l'histoire du forum Comme sur chaque forum, nous voulons vous parler de la création du forum, alors voici les informations importantes. 14.03.2020 début de la construction du forum par Spellman, Lou et installation du design d'ouverture. 15.03.2020 arrivée de Sheepirl, Matti au sein du staff. 18.03.2020 ouverture officielle du forum, bienvenue à vous dans l'aventure, faites comme chez vous et surtout, amusez-vous bien. 27.03.2020 arrivée de Portgas, Léa au sein du staff.09.05.2020 installation de la troisième version, réalisée par Poppies.
date d'emménagement : 16/05/2020 messages envoyés : 20 pseudo/prénom : Yas faceclaim : Taylor M.arie Hill (cosmic light) multinicks : x
Sujet: long time no see, brother (kingsley) Ven 22 Mai - 20:52
Kingsley Singh
home sweet home
date d'emménagement : 29/04/2020 messages envoyés : 43 pseudo/prénom : nezusix, manon faceclaim : stephen james (@nezusix) multinicks : athéna | ft. gaëlle gd
Sujet: Re: long time no see, brother (kingsley) Sam 23 Mai - 2:23
long time no see, sister
“Il existe des secrets de patrie comme des secrets de famille.”
Tous les soirs, depuis quelques années déjà, ton quotidien était pratiquement le même. Tu rejoignais l’équipe du Sphynx, prenant ton rôle de Judas très à cœur. C’était un métier que tu avais découvert par hasard, alors qu’on t’envoyait à la porte pour remplacer l’ancien videur qui s’était pris une rouste pas possible. Depuis cette fameuse nuit, le patron n’a jamais réussi à se passer de tes services. Tu l’aimes bien finalement, cette place. Tu joues les gros durs, tu te fais des contacts, ça te permet de travailler aussi en dehors de tes horaires. Si jusqu’aujourd’hui, tu gérais tout ça seul, en oubliant ton passé avec la famille Singh, tu n’avais pas conscience que tout se briserait en une fraction de seconde.
Tu t’étais vêtu de ta tenue de travail, portant un flocage avec ton blase, Judas. Une bien longue histoire, un surnom qui t’avait été attribué sans que tu ne puisses y faire quelque chose. Avec le temps, tu avais juste appris à l’accepter et à en faire ta force. On est, de quelque soit la façon, le Judas de quelqu’un. Tu gares finalement ta bonne vieille bécane derrière le bâtiment, avant d’entrer à l’intérieur. Il est finalement « tôt » pour le monde de la nuit, pour le commun des mortels, il est dans les environs d’une heure du matin. Il est rare que tu te commences aussi tard, mais grâce à ton collègue, tu as pu régler une affaire urgente et venir au plus vite à ton job. Le remplacement fait souffler quelques personnes, qui abandonnent d’avance, connaissant ton exigence, qui est bien différente de celles des autres videurs des environs. Exigences qui t’auront valu quelques remontrances de la part de ton patron, mais tu n’as jamais reculé, quitte à perdre ton emploi. Ce qui fait de toi aujourd’hui, ce que tu es. L’un des videurs les plus durs, mais surtout le plus respecté. Même si quelques énergumènes, tentent vainement de se battre contre toi, ils finissent le nez au sol à bouffer la poussière. Si tu prends un malin plaisir à montrer cette facette sombre de toi, il est hors de question pour une seule personne, dans ta vie, que celle-ci trouve ta véritable identité, celle qui inonde tes veines. Et ça fait bien des années, que tu n’as pas eu peur de décevoir. Seulement un regard en dehors de ta vision habituelle, tu rencontres un visage loin d’être inconnu. Celui dont tu redoutes tant. Ce n’est pas possible, tu es obligé de rester neutre face à une clientèle toujours plus sournoise. Tu ne peux pas, même pas pour quelques secondes, montrer l’un de tes points faibles. Non. Il en est hors de question, tu fais le choix d’ignorer quelques minutes cette silhouette qui te fait face, sur le trottoir d’en face. Mais tu te fais remplacer, bien que ça agace ton collègue de te rendre de nouveau service. Tu fais le tour du bâtiment pour que personne ne puisse t’apercevoir en dehors de ton travail. Tu arrives par ailleurs à l’arrière de cette demoiselle. Tu aurais préféré voir une folle, l’une de ses conquêtes qui pensent sérieusement que tu es l’élu de son petit cœur. Tu restes Kingsley, un batard de première qui joue avec le cœur de chaque fille. Sauf d’elle, tu ne fais pas le fier. Ta sœur. Tu te poses un milliard de question, mais tout ce qui sort de ta voix rauque, est maladroite. Qu’est-ce que tu fous là, June. Tu restes éloigné d’elle, comme si tu étais un inconnu. Les mains dans les poches, tu affiches malheureusement ton véritable visage. Celui d’un garçon qui à changé depuis votre dernière visite. Tu as pris du muscle, tu t’es tatoué, tu es viril. Elle n’a jamais vu que Kingsley, le garçon à papa, le poil bien brossé et un sourire éclatant pour rendre fière des géniteurs incapables de prendre conscience du mal-être général des enfants Singh. Voir June ravive cette foutue blessure, tu adores ta sœur, tu l’aimes. Mais la voir, ça te fait bien plus de mal qu’autre chose.
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Sujet: Re: long time no see, brother (kingsley) Sam 23 Mai - 6:36
Dernière édition par June Singh le Dim 24 Mai - 2:54, édité 1 fois
Kingsley Singh
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Sujet: Re: long time no see, brother (kingsley) Sam 23 Mai - 8:42
long time no see, sister
“Il existe des secrets de patrie comme des secrets de famille.”
Tu affrontais ta sœur, comme tu avais toujours tout affronté depuis ton départ de Washington. Mais ce qu’il te manquait, et qui restait différent de ton périple, c’était du sang-froid. Tu affichais cette mine dure, mais au fond, tu te souciais de sa venue. Au final, tu t’en fichais pas mal de lui avoir menti. Si elle était ici, c’était pour une raison, une raison qui t’échappais. Etait-elle ici pour fuir la famille Singh, ou bien pour passer des vacances ? En tête, ne venait même pas l’explication qu’elle vienne ici pour te ramener à la maison : elle avait grandi et semblait surprise de te voir à cet endroit-là. Tu ne voulais pas douter de ta propre sœur, bien que tu sois l’une de ses personnes, à qui ne jamais donner sa confiance quand il s’agit de sentiments. Donc tu l’observais, comme tu sais si bien le faire. Tu vois une certaine tension, une appréhension. Mais tu ne saurais dire ce qu’elle trame, ce qu’elle cache. Face à face, vous semblez être des inconnus, dont le temps et la distance ne vous aura épargné. Mais à la place de ça, plutôt que de rester têtu et lui redemander pourquoi elle est ici, tu soupires. Tu te détends. Elle reste ta sœur, ce n’est pas un face à face de western, même si vous n’êtes finalement pas si loin de ce genre de scène. J’ai mes raisons June. Arrête de faire une scène devant mon travail… souffle-tu un peu brute, peut-être un peu insensible. D’ailleurs, tu attrapes le poignet de ta chère et tendre sœur, pour l’éloigner des regards indiscrets, tu n’as pas envie de mêler ta vie professionnelle à la personnelle. Connaissant la clientèle du Sphynx, tu ne veux pas te tenter à leur donner une chance d’aller embêter ta sœur. Parce-qu’il y a mille raisons d’en avoir peur, ses fils de bourges sont capables de toutes représailles après s’être prit un stop en pleine gueule.
Il se pourrait bien qu’elle se débatte ou ne veuilles plus te suivre, mais tu as un seul but, vous éloigner. Il suffit quelques pas pour vous retrouver dans la foule, au bord de mer. Le Sphynx étant situé juste à côté, tu sais cependant où vous mener pour vous isoler. Il ne faut que quelques pas de plus pour trouver la paix dans un petit coin, un peu sombre, que tu connais d’ailleurs que trop bien. Pourquoi tu ne m’as pas dit que tu n’étais plus à Washington ? Ton regard est sévère et scrute tous les faits et gestes de la demoiselle, tu es un grand protecteur dans l’âme, et la voir ici te donne envie de hurler. Pas pour toi, pour tes magouilles et tes mensonges à répétition. Parce-que Carmel reste un lieu à consonance négative pour toi, et elle est tout son contraire. Ta sœur est digne d’une Singh, alors qu’elle soit dans cette ville, ça t’étonne plus que ça ne t’effraie. Ton père t’a laissé venir ici ? Il se serait un peu calmé ? Tu hausses les épaules, peut-être qu’avec un fils qui refuse de revenir et qui continue de dire qu’il ne veux plus faire partit de cette foutue famille, il s’est adoucit avec la petite dernière. Tu recules légèrement, pour t’adosser contre un lampadaire qui n’illumine pas si bien que ça le bas de la ruelle. Le calme absolu, vous pouvez entendre les vagues s’écraser le long de la promenade bétonnée, il ne reste plus que vous, et vos secrets, vos mal-être. Ton regard se fait insistant, malgré cette froideur, il reste un fond de nostalgie et de bienveillance, elle restera pour toujours cette sœur adorée, dont tu ne peux en vouloir pour quoi que ce soit.