told you I was bad news (peyam #7)

- - C’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. (@peyton hemmings)

Quelques jours s’étaient passés depuis leur soirée puis leur nuit passée à l’hôtel. Les deux collègues semblaient se rapprocher de plus en plus dangereusement et pourtant, quelque chose semblait contre eux et les empêchait de passer l’étape à laquelle ils avaient pourtant tant envie. Une panne d’abord, puis un manque de protection, ça avait rendu Lyam un peu fou et il s’obligeait maintenant à se trimballer systématiquement avec un préservatif dans la poche. Il avait même laissé une boite dans son premier tiroir de bureau au boulot, c’était pour dire à quel point cette histoire le rendait prévoyant. Aujourd’hui, la jeune femme était de repos et le jeune homme s’était lui aussi accordé l’après-midi libre, Amelia avait eu envie de passer le repas avec lui ce midi et il avait fait en sorte de se libérer pour cela. Malgré tout, elle devait aller s’occuper de Valentina cet après-midi et le jeune homme avait passé le début seul, à tourner un peu en rond chez lui. Il en avait profité pour faire du sport, et ranger un peu la maison. Il était finalement parti faire un tour dans le centre ville de Carmel en milieu d’après-midi pour se changer les idées et voir un peu de monde, il avait des vestes de costume à acheter de toute façon et c’était l’occasion. Le jeune homme avait très peu de jour de repos complet, et rien qu’une après-midi lui permettait d’en profiter, mais aussi de se retrouver face à lui même et de réfléchir à de nombreux sujets. Naturellement, Peyton s’invite dans ses pensées, il a du mal à poser des mots sur la relation qu’ils ont tant elle devient intense. Il n’a jamais été proche de ses employés, voire même pas du tout mais elle était l’exception. Leur complicité était unique, et ça faisait bien longtemps qu’il n’avait pas rencontré quelqu’un avec qui il s’entendait aussi bien. Il s’attachait à elle au fil des jours malgré tout, et les épisodes de harcèlement les avaient rapprochés également. Il soupire légèrement en pensant à Emeline qui lui demandait souvent ces derniers jours où il passait son temps libre, elle avait l’air un peu contrarié malgré tout. C’était étrange, mais il essayait de ne pas trop s’en faire à son sujet, elle avait parfois des moments d’inquiétude et il savait que ce n’était que passager. La promenade du jeune trentenaire se poursuit tranquillement quand soudain, son regard semble la reconnaître au loin. La blonde, sa collègue, Peyton, assise sur un banc. Il fronce un peu les sourcils en voyant son visage au loin, il a l’impression qu’elle pleure et il n’aime pas vraiment ça alors il s’approche d’elle pour s’en assurer. Peyton? Elle était là, seule, assise sur un banc et c’était bien des larmes qui coulaient le long de ses joues. Le jeune homme s’inquiète immédiatement et s’assied à côté d’elle avant de glisser une main sur son épaule pour la caresser. Si elle a envie de fondre dans ses bras, il l’acceptera, même si ils sont en publics. Mais pour l’heure il est inquiet. Ma belle, qu’est-ce qu’il se passe? lui demande-t-il doucement. Il n'aimait vraiment pas ça.

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@lyam wilson
La peur. C’était un sentiment auquel la blonde s’était familiarisée au cours des précédentes semaines, un sentiment qu’elle n’avait pas eu l’occasion de connaître sous toutes ses formes. Une anxiété due aux événements récents, ceux qu’elle avait vécu le soir où Aaron avait déménagé, où elle s’était retrouvée seule avec un ennemi rôdant autour de chez elle. Une terreur à l’idée de foutre sa carrière en l’air et la vie de son patron en l’air, en vivant cette histoire qui devait être cachée aux yeux de tous. Plus récemment, la peur d’être dans une situation qui n’avait pas lieu d’être. Cependant, ce qu’elle ressentait, elle ne l’avait pas senti depuis un moment, cette peur qui vous noue la gorgée, et si c’était vrai? Question qui la consume de l’intérieur. Hypothétiquement, si c’était une réalité, elle serait dans une drôle de situation, Peyton. Au fond, elle priait pour que ce soit simplement une coincidence et rien de plus. Elle était sortie de la pharmacie, l’ombre d’elle-même, elle s’était assise sur le banc qui se trouvant en face et elle avait fixé le sol, bêtement, tout simplement, parce qu’elle ne savait pas trop quoi penser, d’elle, de cette situation, parce que si ce n’était pas une illusion, elle en souffrirait, tout le monde en souffrirait. Elle ne se rendait pas compte de la vie qui se vivait autour, des gens qui marchaient autour d’elle, de cette rue qui était remplie de monde, elle était simplement assise, là, à pleurer en se disant qu’elle avait probablement foutu sa vie en l’air mais c’était probablement les hormones et rien de plus. Son prénom prononcé, la tire de cette illusion qu’elle s’est imaginée, elle relève les yeux et elle l’aperçoit, il est là. Elle essuie ses larmes de se mains et elle prend une grande inspiration alors qu’il l’installe près d’elle et qu’il lui demande ce qu’il se passe. Je crois que je suis enceinte. Elle reste là, à sangloter avec une pointe de douleur dans la voix parce qu’elle ne veut pas que ce soit vrai, elle espère simplement que c’est le stress qui la rend ainsi. Dame nature a du retard, ça n’arrive jamais. Ces quelques matins ou été malade, y’avait aucune raison pour que ça arrive. Et pourtant, un accident est bien vite arrivé et si elle est enceinte, comme elle le pense, elle ne sait pas trop ce qu’elle doit faire. Parce qu’au yeux des gens, c’est tabou mais elle, c’est peut-être sa réalité et pas simplement une bête solution qu’on peut trouver. Son menton tremble, comme si elle était sur le point de repartir dans une nouvelle crise de larmes et pourtant, c’est pas le moment et surtout pas en public. Parce qu’il a une réputation à garder et elle a déjà peur de l’avoir trop entachée avec leur relation indescriptible et naissante. Il ne lui fallait pas ça, encore moins maintenant.

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Une après-midi de repos, voilà ce qui semblait parfait pour commencer cette nouvelle semaine. Cela avait permis au blond de se concentrer sur certaine chose et de couper un petit peu avec son travail qui lui prenait beaucoup de temps. Le harcèlement qu’il avait vécu la semaine dernière semblait s’être calmé, mais ça n’était pas toujours aussi simple dans sa tête, il pensait sans cesse à Peyton et à ce qui pouvait lui arriver. Alors qu’il s’accordait une après-midi à faire un peu les boutiques telle une gonzesse, le jeune homme aperçoit sa jeune employée au loin qui n’a pas l’air au meilleur de sa forme. Il ne s’est jamais vraiment montré affectif avec elle en public et pourtant, alors qu’il s’approche d’elle et qu’il comprend qu’elle pleure, il n’hésite pas une seconde à s’installer à ses côtés et à lui offrir des gestes tendres afin de l’apaiser. Peyton avait l’air d’être quelqu’un de très sensible, elle avait pu lui montrer à plusieurs reprises déjà mais la voir dans un tel état ne le rassurait vraiment pas et il avait besoin de comprendre ce qu’il se passait. Elle pensait être enceinte. Lyam déglutit légèrement en entendant ces mots et se passe de réagir avec d’autres mots qui seraient peut-être mal venus. La jeune femme continue de sangloter et, alors qu’il l’aperçoit commencer à trembler, il ne peut s’empêcher de glisser sa main derrière son dos pour la prendre contre lui afin de la consoler. Elle avait sans doute besoin d’affection, besoin d’en parler mais surtout pas besoin de jugement. Le jeune homme reste ici à lui caresser les cheveux quelques minutes, chuchotant des Tout va bien, ça va aller Peyton. avant de se décaler au bout de quelques minutes, dire de ne pas trop attirer l’attention malgré tout. Il n’était pas très à l’aise à l’idée de parler de ce sujet sur un banc au milieu de la foule, mais c’était pas plus mal un endroit neutre. Il glisse doucement son pouce au coin de l’oeil droit de la jeune femme pour essuyer une larme avant de prendre la parole. Respire, ça va aller. Tu as fait un test de grossesse ? Qu’est-ce qui te fait penser que t’es enceinte ? lui demande-t-il. Il n’a pas envie de la bousculer, ça doit déjà être suffisamment compliqué ainsi pour elle. Mais il serait là pour elle, même si cela s’avérait vrai. Mais il ne l’espérait pas, car ça compliquerait vraiment la situation. Et ce, même si il savait qu’il ne pouvait pas être l’homme qui l’avait fécondé. Ce qui compliquait davantage les choses d’ailleurs.

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À aucun moment elle n’avait pensé passer son job off de cette manière, à pleurer sur un banc parce qu’elle pensait être enceinte alors qu’elle n’en avait aucune certitude. Cela n’empêchait pourtant pas la blonde d’être dans un état tel que celui là, elle avait tellement peur, peur d’être enceinte, de foutre sa carrière en l’air, de décevoir sa famille et de foutre ce qui n’était pas une relation sérieuse avec Lyam en l’air. En fait, ce dont elle avait peur c’était pas de foutre ça en l’air, elle savait parfaitement qu’ils n’avaient rien mais se taper une nana qui est enceinte d’un autre, c’était pas forcément le rêve de tout homme. Il est pourtant là, à côté d’elle, à la rassure, à lui dire que tout ira bien et elle le croit. Elle ne sait pas pourquoi mais elle a envie de croire qu’il a raison, que ça allait et que ça continuerait à aller. Il lui demande si elle a fait un test. Pas encore, j’en ai un. Enfin trois… Dans mon sac. Avoua-t-elle, faiblement. Elle essaie de ne pas se remettre à pleurer. Mais elle a tellement peur de découvrir la vérité qu’elle préfère perdre son temps sur ce banc qu’être à la maison à attendre trois minutes pour que le résultat s’affiche sur ce foutu test. Ces foutu test. Elle en a acheté trois, tous de marques différentes, comme si cela allait faire une différence au final. J’ai du retard et j’ai été malade tous les matins cette semaine. La blonde soupire, elle n’avait vraiment pas envie de se retrouver dans cette situation mais elle le sent venir et elle ne sait pas ce qu’elle peut faire. Ce qu’elle va faire s’il s’avérait que le test était négatif. Elle inspire et elle expire, deux ou trois fois à la suite, tentant de calmer ses nerfs et elle se tourne vers Lyam, essayant de reprendre le contrôle sur elle-même, ce qu’elle avait perdu en se mettant à pleurer sur le banc, quelques minutes auparavant. Tu travaillais pas cet après midi? Lui demande-t-elle. Elle était en congé, aucun problème avec ça mais elle pensait qu’il travaillait, apparemment elle semblait avoir tord. À moins qu’il ai du temps à perdre avec elle, ce qui était une solution aussi. Il était peut-être temps qu’elle rentre à la maison pour affronter la vérité en face, c’était la meilleure chose à faire même si elle ne voulait pas passer par là, elle avait bien trop peur.

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Lyam ne savait jamais comment réagir quand il voyait une femme qui pleurait. Il était souvent gêné, à se retrouver comme un con à pas trop comprendre. Et pourtant, face à la jeune femme en ce moment-même, son instinct semblait lui guider quoi faire pour la rassurer. Elle avait peur d’être enceinte et il avait besoin de chercher à comprendre avec elle, elle n’avait pas encore fait de test visiblement. Ça rassurait le jeune homme, tout n’était pas encore définitif. Il la rassure doucement, déposant un baiser sur son front pour lui signifier que tout allait bien se passer. Lyam n’avait jamais été dans cette situation d’angoisse, c’était un homme mais tant bien même, lorsqu’Eva avait appris sa grossesse il y a sept ans, elle était déjà en train d’accoucher et le choc avait été encore plus compliqué, la situation: différente. Peyton lui explique qu’elle a du retard dans son cycle et qu’elle a été malade. Lyam n’est pas vraiment surpris, c’est vrai qu’elle avait mauvaise mine ces derniers temps en arrivant au travail. Il soupire un peu mais pose sa main sur la sienne quand il la voit respirer. Il faut qu’elle se calme, ça ne sert à rien de paniquer, ça ne changera pas les choses malheureusement. Respire, doucement, ça veut rien dire des fois tu sais! Et il faut commencer par le début, faire un test. C’est important que tu en fasse un rapidement. dit-il en lui offrant un léger sourire. La blonde ne tarde pas à le questionner sur son emploi du temps cet après-midi, il faut dire qu’il ne l’avait pas vraiment prévenu qu’il ne travaillait pas, ce n’était pas dans ses habitudes de prendre des après-midi de congé. Au fond de lui-même, il avait même été persuadé de ne pas la respecter et d’aller bosser quand même. Il secoue la tête. Non, je suis de repos. Tu sais quoi? On va aller chercher des gâteaux et des cafés au Starbuck, et tu vas rentrer chez toi pour faire ces tests. Est-ce que tu veux que je vienne avec toi? lui demande-t-il, il ne veut pas s’imposer malgré tout. Il a envie d’être là pour elle, et la savoir seule face à une résultat possiblement positif le stresse un peu lui aussi. Je peux être là Peyton. Tu n’es pas toute seule, d’accord? Il lui offre un sourire réconfortant. Il était attentionné Lyam, malgré tout. Il l’avait toujours été avec elle, et avec toutes les femmes qui l’avaient précédé.

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Assise sur son banc, devant la pharmacie, à prier un miracle. Aux côtés de Lyam qui lui parlait et qui essayait de la calmer mais c’était pas possible, pas encore du moins, elle avait trop en tête et tant qu’elle n’aurait pas fait les test, tant qu’elle n’aurait pas la certitude, elle ne serait pas capable de se vider la tête et de penser à autre chose. La blonde ne voulait pas être enceinte, pas comme ça. Elle avait toujours rêvé d’avoir une famille et ces détails, même lui les connaissait. Mais pas comme ça, pas seule, pas l’enfant d’Aaron, elle ne voulait pas être liée à lui pour le restant de sa vie. J’en sais rien, c’est un mélange de fatigue, de tristesse, les hormones, la peur, mais oui, je vais les faire, j’ai juste peur de découvrir que j’ai raison. Et que je vais foutre toute ma vie en l’air en deux secondes. C’est bête non? Y’a des gens qui rêvent d’en avoir, qui ne peuvent pas et y’a moi qui n’ai rien demandé et… Elle s’arrêta, repensant à sa dernière conversation avec Lyam. C’était maladroit et c’était injuste. Et d’un coup, elle s’en voulait. Je suis désolé, c’était maladroit. Je suis paniquée, vraiment. De toute façon, elle ne savait même pas si elle était réellement enceinte ou si c’était simplement son corps qui lui jouait des tours. Mais elle avait tellement peur que ça lui faisait faire n’importe quoi, lui faire dire de la merde, comme à l’instant, lorsqu’elle était partie dans le fait qu’elle était enceinte que ça allait foutre sa vie en l’air, que ça lui tombait sur la gueule alors qu’elle n’avait rien demandé. C’était pas des mots qu’elle pensait réellement, si la situation avait été différente, elle aurait été plus que ravie d’accueillir un enfant mais là, elle était seule. Et elle ne voulait plus d’Aaron dans sa vie, le problème était réglé. Le seul mec respectable qu’elle avait rencontré était assis à côté d’elle, sur ce banc et lui proposait de rester avec elle. Il était de repos et elle avait l’impression de l’obliger à lui tenir de compagnie. J’ai l’impression que je t’oblige à prendre soin de moi à chaque fois, mais oui, je veux bien! Désolé de foutre en l’air ton jour de repos avec mes problèmes… Elle le regarda et lui adressa un petit sourire. Elle se sentait mal de lui infliger ça alors qu’il avait certainement mieux à faire. Mais il pouvait être là et elle n’était pas seule, c’était ses mots. Ce a quoi elle ne trouva pas mieux que de répondre: merci.. La blonde attrapa son sac à main qui se trouvait à ses pieds et elle se leva, quittant le banc. Elle ouvrit son sac pour en sortir ses lunettes de soleil, c’était pas plus mal de cacher son visage fatigué par les pleurs et la douleur. Ses yeux rouges, fatigués, qui n’en pouvaient plus de pleurer. Gonflés par les larmes, par la tristesse qu’elle avait ressenti en s’imaginant être enceinte. C’était pas vraiment une journée du genre agréable. Elle espérait simplement se tromper sur toute la ligne.

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La situation était compliquée, Lyam le savait et au fond de lui il espérait que ce n’était qu’une foutue croyance de la jeune femme. Elle n’était vraiment pas bien, et ça lui faisait mal au coeur de la voir ainsi. Il essaie de l’apaiser avec ses mots comme il le peut. C’est sûr que ça devait pas être simple entre la fatigue et les hormones, ce qu’explique la blonde lui fend un peu le coeur. Il est vrai qu’un enfant pouvait foutre une vie en l’air. Lyam le savait très bien, il avait été dans la même situation qu’elle. Malgré tout, elle n’en savait pas les détails, elle ne savait pas qu’Eva avait fait un déni de grossesse aussi complexe. Lyam avait dû accepter la possibilité d’être père et d’assumer, ou non, du jour au lendemain. La jeune femme se rend compte de sa maladresse et s’excuse, mais il secoue la tête en déposant sa main sur la sienne. Hey, ne t’excuse pas, j’ai été dans cette situation enfin l’inverse du coup, mais ça va aller d’accord? Je suis là, tu peux tout dire, tout ce qui te passe par la tête. Ne t’en empêche pas. C’est vrai que la fille de Lyam était décédée violemment mais il avait maintenant fait son deuil, bien qu’on ne se remette jamais vraiment d’une chose pareille, et il voulait être présent pour la jeune femme. Pour l’heure, il fallait vraiment qu’elle aille vers ces tests de grossesse, ils allaient passer au Starbuck et rentrer chez elle. Il voulait l’accompagner, même si il ne voulait pas être trop envahissant. Il l’invite vraiment à se confier à lui et à accepter qu’il l’accompagne. Il sourit en l’écoutant dire, elle s’excuse encore, soit disant qu’elle fou son jour de repos en l’air. Peyton, je suis là pour ça. Et tu ne fous pas mon jour de repos en l’air, ne t’en fais pas. Il lui sourit doucement avant d’ajouter une dernière parole. Il se lève à côté de la jeune femme, et lui adresse une accolade afin de la réconforter une nouvelle fois. Après avoir déposé un doux baiser sur son front, il ajoute un Allez, on passe par Starbuck et je te ramène chez toi! dit-il avant de l’entraîner vers le Starbuck pour prendre leurs commandes. Des gâteaux et des boissons, ça ne pourra pas vraiment leur faire de mal. C’était une habitude qu’il avait depuis des années de prendre Starbuck quand il n’allait pas très bien. Les deux collègues passent leur commande, et prennent la direction de la maison de Peyton afin d’aller passer ces foutus tests. Arrivé devant le portail de la maison, Lyam se tourne vers la jeune femme. Peu importe le résultat, je serai là pour toi Peyton, c’est clair? Tu as le droit de faire ce que tu veux, de réagir comme tu veux, tu ne dois pas t’en soucier, je suis là. Il lui offre un léger sourire avant de déposer sa main sur son épaule. Allez, tu n’es pas seule. Faut y aller. dit-il. Parce qu’il en avait marre d’attendre dans le suspense lui aussi.

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Ça avait été le sujet de nombreuses disputes avec Aaron durant les derniers mois de leur relation. Peyton, elle avait rêvé de mariage, de fonder une famille, comme beaucoup de femmes. Mais lui avait semblé fermé à cet discussion, il ne voulait pas se marier, il ne voulait pas d’enfants avait-il dit. Pourtant, elle n’avait pas pensé à avoir un enfant, pas dans l’immédiat. Mais c’était du passé et elle espérait sincèrement que ce test serait négatif, dire de tourner la page et de ne plus jamais avoir a penser à Aaron. En réalité, elle ne pensait plus trop, ses émotions avaient pris le pas sur sa réflexion et la logique n’était plus réellement présent. C’est juste que j’essaie d’avancer, pour pas rester coincée et bam, ça m’est tombé dessus alors que j’ai rien demandé. C’est pas le bon moment, c’est pas la bonne personne et je pense que c’est pour ça que je panique autant en réalité! En y repensant plus clairement, cette situation aurait rendu heureuse beaucoup de femmes, des femmes qui n’étaient pas elle. Mais d’un autre côté, elle avait l’impression d’être égoïste et injuste avec ses paroles en repensant à la situation qu’avait vécu Lyam. Elle secoue la tête comme pour chasser ses pensées. Il continue de la rassurer et elle essaie de ravaler ses larmes et sa tristesse parce qu’elle sait pertinemment bien que cela ne sert à rien de se morfondre, de s’en faire tant qu’elle n’a aucune confirmation. Ils partent vers le stabucks, où ils entrent afin de commander avant de repartir vers la maison, cette belle maison face à l’océan. Arrivés face à la grille de l’entrée, la blonde entre le code et pénètre dans le jardin avant avant de refermer la grille automatisée et d’avancer vers la maison en compagnie de Lyam qui lui confie qu’elle ne sera jamais seule, peu importe ce qu’il se passe et que tout ira bien. La blonde sourit faiblement avant de déverrouiller la porte d’entrée et de faire le code de l’alarme de sécurité pour éviter que ça ne sonne. Merci, ça va être le moment de vérité. Avoue-elle en refermant la porte après lui.

Trois minutes. Les cent quatre-vingt secondes les plus longues de toute sa vie. Peyton est assise sur le rebord de la baignoire après avoir entre-ouvert la porte de la salle bain à Lyam qui attend dans le couloir. Le regard perdu sur les test, elle est entrain de réfléchir au sens de la vie, littéralement, à se demander ce qu’elle fera si les tests s’avéraient être positifs. Qu’est ce qui va la sauver d’une vie qu’elle n’a pas demandé, à devoir partager quelque chose d’aussi précieux avec quelqu’un qu’elle espérait voir loin d’elle. La présence du blond l’aide quand même à se sentir moins stressée, elle ne savait pas trop comment elle aurait pu réussir à faire ça toute seule, c’était assez compliqué en ce moment. Le minuteur sonna, c’était signe que les trois minutes étaient terminées. J’ose pas regarder… Avoua-t-elle alors que Lyam poussa la porte de la salle de bain pour la rejoindre. Elle prit une grande inspiration et elle attrapa le premier test pour regarder le résultat: négatif. Un grand soupire se soulagement se fit entendre. Amen. Elle le balança à la poubelle et attrapa le second, qui lui aussi était négatif. C’était une double bonne nouvelle. Mais, à la surprise général, le troisième et dernier test se révèla être positif, quant à lui. Dans l’incompréhension la plus totale, après avoir balancé tous les tests à la poubelle, la blonde tourna la tête vers Lyam. Je comprend pas. Y’en a deux négatifs et un positif. Je suis enceinte ou je le suis pas? Au fond, elle espérait sincèrement que le positif soit une erreur, une fausse nouvelle et qu’elle pourrait récupérer sa vie. Elle pose la tête sur l’épaule de l’homme, totalement perdue vis-à-vis de ce qui venait de se passer. Enceinte ou pas? C’était la grande question et malheureusement, elle ne se sentait pas plus avancée.

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Ce n’était jamais le bon moment quand ce genre d’imprévu arrivait. Lyam le savait, il l’avait déjà vécu de son côté. Alors il était content d’être là pour soutenir Peyton dans cette période difficile. Il avait une après-midi de repos heureusement, et ça le rassurait de pouvoir la partager à ses côtés dans une situation pareille. Il s’en serait presque voulu si il avait appris un jour qu’elle avait dû vivre ce moment seule. Les deux collègues passent au Starbuck afin de commander avant de partir vers la maison de la jeune femme pour passer les fameux tests et se retirer les doutes ou au contraire, installer la crainte. Lyam n’avait pas vraiment su quoi faire une fois à l’intérieur de la maison, alors il s’était contenté d’attendre dans le couloir le temps que la jeune femme fasse ce qu’elle avait à faire. Elle avait besoin d’intimité malgré tout, et il ne voulait pas se montrer trop intrusif avec elle. Il ne savait pas vraiment comment réagir parfois, elle restait son employée et pourtant… il avait de plus en plus de mal à faire la séparation entre cette frontière professionnelle et personnelle. Ça devenait de plus en plus compliqué pour lui, et il s’attachait à elle, c’était certain. Lorsque le blond entendit la sonnerie du téléphone de la blonde, il décida d’aller la rejoindre afin qu’elle ne soit pas seule face aux résultats des tests. Il s’approche d’elle avec un léger sourire avant de s’asseoir à ses côtés. Elle avait peur, et le jeune homme posa sa main sur son épaule sans dire un mot afin de lui donner du courage. Le premier test était négatif, et un soupir de soulagement se fit entendre en écho dans la pièce. Le second aussi, ce n’était pas plus mal, Lyam commençait enfin à se détendre. Mais quand le troisième afficha un résultat positif, la panique se fit sentir. Putain. lâcha-t-il. Etait-elle enceinte ou non? Le pourcentage de faux négatif était bien plus élevé à la possibilité des faux positifs, Lyam le savait, il l’avait lu sur internet quelques minutes plus tôt alors qu’il attendait dans le couloir. La jeune femme dépose sa tête sur son épaule alors qu’il soupire. Peyton je veux pas te faire peur mais… dit-il doucement avant de prendre une des mains dans la sienne. Il y a très peu de faux positif… il faut absolument que tu ailles faire des examens et une prise de sang, as-tu une assurance? Si tu n’en as pas, on va aux urgences de ma compagnie d’assurance et tu passes sur la mienne, ou peu importe mais tu ne peux pas rester sans rien faire, bon sang. Il était angoissé, il aurait aimé ne pas l’être. Pourtant il ne voulait pas l’être, c’était pas à lui d’être angoissé, et la blonde était une éponge alors il avait plutôt intérêt de se calmer. Il soupira un peu avant de glisser son bras derrière les épaules de Peyton pour l’enlacer. Excuse-moi, je n’ai pas à te dire quoi faire. Comment est-ce que tu te sens? Qu’est-ce que tu veux faire? Je suis là, ça va bien se passer. dit-il en lui offrant un sourire. Il n’était pas sûr de la fin, mais il l’espérait. Vraiment.

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@lyam wilson
Deux négatifs, un positif. Trois longues minutes qui se soldaient par un positif sur trois tests, elle semblait être enceinte. C’était plus réellement des suppositions mais le début d’une confirmation. Elle connaissait très bien la situation, elle savait qu’elle avait plus de chance d’être enceinte que de ne pas l’être et à ce moment précis, elle se sentait encore plus conne. Lyam avait raison, elle devait faire quelque chose, elle devait aller faire une prise de sang ou prendre rendez-vous chez un gynécologue mais c’était tellement difficile pour elle de se dire que le temps allait passer et simplement confirmer ce qu’elle savait déjà. Il attrapa sa main qu’elle serra. Comme pour se sentir encore moins seule. Je suis encore sur l’assurance de mes parents il me semble, ça devrait aller. Sauf que je vais devoir leur dire qu’il y’a 80% de chance que je sois enceinte. Après ça, pas sûre de pouvoir venir bosser demain… Elle ne sait pas trop comment réagir, au lieu de pleurer, de paniquer, elle réagit autrement, elle est tellement nerveuse qu’elle commence à rire. Elle était angoissée, la blonde ne savait pas trop comment interpréter toute cette histoire. Seule, enceinte, totalement perdue, elle n’avait aucune idée de la manière dont elle devait affronter les choses. En tout cas, elle ne semblait pas être si seule que cela puisque Lyam qui avait dit plusieurs fois qu’il serait avec elle quoi qu’il se passe, ce qui lui faisait plaisir parce qu’elle était vraiment seule. Qu’est ce qu’elle voulait faire? Comment est-ce qu’elle se sentait? C’était trop de questions mais elle allait tenter d’y répondre. Oh, ça va. Je suis entrain de me dire que quand je vais avoir confirmation, je vais devoir appeler Aaron pour lui dire. Aie, ça fait mal, c’est la dernière chose qu’elle voulait. Non, en fait ça va pas, j’ai peur. Mais ça, tu le savais déjà. Je suis désolé, je dramatise totalement, comme si c’était irréparable. Elle avait ce don, elle dramatisait absolument tout mais en même temps, qui ne l’aurait pas fait? La blonde soupira, tout irait bien, elle essayait d’y croire mais c’était devenu difficile. Comment j’en suis arrivée là? C’était rhétorique mais elle se posait quand même la question, comment avait-elle pu en arriver à ce point? C’était vraiment l’hôpital qui se foutait de la charité.

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La fiabilité des tests de grossesse était bien connu, et Lyam s’était renseigné pendant les minutes où il avait patienté dans le couloir. Alors lorsqu’un résultat positif s’était affiché, malgré les deux négatifs précédent, il n’avait pas pu s’empêcher de paniquer un peu. Il essayait d’être là, de rassurer la blonde mais pas forcément de la meilleure des manières et il ne tarde pas à s’excuser. Il l’écoute attentivement, elle est inquiète de devoir en parler à ses parents. La situation n’était pas facile, définitivement et le jeune homme termine par serrer une nouvelle fois sa main pour la rassurer. Tu n’es pas obligé de leur en parler… C’est ta vie Peyton, et si tu as besoin d’une assurance je suis là, et la compagnie peut t’en payer une également, si tu as besoin ça se fait en l’espace de quelques jours. Tu n’es pas seule. répète-t-il, pour qu’elle s’en souvienne. Il aimerait l’aider, du plus qu’il pouvait même si c’était compliqué. Ça ne le concernait pas vraiment après tout, ce n’était pas son enfant qu’elle portait. Il écoute la jeune femme exprimer son ressenti, ça lui brise le coeur ce qu’il écoute, c’était pas facile. Elle était perdu, elle dramatisait la chose mais après tout, c’était bien un drame et c’était tout à fait normal. Peyton, c’est normal d’avoir peur, et ne t’excuse pas. Quant à Aaron, tu as le droit de prendre le temps qu’il te faut, d’accord? Il essayait de la rassurer comme il le pouvait, mais il avait la sensation de ne pas être très douée pour cela. La question de la jeune femme le fit soupirer, alors qu’il se tourne vers elle pour glisser une de ses mèches de cheveux derrière ses oreilles. C’est comme ça, c’est la vie, ce n’est pas de ta faute, d’accord? Maintenant tu vas prendre soin de toi, je peux te faire couler un bain si tu veux, ou te masser, il faut que tu penses à autre chose et que tu te détendre… Il lui offre un léger sourire avant de poursuivre. Je sais que tu as l’impression que le monde s’écroule sur toi, mais ce n’est pas le cas et il y a des solutions à tout Pey, tu n’es pas seule, je suis là et je peux t’accompagner pour ce que tu souhaites. Même si je suis à la base ton patron, tu es aussi devenue quelqu’un que j’apprécie énormément et je ne te laisserai pas te noyer dans cette situation. Compris? dit-il en lui offrant un nouveau sourire. Il était mignon Lyam, peut-être même un peu trop, mais c’était la panique qui le faisait parler ainsi. Et c’était peut-être pas une mauvaise chose après tout.

chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre
@lyam wilson
Être enceinte. C’était pas la nouvelle du siècle. Mais c’était devenu sa réalité sur trois minutes. Alors qu’elle espérait simplement que ce soit faux, elle découvrait qu’il y’avait environ 99% de chance qu’elle le soit réellement et c’était pas vraiment la manière dont elle espérait que ça se passerait. Peyton flippait surtout de perdre tout ce qui lui arrivait de bien en ce moment, cela allait de son boulot au rapprochement avec Lyam, bien qu’elle savait qu’il ne s’agissait que cela: un rapprochement. Rien n’était prévu. Et surtout pas à ce moment là, dans cet état là. Merci, je t’avoue que là, j’ai pas trop envie d’y penser. J’appellerai la clinique demain matin pour voir s’ils peuvent me trouver un rendez-vous rapidement. J’ai envie d’être sûre, je veux pas rester dans cet état trop longtemps. Dans cet état, comme si c’était une maladie. Non, elle n’avait pas envie d’être enceinte, elle ne voulait pas d’un enfant qui lui rappellerait constamment Aaron et les sept années qu’elle avait perdues avec lui. La blonde soupira. Il lui dit qu’elle allait devoir prendre soin d’elle, c’était tellement avenant mais ce dont elle rêvait, après cette découverte, c’était de dormir. Peyton était visiblement fatiguée par cette histoire, et puisqu’elle semblait être enceinte, elle ne pouvait malheureusement pas se venger en ouvrant une bouteille de vin, triste sort. T’es adorable, je sais pas si je mérite réellement autant de sympathie, mais là, ce dont j’ai réellement envie c’est de me reposer un peu. Dit-elle en se relevant du bord de la baignoire. Elle lui adressa un sourire, elle se sentait soutenue malgré tout mais elle savait parfaitement que la situation était compliquée. Tu veux rester? Lui demande-t-elle alors, ça ne la dérangerait pas de faire une petite sieste au creux de ses bras. La blonde quitta la salle de bain, rapidement suivie par Lyam qui semblait vouloir rester à ses côtés alors qu’il n’y était pas réellement obligé. La blonde poussa la porte de la chambre et va s’installer sur son lit, côté fenêtre, parce qu’elle a toujours aimé se réveiller et pouvoir contempler le jour qui se levait et la vie qui commençait. Se faire réveiller par les premiers rayons du soleil, il n’y avait rien de plus agréable. Couchée sur le côté, face à la fenêtre, il vient se poser contre elle et la prend dans ses bras. Je sais que je te l’ai déjà dit mais merci d’être là, de ne pas me laisser tomber. Elle savait que leur relation n’était pas conventionnelle et qu’elle serait très mal vue si elle venait à être révélée mais elle aimait bien savoir qu’il était là pour elle.

- - C’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. (@peyton hemmings)

La situation n’était pas simple mais Lyam essayait d’être présent un maximum envers la jeune femme, de la rassurer avec des mots doux et des gestes tendres. C’était la moindre des choses et elle méritait tout cela, il va même jusqu’à lui proposer de lui payer une compagnie d’assurance. Une grossesse coûtait chère, le blond le savait très bien et c’était un peu une plaie en ce sens. Encore plus lorsqu’elle n’était pas voulu. Alors il serait là pour la soutenir si elle en a fait besoin, et ce même si il n’était pas le père, juste parce qu’il l’appréciait sincèrement et que quelque chose au fond de lui-même l’encourageait à l’aider. La jeune femme n’avait plus envie d’y penser et il le comprenait, elle voulait que ce soit rapide. Je comprend, tu me tiens au courant. Et si tu as besoin d’accompagnement à ton rendez-vous, tu n’hésites pas. dit-il en lui offrant un léger sourire. Il termine par lui proposer de se détendre, de prendre soin d’elle. Elle avait l’air fatigué malgré tout et il voulait qu’elle se repose, c’était aussi son idée alors finalement c’était bien ainsi. Le blond sourit quand elle lui propose de rester. Mais si tu en mérites… et oui, je reste, d’accord. De toute façon, il n’avait rien à faire alors autant rester ici à la soutenir, c’était le mieux qu’il puisse faire. Les deux collègues terminent par quitter la salle de bain, et l’homme suit la femme vers sa chambre afin qu’elle puisse se reposer. Lui aussi était fatigué malgré tout, il l’était toujours vu sa quantité de travail mais ne s’accordait que très rarement des moments de repos. Encore moins en aussi bonne compagnie… La jeune femme s’installe sur son lit, et l’homme se glisse derrière elle afin de la prendre dans ses bras, elle en avait bien besoin. Elle le remerciait encore, ce qui le fit sourire. Il termine finalement par déposer un baiser sur ses cheveux. Ne me remercie pas, c’est normal. Allez, ferme tes yeux et repose-toi, je suis là… dit-il tout en glissant ses doigts délicatement sur les bras de la jeune femme afin de les caresser doucement. C’était un geste de tendresse qu’il n’offrait pas à tout le monde, mais il voulait vraiment qu’elle s’endorme et qu’elle s’apaise après cette nouvelle. Les minutes passent, et les deux terminent finalement par s’endormir l’un contre l’autre.

quelques heures plus tard
Le corps tout endolori, et les muscles endormis par le poids de la jeune femme qui dort encore paisiblement dans ses bras, les yeux de l’homme s’ouvrent doucement dans la pénombre. Il faisait nuit dehors, il avait vraiment bien dormi et ça lui avait fait le plus grand bien. Il ne savait pas vraiment quelle heure il était, mais il avait l’impression qu’ils avaient dormi bien plus qu’une heure ou deux. Lyam essaie de bouger un petit peu afin de tenter de regarde le réveil situé sur la table de chevet du côté de la blonde, mais il n’y arrivait pas vraiment, elle dormait encore. Lorsque les yeux de la blonde s’ouvrirent, il lui adressa un léger sourire avant de l’encourager à se retourner afin qu’elle se cale contre son torse, dire de se réveiller dans les meilleures conditions possibles. Bonjour toi… Il lui adresse un léger sourire avant d’entremêler ses doigts dans les siens. Il espérait vraiment qu’elle se sente mieux et apaisée maintenant, même si la situation n’avait pas vraiment évolué.

chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre
@lyam wilson
Peyton était fatiguée d’avoir pleuré, de s’être inquiétée et de réaliser qu’elle avait eu raison de le faire. Tomber sur Lyam face à la pharmacie, ça n’avait dans un premier temps pas été ce qu’elle voulait, elle avait eu peur de lui annoncer cette situation et de prendre le risque qu’il lui tourne le dos à cause de cet incident qu’elle n’avait pas choisi. Contrairement à ce qu’elle avait pu penser, il s’était montré d’un grand soutien et n’avait pas hésité un seul instant à lui tenir compagnie lorsqu’elle avait effectué les test de grossesse. C’était la première fois qu’elle se retrouvait dans une situation ainsi, son aide et ses mots avaient été les bienvenus, n’hésitant pas à lui dire qu’il serait là pour elle et que si elle avait besoin de quoi que ce soit, elle pouvait compter sur lui. Finalement, c’est de se reposer dont elle avait eu besoin de ces quelques heures dans les bras de Lyam dont elle avait réellement eu besoin et elle s’était réveillée, le ciel était noir, ils avaient dormi plus longtemps qu’ils n’auraient dû. Malgré tout, elle se sentait reposée et réellement mieux que plus tôt cette journée là. Bien qu’elle aurait espéré que tout cela ne soit qu’un cauchemar, elle se réveille, se rendant compte que la réalité ne l’a pas trompée. Un énième réveil à ses côtés, ça devient une habitude, sentant Lyam entremêler ses doigts aux siens. La blonde se retourne afin de faire lui faire face et elle sourit. On t’a déjà dit que c’était un réel plaisir de se réveiller à tes côtés? Demande-t-elle, pas assez réveillée pour prendre conscience de ses mots. Mais elle est bien là, trop bien que pour réellement avoir envie de réfléchir. En soit, c’était un compliment mais c’était probablement pas forcément ce qu’il y’avait de mieux à dire. Fais attention, je risque de m’y habituer. Dit-elle de nouveau avant de rire et de poser son front contre le haut du torse de Lyam. Elle se sent apaisée et un peu mieux. Comme si ça l’avait aidé à se calmer. La blonde sentait déjà qu’elle s’attachait trop à lui, c’était lui qu’elle appelait quand elle avait besoin et elle ne devrait pas. Se réveiller à côté de lui trop souvent ne l’aidait pas, elle s’en rendait compte. Elle allait s’y habituer et ce serait difficile de faire sans une fois que tout ce jeu de séduction et que cette relation serait terminée. Encore merci d’être resté! Elle était reconnaissante qu’il ne la laisse pas tomber, ça signifiait énormément à ses yeux. Même si elle lui avait déjà dit.

- - C’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. (@peyton hemmings)

Les choses s’étaient compliquées pour elle comme pour lui ces dernières semaines. Le harcèlement, ces moments où ils n’avaient pas pu enfin s’offrir l’un à l’autre, et pour finir cette grossesse qui tombait plutôt mal. Lyam avait pas vraiment envie d’y penser, tout ça l’avait fatigué et la jeune femme également était épuisée. Un moment de repos avait été le bienvenue, et l’homme n’avait pas hésité à accepter de rester à ses côtés. La sieste avait été plus longue que prévu et le jeune homme s’était réveillé avant la jeune femme. Elle n’avait pas tardé à ouvrir les yeux à son tour, l’homme l’emmitouflant dans ses bras afin qu’elle s’y sente le plus à l’aise possible. Il lui offre un doux sourire quand elle lui affirme que c’est un plaisir de se réveiller à ses côtés, qu’elle pouvait s’y habiter. Il rit un peu alors qu’elle dépose sa tête sur le haut de son torse, il était bien là avec elle, ça ressemblait un peu à une relation d’ambiguïté mutuelle voire conjugale mais Lyam ne voulait pas y penser. Et moi de même… tu sens bon. Une remarque qui était sortie toute seule sur le coup de la fatigue, il était encore un peu endormi le pauvre. Il continue de rire un peu avant de sourire à la blonde. Elle le remerciait encore d’être resté, mais il trouvait ça tellement normal, il l’appréciait vraiment et il était là pour elle. Il lui avait promis, il serait là pour n’importe quoi. Il décide simplement de glisser sa main libre sur sa joue afin de la caresser un peu en guise de remerciement mutuel. Comment tu te sens? Tu as besoin de quelque chose? dit-il avec un léger sourire. Il pouvait lui faire ce qu’elle voulait, commander à repas, la masser, lui faire couler un bain ou peu importe. Il voulait juste prendre soin d’elle, lui offrir un moment de pause dans cette journée aussi éprouvante. Lyam avait toujours été un homme attentionné envers les femmes qu’il appréciait, voire qu’il aimait. Peyton n’échappait pas à la règle, même si elle restait son employée, il sentait qu’il y avait quelque chose en plus qui l’encourageait à faire plus pour elle. À faire le maximum possible pour l’accompagner. La blonde le touchait, sa sensibilité et sa tendresse étaient contagieuses, elle était parfaite. Il s’était pourtant promis de ne pas s’attacher à elle, mais la sensation de manquer à sa règle s’imposait de plus en plus dans son esprit, elle commençait à avoir une place importante dans sa vie, et ça lui foutait un peu la trouille. Pour autant, il ne laissait rien paraître, il aurait bien le temps d’y penser plus tard. Mais pas maintenant. Pour le moment, il voulait juste en profiter sans trop se poser de question.