle se sentait triste. Ça faisait mal de parler de ce genre de choses. Bref. Ce fût bref, en effet. Elle rentrerait peut-être dans les détails mais elle n’avait pas envie de submerger Bastian d’informations. Pas tout de suite, c’était déjà assez difficile à digérer ainsi.

- - Il faut plus de courage pour aimer que pour faire la guerre. (@jamie monroe)

Les femmes veulent qu’on fasse l’opposé de ce qu’elles demandent, et les hommes ne le comprennent pas toujours. Bastian n’a pas vraiment échappé à la règle, puisqu’il n’avait pas compris que la demande de Jamie n’en était pas une, en réalité, il devait continuer à lui dire que ses plats étaient parfaits et la remarque de la blonde le fit rire un peu. Le Brun ne reste malgré tout pas sur le sujet, et se contente de rire un peu avant de prendre un ton plus sérieux afin de lui demander si elle a besoin de parler de quelque chose. Sa voisine reste évasive, et lui indique qu’elle a du mal à parler de tout ce qui la tracasse à voix haute, à vrai dire Bastian la comprend très bien puisqu’il n’est pas du genre à se confier aussi. Malgré tout, il l’invite à venir sur elle, de manière à lui montrer qu’il est là, et qu’elle peut compter sur lui si elle a besoin de se confier, comme il en avait eu besoin hier soir. Il essayait d’être doux avec elle, d’être attentif à ses besoins comme elle l’était pour lui. C’était étrange comme comportement venant de la part du brun, mais il ne voulait pas trop se poser de question. Il réussit malgré tout à faire rire la jeune femme en la chatouillant un peu, avant qu’elle ne lui demande de se calmer. L’américain allait reprendre la parole quand la blonde se mit à se confier, et ce qu’elle lui disait lui brisait le coeur au fur et à mesure. Son mari, elle n’arrivait pas à se dire qu’il était décédé, et le brun baissa un peu la tête avant de replonger son regard dans le sien quand elle commença à lui parler de sa grossesse. Un enfant mort à la naissance. Une véritable tragédie, et Bastian se sent vraiment mal pour elle tout à coup. Alors qu’il lui attrape sa main pour la serrer dans la sienne, la blonde prononce des mots qui lui font autant de baume au coeur, que du mal quand elle évoque ses parents. Elle tourne finalement le regard vers lui, avant de prononcer un simple bref. Je suis désolée Jamie. Ce n’est pas juste pour toi, tu ne le méritais pas. Mais ça va aller. dit-il avant d’embrasser doucement sa joue, continuant à caresser la main de la blonde pour l’apaiser. Bastian avait parfois du mal à rassurer les personnes, mais il essayait de faire de son mieux. Le Brun termine finalement par glisser ses lèvres dans le cou de la jeune femme pour l’embrasser, avant de se décaler de nouveau pour lui offrir un sourire. Sache que si tu as besoin d’en parler, plus en détails, je suis là Jamie. Tu n’es plus seule maintenant, et surtout, tu n’as pas de putain de problème. Enfin, si, t’es blonde, mais ça, je vais pas m’en plaindre… dit-il avant de rire un peu dire de détendre l’atmosphère. Il voulait vraiment être là pour la jeune femme. C’était important pour lui qu’elle sache qu’elle pouvait compter sur lui, elle n’était pas seule, et ne le serait jamais. Même si malgré tout, Bastian finirait un jour ou l’autre par se poser des questions sur leur relation.

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Jamie était sincèrement touchée par Bastian et sa gentillesse. Le découvrir tel qu’elle le découvrait, ça l’étonnait mais en même temps, ça la rendait heureuse parce qu’elle ne savait pas qu’elle avait aussi besoin de lui à ce point, pile à ce moment là. Elle était là pour lui mais il était là pour elle également et ça la touchait, ça lui faisait plaisir de savoir qu’elle pouvait compter sur lui, sur ses mots même si elle n’avait jamais réalisé qu’il avait cette face cachée. Posée sur ses genoux, installée contre lui, elle se sent bien, protégée, comme si ça l’aidait à faire face à la douleur et c’était quelque chose qu’elle n’avait connu la blonde parce qu’elle avait pas eu ce sentiment de mal-être avant que Marcus ne meurt alors c’était tout nouveau. Quelques mots, une explication et un bref pour mettre fin à cette conversation qui, malgré tout, la rendait triste bien qu’elle savait qu’elle ne pouvait rien y faire, c’était le passé et elle devait vivre avec. Par moment, Jamie avait l’impression d’avoir vécu le naufrage d’un bateau mais le bateau était sa vie et elle se retrouvait échouée sur la plage, enfermée dans une prison qu’était son âme et ses souvenirs brûlants. La voix de Bastian s’élève de nouveau et il lui dit qu’il est désolé et qu’elle ne méritait pas ça mais en même temps, qui mérite quelque chose aussi tragique et horrible? Personne. Même frappé par le karma, parfois, la douleur est moins intense. Il dépose un baiser sur sa joue et ça lui donne le sourire avant de l’embrasser dans le cou, ce qui la fait frissonner. Si elle a besoin d’en parler, il sera là pour elle, dit-il, elle n’est plus seule. La jeune femme passe son bras sur son épaule, laissant glisser sa main dans la nuque du brun, lui offrant par la même occasion un sourire. Il avait toujours le mot pour rire et ça, c’était une qualité que Jamie appréciait énormément. J’apprécie réellement, sache le! Sauf pour mon côté blonde ceci dit… C’était la petite touche d’humour qu’avait initié le blond. Tu sais bien que je suis là aussi, d’après ce que j’ai compris, on a pas réellement eu de chance avec nos parents, je suis surprise de m’en sortir aussi bien d’ailleurs! La blonde éclata de rire. Elle ne connaissait pas toujours la situation familiale du blonde et c’était une invitation à en parler mais uniquement s’il le désirait parce que, jamais, elle ne l’obligerait de parler de sujet qui pouvait fâcher. La blonde s’amusait à faire bouger sa main dans les cheveux du brun, ça la détendait, c’est un peu comme si elle avait décidé de lui offrir un massage du cuir chevelu, ça l’empêchait de penser à pas mal de choses, notamment à ce qui la rendait triste. Parce que les jours passaient et elle se rapprochait difficile de la date d’anniversaire de la perte.

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La jeune femme était très différente de l’homme à première aspect, et pourtant, les deux semblaient avoir de nombreux points communs, des points communs un peu trop tragiques pour que cela soit positif. Malgré tout, Bastian était touché par l’histoire de la blonde, tout ce qui lui arrivait, elle ne me méritait pas et personne ne méritait une histoire pareille et semblable à la leur. Lui aussi avait longtemps souffert de ses conditions, de sa famille d’abord puis de ses malheurs en amour. Il avait essayé de passer au delà une seconde fois, mais cela avait été un échec et désormais il ne se prenait plus la tête et la blonde le savait et le comprenait. Malgré tout, il tenait vraiment à elle, il était touché par ses mots, par sa délicatesse et par sa présence depuis son accident. Elle était là, quand personne ne l’était et il voulait lui aussi lui dire qu’il était là pour elle si elle avait besoin d’en parler. Il essaie de la taquiner un petit peu sur sa couleur de cheveux afin de détendre l’atmosphère, même si elle sait très bien qu’il blague, c’est son habitude. La blonde ne tarde pas à glisser sa main dans la nuque du brun qui appuie un peu dessus afin d’être plus proche d’elle. Il sourit en écoutant ses mots, elle était là pour lui lui aussi et il le savait. Elle évoque rapidement ses parents, ils n’ont pas eu de chance décidément, même si ils ne connaissent pas vraiment les détails de l’autre. Tu t’en sors très bien, je te rassure. dit-il avec un léger sourire. Le Brun laisse le silence s’installer doucement tandis que la blonde caresse de temps à autre ses cheveux, alors que lui s’occupait de caresser doucement sa main et ses avants-bras de manière à lui procurer cette sensation de bien-être que les femmes adorent. Il aimerait lui parler de sa famille, être sincère avec elle afin qu’elle le comprenne mieux et qu’il puisse en parler. Parce que malgré les années, il vivait toujours mal cette enfance, ça le hantait bien trop souvent et la veille en avait été une preuve. Finalement, au bout de quelques minutes, le pompier décide de rompre le silence. On est arrivé un peu par surprise avec Adrian. C’est mon jumeau, tu sais, au bar. Et notre géniteur s’est barré, on avait deux ans et notre mère s’est retrouvé seule. Les trottoirs, tu vois, on voyait les hommes à la baraque sans vraiment comprendre. Il soupire légèrement avant de baisser les yeux. On avait sept ans quand elle nous demande de nous démerder pour vivre. Elle était trop occupée, alors on s’est débrouillé. On a failli faire cramer la cuisine nous aussi. Il rit un peu tout en serrant les dents pour ne pas se mettre à paniquer. Ça lui fait du bien d’en parler, mine de rien. J’arrive pas à lui en vouloir. À ma mère. Même si je me demande ce que je serai devenue si les choses avaient été différente. Je suis qu’un pauvre con, ça c’est sûr. Il hausse un peu les épaules avant de plonger son regard dans celui de la blonde. Un pauvre con, mais il avait eu la chance de croiser sa route, malgré tout. Et il se sentait chanceux pour cela.

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Une matinée calme, les rayons du soleil qui transpercent les nuages. L’odeur du café dans la maison, les pancakes sur la table, c’était quelque chose qu’elle aimait particulièrement, c’était la vie qu’elle s’était imaginé vivre lorsqu’elle était encore avec Marcus. Tout était différent mais elle ne regrettait pas d’être là, avec Bastian. Ils étaient différents mais au fond, ils étaient malgré tout assez semblable. Ils avaient tous les deux vécu des moments difficile, elle lui avait parlé de ce qu’elle avait vécu, il lui avoua qu’elle s’en sortait très bien et ça la fit sourire. Ils ne semblaient pas avoir eu de chance avec leurs parents respectifs. Jamie l’écoute attentivement, elle ne s’attendait pas à entendre Bastian se confier sur sa vie un jour, c’était réellement surprenant pour elle. Sa main se balade toujours dans les cheveux du brun, ça la détend et puis, en réalité, elle aime ça, tout simplement. Les mots de Bastian lui font mal au cœur, elle ne connaissait rien de lui, elle en apprenait simplement mais elle ne s’attendait pas à ce que ce soit son histoire et c’était triste. Les derniers mots ne font qu’ajouter à ce qu’elle ressent déjà, il n’est qu’un pauvre con. Ce sont ses mots à lui. Et puis, il la regarde, il plonge son regard dans le sien et elle ne trouve pas grand chose à dire, parce qu’elle ne s’y attendait vraiment pas et que ça doit être difficile à vivre. À côté, elle a vraiment eu de la chance d’avoir des parents présents, même s’ils n’acceptaient pas la vie qu’elle avait choisi, la personne qu’elle aimait. Je suis désolé d’entendre ça, t’as même pas idée à quel point ça me fend le cœur… Avoua la blonde. Sa main quitta la cheveux de l’homme pour se poser sur sa joue. T’es pas un pauvre con… Bon, tu peux parfois l’être. Plaisanta-t-elle. C’était probablement mal venu. Désolé, c’était maladroit. Mais vraiment, arrête de croire ça. Elle déposa un tendre baiser sur sa joue. Elle ne voulait pas qu’il pense ça de sa propre personne, même s’il avait été le pire des cons avec elle, surtout au début, c’était probablement une des plus belles personnes qu’elle avait rencontré, notamment depuis son arrivée en Californie. Allez, on y pense plus, tout va bien, d’accord? Elle le regarda en souriant. Tout allait bien, très bien, elle en était même la première étonnée, parce qu’elle avait pensé, pendant très longtemps, que ça n’irait plus jamais. Or, ce n’était pas le cas. Elle se cala contre lui, profitant de la beauté du matin. C’était une belle journée qui avait commencé. Et ils devaient en profiter.

fin du rp